Miltiade

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 23 février 2016
Disponible dans ces autres langues: anglais, russe
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Miltiades (by Dimitris Kamaras, CC BY)
Miltiade
Dimitris Kamaras (CC BY)

Miltiade (c. 555-489 av. J.-C.) fut le général athénien qui vainquit les Perses à la bataille de Marathon en 490 avant J.-C. Les Grecs étaient confrontés à une force perse supérieure en nombre, dirigée par l'amiral Datis, envoyé par leur roi Darius Ier (549-486 av. J.-C.) pour envahir et soumettre la Grèce.

Lors de la bataille de Marathon, Miltiade se rendit compte que la stratégie traditionnelle grecque n'aboutirait jamais face à la force perse plus nombreuse et adopta une tactique totalement inattendue qui brisa les lignes perses, remporta la bataille et sauva la Grèce de la domination perse. Bien qu'il ait d'abord été salué comme un grand héros, les Athéniens avaient la mémoire courte et, après une défaite ultérieure et son déshonneur, ils l'emprisonnèrent pour trahison. Il mourut en prison des suites d'une infection causée par une blessure non soignée. Les générations suivantes reconnaîtraient cependant son génie et ses réalisations, et il est aujourd'hui honoré en tant que héros national.

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Jeunesse et règne

Miltiade était le fils de Cimon, un célèbre promoteur de course de chars issu de l'aristocratie bien connu pour ses succès aux Jeux olympiques. Cimon était membre du clan des Philaïdes, riche et très respecté, et Miltiade fut éduqué par les meilleurs professeurs et fut préparé à réussir en politique. Il hérita d'un royaume en Asie mineure à l'âge de vingt ans lorsque son frère, Stésagoras, mourut sans avoir d'enfants à qui léguer ses biens. Ce royaume se trouvait dans la Chersonèse, au nord du site de l'ancienne Troie, et s'était avéré très prospère pour la famille de Miltiade. Cependant, le peuple s'était lassé de la domination du clan Philaïde avant la mort de son frère. Ils espéraient, en fait, que leur roi étant mort sans héritier, ils pourraient désormais se gouverner eux-mêmes, mais il n'en serait rien.

Contrairement à son oncle ou à son frère avant lui, Miltiade comprit ce qu'il fallait faire et le fit, assurant ainsi rapidement sa domination sur le royaume.

Lorsque Miltiade arriva en Chersonèse, il savait déjà qu'il aurait des problèmes avec le peuple et s'attendait à des visites fastidieuses de la part des anciens de la communauté, qui tenteraient à plusieurs reprises de le tromper et de le manipuler. Il n'avait aucun intérêt à les laisser lui faire perdre son temps et son énergie. Aussi, lorsqu'il s'installa dans son nouveau palais, il ferma toutes ses portes et tous ses volets et refusa de sortir parmi le peuple, agissant comme s'il était en deuil pour la mort de son frère.

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Lorsque les anciens de Chersonèse vinrent en groupe chez lui pour présenter leurs condoléances, Miltiade les fit arrêter par ses gardes sous l'accusation de trahison. Les anciens furent emprisonnés et Miltiade se mit alors à gouverner son nouveau royaume sans plus d'interférences ni de contrariétés. L'historien grec Hérodote affirme que, contrairement à son oncle ou à son frère avant lui, Miltiade comprit ce qu'il fallait faire et le fit, assurant ainsi rapidement sa domination sur le royaume. Il consolida sa position peu après en épousant une princesse thrace nommée Hégésipyle, fille du roi voisin Oloros, scellant ainsi une alliance contre tout trouble futur.

Miltiade, vassal de la Perse

Quelles qu'aient pu être les mauvaises politiques mises en œuvre par son frère et son oncle, Miltiade les évita et se révéla être un souverain efficace. Il vainquit les envahisseurs scythes qui faisaient des incursions régulières dans le royaume et conquit les îles de Lemnos, Imbros et Ténédos pour Athènes, ce qui améliora considérablement son statut et celui de son royaume. En 513 avant notre ère, Darius Ier envahit le pays et Miltiade capitula en acceptant sa nouvelle position de vassal de l'Empire perse. À ce titre, il n'eut d'autre choix que de rejoindre son nouveau souverain dans une expédition contre les Scythes, puis contre les colonies grecques d'Asie mineure. Ces colonies se révoltèrent contre la domination perse en 499 avant notre ère, et Miltiade les soutint en secret et contribua à l'acheminement de l'aide d'Athènes.

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Lorsque les Perses réprimèrent la révolte vers 495 avant notre ère, le rôle de Miltiade dans les troubles fut révélé et il se réfugia à Athènes pour se mettre à l'abri. Son fils Métiochos fut capturé par les Perses à la même époque mais, parce qu'il était issu d'une maison noble d'un ancien vassal, sa vie fut épargnée et il vécut très confortablement en tant que prince en Perse. Miltiade fut poursuivi par les alliés phéniciens de Darius, mais il leur échappa. Il arriva à Athènes avec le reste de sa famille, où il fut bien accueilli, mais il fut presque immédiatement accusé de tyrannie suite à son règne en Chersonèse. Les Athéniens rejetèrent ces accusations comme étant des fabrications de sympathisants perses, et Miltiade et sa famille s'installèrent dans la vie confortable de la classe supérieure d'Athènes.

Invasion perse

Darius Ier ne pouvait supporter l'arrogance des Athéniens ni l'insulte de la révolte des colonies. Il envoya des émissaires dans les cités-États grecques pour leur demander de se soumettre à la domination perse. Presque tous les États grecs refusèrent, mais l'île d'Égine accepta et devint un État vassal de la Perse. Égine, située entre le Pirée - le port d'Athènes - et Corinthe - un important centre de commerce près de Sparte - menaçait le commerce des deux cités-États en tant qu'État vassal de la Perse. Athènes et Sparte exigèrent qu'Égine retire son engagement envers le roi de Perse, mais Égine refusa. Les tensions entre les cités-États s'exacerbèrent et donnèrent à Darius l'excuse dont il avait besoin pour envahir la Grèce afin de protéger son nouveau vassal. Darius savait qu'Athènes était à l'origine de la rébellion et, bien sûr, qu'elle avait accueilli le traître Miltiade. Darius envoya son général Mardonios dans le nord de la Grèce, où il conquit la région macédonienne en 492 avant notre ère, mais il manquait d'hommes et de ressources pour marcher au sud sur Athènes. Darius décida alors d'envahir la Grèce continentale et de détruire directement Athènes, éliminant ainsi toute menace pour son contrôle de l'Asie Mineure et pour se venger de l'affront fait par Athènes à son pouvoir.

La guerre entre la Grèce et l'Empire perse est souvent décrite selon des critères strictement nationalistes, avec des Perses d'un côté du conflit et des Grecs de l'autre, mais ce n'était pas le cas. Comme l'illustre l'exemple d'Égine, les cités-États grecques n'étaient pas unifiées en tant que nation, et de nombreux Grecs étaient favorables à l'unité et à la protection de l'Empire perse. Bien que cela puisse paraître étrange que des Grecs préfèrent la domination perse, il faut se rappeler que l'Empire perse était le plus grand que le monde ait connu à l'époque, tandis que les cités-États grecques étaient de petites unités politiques indépendantes qui se battaient sans cesse les unes contre les autres.

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Il n'y avait pas d'armée, d'économie ni même de culture nationale grecque; chaque cité-État se considérait comme une nation à part entière. La Perse offrait une structure sociale beaucoup plus stable et globale que les cités-États grecques, et un certain nombre de Grecs l'appréciaient fortement. Lorsque les Perses envahirent la Grèce en 490 avant notre ère, ils réussirent dans un premier temps grâce aux renseignements que les sympathisants grecs leur avaient fournis. Les Perses s'emparèrent rapidement de l'île stratégiquement importante de Naxos, puis de Délos et d'Érétrie, dont les portes leur furent ouvertes par des sympathisants perses, et étaient alors dans une position idéale pour envahir le continent au port connu sous le nom de Marathon.

Préparatifs de la bataille

Les Grecs mobilisèrent en hâte leurs forces pour repousser l'invasion mais, comme d'habitude, ils manquaient de cohésion et ne disposaient pas d'une armée unifiée. L'armée athénienne, composée d'hoplites issus de la population, se prépara rapidement, mais parmi les autres cités-États, seuls les Platéens se joignirent à la résistance avec une force de 400 hommes. Les Spartiates ne pouvaient pas participer en raison d'un rituel religieux (bien qu'ils se soient engagés à le faire dès qu'ils le pourraient), et les autres cités-États avaient leurs propres obligations et problèmes qui les en empêchaient. Miltiade était l'un des dix généraux de la force athénienne qui marcha finalement à la rencontre des Perses. Chaque jour, l'un des généraux prenait le commandement suprême de l'armée tandis qu'un polémarque (conseiller de guerre) nommé Callimaque, qui ne faisait pas partie des dix généraux, supervisait les opérations, prodiguait des conseils et prenait des décisions sur les plans de bataille.

La force perse sous le commandement de Datis comptait plus de 20 000 fantassins, auxquels s'ajoutaient de la cavalerie et d'autres unités, notamment des archers. Cette force comprenait également des guerriers d'élite connus sous le nom d'Immortels Perses (ou Mélophores), ainsi appelés parce que lorsqu'un guerrier tombait, un autre prenait instantanément sa place. Les Immortels étaient considérés comme invincibles. Les Grecs, quant à eux, n'avaient pu rassembler que 10 000 fantassins et ne disposaient ni de cavalerie ni d'archers. Les plaines de Marathon étaient plates et se prêtaient bien à une charge de cavalerie. Le terrain favorisait également les archers perses par rapport à l'infanterie grecque.

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Greek Hoplite
Hoplite grec
Johnny Shumate (Public Domain)

L'historien Kelly DeVries note que "lorsque les Athéniens virent l'immensité de la force perse à Marathon, ils hésitèrent dans leur décision de les combattre à cet endroit. Un différend s'est élevé au sein du conseil de guerre entre ceux qui étaient favorables à un retrait, au moins jusqu'à l'arrivée des Spartiates, et ceux qui souhaitaient livrer bataille" (46-47). On disait que Sparte était en marche et que des forces supplémentaires pouvaient arriver à tout moment; certains généraux soutenaient qu'ils devaient donc retarder toute action. D'autres commandants soulignaient que toute charge traditionnelle sur le terrain découvert de Marathon, avec ou sans renforts, serait extrêmement difficile en raison de la puissance de la cavalerie perse et des possibilités offertes à ses archers. Plus ils discutaient, plus la position perse se renforçait, affirmaient-ils, et une attaque devait être lancée sans tarder.

Miltiade était favorable à ce dernier plan, et les historiens ont émis l'hypothèse qu'il était peut-être motivé par la vengeance d'avoir été chassé de son royaume par Darius. La suggestion d'attendre l'arrivée des renforts de Sparte était raisonnable et, en fin de compte, les Spartiates atteignirent Marathon le lendemain de la bataille. Il a également été noté que Miltiade choisit de lancer l'attaque le jour où il serait le commandant suprême et recevrait ainsi la gloire d'une victoire décisive. Son désir de vengeance est compréhensible, mais cette motivation n'est qu'une hypothèse. Les généraux étaient divisés sur la question de savoir s'il fallait attaquer ou attendre, cinq votant pour l'attaque et cinq pour l'attente, jusqu'à ce que Miltiade n'en appelle personnellement à Callimaque pour qu'il prenne une décision et rompe l'égalité. Hérodote rapporte que Miltiade expliqua méticuleusement la situation à Callimaque, en disant:

Si nous différons de combattre, il est à craindre qu'il ne s'élève entre les Athéniens des dissensions qui les disposent à favoriser les Mèdes. Mais si nous livrons le combat avant que d'aussi lâches pensées entrent dans l'esprit de quelques-uns d'entre nous, j'espère qu'avec l'aide des dieux nous remporterons la victoire. Ces choses vous regardent donc actuellement, et dépendent absolument de vous. Si vous joignez votre suffrage au mien, notre patrie sera libre, et notre république la première de la Grèce. Si vous vous rangez du parti de ceux qui ne veulent point de bataille, vous aurez en partage le contraire des biens dont je viens de vous faire l'énumération.

(Histoires, 6.109, trad. Larcher, Remacle).

Callimaque se laissa convaincre et vota du côté de Miltiade. L'armée commença alors à se préparer à l'attaque, sous le commandement de Miltiade. Cependant, le problème de la manière exacte d'attaquer les Perses restait entier. Pour atteindre les lignes perses, les Grecs devaient parcourir plus d'un mile (1,6 km) de terrain découvert, exposés aux archers perses et à la merci de leur cavalerie. Au même moment, Miltiade apprit que la cavalerie perse avait pris le large pour attaquer Athènes alors que l'armée grecque était retenue à Marathon. La cavalerie qui avait été laissée derrière n'était qu'une fraction de la force plus importante qui avait affronté les Grecs plus tôt. Miltiade savait que c'était le moment idéal pour frapper.

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Bataille de Marathon

Le onzième jour de l'affrontement, Miltiade donna l'ordre à l'armée de rompre la formation traditionnelle et de se déployer en une fine ligne, d'une profondeur de trois hommes peut-être, face à la ligne adverse des Perses. Traditionnellement, la formation des hoplites grecs consistait en une phalange épaisse de guerriers qui avançaient régulièrement au rythme des tambours et au son des flûtes. Miltiade changea tout cela: il n'y aurait plus de musique et, de plus, le centre de la ligne serait le point faible. Les historiens ont débattu de la question de savoir si la faiblesse du centre était intentionnelle ou si elle résultait simplement du plan de Miltiade visant à étendre sa ligne sur toute la longueur du front perse, qui était beaucoup plus large. Il semble plus probable que Miltiade ait intentionnellement affaibli son centre pour attirer les Perses dans un piège qui se serait ensuite refermé sur eux grâce aux ailes gauche et droite grecques.

Lorsque ses hommes furent en position, il leur ordonna de courir aussi vite que possible à travers la plaine et d'attaquer les Perses. Lorsque les Perses les virent arriver, ils ne virent que la faible section centrale qui courait follement sur la plage et pensèrent que les Grecs avaient perdu la tête. Ils furent tellement surpris qu'ils n'eurent pas le temps de mobiliser et de placer leurs archers, et avec l'absence de la cavalerie, les Perses perdirent également cet avantage. Les Grecs frappèrent de plein fouet les lignes perses, infligeant de sérieux dégâts, mais les Perses ripostèrent, brisant le centre grec qui céda.

Battle of Marathon, 490 BCE
Bataille de Marathon, 490 av. JC
Dept. of History, US Military Academy (CC BY-SA)

Les Perses étaient désormais confiants dans leur victoire et poursuivirent leur effort, sans savoir que c'était précisément le plan de Miltiade. Il ordonna alors aux ailes de son armée de se rapprocher du centre et d'écraser les Perses entre elles deux. Les forces perses s'enfuirent vers leurs navires et, si certains réussirent à s'échapper, la plupart furent tués et les navires capturés. La bataille de Marathon fut gagnée et la Grèce fut sauvée de la domination perse. Selon Hérodote, les Athéniens perdirent 192 hommes dans la bataille, tandis que les Perses en perdirent 6 400. Bien que les chiffres d'Hérodote aient été contestés à plusieurs reprises par de nombreux historiens au cours des siècles, il ne fait aucun doute que la bataille fut bel et bien une grande victoire pour les Grecs.

Les Spartiates arrivèrent le lendemain et félicitèrent les Athéniens, mais Miltiade n'avait pas de temps à perdre en célébrations. Il savait que des sympathisants perses prévoyaient de livrer Athènes à l'ennemi et que les forces perses s'approchaient rapidement de la ville. Miltiade ordonna à ses hommes de marcher rapidement vers Athènes, où ils attendaient en formation de combat lorsque la flotte perse arriva pour l'attaque. Les Perses comprirent que leurs plans avaient été déjoués par les Grecs et prirent le chemin du retour.

Conséquences et héritage

La guerre avait été gagnée, mais il restait la question des Grecs qui s'étaient rangés du côté des Perses pour trahir leur pays, notamment Égine et les cités-États des Cyclades, qui étaient passées du côté des Perses. Athènes désormais en sécurité, Miltiade mena son armée contre les îles des Cyclades, mais il fut vaincu. Blessé à la jambe, il se retira du combat. Après la bataille, ses hommes le ramenèrent à Athènes, où il fut accusé de trahison pour son échec et fut emprisonné. Les Athéniens, déçus par l'écrasante défaite, avaient oublié les services qu'il leur avait rendus par le passé. En prison, sa blessure ne fut pas soignée et il mourut, rongé par la gangrène. Son corps fut enterré dans une tombe à Marathon, près de ceux de ses hommes tombés au combat. Le site fut honoré pendant des années, mais il finit par tomber dans l'oubli. Kelly DeVries écrit:

Si l'on se rendait sur le site de la bataille un an seulement avant le retour des Jeux olympiques modernes à Athènes en 2004, on découvrait un socle monumental brisé, des graffitis peints à la bombe sur toutes les surfaces construites par l'homme et un musée rarement visité. Le champ de bataille, où s'est peut-être déroulée la plus grande bataille de l'histoire de la Grèce antique, n'était pas seulement négligé, il était maltraité - à l'exception des deux tumulus (38).

Le site a été nettoyé et restauré pour préparer le 2500e anniversaire de la bataille à l'automne 2010 et continue d'être une attraction touristique populaire. La bataille de Marathon reste l'une des plus importantes et des plus souvent étudiées/citées de la Grèce antique. La victoire improbable de la petite armée grecque, ainsi que la détermination et l'imagination de son chef, ont inspiré les gens du monde entier pendant des siècles. Bien que la mort de Miltiade en prison n'ait pas été digne du grand héros de Marathon, les générations suivantes ont reconnu ses exploits et ont élevé son nom au rang de légende. Aujourd'hui, sa statue se dresse près des tombes de ses hommes dans les plaines de Marathon, où il vainquit la puissante armée perse et sauva son pays. Dix ans plus tard, les Perses envahiraient à nouveau la Grèce en 480 avant notre ère, avec une force encore plus importante, et seraient à nouveau vaincus par les Grecs, qui se souvenaient toujours de la victoire de Marathon et du général qui l'avait emporté ce jour-là, contre toute attente.

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Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2016, février 23). Miltiade [Miltiades]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-13401/miltiade/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Miltiade." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 23, 2016. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-13401/miltiade/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Miltiade." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 23 févr. 2016. Web. 30 janv. 2025.

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