Louis XVI (1754-1793) fut le dernier roi de France (r. de 1774 à 1792) avant que la monarchie absolue ne soit abolie pendant la Révolution française (1789-99). Roi indécis, ses tentatives pour faire traverser à la France les crises des années 1780 échouèrent, ce qui conduisit à la Révolution, à la destruction de la monarchie et à sa mort sur la guillotine le 21 janvier 1793.
Les nombreuses tentatives de réconciliation avec la Révolution naissante échouèrent, et tout espoir de voir Louis XVI devenir un roi citoyen obéissant fut anéanti après la fuite à Varennes en 1791. Régnant sur la France d'abord en tant que roi absolutiste, puis nominalement en tant que monarque constitutionnel, Louis fut finalement contraint de regarder son peuple établir la Première République française, et lui conférer l'humble nom de citoyen Louis Capet. Il fut le seul roi français à être exécuté, sa mort marquant la fin de mille ans de monarchie française ininterrompue.
Jeunesse
Le futur Louis XVI vit le jour le 23 août 1754 sous le nom de Louis-Auguste de France, au château de Versailles. Il était le fils de Louis-Ferdinand, dauphin de France, qui était lui-même le seul fils survivant du roi Louis XV de France (r. de 1715 à 1774). Le dauphin avait d'abord été marié à l'infante Marie-Thérèse d'Espagne, et leur mariage était affectueux; la mort de celle-ci en couches à l'âge de 20 ans dévasta le dauphin qui fut contraint de se remarier rapidement pour assurer la lignée familiale. En 1747, il prit pour seconde épouse Marie-Josèphe de Saxe. Bien que ce mariage ait été relativement sans amour, il fut fructueux et produisit sept enfants.
Louis-Auguste, qui reçut le titre de duc de Berry à sa naissance, était le troisième fils du dauphin, mais aucun de ses frères aînés ne survécut à l'enfance. Sa naissance fut suivie de celle de deux frères plus jeunes, Louis-Stanislas, comte de Provence en 1755 (le futur Louis XVIII de France) et Charles-Philippe, comte d'Artois en 1757 (le futur Charles X de France). Les deux derniers enfants de la famille du dauphin, qui s'agrandit rapidement, étaient Marie-Clotilde en 1759 et Elisabeth-Philippe en 1764.
Enfant, Louis-Auguste était fort et en bonne santé. Il aimait les sports physiques et partait souvent à la chasse avec son grand-père Louis XV et ses deux jeunes frères. Il était également assez studieux, excellant notamment dans ses études de latin, de géographie et d'histoire. Pourtant, malgré ces caractéristiques, Louis-Auguste n'était pas fait pour être roi. Retiré, solitaire et sans charme, le jeune duc de Berry était souvent éclipsé par son frère aîné, Louis-Joseph, duc de Bourgogne, qui montrait déjà des signes de vivacité et de charisme nécessaires pour être un bon souverain. Cependant, la mort de Louis-Joseph de Bourgogne en 1761, à l'âge de neuf ans, propulsa Louis-Auguste à la deuxième place dans la ligne de succession. Quatre ans plus tard, son père succomba à la tuberculose, la même maladie qui emporterait également sa mère avant la fin de la décennie. À la mort de son père, le 20 décembre 1765, Louis-Auguste, âgé de onze ans, hérita du titre de dauphin, devenant ainsi l'héritier du royaume de France.
En l'absence d'une figure paternelle, la responsabilité d'élever le futur roi revint au duc de La Vauguyon. Précepteur strict et conservateur, le programme de Vauguyon se composait principalement de religion, de morale et d'humanités, mais ne réussit guère à modifier les leçons pour les rendre plus adaptées à l'héritier de la France. En effet, certains historiens attribuent à la tutelle de Vauguyon la future indécision de Louis-Auguste en tant que roi, car on lui enseignait que la timidité était une vertu et qu'il ne devait jamais révéler ses véritables pensées ou opinions aux autres. Louis-Auguste prendra ce dernier conseil à cœur, ce qui donnera lieu à de nombreux débats sur son niveau d'intelligence et ses véritables pensées sur la Révolution.
Mariage et enfants
En 1768, pour renforcer la nouvelle alliance franco-autrichienne, Louis XV fit en sorte que son héritier épouse l'archiduchesse autrichienne Maria Antonia, fille cadette de l'impératrice de Habsbourg Marie-Thérèse (r. de 1740 à 1780). Le mariage fut célébré à Versailles deux ans plus tard, le 16 mai 1770, alors que Louis-Auguste avait 15 ans et sa promise 14 ans. Bien qu'elle ait porté la version française de son nom, Marie-Antoinette, la population française n'oublia jamais les origines étrangères de la nouvelle dauphine et la surnomma avec dérision "l'Autrichienne". Encore timide et maladroit, Louis-Auguste ne voulut pas ou ne put pas consommer son mariage le jour même, un devoir conjugal qu'il n'accomplirait pas pendant les sept années suivantes. De plus, le jeune dauphin se montrait souvent froid envers sa femme, préférant les promenades à cheval ou les chasses solitaires à sa compagnie. Cette situation causerait beaucoup d'embêtements et d'embarras au jeune couple, car l'absence d'enfant fit qu'on ridiculisa Louis-Auguste et que l'on fit planer des rumeurs sur l'infidélité et la dépravation sexuelle de Marie-Antoinette.
L'absence d'enfants dans leur mariage fit longtemps objet de débats. Louis n'était pas impuissant, comme on le pensait à l'origine, et il ne souffrait probablement pas de phimosis, une condition physique qui aurait empêché l'acte sexuel. Ce n'était pas non plus la faute de Marie-Antoinette, qui souhaitait clairement avoir un enfant. Certains historiens avancent que le célibat imposé par Louis était un problème psychologique; l'historien François Furet suggère que Louis XVI avait peur d'être contrôlé et manipulé par sa femme de la même manière que son grand-père l'avait été par ses différentes maîtresses, la dernière en date étant Madame du Barry.
Quelle qu'ait été la raison, le couple ne consomma son mariage qu'après que le frère de Marie-Antoinette, Joseph II, empereur du Saint Empire romain germanique (r. de 1765 à 1790), eut visité Paris incognito en 1777. Dans une série de lettres, Joseph décrit Louis XVI comme "plutôt faible, mais pas imbécile", affirmant qu'il y avait "quelque chose d'apathique dans son corps et son esprit" (Fraser, 156). Décrivant Louis et Marie-Antoinette comme "deux grands maladroits", Joseph donna au couple des conseils qui semblent avoir été utiles, puisque l'année suivante, Louis et Marie-Antoinette écrivirent tous deux à l'empereur pour lui annoncer la grossesse de la reine et le remercier de son aide (Fraser, 157).
La première fille du couple, Marie-Thérèse, vit le jour en 1778. Elle fut suivie par la naissance d'un dauphin, Louis-Joseph, en 1781, et d'un autre garçon, Louis-Charles, en 1785. Une dernière fille, Sophie, naquit en 1787, mais elle ne vivrait que 11 mois. Louis et sa femme adoreaient ces enfants dont la naissance apporta chaleur et affection à un mariage jusque-là froid. Louis XVI devint la cible de plaisanteries tandis que la reine fut accusée d'adultère, certains allant jusqu'à affirmer que les enfants royaux n'étaient pas vraiment ceux du roi. Marie-Antoinette serait également accusée d'être une dépensière insouciante et une espionne, mais Louis XVI continuera à la défendre lors de scandales majeurs comme l'affaire du collier en 1786. Le fait que Louis XVI, perçu comme un roi moral, puisse être marié à une femme comme Marie-Antoinette retourna beaucoup de monde contre lui et accéléra sa chute.
Roi de France et de Navarre
Le 10 mai 1774, le roi Louis XV mourut à l'âge de 64 ans. Âgé de 19 ans seulement, Louis-Auguste monta sur le trône en tant que Louis XVI, roi de France et de Navarre. Cependant, en plus du royaume de son grand-père, Louis XVI hérita également d'une dette publique massive et de problèmes sociaux qui rongeaient déjà la structure de l'Ancien Régime. Le couronnement officiel de Louis XVI à Reims en juin 1775 fut précédé d'une vague massive d'émeutes du pain, connue sous le nom de "guerre des farines", un signe révélateur de ce qui allait se passer.
Les problèmes auxquels le pays était confronté étaient graves et la France avait besoin des conseils d'un dirigeant fort et stable, le type de dirigeant que Louis XVI n'était pas. Il accéda au trône jeune et influençable, manquant à la fois de manières et de confiance en lui. C'était déjà un homme rondouillard, lent et myope, qui aimait manger et boire à l'excès. Il laissait rarement transparaître ses véritables opinions, pas même dans ses journaux privés quotidiens qui ressemblaient plus à des livres de comptes qu'à autre chose. Furet note comment le journal de Louis XVI est un indice révélateur de son caractère, écrivant que "ce journal quotidien ne trahit jamais la moindre émotion, le moindre commentaire personnel : il révèle une âme sans sentiments forts, un esprit atone par manque d'exercice" (237).
Le jugement de Furet est peut-être un peu sévère, car le roi avait certainement des sentiments forts pour certaines choses. Cependant, ce sont généralement les choses qu'il ressentait le plus fortement qui contribuèrent à sa perte. Par exemple, la première partie de son règne fut caractérisée par son désir de gagner l'amour de son peuple. À cette fin, il annula la décision controversée prise par le chancelier de son grand-père, René Maupeou, et redonna le pouvoir aux parlements, les 13 tribunaux judiciaires de France. Louis XVI savait certainement que cette décision n'était pas judicieuse, car les parlements avaient été une épine dans le pied de Louis XV pendant les dernières années de son règne, bloquant tout programme que le vieux roi avait essayé de mettre en place. Pourtant, Louis XVI semblait croire que le compromis en valait la peine pour gagner l'amour de son peuple. Il pensait qu'il était de son devoir de l'écouter ; l'opinion publique, dit-il un jour, "ne se trompe jamais" (Andress, 13).
Louis XVI suivit à nouveau l'opinion publique en 1778, lorsqu'il décida d'aider les 13 colonies rebelles de la Grande-Bretagne en Amérique du Nord. Poussé par un cercle de conseillers belliqueux, Louis XVI était convaincu que l'implication de la France dans la Révolution américaine embarrasserait la Grande-Bretagne et redonnerait à la France le prestige qu'elle avait perdu après sa défaite dans la guerre de Sept Ans. La guerre fut également populaire auprès du peuple qui idéalisait l'Amérique et sa détresse. Le gouvernement de Louis déclara officiellement la guerre à la Grande-Bretagne en mars 1778. Bien que l'effort militaire ait fini par être couronné de succès, il alourdit considérablement la dette de l'État, déjà très lourde, tandis que le succès des Américains déçut de nombreux Français qui craignaient une monarchie despotique.
Louis XVI patronna les sciences, en particulier les expériences aéronautiques d'Étienne Montgolfier qui étonna la foule en envoyant un ballon à air chaud à 18 m au-dessus de Versailles, transportant dans sa nacelle un mouton, un canard et un coq. Pilâtre de Rozier décollera plus tard de Versailles dans un ballon, et restera en l'air pendant 25 minutes. En 1785, l'intérêt du roi pour tout ce qui touchait à la navigation l'amena à commander un tour du monde à l'explorateur Jean-François de La Pérouse ; cette même obsession maritime le conduira à se rendre en 1786 dans le port naval de Cherbourg, où un port extrêmement coûteux était en cours de construction. Accueilli en fanfare et aux cris de"Vive le roi" , Louis décrira plus tard son voyage à Cherbourg comme l'un des seuls moments où il fut vraiment heureux pendant son règne. Malgré son catholicisme fervent, Louis XVI fera également passer l'édit de Versailles en 1788. Également connu sous le nom d'Édit de tolérance, cet édit rétablit les droits civils des protestants français 102 ans après qu'ils aient été supprimés par Louis XIV et la révocation de l'Édit de Nantes (la pleine liberté de religion n'interviendra qu'à la Révolution).
Déclin de la monarchie
Dans les années 1780, la crise financière devint impossible à ignorer. Les ministres de Louis, qui élaboraient une liste de réformes financières à mettre en œuvre, furent mia à mal par les parlements qui virent là l'occasion de reprendre une partie de leur autorité. La révolte des parlements de 1788 contribua à mêler les difficultés financières de la France à l'agitation sociale croissante, car les citoyens de toute la nation réclamèrent des États généraux, c'est-à-dire la réunion des trois états de la France prérévolutionnaire (clergé, nobles, communes). En août, Louis XVI n'eut d'autre choix que de s'exécuter.
Le 5 mai, les États généraux de 1789 se réunirent à Versailles, avec les députés des trois états, sous la présidence du populaire premier ministre, Jacques Necker. Cependant, la réunion dérailla immédiatement car le tiers état refusa de faire l'appel tant qu'il n'était pas assuré que les trois états ne voteraient pas séparément, sachant fort bien qu'il serait mis en minorité par les états supérieurs sur toutes les questions. Alors que les états étaient dans l'impasse, Louis XVI exigea qu'ils arrivent à une conclusion rapide. Cependant, son attention fut détournée lorsque son fils et héritier de sept ans, Louis-Joseph, mourut inopinément le 4 juin. Pendant que Louis était affairé ailleurs, le troisième pouvoir se déclara Assemblée nationale et proclama l'illégalité de tous les impôts existants. Après une série de malentendus, les membres de l'Assemblée prêtèrent le serment du Jeu de Paume, jurant de ne pas se dissoudre avant d'avoir livré une nouvelle constitution à la France. La Révolution avait commencé.
Sentant son pouvoir lui filer entre les doigts, Louis XVI décida d'agir. Il ordonna l'envoi de 30 000 soldats dans le Bassin parisien et renvoya les ministres royaux qu'il jugeait trop proches des révolutionnaires. L'un d'entre eux était Necker, dont la révocation le 11 juillet fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Le 14 juillet, une armée de parisiens prit d'assaut la Bastille, une forteresse-prison qui symbolisait le pouvoir de la monarchie française. Après la chute de la Bastille, Louis céda, réinstalla Necker et ordonna aux troupes de quitter Paris avant de saluer le peuple du haut d'un balcon pour montrer son engagement supposé envers les objectifs des révolutionnaires. D'autres royalistes furent plus perturbés par la prise de la Bastille ; le 16 juillet, le frère de Louis, Artois, fuit la France avec un entourage de partisans.
L'Assemblée nationale était déterminée à détruire l'Ancien Régime et à construire une nouvelle société fondée sur la liberté, l'égalité et la fraternité. Dans la nuit du 4 août, elle rédigea les décrets d'août qui abolirent la féodalité ; quelques semaines plus tard, elle adopta la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui garantit les droits naturels des citoyens ; en juillet 1790, elle adopta la Constitution civile du clergé qui soumit l'Église catholique française à l'autorité de l'État. Louis XVI accepta ces trois décrets, bien que contre son gré. Lorsqu'il tenta de refuser les deux premiers, des milliers de marchandes parisiennes et de gardes nationaux firent route vers le château de Versailles, le forçant, lui et sa famille, à déménager à Paris, où ils furent, ni plus ni moins, gardés prisonniers au palais des Tuileries. Alors que la Révolution se radicalisait et que sa position de souverain absolu vacillait, même un homme aussi indécis que Louis XVI comprit qu'il fallait faire quelque chose.
Ennemi de la Révolution
Dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, Louis et sa famille tentèrent de s'échapper des Tuileries. La fuite de Varennes fut un échec; bien que déguisé, Louis fut reconnu grâce à son portrait sur un assignat de 50 lires et fut escorté jusqu'à Paris par la Garde nationale. Ce fut un moment décisif dans la Révolution ; avant cela, le roi était considéré par beaucoup comme un roi bienveillant qui était simplement trompé par ses ministres corrompus. Il était désormais clair que Louis XVI était hostile à la Révolution puisqu'il avait laissé derrière lui un manifeste condamnant la Révolution, ses objectifs et la Constitution. Il n'y aurait pas de retour en arrière car le peuple demandait sa destitution, et des cris s'élevèrent en faveur de l'avènement d'une république.
Tout au long de l'automne et de l'hiver 1791, la position de Louis se détériora. En septembre, il consentit à la Constitution de 1791 et fut alors officiellement connu sous le titre monarchiste constitutionnel de "roi des Français", plutôt que sous son précédent titre absolutiste de "roi de France et de Navarre". Confinés aux Tuileries, Marie-Antoinette et lui continuèrent à chercher le salut à l'étranger, où ses frères Artois et Provence ralliaient une armée d'émigrés, et où le frère de Marie-Antoinette, l'empereur d'Autriche Léopold II (r. de 1790 à 1792), était de plus en plus hostile à la Révolution. En avril 1792, la tension monta d'un cran et la France déclara préventivement la guerre à l'Autriche et à la Prusse, donnant ainsi le coup d'envoi des guerres révolutionnaires françaises. Louis et Marie-Antoinette espéraient que les Autrichiens pourraient l'emporter leur permettre se rétablir au pouvoir.
Cet espoir sera vain. Le 10 août 1792, une foule de Parisiens, poussée par la peur de l'armée étrangère qui menaçait de détruire la ville, prit d'assaut le palais des Tuileries. Louis XVI fut officiellement arrêté trois jours plus tard et fut emprisonné avec sa famille au Temple, la prison-forteresse où il passera le reste de sa vie. Le 21 septembre, l'Assemblée déclara la France républicaine et Louis serait désormais connu sous le nom de citoyen Louis Capet. Suite à la découverte de ses lettres privées dans un coffre de fer, le citoyen Capet fut jugé pour trahison en décembre et reconnu coupable en janvier 1793. L'Assemblée décida de l'exécution immédiate ; le propre cousin de Louis était parmi ceux qui votèrent en faveur de l'exécution.
Louis dit au revoir à sa femme et à ses enfants dans la nuit du 20 janvier, promettant à une Marie-Antoinette en larmes qu'il leur rendrait visite le lendemain matin. C'était une promesse qu'il ne pourrait se résoudre à tenir. Le matin du 21 janvier, l'ancien roi communia à 6 heures et demanda à son valet de chambre de remettre son alliance à la reine et le sceau royal à son fils. Il fut conduit à l'échafaud de la place de la Révolution, où il tenta de s'adresser aux 20 000 personnes présentes sur la place : "Je meurs innocent de tous les crimes que l'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France".
Le reste de son discours fut noyé dans un roulement de tambour soudain. Louis fut alors attaché à une planche et poussé en avant sous la lame de la guillotine. Une fois tombée, le bourreau souleva la tête coupée pour la montrer à la foule en liesse qui trempa du papier et des rubans dans le sang royal en guise de souvenirs. Le roi avait 38 ans, sa mort fut un tournant majeur dans la Révolution et les guerres qui suivirent.