Marcus Porcius Cato (95-46 av. J.-C.), plus connu sous le nom de Caton d'Utique ou Caton le Jeune, était un homme politique influent de la République romaine. Arrière-petit-fils de Caton l'Ancien et étudiant assidu du stoïcisme, il croyait aux valeurs romaines traditionnelles. Lors de la conjuration de Catilina, il plaida en faveur de l'exécution des conspirateurs, ce qui marqua le début d'une inimitié à vie avec Jules César (100-44 av. J.-C.).
Bien qu'ils aient été des ennemis politiques dans le passé, Caton se rangea du côté de Pompée (106-48 av. J.-C.) pendant la guerre civile entre Pompée et César. Après la mort de Pompée et la victoire de César à la bataille de Thapsus, il se donna la mort à Utique.
Famille
Né en 95 avant notre ère, Caton d'Utique était l'arrière-petit-fils de Caton l'Ancien (234-149 av. J.-C.), le Censeur. Josiah Osgood, dans son ouvrage Uncommon Wrath, écrit que "Caton l'Ancien défendait les valeurs romaines traditionnelles de travail acharné, d'austérité et de volonté de faire n'importe quel sacrifice pour le bien public" (23). C'est Caton l'Ancien qui, pendant les guerres puniques, avait déclaré: "Carthago delenda est !" ou "Carthage doit être détruite !". Il était un modèle parfait pour le jeune Caton. Caton avait un frère, Caepio, et une sœur, Porcia. Leur père et leur mère étant tous deux décédés prématurément, Caton et ses frères et sœurs finirent par vivre avec Livius Drusus, le frère de leur mère, sur la colline du Palatin. Bien que l'on sache peu de choses sur ses débuts, selon les Vies Parallèles de Plutarque, il était considéré comme un étudiant médiocre, lent à comprendre, mais doté d'une mémoire remarquable.
Le stoïcisme
Grâce à son association avec Antipater de Tyr, Caton devint un étudiant dévoué du stoïcisme et se consacra à ses doctrines morales et politiques, évitant le matérialisme et menant une vie de vertu. Plutarque écrit qu'il était résolu dans ses objectifs et que, dès l'enfance, il faisait preuve d'un "tempérament inflexible, insensible aux passions et ferme en toute chose" (838). Plutarque ajoute : "Il était rude et peu doux envers ceux qui le flattaient, et encore plus inflexible envers ceux qui le menaçaient" (838).
Caton passa maître dans l'art de débattre et de parler et, selon ceux qui l'entendirent parler au Forum romain ou au Sénat, il avait une voix qui résonnait. Dépourvu de tout sens de l'humour, il s'engageait fermement en faveur de la justice. Dans son ouvrage Death of Caesar, Barry Strauss écrit que Caton était "fidèle à la notion démodée d'un État libre guidé par une élite sage et riche" (21). Strauss soutient que Caton était un élitiste qui regardait les masses de haut. Avec une détermination typiquement stoïcienne, il méprisait la mode et le luxe, allant souvent pieds nus et portant une toge sale.
Tribune militaire
Au cours de sa carrière politique, Caton fut successivement tribun militaire, questeur, tribun de la plèbe, préteur et, enfin, commandant militaire. Tout au long de sa vie d'adulte, il se battit pour protester contre les irrégularités, qu'elles aient été commises à Rome ou ailleurs. Il n'hésita jamais à s'opposer à quiconque lui semblait agir injustement. Tout comme l'orateur et homme d'État Cicéron (106-43 av. J.-C.), il était un ardent défenseur des anciennes valeurs républicaines et un défenseur idéaliste de la République romaine. Strauss affirme que Caton était "brillant, éloquent, ambitieux, patriote, tout en défendant la liberté d'expression, les procédures constitutionnelles, le devoir et le service civiques" (22). Bien que cela n'ait jamais été clairement défini, à l'époque de Caton, la politique romaine s'articulait autour de deux factions: les Optimates, qui épousaient les idéaux des riches et continuaient à s'appuyer sur le pouvoir du Sénat romain, et les Populares, qui étaient des "hommes du peuple" et soutenaient les assemblées populaires.
Son premier contact avec le service de l'État eut lieu lorsqu'il se porta volontaire pour rejoindre son frère lors du soulèvement de Spartacus. Osgood écrit qu'il accepta les rigueurs de la vie au camp, faisant preuve à la fois de discipline et de bravoure. Lorsque Caton fut élu tribun militaire, il fut envoyé en Macédoine où, affichant ses valeurs stoïciennes, il s'habilla, vécut et marcha comme un légionnaire romain ordinaire. Il était considéré comme un excellent commandant, faisant passer l'armée romaine avant lui-même, gagnant ainsi le respect de ceux qui étaient sous son commandement. Plutarque dit : "...par son caractère, sa hauteur de vues et sa sagesse, il surpassait de loin tous ceux qui portaient le nom et le titre de commandant" (843). À la fin de son année, il parcourut l'Asie mineure pour observer la situation dans divers endroits où des troubles s'étaient récemment produits et, bien entendu, il marcha pieds nus, contrairement à d'autres membres de son entourage. Malheureusement, son frère mourut à l'improviste d'une maladie alors qu'il était en mission en Asie. Caton arriva trop tard pour être à ses côtés.
Questeur
En 69 avant notre ère, Caton gravit la première marche de l'échelle du cursus honorum: la questure, en tant que gardien du trésor. Après avoir étudié la fonction et compris ses devoirs, il exigea de voir les comptes et trouva immédiatement des erreurs, des dettes non recouvrées et des documents falsifiés. Les scribes reconnus coupables de fautes furent renvoyés ou menacés de poursuites. Il exigea que les personnes qui avaient profité des listes de proscription de Sulla rendent l'argent de la récompense. Pour tous ceux qui avaient commis des délits, des procès furent organisés et des condamnations furent prononcées par le président du tribunal, Jules César. Les gens étaient impressionnés par la ténacité de Caton, mais il devint évident pour beaucoup que Caton et César étaient destinés à s'affronter. Osgood a écrit que Caton considérait César comme "se pliant au peuple tandis que César considérait Caton comme aveugle aux difficultés auxquelles les Romains ordinaires étaient confrontés" (27).
La conjuration de Catilina
L'un des événements les plus difficiles de la carrière politique de Caton fut la conspiration de Catilina. Catilina (Lucius Sergius Catilina) était un homme politique ambitieux, mais il était au bord de la faillite. Il n'avait qu'un seul objectif en tête: le poste de consul. Il s'agissait d'un poste qui pourrait peut-être l'aider à surmonter ses difficultés financières. Au moment de l'élection de 64 avant notre ère (pour l'année de service 63 av. J.-C.), Rome souffrait d'une crise financière qui touchait les pauvres des villes et les fermiers des campagnes. Catilina y vit un moyen de gagner les élections. Lors d'un discours enflammé devant le Sénat, il demanda l'élimination des dettes des pauvres. Son discours laissa beaucoup de gens méfiants quant à ses véritables motivations. Outre le soutien de nombreux sénateurs, dont César et Marcus Licinius Crassus, il bénéficia de l'appui des fermiers et des paysans de la province dont les fermes et les maisons avaient été détruites pendant les guerres civiles des années 80 avant notre ère.
Bien que l'élection ait été retardée, Catilina finit par perdre. N'ayant guère d'autre choix, il fut contraint de concevoir un complot diabolique: assassiner les principaux responsables du gouvernement romain et brûler la ville. Le chaos qui en résulterait l'amènerait à prendre la tête du pays. Cependant, le complot découvert par Cicéron aboutit à un procès pour cinq des conspirateurs; Catilina n'en faisait pas partie, car il avait déjà quitté la ville car considéré comme un ennemi public.
Le 5 décembre 63 avant notre ère, une audience se tint devant le Sénat au temple de la Concorde. Les conspirateurs n'ayant pas nié leur culpabilité, la question n'était pas de prouver leur culpabilité ou leur innocence, mais de les punir. S'exprimant avec clarté et calme, César (qui avait rapidement pris ses distances avec Catilina) s'adressa au Sénat et réclama l'emprisonnement: une vie entière enchaînée. Il dit qu'il fallait suivre la loi et la tradition romaines - la mort était une chose fixée par les dieux, non pas comme une punition mais comme une fin naturelle. Il déclara que, même s'il n'avait aucune sympathie pour les conspirateurs, le Sénat ne devait pas agir dans la précipitation.
Après César, Caton se leva et, avec sa colère et sa passion habituelles, plaida en faveur de l'exécution. Ils avaient perdu leurs droits et, alors que la tradition romaine prévoyait un procès, il s'agissait d'un état d'urgence. Attaquant César, il affirma que les idées de ce dernier minaient la cité. Pour Caton, la vie des sénateurs était en danger. Ils devaient faire face au fait que l'ennemi se trouvait à l'intérieur des murs de la ville. Les conspirateurs ayant avoué avoir fomenté des meurtres et des incendies, la seule solution possible était de les condamner à mort. Le Sénat applaudit et vota pour l'exécution. Ils ne perdirent pas de temps. Chacun des cinq conspirateurs fut emmené au Tullianum, un ancien bâtiment du Forum, où ils furent forcés d'entrer dans une petite pièce miteuse et où un bourreau les étrangla avec un nœud coulant.
L'attaque verbale contre César fut à l'origine d'une rivalité intense qui se poursuivrait jusqu'au dernier souffle de Caton. Deux historiens se sont penchés sur l'attitude de Caton à l'égard de César. Selon Strauss, Caton pensait que "César ne se souciait que de pouvoir et de gloire et qu'il aurait détruit la liberté républicaine pour faire avancer sa propre carrière" (22). Osgood écrit de la même manière que Caton pensait que "César était corrompu et qu'il manigançait constamment pour gagner sa vie dans la vie publique" (98).
Tribun de la plèbe
En décembre 63 avant notre ère, Caton entama son année en tant que tribun de la plèbe. Contrairement à son habitude, il réussit à faire adopter un projet de loi prévoyant des subventions pour les céréales. Toutefois, sa principale préoccupation à l'époque était Pompée qui venait de remporter des succès en Orient contre Mithridate VI (120-63 av. J.-C.) et quelques pirates de l'ancienne Méditerranée, et qui rentrait à Rome. Les Romains, en particulier le Sénat, craignaient qu'il n'utilise son armée pour marcher sur Rome afin d'obtenir un poste de consul.
Pompée avait demandé que les élections soient retardées, non pas pour lui-même, mais pour l'un de ses officiers. Bien entendu, comme toujours, Caton s'y opposa. Dans une dépêche, Pompée assura le Sénat qu'il n'avait que de bonnes intentions. Il voulait des terres pour ses vétérans, terres qui pourraient être payées grâce à l'argent que sa campagne en Orient avait rapporté au Trésor. Caton s'y opposa à nouveau - il ne laissa jamais passer une occasion de s'opposer à Pompée. Caton prétendit qu'il s'agissait d'un stratagème pour pouvoir se présenter au poste de consul. De nombreux sénateurs étaient prêts à trouver un compromis sur la demande de terres de Pompée, mais Caton se leva et commença à parler; il parla jusqu'au coucher du soleil. Après des mois de tergiversation, le projet de loi fut abandonné. Après avoir échoué au Sénat, Pompée se tourna vers l'Assemblée de la plèbe, mais échoua à nouveau. Il se tourna alors vers la seule personne capable de l'aider.
César s'était rendu en Espagne dans le cadre de sa charge de préteur. De retour à Rome, il souhaitait obtenir un poste de consul et promit d'aider Pompée. Caton était moins préoccupé par le projet de loi agraire que par le pouvoir qu'il pourrait conférer à César et à Pompée. César remporta le poste de consul et parvint à faire adopter le projet de loi de Pompée par l'assemblée tribale, bien qu'il ait fallu menacer Caton d'arrestation. À la fin de l'année, César se rendit en Gaule et Caton à Chypre qui avait été récemment annexée.
À Chypre, il fit preuve de la même ténacité que d'habitude, se heurtant à l'extravagance du Ptolémée au pouvoir (frère de Ptolémée XII d'Égypte) et mettant aux enchères le butin du luxe - gobelets, meubles, bijoux et robes de bure. L'idée de perdre son royaume poussa le jeune Ptolémée à se suicider. Lorsque les coffres à trésors furent déchargés à Rome et portés au trésor, les gens furent émerveillés. Plutarque écrit . "...lorsque l'argent fut transporté dans les rues, le peuple s'étonna beaucoup de sa grande quantité, et le sénat, réuni, lui décerna en termes honorables un poste de préteur extraordinaire" (858). Caton déclina les honneurs.
Triumvirat et guerre civile
La discorde qui s'était installée entre Caton et César (ainsi qu'avec Pompée) conduisit à la formation d'un premier triumvirat par César, Pompée et Crassus. Cependant, au fil du temps, l'alliance commença à s'affaiblir. Après une réunion en 56 avant notre ère, l'alliance fut temporairement renouvelée, le commandement de César en Gaule étant prolongé, tandis que Pompée et Crassus devinrent consuls. Mais la mort de la femme de Pompée - la fille de César - provoqua des remous entre César et Pompée. La mort de Crassus en Parthie, à la bataille de Carrhae, en 53 avant notre ère, accentua encore cet éloignement. Deux camps se dessinèrent: l'un se rangea du côté de César, l'autre du côté de Pompée. C'était le prélude à une guerre civile. David Gwynn a qualifié cette scission de "lutte pour le pouvoir, la gloria et la dignitas, les principes égoïstes de l'élite romaine" (111).
Le séjour de César en Gaule touchait à sa fin. Osgood soutient que depuis des années, Caton exigeait que César soit démis de son commandement, mais qu'il était désormais trop tard. S'opposant aux souhaits du Sénat, César refusa de céder le commandement de huit légions en Gaule et d'une légion à Ravenne, soit 5 000 fantassins et 300 cavaliers au total. Le Sénat devint nerveux, se rendant compte que les hommes étaient fidèles à César et non à Rome. Pompée, qui disposait de deux légions à Rome et de sept en Espagne, comprit qu'il était devenu trop risqué de défendre Rome et, voyant la menace que représentait César, s'allia à Caton. La seule alternative était d'évacuer la ville. Caton déclara que le Sénat n'avait d'autre choix que de donner à Pompée le commandement suprême. Lorsque César apprit que Pompée avait "accepté l'épée", il ordonna à une plus grande partie de son armée de traverser les Alpes. Osgood écrit que "César n'allait pas se laisser intimider" (208). Aucun compromis n'ayant pu être trouvé, il apparaît que "le Sénat avait déclaré la guerre à César" (209). Le 11 janvier 49 avant notre ère, César et une légion franchirent le Rubicon. Plutarque écrit que "Pompée, constatant qu'il ne disposait pas de forces suffisantes et que celles qu'il pouvait lever n'étaient pas solides, abandonna la ville" (875).
Pharsale
La bataille de Pharsale fut le point culminant de plusieurs mois de jeu du chat et de la souris. César ayant franchi le Rubicon, Pompée s'enfuit à Brundisium; César le suivit, mais Pompée s'enfuit à nouveau. César se tourna alors vers l'Espagne pour y affronter des forces romaines. Après avoir remporté la victoire, il retourna à Rome où le Sénat le nomma dictateur. César quitta la ville et partit à la rencontre de Pompée à Dyrrachium, où Pompée était en train de constituer une armée. César (avec les renforts de Marc Antoine) assiégea la ville, mais Pompée prit la mer et repoussa César. Pompée partit alors à la poursuite de César. Finalement, ils se firent face dans les plaines de Pharsale, en Grèce centrale, et engagèrent la bataille - Pompée avec onze légions contre huit pour César.
Le 9 août 48 avant notre ère, César, en infériorité numérique, fut victorieux. Il quitta Pharsale et retourna à Rome. Pompée s'enfuit en Égypte où il fut assassiné par Ptolémée XIII, ce qui irrita César. Avec une seule légion, Caton était resté à Dyrrachium, chargé de protéger les vivres et les armes. Apprenant la défaite de Pompée, il quitta Dyrrachium et navigua vers l'Afrique, pour finalement arriver à Utique. Une fois arrivé à Utique, Caton renforça les murs de la ville et construisit de nouvelles tours. Il stocka des armes et des munitions, rendant la ville imprenable. Osgood écrit que "Caton ne se soumettrait à César que lorsque le ciel s'écroulerait." (233). À cette époque, César avait quitté Rome, s'était rendu en Sicile, puis en Égypte. En quittant l'Égypte, il engagea la bataille avec le fils de Mithridate et retourna à Rome. En décembre 47 avant notre ère, il navigua vers la Sicile puis vers l'Afrique, où il mit en déroute les armées de Metellus Scipion et du roi Juba Ier de Numidie. Le 8 août 46 avant notre ère, Caton apprit la déroute et prépara l'évacuation de la ville.
Suicide
Caton finit par comprendre qu'il était inutile d'affronter César. De retour chez lui, il prit un bain et dîna. Autour d'un verre de vin, il discuta du stoïcisme avec quelques amis. Se relaxant dans sa chambre, il lit le Phédon de Platon, dans lequel Socrate envisage son propre suicide. Les récits varient sur ce qui se passa ensuite, mais la plupart s'accordent sur l'essentiel. Il discuta d'affaires, se reposa et, à son réveil, s'aperçut que son épée avait disparu. Exigeant qu'on la lui rende, il se poignarda, mais manqua son cœur, exposant ses intestins. Son fils et son médecin entrèrent dans sa chambre et tentèrent de remettre les intestins en place, mais Caton les repoussa, déchira ses intestins et mourut.
C'est Plutarque qui a le mieux décrit la scène :
... il se rendormit quelques moments. Butas revint, et lui dit que tous les environs du port étaient parfaitement tranquilles. Caton lui commanda de se retirer, et de fermer la porte de sa chambre, puis il se remit dans son lit, comme pour dormir le reste de la nuit. Mais, dès que Butas fut sorti, il tira son épée, et se l’enfonça dans la poitrine. L’inflammation de la main l’empêcha de porter le coup avec assez de force pour se tuer instantanément ; et, en luttant contre la mort, il tomba du lit, ... Au bruit que le tableau fit en tombant, les esclaves jetèrent un grand cri, et le fils et les amis de Caton s’élancèrent aussitôt dans la chambre : ils le virent tout souillé de sang ; presque toutes ses entrailles lui sortaient du corps ; il vivait encore, et avait les yeux ouverts. Ce spectacle les pénétra d’une vive douleur... Mais Caton, revenu de son évanouissement, n’eut pas plutôt commencé à reprendre ses sens, qu’il repoussa le médecin, rouvrit la plaie, se déchira de ses mains les entrailles, et expira.
(Vies des hommes illustres, trad. A. Pierron, Remacle)
Caton ne voulait ni se rendre ni être gracié. Dans son livre Néron, Anthony Everitt écrit à propos du suicide que "l'une des curiosités de la vie de l'élite romaine était sa propension à se suicider lorsqu'elle était confrontée à des circonstances défavorables" (41). Le suicide était considéré comme respectable. Selon Osgood, Caton voulait montrer qu'aucune tyrannie, aussi douce soit-elle, n'était inacceptable pour quelqu'un qui chérissait la liberté.