Tang Xuanzong

Définition

Emily Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 31 mars 2016
Disponible dans ces autres langues: anglais, chinois
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Emperor Xuanzong (by Zhuwq, Public Domain)
Empereur Xuanzong
Zhuwq (Public Domain)

Tang Xuanzong (nom de naissance, Li Longji, 685-762, r. de 712 à 756) était le 7e empereur de la dynastie Tang de Chine, dont la politique intérieure et extérieure fit de la dynastie Tang l'âge d'or de l'histoire chinoise. C'est sous le règne de Xuanzong que furent réalisées la plupart des avancées culturelles et scientifiques les plus importantes pour lesquelles la Chine est célèbre.

Il développa le commerce et les échanges avec l'étranger, ce qui permit l'échange interculturel d'un grand nombre d'idées et d'innovations. Xuanzong était un poète et un écrivain, petit-fils de l'impératrice Wu Zetian, et un homme d'État doué, qui prit tout de suite ses responsabilités au sérieux et améliora la vie de son peuple. Il régna pendant 43 ans et ses réalisations en tant qu'empereur firent de lui une légende longtemps après sa mort. Le dernier bon empereur de la dynastie Tang prit son nom pour s'associer à l'âge d'or de Xuanzong.

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Mais il est tout aussi célèbre en tant que personnage littéraire dans l'œuvre du poète Bai Juyi, Chant des regrets éternels, publiée en 806 après J.-C., qui raconte l'histoire de ses amours tragiques avec Lady Yang. Le Chant des regrets éternels était très populaire à l'époque et reste l'un des poèmes chinois les plus populaires à l'heure actuelle. La relation de Xuanzong avec Lady Yang compromit sérieusement ses capacités en tant qu'empereur et contribua à son déclin personnel ainsi qu'à celui de la dynastie Tang.

Jeunesse et ascension au pouvoir

Li Longji vit le jour à Luoyang en 685, troisième fils de Ruizong (deuxième fils de l'impératrice Wu Zetian) et de sa concubine Consort Dou. Wu Zetian avait épousé l'empereur Gaozong (r. de 649 à 683) et avais pris le contrôle du gouvernement après sa mort. Elle plaça d'abord son fils Zhongzong sur le trône en 684 et tenta de gouverner à travers lui, mais l'épouse de ce dernier, Lady Wei, qui avait ses propres ambitions de pouvoir, s'interposa et Wu Zetian le fit destituer et envoyer en exil. La même année, elle éleva Ruizong au rang d'empereur et l'assigna à résidence dans le palais afin qu'il ne soit pas influencé par d'autres personnes, en particulier par d'autres femmes.

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Ruizong s'avéra aussi décevant pour sa mère que l'avait été son frère et elle l'exila également en 690 et se proclama ouvertement chef de l'État. Wu Zetian fit assassiner la mère de Li Longji (Consort Dou) et l'épouse de Ruizong (Lady Liu) en 693 après qu'elles eurent été accusées à tort de comploter contre elle. Wu Zetian aurait pu faire tuer le reste de la famille, mais il préféra maintenir Li Longji et ses proches en résidence surveillée à l'intérieur du palais. Li Longji était toujours considéré comme une menace pour Wu Zetian, et elle l'aurait fait tuer sans l'intervention de sa tante, la princesse Taiping, fille de Wu Zetian. Taiping s'intéressa tout particulièrement au jeune garçon et le protégea des manœuvres de sa mère.

Li Longji grandit dans cette atmosphère étrange sous l'étroite surveillance de sa grand-mère, s'exerçant à la poésie et à la musique, jusqu'en 699, date à laquelle il fut libéré avec ses proches. À cette époque, le pouvoir de Wu Zetian était en déclin et elle passa le plus clair de son temps avec deux jeunes hommes, les frères Zhang, qui étaient ses amants préférés. Elle avait commencé à ignorer les affaires de l'État et montrait des signes de paranoïa. En 704, les fonctionnaires de la cour firent assassiner les frères Zhang et forcèrent Wu Zetian à abdiquer en faveur de son fils en exil, Zhongzong (r. de 705 à 710). Zhongzong revint avec son épouse, Lade Wei, et Wu Zetian se retira; elle mourrait un an plus tard.

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Tang Dynasty of China, c. 669 CE
Dynastie Tang de Chine, vers 669
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Alors que Zhongzong et Dame Wei commençaient leur règne, Li Longji occupa un poste de secrétaire général dans l'actuelle province du Shaanxi, mais il fut rappelé à Chang'an, la capitale, en 710, pour assister à une importante cérémonie. À son arrivée, des devins affirmèrent avoir senti la présence du nouvel empereur dans la ville, sans pouvoir dire s'il s'agissait de Li Longji ou de l'un de ses proches.

Dame Wei avait observé attentivement Wu Zetian en tant qu'impératrice et estimait qu'il n'y avait pas de raison qu'elle ne puisse pas faire ce que sa belle-mère avait fait. Lassée de manipuler les affaires par l'intermédiaire de Zhongzong, elle l'empoisonna en 710 pour permettre à son fils de régner. La princesse Taiping était un membre très influent de la cour à l'époque et, avec l'aide de Li Longji, elle arrêta le coup d'État de Lady Wei avant que cela ne puisse aller plus loin. Taiping et Li Longji firent alors tuer Wei et son fils, ainsi que tous les autres conspirateurs, et Ruizong devint le nouvel empereur.

Ruizong déclara que son fils aîné, Li Chengqi, lui succéderait, mais Li Chengqi prétendit que l'honneur devait revenir à son jeune frère qui avait aidé leur père à accéder au trône. Le soutien de Taiping à Li Longji permit à ce dernier d'être nommé prince héritier et successeur de Ruizong. Taiping, comme Dame Wei, avait observé de près le règne de sa mère et pensait pouvoir faire de même et régner par l'intermédiaire de Li Longji.

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Elle paya les astrologues de la cour pour qu'ils interprètent le signe céleste d'une comète comme signifiant que le moment était venu pour Ruizong d'abdiquer en faveur de Li Longji. En 712, Ruizong se retira et son fils devint empereur, prenant le nom de Xuanzong. Taiping fut d'abord très satisfaite de cette situation, mais elle s'aperçut bientôt qu'elle ne pouvait pas manipuler Xuanzong comme elle l'avait espéré. Se sentant trahie par lui et n'ayant aucune chance d'obtenir le pouvoir qu'elle désirait, elle se pendit.

Le règne de Xuanzong

Xuanzong abolit la peine de mort, améliora l'économie en sécurisant la route de la soie, décréta des réformes financières, fit construire des temples, des complexes administratifs, des routes et améliora l'industrie.

Sous le règne de Xuanzong, la dynastie Tang entama son âge d'or. Sous Taizong et Wu Zetian, le bouddhisme avait été élevé au rang de religion la plus populaire du pays, mais Xuanzong considérait que les enseignements bouddhistes manquaient de spiritualité. Il fit donc la promotion du taoïsme et décréta même qu'"une copie de l'enseignement du Tao devait être conservée dans chaque foyer (Wintle, 148)".

Xuanzong estimait que le bouddhisme accordait trop d'importance à l'individu au détriment de la communauté et que le taoïsme était une croyance unificatrice qui favoriserait une plus grande harmonie. Selon l'érudit Justin Wintle, ses réformes religieuses et politiques permirent d'instaurer une tranquillité intérieure qui favorisa la productivité et le commerce extérieur.

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Xuanzong abolit la peine de mort, améliora l'économie en sécurisant la route de la soie, développa le commerce maritime, décréta des réformes financières, construisit des temples et des complexes administratifs ainsi que des routes et améliora l'industrie. Il réorganisa l'armée pour que les paysans ne soient plus enrôlés contre leur gré et mit sur pied une armée professionnelle de vétérans qui seraient plus efficaces pour garder les frontières et récupérer les terres des tribus nomades.

Avancées culturelles

Xuanzong était un homme cultivé qui soutenait les arts et encourageait l'expression créative. La construction du célèbre Bouddha géant de Leshan, une énorme statue de Maitreya (un futur Bouddha), commença en 713, sous le règne de Xuanzong. Un moine bouddhiste nommé Hai Tong lança le projet pour éloigner les mauvais esprits de la rivière située au pied des falaises. La statue de Maitreya, taillée dans la falaise, mesure 71 mètres de haut et reste aujourd'hui une attraction touristique très prisée. Même si Xuanzong ne soutenait pas le bouddhisme, il encouragea les artistes comme Hai Tong à créer ce qu'ils voulaient.

Leshan Giant Buddha
Bouddha géant de Leshan
speedygroundhog (CC BY-NC-SA)

Plus de 50 000 poèmes, pièces de théâtre, nouvelles et autres œuvres littéraires furent produits sous la dynastie Tang, principalement sous le règne de Xuanzong, et une encyclopédie fut achevée. L'impression sur bois, qui commença à grande échelle sous Taizong, fut améliorée et davantage de livres devinrent disponibles, ce qui conduisit à une plus grande alphabétisation et à de meilleurs emplois pour les classes inférieures, puisqu'elles étaient désormais éligibles aux examens de la fonction publique pour les emplois gouvernementaux.

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Des bibliothèques publiques furent construites pour rassembler tous les livres imprimés et des calendriers furent imprimés pour être largement diffusés. Les progrès de la médecine, tels que les symptômes reconnus d'une maladie et la manière de la traiter, étaient désormais accessibles en dehors de la profession médicale. Les ouvrages médicaux suggéraient également des habitudes préventives et promouvaient l'alimentation comme facteur important de la santé.

Les progrès technologiques conduisirent à la création d'horloges; le premier mécanisme d'horloge au monde fut inventé par l'ingénieur Yi Xing en 725. L'expertise mécanique permit également la création d'automates, des figurines motorisées qui se déplaçaient d'elles-mêmes grâce à des mécanismes complexes.

Même si des marionnettes motorisées existaient en Chine depuis la dynastie Qin (221-206 av. J.-C.), les automates de la dynastie Tang étaient plus complexes et s'inspiraient des dessins de Héron d'Alexandrie (10-70 ap. J.-C.), célèbre pour ses inventions en Égypte. Un exemple d'automate Tang était un moine motorisé qui collectait des dons, et un autre était un distributeur automatique de vin en forme de montagne qui utilisait une pompe hydraulique.

Les pauvres, qui portaient principalement des peaux de bêtes, pouvaient désormais s'offrir les vêtements en lin de la classe moyenne. La qualité de vie des Chinois s'améliora considérablement et le développement du commerce permit d'apporter de nouvelles idées, des inventions et des produits en plus grand nombre que jamais auparavant.

La trahison de Li-Linfu

Si le règne de Xuanzong fut si fructueux, c'est parce qu'il avait compris qu'un régime équilibré favorisait l'équité et la justice, ce qui améliorait la vie de chacun. L'une des réformes gouvernementales les plus importantes de Wu Zetian, que Xuanzong conserva, consistait à placer les gens à des postes élevés en fonction de leur mérite et non de leurs relations familiales. Les enseignants étaient engagés parce qu'ils connaissaient leur matière, et non parce qu'ils étaient les cousins d'un autre fonctionnaire, et les administrateurs agricoles étaient promus à leur poste pour la même raison, et ainsi de suite avec d'autres nominations.

Vers 734, Xuanzong commença à se lasser de la vie publique et à se fier davantage aux conseils de son épouse, Lady Wu Hui-fei, qui lui suggéra d'élever un ami proche de sa famille, Li-Linfu, à un poste plus important afin qu'il puisse assumer une partie du fardeau du pouvoir. Li-Linfu fut nommé chancelier et, comme il était un ami proche de la famille, Xuanzong pensait qu'il pouvait lui faire confiance, mais il se trompait. Li-Linfu était un homme corrompu et avide de pouvoir qui ne pensait qu'à sa propre promotion. Tout en jouant le rôle du serviteur dévoué de l'empereur, il complota pour s'emparer lui-même du pouvoir et déposer Xuanzong.

L'empereur ne soupçonnait rien et accorda une grande confiance à Li-Linfu. En 737, la consort Wu mourut et Xuanzong se retira davantage dans ses propres plaisirs et laissa les affaires du gouvernement à Li-Linfu. Xuanzong fit venir au palais plus de 4 000 des plus belles femmes pour son plaisir et les garda emprisonnées pour son propre divertissement. Toutes ces femmes n'étaient rien, cependant, lorsqu'il vit celle qui deviendrait son véritable amour, mais qui le mènerait aussi à sa perte.

Xuanzong et Lady Yang

En 741, Xuanzong tomba amoureux d'une femme nommée Yang Guifei qui était mariée à l'un de ses fils. Yang quitta son mari et s'installa au palais impérial avec Xuanzong. Il négligea ses devoirs d'empereur pour cette histoire d'amour et accepta tout ce que demandait Lady Yang. Elle commença par de petites requêtes qu'il exauça, puis elles devinrent plus importantes jusqu'à ce qu'elle obtienne que des membres de sa famille soient promus à des postes importants, même si ces personnes n'étaient pas capables de faire le travail. Toutes les réformes importantes et les progrès réalisés par Xuanzong commencèrent à s'effriter à mesure que les membres de la famille de Yang abusaient de leurs positions et négligeaient leurs devoirs.

Lady Yang Guifei
Dame Yang Guifei
T Chu (CC BY)

Dans le même temps, la politique d'utilisation de ressortissants étrangers dans l'armée (issue des réformes militaires de Xuanzong) conduisit à la promotion de certains de ces hommes à des postes de commandement très élevés. Li-Linfu exploita cette situation pour placer à la tête de l'armée des hommes qui lui étaient fidèles, tout en acceptant des pots-de-vin de la famille de Yang pour les nommer à des postes bureaucratiques confortables. L'ancienne prospérité du pays commença à décliner car les responsables passaient plus de temps à s'amuser qu'à s'occuper de leurs responsabilités.

Révolte d'An Lushan

Un général mi-sogdien, mi-turc nommé An Lushan vit dans les abus de la famille Yang le signe que Xuanzong n'était plus apte à gouverner et que la dynastie Tang avait perdu le mandat du ciel qui légitimait toutes les dynasties. An Lushan, qui commandait les meilleures troupes de l'armée chinoise, estima qu'il était de son devoir d'agir et de diriger ces hommes pour restaurer un gouvernement digne de ce nom; il organisa donc une révolte contre la maison régnante en 755. Il renversa Xuanzong et se déclara empereur. Il fut défié par les forces Tang et sa rébellion finit par être écrasée, mais il avait commencé quelque chose qui ne pouvait plus être arrêté. Entre 755 et 763, le pays fut déchiré par des guerres qui firent près de 36 millions de morts.

Xuanzong fuit la capitale en 755 avec Lady Yang et sa famille. Les hommes de l'escorte militaire qui les accompagnaient accusèrent Yang d'être à l'origine des troubles et assassinèrent sa famille en chemin. Les commandants de l'armée exigèrent alors que Lady Yang soit également tuée. Xuanzong refusa, mais les hommes ne cédèrent pas et il n'eut d'autre choix que d'obtempérer. Il admit qu'il s'était laissé séduire et consentit à ce que Lady Yang soit étranglée.

L'histoire de leur liaison amoureuse et de la mort de Yang fut ensuite romancée dans le poème populaire Chant des regrets éternels de Bai Juyi en 806. Dans ce poème, Lady Yang donne volontairement sa vie pour que l'empereur puisse protéger le royaume des armées d'invasion. Bien que l'empereur soit victorieux, il ne peut se remettre de sa perte et la pleure jusqu'à la fin de sa vie. La mort de Lady Yang ne fut peut-être pas aussi romantique ou généreuse que Bai Juyi la décrivit, mais il est vrai que Xuanzong ne s'en remit jamais. Après sa mort, il abdiqua en faveur de son fils, Li Heng, qui devint l'empereur Suzong (r. de 756 à 762) et prit le contrôle de l'armée contre les forces d'An Lushan.

Vie ultérieure et mort

Suzong était un chef compétent, mais il ne faisait pas le poids face aux forces supérieures d'An Lushan. Malgré tous ses efforts, il ne parvint pas à remporter une seule victoire, et les forces rebelles se renforcèrent. Suzong et son père devinrent de plus en plus déprimés et frustrés à mesure que les stratégies de Suzong échouaient. Xuanzong mourut de maladie en 762, et Suzong mourut de la même maladie moins de deux semaines plus tard.

Son fils Li Yu lui succéda et devint l'empereur Daizong (r. de 762 à 779). Daizong écrasa la rébellion d'An Lushan en 763, mais le pays était en ruine et le respect traditionnel accordé à l'empereur et à la maison royale était compromis. Des seigneurs de guerre indépendants dirigeaient désormais différentes régions de la Chine et Daizong ne pouvait plus exercer l'autorité dont jouissait Xuanzong au début de son règne.

Près de cent ans après sa mort, un homme nommé Li Chen devint empereur de Chine et prit le nom de Xuanzong pour honorer son grand prédécesseur. Xuanzong II est considéré comme le dernier bon empereur de la dynastie Tang qui modela son règne sur celui du grand Taizong tout en essayant de recréer la gloire des premières années de Xuanzong et de l'âge d'or de la dynastie Tang.

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Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Emily Mark
Emily Mark a étudié l'histoire et la philosophie à l'Université de Tianjin, Chine, et l'anglais à SUNY New Paltz, NY. Elle a publié des essais historiques et de la poésie. Ses premiers récits de voyage ont été publiés dans le magazine Timeless Travels.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, E. (2016, mars 31). Tang Xuanzong [Emperor Xuanzong of Tang]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-14501/tang-xuanzong/

Style Chicago

Mark, Emily. "Tang Xuanzong." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 31, 2016. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-14501/tang-xuanzong/.

Style MLA

Mark, Emily. "Tang Xuanzong." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 31 mars 2016. Web. 20 janv. 2025.

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