Nergal

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Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 17 janvier 2017
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Circular Stone Vessel From Tarbisu (by Osama Shukir Muhammed Amin, Copyright)
Vase circulaire en pierre de Tarbisu
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Nergal (également connu sous les noms d'Erra et d'Irra) est le dieu mésopotamien de la mort, de la guerre et de la destruction. Il fut tout d'abord un dieu régional, probablement agricole, de la ville babylonienne de Kutha au début de la première période dynastique (c. 2900-2800 av. J.-C.). Comme son temple était connu sous le nom de E-meslam, il était connu sous le nom de Meslamtaea ("celui qui sort de Meslam").

Il était initialement une divinité sumérienne et était associé à la mort dès cette période précoce, car il représentait le soleil d'été qui brûlait la terre, et le soleil de l'après-midi, d'une chaleur très intense, qui entravait la production des récoltes. Le pouvoir destructeur du soleil était considéré comme une manifestation de la fureur intense de Meslamtaea et il fut associé à la guerre, à la peste et à la mort, se transformant en dieu universel connu sous le nom de Nergal à l'époque d'Ur III (2047-1750 av. J.-C.). Son culte se poursuivit jusqu'à la chute de l'empire assyrien en 612 avant notre ère.

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Nergal de Kutha partage de nombreuses similitudes avec un autre dieu qui semble s'être développé indépendamment, Erra (ou Irra) de Babylone. Le spécialiste Jeremy Black note que "les dieux Nergal et Erra étaient à l'origine des divinités distinctes, mais qu'ils se sont par la suite si étroitement identifiés qu'ils ont perdu leur caractère indépendant" (135). Leurs noms finirent par être utilisés de manière interchangeable et ils sont aujourd'hui reconnus comme une seule et même divinité.

Negal est représenté dans l'iconographie comme un homme marchant à grands pas, vêtu de longues robes, dont le pied avancé écrase une silhouette humaine. Il tient une masse surmontée d'une double tête de lion et porte un cimeterre. L'iconographie l'associe également au lion et au taureau, deux animaux qui représentaient un énorme pouvoir naturel et surnaturel en Mésopotamie.

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Il est le fils d'Enlil et de Ninlil, bien qu'il soit également désigné comme le fils de Belet-ili (autre nom de Nintud/Nintur/Ninhursag, la déesse mère qui créa les êtres humains). Nergal est associé à un certain nombre d'épouses/compagnes, dont la divinité mineure Las, une autre déesse régionale Mammi (ou Mami, mais non associée à Mamma, autre nom de Ninhursag), Ninshubur (déesse de l'est, amie, conseillère et confidente d'Inanna) et Ereshkigal, reine des morts et souveraine du monde souterrain.

Nergal servait de raison à ce qui semblait déraisonnable. Il permettait aux gens de maintenir leur foi en leurs dieux et d'expliquer le problème séculaire de la souffrance.

Bien qu'il s'agisse d'une entité destructrice, Nergal était fréquemment invoqué pour se protéger et est associé à des dieux similaires dans d'autres cultures, tels que Ninurta, le dieu sumérien/akkadien de la guerre et de la chasse, le Hourrite/Hittite Aplu, dieu de la peste, Arès, le dieu de la guerre des Grecs, et le dieu romain de la guerre Mars.

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Il figure en bonne place dans un certain nombre de mythes mésopotamiens et est mentionné dans la Bible en II Rois 17:30. Son nom est interprété comme "coq du fumier" et ses diverses épithètes sont toutes liées à la destruction et à la guerre, comme "roi enragé", "roi furieux", "coq de combat" et "le brûleur".

Son principal centre de culte était Kutha, mais de là, son culte se répandit et des temples furent construits pour l'honorer dans tout le sud de la Mésopotamie à Ur, Uruk, Lagash, Isin, Nippur et Dilbat, il fut également honoré à Babylone et adopté par les Assyriens. Une fois associé au monde souterrain, il devint une divinité centrale dans le culte des morts, où les prêtres lui offraient des sacrifices pour les âmes du monde souterrain.

Caractère et finalité

Parfois invoqué pour obtenir secours ou assistance, Nergal symbolise principalement la force destructrice de la nature humaine et du monde naturel. Armé de sa masse et de son cimeterre, il détruit sans réflexion ni raison apparente et n'éprouve jamais de remords ou de regrets. Black note comment Nergal détruit Babylone dans un récit "apparemment parce que la destruction est simplement dans sa nature, plutôt que pour punir le péché" (136).

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La destruction de Babylone par Nergal n'est cependant pas un cas isolé où il agit sous l'effet d'une impulsion, car il est connu pour se déchaîner régulièrement et s'expliquer auprès des autres dieux en invoquant simplement son très mauvais caractère. Le tempérament de Nergal et son manque de maîtrise de soi donnaient un sens à des souffrances autrement insignifiantes. La spécialiste Yagmur Heffron explique:

Nergal représente un aspect très particulier de la mort, qui est souvent et à juste titre interprété comme une mort infligée, car Nergal est aussi le dieu de la peste et de l'épidémie, et il est étroitement associé à la guerre... Dans son rôle de dieu de la guerre, Nergal accompagne le roi dans la bataille, apportant la mort à l'ennemi. La mort provoquée par Nergal avait également une dimension surnaturelle, la maladie étant souvent attribuée à des agents démoniaques en Mésopotamie. (1)

Les dieux étaient censés avoir créé les êtres humains pour qu'ils collaborent avec eux au maintien de l'ordre universel et qu'ils tiennent à distance les forces du chaos. La peste, l'épidémie, la famine, la guerre, tout cela semble contredire l'aspect bienveillant des divinités mésopotamiennes et de leur plan cosmique, mais des dieux comme Nergal contribuèrent à rendre la souffrance humaine compréhensible. Bien que les dieux aient pu collectivement avoir les meilleures intentions pour les gens, les mauvais esprits, les démons et une divinité comme Nergal pouvaient interférer avec leurs plans et causer la mort et la destruction d'une communauté. Ce concept est illustré dans le récit La colère d'Erra (c. 800 av. J.-C.), dans lequel Nergal détruit Babylone sans aucune raison valable.

La colère d'Erra

Dans ce mythe, Nergal (sous le nom d'Erra) se sent léthargique et morose. L'érudit Stephen Bertman note que "même ses armes, qui prennent la poussière dans les entrepôts, se plaignent. Leurs reproches le sortent de son inertie et il décide, contrairement aux conseils de [son vizir] Ishum, d'attaquer Babylone" (161). La tâche ne sera pas facile, cependant, car Babylone est sous la protection directe du puissant dieu Marduk.

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Erra se rend à Babylone en prétendant rendre une visite amicale et, à son arrivée, feint d'être choqué par la pauvreté de l'habillement de Marduk. Il dit au dieu qu'il devrait vraiment s'occuper de sa garde-robe, car il a l'air en piteux état. Marduk, embarrassé, affirme qu'il sait qu'il devrait s'acheter de nouveaux vêtements, mais qu'il est trop occupé et qu'il n'a pas le temps. Erra propose alors de veiller sur la ville pendant que Marduk se rend chez son tailleur pour s'acheter de nouveaux vêtements, ce que Marduk accepte avec reconnaissance.

The Wrath of Erra
La colère d'Erra
The Trustees of the British Museum (Copyright)

Une fois Marduk écarté, Erra déchaîne sa colère sur la ville. Les gens sont tués dans les rues tandis que les bâtiments et les murs s'effondrent. Bertman écrit: "Une fois de plus, Ishum conseille la prudence, mais en vain. Jeunes et vieux sont mis à mort, les pères enterrent leurs fils, et les justes périssent avec les méchants" (161). Une fois qu'Erra s'est assuré que suffisamment de personnes sont mortes, il met fin au carnage et prophétise qu'un jour, un grand chef viendra unifier le peuple et le protéger; manifestement, ce n'était pas ce jour-là.

Erra est appelé devant les dieux pour s'expliquer, mais il n'offre ni excuses ni raison. Bertman écrit:

Maintenant en compagnie des autres dieux, Erra justifie ses actions comme étant simplement l'expression du genre de dieu qu'il est ("Quand je suis en colère, je casse des choses !"). Ishum prophétise ensuite que, grâce à la retenue d'Erra, il restera un vestige qui finira par s'épanouir à nouveau. Le poème se termine par un éloge d'Erra, dieu de la guerre. (161)

Le mythe donne une raison à des souffrances autrement inexplicables. Selon Jeremy Black, "le récit mythique peut refléter les invasions du pays entre le douzième et le neuvième siècle avant notre ère par des peuples tribaux et nomades tels que les Araméens ou les Sutéens" (136). Nergal sert de raison à ce qui semble déraisonnable.

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Si les dieux contrôlaient vraiment la situation et avaient à cœur les intérêts de l'humanité, alors il ne devrait pas y avoir de souffrance et pourtant, de toute évidence, les gens souffraient régulièrement de pertes, de morts et de déceptions. Nergal permettait aux hommes de maintenir leur foi en leurs dieux et d'expliquer le problème séculaire de la souffrance. Les dieux ne peuvent pas mieux comprendre les actions de Nergal que les mortels. Ils se soucient cependant de leurs créations, comme le montre si bien un autre mythe.

Le mariage d'Ereshkigal et de Nergal

Le mythe du mariage d'Ereshkigal et de Nergal (également connu sous le nom d'Ereshkigal et de Nergal) date d'avant le 15e siècle avant notre ère. Une copie a été trouvée dans les lettres d'Amarna en Égypte, et une autre plus tardive, datant du 7e siècle avant notre ère, sur le site de Sultantepe dans l'actuelle Turquie (qui était autrefois une ville assyrienne). Une copie encore plus tardive date de la période néo-babylonienne (vers 626-539 avant notre ère), et c'est la plus complète et la plus connue.

L'histoire montre Enki, dieu de la sagesse et créateur de l'humanité, manipulant les événements pour minimiser la destruction de Nergal: il l'enverra à Ereshkigal, qui le retiendra dans le monde souterrain. Bien que le mythe résonne à de nombreux niveaux et puisse être interprété de multiples façons, l'implication d'Enki dans les événements est centrale, et il semble que son objectif principal soit d'essayer de contrôler Nergal.

Le mythe raconte comment, un jour, les dieux ont préparé un grand banquet auquel tout le monde était invité. Ereshkigal ne pouvait cependant pas y assister, car elle ne pouvait pas quitter le monde souterrain et les dieux ne pouvaient pas descendre pour y tenir leur banquet, car ils seraient ensuite incapables d'en repartir. Enki envoie un message à Ereshkigal demandant qu'un serviteur vienne depuis son palais pour lui rapporter une part du festin. Ereshkigal envoie son fils Namtar qui, contrairement à elle, peut aller et venir librement dans le royaume du non-retour.

Queen of the Night Plaque
Reine de la Nuit, haut-relief
Davide Ferro (CC BY)

Lorsque Namtar arrive dans la salle de banquet des dieux, tous se lèvent de leur siège par respect pour sa mère, à l'exception de Nergal. Namtar est insulté et veut que Nergal soit puni, mais Enki lui dit de simplement retourner dans le monde souterrain et de raconter à sa mère ce qui s'est passé. Lorsque Ereshkigal entend parler du manque de respect de Nergal, elle ordonne à Namtar d'envoyer un message à Enki, exigeant que Nergal soit envoyé pour qu'elle puisse le tuer.

Enki et les autres dieux examinent cette requête et reconnaissent les droits d'Ereshkigal, et c'est ainsi que Nergal se voit signifier qu'il doit se rendre dans le monde souterrain. Enki a bien entendu compris ce qui allait se passer et fournit à Nergal quatorze démons d'escorte pour l'assister à chacune des sept portes du monde souterrain. Lorsque Nergal arrive, sa présence est annoncée par le gardien Neti, et Namtar dit à sa mère que le dieu qui ne voulait pas se lever est arrivé. Ereshkigal ordonne qu'il soit admis par chacune des sept portes, qui doivent ensuite être barrées derrière lui, et elle le tuera lorsqu'il atteindra la salle du trône.

Cependant, après avoir franchi chaque porte, Nergal poste deux de ses escortes démoniaques pour la maintenir ouverte et se dirige vers la salle du trône, où il domine Namtar et traîne Ereshkigal au sol. Il lève sa grande hache pour lui trancher la tête, mais elle le supplie de l'épargner, promettant d'être son épouse et de partager son pouvoir avec lui. Nergal y consent et le poème se termine par un baiser; ils se promettent de rester ensemble.

La guerre, la mort et la destruction font toutefois partie de l'expérience humaine, et Nergal ne peut donc pas rester en permanence dans le monde souterrain. Enki lui avait donné la possibilité de quitter le monde souterrain en lui donnant les démons qui gardaient les portes ouvertes pour lui. Il devra quitter Ereshkigal six mois par an et errer dans le monde supérieur. L'histoire expliquait, à une échelle simple, pourquoi les guerres n'avaient lieu que périodiquement, mais plus important encore, elle montrait la bonne volonté des dieux dans les efforts d'Enki pour contenir le dieu de la guerre et épargner l'humanité, même s'il ne pouvait pas retenir Nergal dans le monde souterrain pour toujours.

Nergal, protecteur et destructeur

Malgré (ou à cause de) ses tendances destructrices, Nergal était souvent invoqué comme protecteur. Peu importe qu'il ait été avec Ereshkigal dans le monde souterrain ou qu'il ait erré sur la terre, on pouvait faire appel à lui pour combattre les démons et les esprits maléfiques. Il était particulièrement sollicité pour les exorcismes et est mentionné dans un certain nombre de prières et d'incantations. Si quelqu'un tombait malade ou pensait que l'un de ses proches était affligé par un mauvais esprit, il se rendait chez un prêtre qui le guérissait par des formules magiques et des incantations. L'une de ces incantations, provenant de Babylonie, se lit comme suit:

Je suis le prêtre d'Ea. Je suis le magicien d'Eridu. Shamash est devant moi, Sin est derrière moi. Nergal est à ma droite, Enurta est à ma gauche. Quand je m'approche du malade, quand je pose ma main sur sa tête, qu'un Esprit bienveillant, un Gardien bienveillant, se tienne à mes côtés !

Que tu sois un mauvais fantôme, un mauvais diable, un mauvais dieu, un mauvais démon, une maladie, une mort, un fantôme de la nuit, un spectre de la nuit, une fièvre ou une peste mortelle, éloigne-toi de moi, sors de la maison. (Wallis Budge, 118).

Tous les dieux invoqués étaient des forces puissantes: Enki/Ea, dieu de la sagesse; Utu-Shamash, dieu du soleil; Nanna-Sin, dieu de la lune; et Enurta (autre nom de Ninurta), dieu de la guerre et de la chasse; mais c'est Nergal qui est mis en avant à la droite du prêtre.

Mesopotamian Amulet Against Plague
Amulette mésopotamienne contre la peste
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Si l'aspect protecteur de Nergal était si puissant, c'est précisément parce qu'il personnifiait le pouvoir de destruction. Les Hittites le connaissaient sous le nom d'Aplu, dieu de la peste, et il est fréquemment mentionné vers la fin du règne du roi hittite Suppiluliuma I (1344-1322 av. J.-C.). Aplu/Nergal fut tenu pour responsable de la peste qui balaya la région depuis l'Égypte jusqu'aux terres des Hittites, tuant même le grand roi Suppiluliuma Ier.

Les prières adressées à Aplu/Nergal pour être sauvé de la peste n'auraient pas été entendues, car il s'agissait de prier pour obtenir de l'aide pour la cause de ses souffrances. Dans des cas comme celui de la peste, on pouvait demander à Nergal d'arrêter ses ravages, mais il était peu probable qu'il y prête attention tant qu'il n'était pas satisfait du nombre de morts.

C'est pourquoi, malgré ses capacités protectrices, Nergal était défini par ses aspects les plus négatifs. Sa nature destructrice et son association avec le monde souterrain et la mort ont fini par le définir dans la religion chrétienne ultérieure, où son iconographie et son caractère furent associés au diable. Comme le dieu Seth des Égyptiens, Nergal était associé à la couleur rouge et aux forces du chaos qui résistaient à la bonne volonté des cieux, attributs associés à la vision judéo-chrétienne ultérieure de l'adversaire de Dieu, Satan.

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Questions & Réponses

Qui est Nergal?

Nergal est le dieu mésopotamien le plus connu de la guerre, de la mort, de la peste et de la destruction.

Quand Nergal était-il vénéré?

Nergal fut vénéré au moins depuis le début de la période Dynastique I (2900-2800 avant notre ère) jusqu'à un certain temps après la chute de l'Empire assyrien en 612 avant notre ère.

Pourquoi Nergal est-il allé aux Enfers?

Dans le poème Ereshkigal et Nergal, Nergal est envoyé aux Enfers pour ne pas avoir respecté le fils d'Ereshkigal. Ce mythe explique pourquoi les guerres n'ont lieu que périodiquement, puisque le dieu de la guerre doit rester dans le monde souterrain pendant six mois de l'année.

Nergal est-il mentionné dans la Bible?

Oui. Nergal est mentionné dans la Bible dans II Rois 17:30. On pense également qu'il aurait influencé le caractère de Satan, l'adversaire de Dieu.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2017, janvier 17). Nergal [Nergal]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-15602/nergal/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Nergal." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le janvier 17, 2017. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-15602/nergal/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Nergal." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 17 janv. 2017. Web. 07 sept. 2024.

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