
Le Nouveau Testament est le nom de la seconde moitié de la Bible chrétienne, compilée à partir du IIe siècle de notre ère, après la séparation du christianisme et du judaïsme. La Bible chrétienne a conservé des livres des Écritures juives, l'Ancien Testament, comme "preuves" pour soutenir le nouveau système de croyance formé autour de Jésus-Christ. Le Nouveau Testament se compose de quatre évangiles, des Actes des Apôtres, des lettres de Paul, l'apôtre des nations, et de l'Apocalypse.
Étymologie
Le mot "testament" est devenu la traduction d'un concept religieux et culturel partagé dans le monde antique, celui de "pacte". Un pacte était un contrat légal soutenu par des serments et des rituels. Nous en avons des exemples entre les suzerains et les administrés.
Toutes les religions anciennes avaient des contrats entre leurs dieux et les humains. Le contrat détaillait la relation entre la société et le divin. Les pactes comportaient deux éléments essentiels: 1) la promesse du dieu d'aider la communauté à prospérer en échange d'un culte, c'est-à-dire de sacrifices, et 2) des codes de loi détaillant le comportement et les rôles des hommes et des femmes. Les codes juridiques se manifestaient par des formes de gouvernance, à l'origine par l'intermédiaire des rois, et étaient validés par le fait qu'ils étaient donnés par les dieux. Les écritures juives détaillent les alliances entre Dieu et son peuple.
En hébreu, le terme "alliance" (beriyth) signifie "promesse" ou "engagement". Dans la traduction grecque des écritures hébraïques, beriyth est devenu diatheke, un concept gréco-romain de jurisprudence qui décrit les dernières volontés et le testament. La version de la bible du roi Jacques utilise le terme "testament" pour décrire les alliances éternelles de Dieu.
Émergence du christianisme
Lorsque le mouvement chrétien apparut au 1er siècle de notre ère, les croyants juifs qui affirmaient que Jésus de Nazareth était le messie promis par les prophètes se tournèrent vers les Écritures juives pour valider leurs affirmations. À l'époque, le recueil commun des écritures juives était la Bible des Septante. La dynastie ptolémaïque d'Alexandrie (Égypte) avait commandé une traduction des textes hébraïques en grec, car le grec était la lingua franca de la région. La Bible des Septante comptait 51 livres. C'est la version utilisée par l'apôtre Paul et les auteurs des évangiles.
Canon était un terme grec signifiant "mesure", adopté plus tard pour "mesurer" quels livres étaient considérés comme sacrés et lesquels ne l'étaient pas. Les auteurs des évangiles ont utilisé les Écritures selon leurs besoins, mais il n'y avait pas de canon accepté dans le christianisme primitif. Luc, l'auteur du troisième évangile et des Actes des Apôtres, a utilisé de nombreux autres livres de la Septante qui n'ont finalement pas été intégrés au canon officiel des Écritures juives ou du Nouveau Testament.
Persécution des chrétiens par les Romains
À la fin du 1er siècle de notre ère, l'empereur romain Domitien (règne de 83 à 94 de notre ère) commença à persécuter les chrétiens pour athéisme, incrédulité et non-participation aux cultes d'État de Rome. Il n'y avait pas de distinction entre les codes de lois religieuses et les lois civiles. Il était dangereux de fâcher les dieux; aller à l'encontre de la culture dominante, l'athéisme était l'équivalent d'une trahison, passible de la peine de mort. Les Juifs avaient été exemptés des cultes romains par un acte de Jules César en 45 avant notre ère, qui avait récompensé le service des mercenaires juifs en Orient en leur promettant qu'ils pourraient être libres de pratiquer leurs coutumes ancestrales. Il existait toutefois un accord implicite selon lequel les Juifs ne devaient pas recruter ou interférer avec la culture dominante au-delà des synagogues.
Les Juifs étaient connus pour leurs marques d'identité uniques, leur circoncision et leurs lois alimentaires. Les chrétiens défendaient les mêmes croyances et préceptes que le judaïsme, mais la majorité d'entre eux étaient d'anciens païens, et non des juifs ethniques. Les premières communautés chrétiennes avaient décidé que les païens convertis n'étaient pas tenus de se faire circoncire (Actes 15). Les chrétiens ne pouvaient donc pas prétendre au même privilège d'exemption. En même temps, les chrétiens encourageaient les païens à se convertir, à cesser leur idolâtrie traditionnelle.
Les pères de l'Église du IIe siècle
Au IIe siècle de notre ère, les évêques chrétiens commencèrent à rédiger des traités et des arguments à l'intention des empereurs et des magistrats romains pour expliquer pourquoi la persécution des chrétiens devait cesser. Rétrospectivement appelés "Pères de l'Église", ils sont honorés en tant qu'initiateurs de ce qui est devenu le dogme chrétien. Il existe des dizaines de traités, mais les points de vue dominants sont ceux de Justin de Naplouse (100-165 de notre ère), d'Irénée de Lyon (vers 130-202 de notre ère), de Clément d'Alexandrie (vers 150-215 de notre ère) et de Tertullien (155-220 de notre ère).
Les Pères de l'Église étaient d'anciens païens convertis au christianisme, éduqués à la philosophie grecque. Ils n'avaient aucune relation ethnique avec le judaïsme, mais connaissaient bien les écritures juives pour affirmer que Jésus était le messie prédit par les prophètes d'Israël. Ils abordaient de multiples questions et utilisaient divers procédés littéraires dans leurs arguments. Les spécialistes ont classé la littérature en trois catégories:
- Les apologies
L'apologie n'est pas le fait de s'excuser pour quelque chose, mais un style d'écriture qui définit et explique un sujet. Historiquement, les apologies ont été les premières tentatives de présenter le christianisme comme un système et un mode de vie complets. L'Empire romain n'appréciait guère les nouvelles religions, en particulier celles qui venaient de l'Est et qui comprenaient souvent des thaumaturges. Certains philosophes romains avaient critiqué le christianisme en le qualifiant de "fausse philosophie". La réponse des Pères s'est appuyée sur la philosophie grecque pour affirmer que le christianisme était fondé sur les mêmes concepts que les écoles classiques. Ils ont appliqué la doctrine du logos de Platon, le concept de rationalité qui se manifeste dans le monde matériel. Dans Philippiens 2, Paul introduit le concept d'un Christ préexistant, présent lors de la création, qui a choisi de se manifester dans un corps physique et qui a été élevé au ciel après sa résurrection. L'erreur des philosophes a été de ne pas comprendre que le logos de Platon était en fait le Christ. - Littérature Adversos
Adversos signifie adversaire. Les écrits adversos sont des écrits contre les juifs et le judaïsme, "les adversaires" des chrétiens. Les chrétiens demandaient à être exemptés de toute persécution au motif que leurs croyances n'étaient pas nouvelles. Les chrétiens défendaient le Dieu unique du judaïsme, qui avait une longue histoire. Justin de Naplouse affirmait que les chrétiens étaient les véritables juifs des alliances originelles de Dieu. Ces traités contre les Juifs accusaient systématiquement le judaïsme de corruption, raison pour laquelle Dieu avait envoyé le Christ dans le monde pour prêcher contre lui. La preuve en était que Dieu avait permis à Rome de détruire le Temple en 70 de notre ère, lors de la grande révolte juive de 66 de notre ère. - Hérésiologues.
Un hérésiologue est défini comme un expert dans l'étude de l'hérésie, mais cette définition s'applique rétrospectivement aux Pères de l'Église. Au IIe siècle, nous disposons de dizaines d'"évangiles" différents, collectivement décrits comme des évangiles gnostiques. Le terme "gnostique", qui vient de gnosis ("connaissance"), décrit une connaissance secrète concernant à la fois la nature de Jésus et son rôle dans le salut. En réponse, les Pères de l'Église ont inventé les concepts d'orthodoxie et d'hérésie. L'orthodoxie signifiait une croyance correcte. Le mot hérésie est dérivé du terme grec désignant une école de philosophie, haeresis. Les Pères de l'Église déclaraient que quiconque n'était pas d'accord avec leurs concepts et leurs rituels était coupable de croyances et d'actions incorrectes et donc d'hérésie.
Le plus long traité contre les Juifs est le Dialogue avec Tryphon le Juif de Justin de Naplouse. Il s'agit d'une conversation supposée entre Justin et Tryphon, un réfugié juif venu à Rome après l'échec d'un second soulèvement juif, la révolte de Bar Kokhba (132-136 de notre ère). Les chercheurs débattent de l'historicité de Tryphon et de la conversation; les auteurs anciens créaient souvent un homme de paille auquel ils pouvaient attribuer certains points de vue, préparant ainsi leur réfutation ultérieure de chaque sujet.
Dans son dialogue avec Tryphon, Justin de Naplouse a utilisé la récente rébellion comme point de départ pour démontrer à Rome que les chrétiens étaient pacifiques et de bons citoyens patriotes de l'Empire romain. En revanche, il suffit de consulter les Écritures juives pour constater que les Juifs, de par leur nature têtue, ont toujours été désobéissants à l'autorité, même aux commandements de Dieu.
L'allégorie
C'est par le biais de l'allégorie que Justin a apporté la contribution la plus importante à la formation de la Bible chrétienne. Pour démontrer que le christianisme n'était pas nouveau, il a utilisé le procédé littéraire de l'allégorie pour prouver son ancienneté. L'allégorie consiste à réinterpréter symboliquement un événement ou une histoire afin de donner un nouveau sens à un texte. En parcourant les Écritures juives, on y trouve des figures et des types qui renvoient au Christ"
Le mystère de l'agneau que Dieu ordonna d'immoler à la solennité de Pâques était la figure du Christ. A raison de leur foi, ceux qui croient en lui teignent de son sang leurs maisons... Cependant il savait bien qu'après la mort du Christ, Jérusalem serait livrée à ses ennemis et qu'avec elle finiraient les sacrifices; 3 mais cet agneau que la loi ordonne de brûler tout entier, n'était-il pas la figure du sacrifice de la croix, que le Christ devait souffrir? Voyez, en effet, la disposition de ses membres, quand on le brûle, n'offre-t-elle pas la figure d'une croix? (Tryphon, XL)
Justin affirmait que la ligature d'Isaac renvoyait à la ligature sur la croix. Seulement, cette fois-ci, Dieu a accepté ce sacrifice pur. Lorsque les Israélites affrontaient diverses tribus dans le désert en route vers Canaan, Moïse se tenait debout, les bras levés, et ils gagnaient. Lorsqu'il se fatiguait et que ses bras tombaient, ils perdaient. Cela symbolise le fait que le salut a été accordé par les bras levés du Christ sur la croix.
Éduqué dans la philosophie grecque, Justin a dépeint le Dieu d'Israël comme le dieu suprême abstrait et originel de la philosophie, une puissance unifiée qui a créé l'univers. Ce monothéisme philosophique maintenait l'adoration de Dieu, à l'exclusion de tous les autres dieux.
Dieu ne visitait pas la terre et ne communiquait pas avec les hommes. Cette croyance juive était une interprétation erronée de leur propre histoire. Ce n'est pas Dieu qui a conversé avec Moïse depuis un buisson ardent, mais la forme préexistante du Christ en tant que logos. Partout où l'on lit Dieu dans les Écritures, il s'agit toujours du Christ dans sa manifestation pré-terrestre. Le Christ était présent et impliqué dans la création de l'univers. Par analogie, les Pères de l'Église ont affirmé que tous les prophètes d'Israël avaient prédit Jésus de Nazareth en tant que messie.
Jérémie était le prophète de la conquête babylonienne et de la destruction de Jérusalem et du temple de Salomon (587 av. J.-C.). Le Nouveau Testament chrétien contient 40 citations directes de Jérémie. Dans Jérémie 31:31-34:
Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, Où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle, Non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d'Égypte, Alliance qu'ils ont violée, Quoique je fusse leur maître, dit l'Éternel. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit l'Éternel: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple... Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Par conséquent, les chrétiens doivent conserver l'"ancien testament" pour la foi chrétienne, car il sert de "preuve scripturaire", de témoin du nouveau système offert par Jésus. En même temps, "une alliance écrite sur leur cœur" justifiait l'acceptation d'anciens païens dépourvus des marqueurs identitaires des Juifs ethniques. Ni juifs, ni païens, le christianisme est devenu une nouvelle religion distincte dans l'Empire romain.
Marcion de Sinope (85-160 de notre ère)
Sinope se trouvait dans la province du Pont, sur la rive sud de la mer Noire. Marcion était le fils de l'évêque de Sinope, un riche constructeur naval. Le père de Marcion l'aurait excommunié en raison de ses enseignements. Son œuvre majeure, l'Antithèse (en cinq livres), est perdue mais a été abondamment citée par les Pères de l'Église. Il a été surnommé le "loup du Pont" dans un traité entier de Tertullien (Adversus Marcionem). Il a émigré à Rome vers 140 de notre ère avec ses disciples, qui étaient tous des chrétiens célibataires. Il a payé leur voyage, leur logement et leur nourriture. Il apporte également une donation à l'Église de Rome (140 000 sesterces), que les Pères de l'Église méprisent et rejettent. Excommunié de Rome, il fut déclaré hérétique.
Contrairement aux autres groupes gnostiques, qui n'ont fondé que des écoles, Marcion fonda sa propre église, avec sa propre hiérarchie d'évêques, de prêtres et de diacres. Il gagna ainsi plus d'adeptes que les autres enseignants divergents, si bien que dix ans après son excommunication, Justin de Naplouse écrivit qu'il avait fait proférer des blasphèmes à un grand nombre de personnes de toutes les nations.
Marcion enseignait que l'humanité et la souffrance de Jésus étaient des illusions. Selon Marcion, Jésus n'est pas né de la Vierge Marie; il n'est pas né du tout, mais est simplement apparu soudainement dans la synagogue de Capharnaüm. Jésus était la manifestation d'un dieu supérieur, un dieu d'amour. Jésus a conservé l'apparence de l'humanité jusqu'à sa mort sur la croix, par laquelle il a racheté les âmes de la domination du Dieu créateur du judaïsme.
Le Dieu du judaïsme était un dieu de justice. Sa seule fonction était de récompenser le bien et de punir le mal. Le Dieu d'Israël est incohérent, qui change d'avis (son regret d'avoir créé les humains, l'histoire du déluge) et qui punit les innocents comme les coupables par des catastrophes nationales. Il est prompt à la colère et jaloux de tout autre pouvoir (de son propre aveu). Mais Jésus a enseigné le pardon: "Mais je vous dis, à vous qui m'écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent." (Luc 6:27-28). Les juifs voyaient le messie uniquement comme un guerrier royal, qui ne profiterait en fin de compte qu'aux juifs. Mais Jésus a offert le salut à toutes les nations. L'histoire des Juifs et leurs écritures, "l'ancien testament", n'étaient donc plus valables.
Marcion a proposé que les chrétiens aient leurs propres écritures sacrées. Grand admirateur de Paul, il affirmait que la description par Paul d'un voyage extracorporel au paradis dans 2 Corinthiens lui avait permis de comprendre la véritable nature de Dieu et de Jésus. Les écritures chrétiennes de Marcion contenaient dix lettres de Paul et un évangile, celui de Luc. Il affirmait que Luc était le seul auteur à avoir compris la véritable nature de Jésus.
Cependant, il s'est rallié au fait que quelqu'un avait ajouté les nombreuses références aux prophètes dans les lettres de Paul (en particulier Isaïe), et les références de Luc aux prophètes et à l'histoire d'Israël. Il a supprimé ces sections. Il devait s'agir d'une édition extrêmement réduite. Marcion fut le premier à utiliser le terme "nouveau testament".
Formation du canon du Nouveau Testament
L'importance des écritures proposées par Marcion se retrouve dans la réaction des Pères de l'Église. Entre 140 et 200 de notre ère, la formation de ce qui est devenu le Nouveau Testament a commencé à évoluer en réponse au gnosticisme, mais aussi en réponse au canon proposé par Marcion. Alors que Marcion proposait dix lettres de Paul, les Pères de l'Église en avaient 14. Au lieu d'un seul évangile, ils en avaient quatre. Ils ont choisi ces quatre évangiles en faisant valoir qu'ils n'étaient pas seulement les plus anciens, mais qu'ils étaient présents dans les communautés dès les premiers jours, selon un concept connu sous le nom de tradition apostolique. Jésus avait enseigné aux disciples, qui ont ensuite nommé les premiers évêques, de sorte que les conceptions chrétiennes sont restées inchangées.
C'est au cours de cette période que les quatre évêques ont reçu leur nom et qu'ils ont proposé les traditions de base des auteurs. Le rejet de tout autre évangile ou point de vue a été justifié par Irénée comme étant l'intention de Dieu, en soulignant le nombre de points cardinaux et de saisons.
Les spécialistes du Nouveau Testament s'accordent à dire que Paul a écrit sept lettres, les autres restant discutables en tant que "Deutéro-Paul", c'est-à-dire des lettres écrites par ses disciples se réclamant de Paul afin qu'elles fassent autorité.
Christianisation de l'Empire romain
Avec la conversion de Constantin au christianisme, l'édit de Milan autorise les chrétiens à se rassembler légalement à partir de 313 de notre ère. En raison de la persistance des débats sur la relation entre le Christ et Dieu (le schisme aryen), il a convoqué un concile à l'échelle de l'empire à Nicée en 325 de notre ère. Le premier concile de Nicée a produit ce qui est devenu le concept chrétien de la Trinité et a établi le credo de Nicée, ce que tous les chrétiens doivent croire. Toute personne en désaccord avec l'empereur désormais chrétien était coupable d'hérésie et passible de la peine de mort.
Lorsque Constantin le Grand s'est converti, il s'est converti à la théologie des Pères de l'Église. Selon la Vie de Constantin d'Eusèbe, il aurait ordonné que 50 exemplaires des Évangiles soient distribués dans tout l'Empire. Nous ne pouvons pas vérifier lesquels à l'époque, mais ce sont finalement ces quatre évangiles qui sont devenus les évangiles "canoniques" universellement acceptés.
La liste la plus ancienne du canon du Nouveau Testament provient de ce que l'on appelle le Fragment de Muratori, daté entre 170 et 200 et le IVe siècle de notre ère. Un évêque d'Alexandrie, Athanase (296-298 de notre ère), a produit un canon de 27 livres. Le Nouveau Testament moderne compte 27 livres: quatre évangiles, les Actes des Apôtres, des épîtres (lettres) et une apocalypse.
Au fil des siècles, les débats se sont poursuivis sur l'inclusion des livres des Écritures juives dans l'Église catholique, les communautés orthodoxes orientales et les diverses dénominations de la Réforme protestante. La plupart des différences concernent les livres de la Septante et les écrits apocryphes. Le canon catholique comprend 46 livres, les églises orthodoxes 49 et les protestants 39.