Chandragupta II

Définition

Dr Avantika Lal
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 04 novembre 2019
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Coin of Chandragupta II (by PHGCOM, CC BY-SA)
Pièce de Chandragupta II
PHGCOM (CC BY-SA)

Chandragupta II (v. 375-413/14 de notre ère) fut le plus grand empereur Gupta après son père Samudragupta (335/350 - 370/380 de notre ère). Il s'avéra être un souverain et un conquérant compétent, avec de nombreuses réalisations à son actif. Il est connu sous le nom de Vikramaditya (sanskrit: "Soleil de la puissance"). Il perpétua l'héritage de Samudragupta et apporta sa contribution au maintien d'un vaste empire qui se tailla une place dans l'histoire.

Succession

L'accession au trône de Chandragupta ne se fit pas sans heurts, puisqu'il dut déposer son frère Ramagupta. Samudragupta avait été remplacé par son fils aîné Ramagupta (370-375 de notre ère). L'existence de pièces de monnaie et d'inscriptions relatant l'installation d'images dans un temple jaina du centre de l'Inde par le Maharajadhiraja (sanskrit: "Seigneur des grands rois") Ramagupta attestent de l'existence de ce roi. Les inscriptions Gupta ne mentionnent pas Ramagupta, pour la simple raison que, selon la tradition des généalogies de l'Inde ancienne, les rois déchus ne sont guère mentionnés, l'accent étant mis sur le roi qui le déposa et ses successeurs. Ainsi, "depuis que la succession passa à Chandragupta et à ses fils, Ramagupta est ignoré" (Singh, 479).

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Aucune preuve historique n'a été découverte pour expliquer comment et pourquoi Chandragupta succéda à son frère sur le trône.

Aucune preuve historique n'a encore été découverte quant à la manière dont Chandragupta succéda à son frère sur le trône et à la raison pour laquelle il le fit. Il n'en est fait mention que dans des sources littéraires, la principale étant la pièce de théâtre sanskrite Devichandraguptam ("Devi et Chandragupta") écrite par le célèbre dramaturge Vishakhadatta entre le IVe et le VIIIe siècle de notre ère. Selon l'histoire de la pièce, Ramagupta était un roi faible et immoral. Incapable de faire face à la puissance du roi sace (scythe), il accepta les termes de la reddition qui incluait également la remise de son épouse, la reine en chef Dhruvadevi (Devi ou Dhruvasvamini) au roi ennemi. Son jeune frère Chandragupta ne supporta pas cette disgrâce. Se déguisant en reine, il atteignit le camp ennemi et tua le roi sace dans son sommeil. Ramagupta, pétrifié par cet incident, craignait fortement un retour de bâton de la part des Saces. Dégoûté par la lâcheté de son frère, Chandragupta finit par le déposer et le tuer. Il épousa alors Dhruvadevi et monta sur le trône.

De nombreux historiens soutiennent que l'on ne sait pas "dans quelle mesure l'histoire incarne une tradition historique authentique" (Majumdar, 141). Néanmoins, les événements relatés dans la pièce ont continué à trouver des échos dans des textes littéraires ultérieurs, notamment la Harshacharita ou biographie de l'empereur Harshavardhana ou Harsha (606-647 de notre ère) de la dynastie Pushyabhuti, écrite par le poète de sa cour Banabhatta ou Bana (vers le VIIe siècle). Bana écrit: "Dans la ville de son ennemi, le roi des Sakas, alors qu'il courtisait la femme d'un autre, a été massacré par Chandragupta, dissimulé dans la robe de sa maîtresse" (Banabhatta, 194).

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Les inscriptions de la dynastie Rashtrakuta (8e-10e siècle) du sud de l'Inde citent également ces événements (il est fait mention d'un prince Gupta qui a tué son frère aîné, puis s'est emparé de son royaume et a épousé sa reine), ce qui montre que ces événements ou leur connaissance faisaient partie de la mémoire publique même aux 9e et 10e siècles. L'historien RK Mookerji affirme que "l'histoire originale mentionnée par Bana aurait reçu des ajouts et des embellissements dans des textes ultérieurs, littéraires et épigraphiques" (Mookerji, 67). Historiquement, Chandragupta eut une reine nommée Dhruvadevi, qui fut la mère de son successeur, Kumâragupta Ier (414-455 de notre ère). Il est donc très probable que Vishakhadatta ait construit son intrigue autour de personnages historiques, en se basant sur ce que l'on savait (ou supposait) d'eux à son époque, ce qui inclut peut-être le souvenir d'une animosité persistante entre les deux frères au sujet du trône, ou peut-être même au sujet de Dhruvadevi.

L'importance historique de cette pièce réside toutefois dans l'établissement de l'identité de Ramagupta - par ailleurs complètement rejetée par les documents officiels des Gupta - à la fois comme personne réelle et comme successeur de Samudragupta. Les historiens ont ainsi pu examiner de très près toutes les inscriptions ou autres preuves associées à ce nom, et tenter de comprendre ce qui s'est réellement passé sous son règne. La plupart des détails restent à connaître.

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Conditions politiques

Les efforts de Samudragupta ayant permis de créer un vaste empire, "Chandragupta II n'eut pas à s'acquitter de la tâche difficile de construire un empire" (Tripathi, 250). La stratégie de Samudragupta avait été guidée par les conditions politiques et économiques qui prévalaient. Il se rendit compte qu'il ne pouvait pas contrôler directement un vaste empire depuis sa capitale et se concentra donc sur l'annexion des royaumes qui se trouvaient à ses frontières. Pour les autres, seule l'acceptation de la suzeraineté pouvait suffire, tandis que leurs propres rois devaient s'occuper des questions de gouvernance et d'administration. En même temps, étant subordonnés, ils ne pouvaient pas créer de problèmes pour les Guptas. Par conséquent, contrairement aux Mauryas (IVe-IIe siècle av. J.-C.), l'empire Gupta sous Samudragupta ne contrôlait pas directement un grand nombre de ses constituants. Ainsi, malgré ses conquêtes, Samudragupta ne créa pas un empire couvrant toute l'Inde. En utilisant sa puissance militaire, il construisit plutôt la machinerie politique de telle sorte que la suzeraineté et la suprématie des Gupta étaient reconnues sur la plus grande partie du sous-continent et que de nombreux royaumes et républiques se considéraient comme subordonnés à l'empereur Gupta.

Gupta Empire and Conquests
Empire Gupta et ses conquêtes
Javierfv1212 (CC BY-SA)

À l'époque, alors que le féodalisme progressait rapidement, c'était probablement la meilleure façon de créer un empire étendu. Le contrôle direct et un système centralisé comme sous l'empire Maurya n'étaient plus tenables. Dans les nouvelles circonstances, les Guptas ne pouvaient espérer exercer un contrôle monopolistique sur l'économie et ne pouvaient donc pas disposer des vastes ressources nécessaires pour gérer un empire bureaucratique doté d'une vaste armée. La meilleure idée était donc de construire une armée suffisamment puissante pour faire plier l'ennemi et le maintenir dans cette position. En s'assurant ainsi la suzeraineté, Samudragupta pensait pouvoir instaurer et maintenir la paix nécessaire à la prospérité de son empire. Dans le même temps, nombre de ces dynasties subordonnées continueraient à se développer, mais seraient laissées en paix tant qu'elles ne remettraient pas en cause le pouvoir des Gupta.

Chandragupta, en son temps, était du même avis. Pour lui, il ne restait plus qu'à combattre les rois qui n'avaient pas été vaincus par Samudragupta ou à s'allier avec les grandes dynasties qui avaient conservé leur pouvoir et régnaient sur leurs propres terres et qui, avec le temps, pourraient devenir suffisamment fortes pour rivaliser avec sa puissance. Il se battit donc partout où cela était possible et se contenta de faire la paix ailleurs.

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Alliances

En accord avec son époque, Chandragupta mit également à profit ses talents de diplomate. Les Guptas étaient la dynastie la plus en vue de l'époque, mais d'autres dynasties se révélaient elles aussi très puissantes. La guerre n'étant pas toujours le meilleur moyen de s'attaquer à ces puissances, des moyens non militaires, en particulier des alliances matrimoniales, furent souvent adoptés pour les contrôler, les soumettre ou s'en faire des alliés.

Gupta Dynasty India, 320 - c. 550 CE
Dynastie Gupta, Inde, 320 - vers 550 de notre ère
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Chandragupta prit comme reine la princesse Kuberanaga, pacifiant ainsi la puissante dynastie Naga qui régnait sur certaines parties du centre-nord de l'Inde. La dynastie des Vakataka, dans l'ouest de l'Inde, était une autre puissance à laquelle il fallait prêter attention. Ce royaume occupait une position stratégique, en particulier du point de vue des campagnes, car sa "position géographique pouvait affecter les mouvements vers son nord contre les satrapies saces du Gujarat et du Saurashtra" (Mookerjee, 48). Chandragupta se contenta d'une alliance matrimoniale avec les Vakatakas en mariant Prabhavatigupta, sa fille et celle de Kuberanaga, au roi vakataka Rudrasena II (380-385 de notre ère). À la mort de ce dernier, Prabhavatigupta devint régent pour son fils mineur, et de nombreux historiens pensent que, grâce à elle, Chandragupta étendit également son règne au royaume de Vakataka, car Prabhavatigupta gouvernait selon les conseils et l'orientation de son père. L'emprise des Gupta sur le royaume de Kuntala, dans le sud de l'Inde, par exemple, était due "à l'administration de la reine Prabhavatigupta qui cherchait à obtenir l'intervention de son père et qui s'est encore accrue sous le règne inefficace de son fils qui menait une vie luxueuse et se préoccupait de poésie" (Mookerjee, p. 47).

Conquêtes et campagne des Saces

Chandragupta poursuivit la politique expansionniste de Samudragupta et mena des campagnes au Bengale (Inde orientale) et au Pendjab (Inde du Nord-Ouest). Les Saces de l'Inde occidentale (également connus sous le nom de Satrapes occidentaux) constituaient la plus grande menace pour l'empire Gupta à cette époque. La guerre de Chandragupta fut longue et dura près de 20 ans, et ses pièces de monnaie apparurent pour la première fois dans la région en 409 de notre ère.

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Bien qu'aucune preuve historique ne soit encore disponible à cet égard, il est fort probable que Ramagupta ait pris conscience du danger que représentait les Saces et qu'il ait prévu de les attaquer. Soit la campagne n'eut jamais eu lieu, soit elle tomba à l'eau, et c'est alors que le prince Chandragupta choisit de prendre l'initiative, ce qu'il fit en finissant par assassiner le roi Sace. Incapable d'aller plus loin, il aurait pu permettre aux troupes saces, sans chef et démoralisées, de se disperser et de revenir. Ils se regroupèrent probablement plus tard sous la direction d'un nouveau roi. La déposition de Ramagupta, ou les conditions d'intrigue qui prévalaient à la cour des Gupta, auraient empêché toute action de suivi, et c'est à Chandragupta, en tant que nouvel empereur, qu'il revenait désormais de décider de la marche à suivre.

Gold Coin of Chandragupta II
Pièce en or de Chandragupta II
Ashley Van Haeften (CC BY)

Les inscriptions gupta mentionnent la campagne de Chandragupta contre les Saces dans le cadre de son ambition de conquête mondiale (prithvijaya). L'alliance avec les Vakataka s'avéra utile car elle permit de gagner des voies d'accès et l'empereur, qui s'efforçait d'améliorer et d'augmenter les effectifs de son armée, poursuivit sa marche. Ses victoires sur le champ de bataille décidèrent de l'issue finale, et il est extrêmement improbable qu'il ait tué le roi ennemi sous un déguisement, car il aurait été très dégradant pour un empereur de faire le travail d'un assassin de bas étage.

Administration

L'empire de Chandragupta s'étendait "du Bengale au nord-ouest et du Teraï himalayen à la Narmada" (Singh, 480). La conquête de l'ouest de l'Inde, en particulier de l'actuel État du Gujarat, donna aux Gupta un accès direct aux ports maritimes de cette région. D'après les différents sceaux et inscriptions de la période Gupta qui ont été découverts, il existait une vaste hiérarchie de fonctionnaires ayant des rangs et des désignations variés. Au sommet de la hiérarchie se trouvait l'empereur, avec des titres tels que parameshvara (sanskrit: "dieu suprême"). Au-dessous de lui se trouvait l'uparika (vice-roi ou gouverneur), directement nommé par l'empereur, qui gouvernait la province (desha ou bhukti). Il avait également des fonctions militaires et dirigeait les troupes provinciales. La province était divisée en districts (vishaya) dirigés par un chef (vishayapati) nommé par l'uparika. L'unité administrative la plus basse était le village (grama) qui choisissait ses propres fonctionnaires, y compris le chef (gramika) et un corps dirigeant composé des anciens du village.

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Sanchi Inscription of Chandragupta II
Inscription Sanchi de Chandragupta II
Zippymarmalade (CC BY-SA)

L'empereur était assisté d'un conseil de ministres (mantrins). Le mahasandhivigrahaka (ministre de la paix et de la guerre) est un poste important. Les sources de revenus étaient principalement constituées d'impôts et de péages, tandis que l'État conservait le monopole de sources telles que les mines et les réserves de sel.

Conditions

Le commerce était florissant à l'époque de Chandragupta et ses inscriptions mentionnent l'existence de guildes commerciales. Celles-ci appartenaient diversement aux banquiers (shreshthis), aux commerçants et aux chefs de caravane (sarthavahas) et aux marchands (kulikas). Le commerce extérieur connut un essor considérable lorsque les ports maritimes de l'ouest furent rattachés à l'empire Gupta. La sculpture, la peinture et l'architecture religieuse étaient fortement encouragées.

Chandragupta II favorisa grandement la secte Vaishnava et était connu sous le titre de paramabhagavata ("le plus important des adorateurs de Vishnou").

Les principales religions de l'époque étaient le bouddhisme et l'hindouisme. Ce dernier était divisé en deux grandes sectes, le shivaïsme et le vaishnavisme (centrées respectivement sur l'adoration des dieux Shiva et Vishnou). "Outre les inscriptions, les pièces de monnaie de Chandragupta II indiquent que sa religion personnelle était le vaishnavisme" (Mookerjee, 52). L'empereur favorisa donc grandement la secte Vaishnava et était connu sous le titre de paramabhagavata (sanskrit: "le plus important parmi les adorateurs de Vishnou"). Cependant, ses fonctionnaires pouvaient suivre librement leurs propres religions et sectes, car nombre d'entre eux faisaient des dons aux sanctuaires bouddhistes et à la communauté cléricale (sangha) ainsi qu'aux temples shivaïtes. Les dotations religieuses de presque toutes les classes de la population, quelle qu'ait été la foi à laquelle elles appartenaient, étaient courantes à l'époque.

Un pilier de fer connu sous le nom de pilier de fer de Mehrauli, que l'on peut voir aujourd'hui au complexe Qutb, à New Delhi, en Inde, est considéré comme l'incarnation de l'apogée de la métallurgie Gupta. Il est composé de fer forgé pur, contenant 99,7 % de fer, avec une très faible teneur en soufre et une très forte teneur en phosphore. Érigé à l'époque de Chandragupta II, et ayant donc une existence d'environ 1600 ans, il est encore aujourd'hui relativement exempt de rouille, seules les parties souterraines et supérieures rouillant et ce, en raison d'un contact prolongé avec l'eau.

Mehrauli Pillar
Pilier de fer de Mehrauli
Mark A. Wilson (Public Domain)

Une grande partie des informations concernant les divers aspects de la vie à cette époque provient de l'itinéraire laissé par le pèlerin chinois Faxian (ou Fa-hsien), qui visita l'Inde vers 399-414 de notre ère. Selon l'historien RS Tripathi, le récit de Faxian permet d'affirmer que "le gouvernement de Chandragupta II était efficace et bien organisé. Le peuple jouissait des bienfaits de la paix et Faxian a voyagé à travers le nord de l'Inde sans rencontrer le moindre problème" (Tripathi, 256).

Armée

Chandragupta II était aussi habile que son père dans la guerre indienne. Les inscriptions, notamment celles de Prabhavatigupta, le décrivent comme un guerrier hors pair et un exterminateur de rois. Il est donc probable qu'il ait consacré une grande partie de son attention au maintien en ordre de son armée et qu'il ait veillé à ce qu'elle reste apte au combat.

Les contacts accrus avec les Scythes (Saces et Kouchans) en Inde conduisirent les Gupta à adopter nombre de leurs équipements et vêtements militaires; "c'est l'armée kouchane, bien vêtue et équipée, qui est devenue le prototype sur lequel le nouvel uniforme militaire des Gupta a été basé" (Alkazi, 99).

Les soldats abandonnèrent pour la plupart le turban complexe qu'ils portaient habituellement auparavant et portèrent leurs cheveux lâchés ou attachés avec un filet ou des calottes crâniennes et des turbans simples, avec des tuniques, des ceintures croisées sur la poitrine nue ou un chemisier court et ajusté. Le tout était accompagné d'un vêtement inférieur ample, typiquement indien, porté à la manière d'un caleçon ou d'un pantalon d'inspiration scythe, avec des bottes hautes, des casques et des bonnets.

Il existait même une sorte de tenue de camouflage fabriquée en appliquant des techniques de teinture sur tissu. Les cavaliers portaient des manteaux et des pantalons souvent très colorés et décorés. Les guerriers éléphants étaient vêtus de blouses décorées et de pantalons rayés. Les élites qui commandaient l'armée ou d'autres fonctionnaires portaient, en plus des manteaux et des pantalons, des armures (surtout en métal). Les autres classes de troupes de félons étaient également bien équipées.

Gupta/Vakataka Period War Elephants
Éléphants de guerre de la période Gupta/Vakataka
MediaJet (Public Domain)

Les boucliers, rectangulaires ou courbes, sont souvent faits de peau de rhinocéros à carreaux. De nombreux types d'armes tels que les épées courbes, les arcs et les flèches, les javelots, les lances, les haches, les piques, les gourdins et les masses étaient utilisés.

Dans l'Inde ancienne, l'armée était initialement quadruple (chaturanga), composée d'infanterie, de cavalerie, d'éléphants et de chars. À l'époque des Gupta, les chars tombaient en désuétude et la charge incombait aux trois autres armes. Chaque arme avait son propre chef (ou commandant). Le chef de l'armée était appelé baladhikarananika ou baladhikarana. Le chef de l'infanterie et de la cavalerie était le bhatashvapati. Le chef des éléphants était appelé mahapilupati. L'armée se composait de l'armée permanente de l'État (maula), de mercenaires (bhrita), de forces alliées (mitra) et de celles fournies par les guildes corporatives (shreni).

Héritage

Chandragupta II instaura une grande stabilité à son époque. Le règne de Kumaragupta Ier fut donc largement pacifique. Les réalisations dans divers domaines de la vie, en particulier l'économie et l'art, contribuèrent aux progrès ultérieurs et laissèrent un héritage durable.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Dr Avantika Lal
Avantika Lal est titulaire d'un doctorat (études sud-asiatiques), spécialisé dans les opérations militaires. Elle s'intéresse à l'histoire politique et militaire ancienne, à l'histoire de l'art indien, à la guerre en général et fait partie de groupes de recherches pour les mods de jeux sur Total War : Rome.

Citer cette ressource

Style APA

Lal, D. A. (2019, novembre 04). Chandragupta II [Chandragupta II]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-14134/chandragupta-ii/

Style Chicago

Lal, Dr Avantika. "Chandragupta II." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 04, 2019. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-14134/chandragupta-ii/.

Style MLA

Lal, Dr Avantika. "Chandragupta II." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 04 nov. 2019. Web. 21 nov. 2024.

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