Nitocris

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Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 31 mars 2017
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
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Egypt's Sixth Dynasty Kings (by Ochmann-HH, CC BY-SA)
Rois de la sixième dynastie égyptienne
Ochmann-HH (CC BY-SA)

Nitocris (2184-2181 av. J.-C.) est le nom grec de Neithikerty, le dernier monarque de la VIe dynastie d'Égypte qui conclut la période de l'Ancien Empire (c. 2613-2181 av. J.-C.). Nitocris est surtout connue par l'histoire qu'Hérodote (484-425/413 av. J.-C.) raconte dans ses Histoires (livre II.100), où elle tue les assassins de son frère lors d'un banquet.

Plus qu'un simple nom?

Depuis un siècle, l'historicité de Nitocris est remise en question par les spécialistes, bien que son nom figure sur la liste des monarques égyptiens du roi de Turin, qu'elle soit également mentionnée par Manéthon (IIIe siècle av. J.-C.) dans sa liste des monarques égyptiens du VIe siècle et par Eratosthène de Cyrène (276-194 av. J.-C.) dans sa liste thébaine de la monarchie égyptienne. Flavius Josèphe (37-100 de notre ère) fait référence à l'histoire d'Hérodote dans ses Antiquités des Juifs (livre VIII.6.2) en l'appelant Nicaule et ne remet pas en question l'authenticité du récit. La mention de Nitocris par Eratosthène est connue grâce au travail d'Apollodore d'Athènes (c. 180 av. J.-C.) qui est cité par Georges le Syncelle (c. 810) dans son Extrait de Chronographie. Cependant, comme il n'existe aucune preuve matérielle de l'existence de cette reine - aucune inscription, aucun monument, aucune tombe - ni aucune référence ultérieure à son sujet, certains érudits ont affirmé que son nom était simplement une erreur de scribe pour celui du dernier roi de la VIe dynastie, Neitiquerty Siptah (alias Netjerkarê).

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Nitocris est de plus en plus reconnue comme la première reine régnante d'Égypte et le dernier monarque de l'Ancien Empire.

Récemment, cependant, un nombre croissant d'égyptologues et de spécialistes en sont venus à accepter que le récit d'Hérodote puisse avoir un certain fondement et Nitocris est de plus en plus reconnue comme la première reine régnante d'Égypte et le dernier monarque de l'Ancien Empire. La raison sous-jacente de cette nouvelle évaluation de Nitocris n'est pas claire, mais elle pourrait être liée au type de preuves présentées pour la première fois par l'égyptologue Percy E. Newberry (1869-1949), qui soutenait que Nitocris était une véritable souveraine égyptienne, et pas seulement un personnage d'une fable répétée par Hérodote, et que son historicité devait être acceptée.

Hérodote et autres récits

Le récit d'Hérodote sur Nitocris est souvent cité comme la seule preuve de l'existence de la reine dans l'histoire. Bien qu'il s'agisse de la seule source pour l'histoire de sa vengeance, il existe, comme indiqué, d'autres sources. Hérodote écrit :

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Les prêtres me lurent ensuite dans leurs annales les noms de trois cent trente autres rois qui régnèrent après lui. Dans une si longue suite de générations, il se trouve dix-huit Éthiopiens et une femme du pays ; tous les autres étaient hommes et Égyptiens. Cette femme qui régna en Égypte s'appelait Nitocris, comme la reine de Babylone. Ils me racontèrent que les Égyptiens, après avoir tué son frère, qui était leur roi, lui remirent la couronne ; qu'alors elle chercha à venger sa mort, et qu'elle fit périr par artifice un grand nombre d'Égyptiens. On pratiqua sous terre, par son ordre, un vaste appartement, qu'elle destinait en apparence à des festins ; mais elle avait réellement d'autres vues. Elle y invita à un repas un grand nombre d'Égyptiens qu'elle connaissait pour les principaux auteurs de la mort de son frère, et, pendant qu'ils étaient à table, elle lit entrer les eaux du fleuve par un grand canal secret. Il n'est rien dit davantage de cette princesse, si ce n'est qu'après avoir fait cela elle se précipita dans un appartement toute couverte de cendres, afin de se soustraire à la vengeance du peuple.(Histoires, II.C, trad. Larcher, Remacle)

Les chercheurs ont commencé à douter de ce récit lorsqu'aucune source égyptienne n'a été trouvée pour le corroborer, et encore plus lorsqu'on considère qu'Hérodote rapporte un événement similaire seulement quelques chapitres plus loin. Au chapitre 107 du même livre, il raconte l'histoire du roi égyptien Sésostris qui rentre chez lui après une campagne et s'arrête près de Pelusium où il retrouve son frère, qu'il avait laissé à la tête du pays pendant son absence. Un grand banquet est organisé en l'honneur du roi mais, alors que celui-ci et sa famille sont à l'intérieur, son frère ordonne d'entourer le bâtiment de bois et d'y mettre le feu. Sésostris n'en réchappe qu'en sacrifiant deux de ses fils aux flammes, comme un pont humain qui permet aux autres de se mettre à l'abri. Le roi s'occupera plus tard de son frère traître (Histoires II.107).

Herodotus of Halicarnassos
Hérodote d'Halicarnasse
monsieurdl (Public Domain)

Cette histoire n'a pas non plus de corroboration connue dans l'histoire égyptienne et, de plus, un certain nombre de rois ont été associés à Sésostris (parmi lesquels Senusret III, Amenhotep III et Ramsès II). Sésostris a également été cité par un certain nombre d'historiens anciens comme le premier à avoir conquis le monde connu ou à avoir conquis l'Égypte. Il est donc considéré comme une figure mythique, un amalgame de différentes histoires de différents rois égyptiens, et non comme un personnage historique.

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Manéthon se contente d'énumérer le nom de Nitocris et de la qualifier de "plus courageuse que n'importe quel homme de son temps" et d'une beauté exceptionnelle (Waddell, 54). Cependant, il lui attribue également la "construction de la troisième pyramide", ce qui a été complètement rejeté par les égyptologues car il est bien établi que la troisième pyramide fut construite par Menkarê (2532-2503 av. J.-C.).

Percy E. Newberry soutenait que des preuves physiques de la présence de Nitocris en Égypte étaient disponibles si l'on savait ce que l'on cherchait.

Ératosthène indique qu'elle régna pendant six ans depuis Thèbes et note qu'elle était la 22e souveraine depuis Ménès, "une reine, pas un roi, son nom signifie "Athéna la victorieuse"", mais ne donne pas d'autres détails. Josèphe la mentionne sous le nom de Nicaule, cite Hérodote, mais ne s'étend pas sur l'histoire de la vengeance. Apollodore d'Athènes a conservé le tableau des rois égyptiens d'Eratosthène et Georges le Syncelle l'a cité plus tard, également sans aucune information supplémentaire. Cette absence de corroboration du récit d'Hérodote explique que Nitocris ait été considérée comme un mythe. Cependant, Percy E. Newberry, en 1943, soutenait que ces autres sources devraient être prises plus au sérieux pour établir l'historicité de Nitocris et, en outre, que des preuves physiques en Égypte étaient disponibles si l'on savait ce que l'on cherchait.

L'argument de Newberry

Percy E. Newberry est loin d'être aussi connu qu'il devrait l'être. C'est lui qui amena Howard Carter en Égypte en 1891 et le mit sur la voie de la découverte de la tombe de Toutânkhamon en 1922. Newberry, en fait, travailla avec Carter sur l'excavation et l'évaluation du contenu, étant particulièrement compétent en botanique et capable d'identifier certains éléments organiques dans la tombe.

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Dans The Journal of Egyptian Archaeology, Volume 29, Newberry présente son cas dans l'article Queen Nitocris of the Sixth Dynasty dans lequel il déclare qu'il trouve "remarquable" que ses collègues considèrent cette femme comme un roi ou un personnage mythique alors qu'il existe une prépondérance de preuves établissant son authenticité en tant que première reine d'Égypte entièrement attestée (51-52).

Selon Newberry, Nitocris figure non seulement sur la liste des rois de Turin mais aussi sur celle d'Abydos et, de plus, sa tombe peut être identifiée à Saqqarah. Il interprète le nom de Nitocris comme "Neith est excellente" et montre comment le nom Neith apparaît sur la tombe de l'une des reines de Pépi II.

Ankhnesmeryre II & Pepi II
Ankhnesmeryre II et Pepi II
Keith Schengili-Roberts (CC BY-SA)

Il fait ensuite une observation intéressante concernant l'affirmation répudiée de Manéthon selon laquelle Nitocris aurait construit la troisième pyramide. Newberry souligne que le grand égyptologue Flinders Petrie avait noté quelques années plus tôt que Manéthon avait simplement dit qu'elle avait construit la troisième pyramide et que les érudits avaient depuis supposé qu'il voulait dire la troisième à Gizeh; mais ce n'est peut-être pas du tout ce qu'il voulait dire. Il est possible, puisque Manéthon ne donne aucun emplacement pour cette "troisième pyramide", qu'il se référait à la troisième à Saqqarah, et non à Gizeh. Newberry souligne alors que la troisième pyramide de Saqqarah est celle de Neith (53).

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Même si Manéthon parle bien de la troisième pyramide de Gizeh, observe Newberry, cela ne signifie pas pour autant qu'il faille rejeter son récit puisque le prénom de la femme dans la tombe de Neith à Saqqarah était peut-être Menkare, qui aurait pu être facilement confondu avec Menkarê (54). Selon Newberry, Nitocris aurait pu être l'épouse de Pépi II qui vécut si longtemps que tous ses héritiers moururent bien avant lui. Dans une telle situation, sa femme aurait pu prendre le pouvoir. Cette interprétation est conforme au rapport d'Eratosthène selon lequel Nitocris était "une reine et non un roi", une phrase qui peut également être interprétée comme "une femme, à la place de son mari".

Soutien au récit d'Hérodote

Les preuves apportées par Newberry concernant la tombe et l'interprétation de la phrase d'Ératosthène ne confirment cependant pas le récit d'Hérodote selon lequel une reine se serait vengée du meurtre de son frère-roi, puisque Pépi II n'était pas son frère et que, de surcroît, il vécut et régna pendant plus de soixante ans. Les arguments selon lesquels elle aurait été l'épouse de Mérenrê Ier (2287-2278 av. J.-C.) ne tiennent pas non plus, car celui-ci ne fut pas assassiné et ne mourut pas jeune. En outre, Neith, l'épouse de Pépi II, ne correspond pas à la période du règne de Nitocris et sa tombe pyramidale à Saqqarah n'est pas la troisième construite; les égyptologues ont longtemps soutenu que la tombe de Neith était la première construite et la plus élaborée après celle du roi.

La thèse selon laquelle elle était la sœur de Mérenrê Nemtyemsaf II (2184 av. J.-C.), le fils et successeur de Pépi II, a été envisagée - et reste la plus probable - mais a été rejetée lorsqu'on a pensé que Nitocris était un personnage de fiction. On pourrait avancer que son frère était Neitiquerty Siptah, généralement considéré comme le dernier roi de la VIe dynastie et qui eut un court règne. Le temps passé par ce roi sur le trône correspond cependant exactement à celui de Nitocris. C'est pourquoi les égyptologues en sont venus à penser que son nom n'était qu'une erreur de scribe pour le sien.

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Cartouche of Merenre Nemtyemsaf II
Cartouche de Merène Nemtyemsaf II
Olaf Tausch (CC BY)

L'explication la plus probable est que Nitocris était la sœur de Mérenrê Nemtyemsaf II, qui ne régna qu'un an après Pépi II et qui aurait été le dernier roi avant Nitocris. L'égyptologue Jaromir Malek, entre autres, soutient que le chaos qui suivit la mort de Pépi II entraîna des confusions et des disparitions de documents et que la reine Netiqeret (Nitocris) fut le dernier monarque de la VIe dynastie:

À Pépi II succédèrent Mérenrê II (Nemtyemsaf), la reine Netiqret (2184-2181 av. J.-C.) et quelque dix-sept rois éphémères ou plus qui représentent les 7e et 8e dynasties de Manéthon... La plupart de ces souverains ne sont guère plus que des noms pour nous, mais plusieurs d'entre eux sont connus grâce aux décrets de protection émis pour le temple de Min à Koptos. (Shaw, 107)

La VIe dynastie se désagrégeait depuis un certain temps sous le règne de Pépi II et sa mort "provoqua une crise dynastique plus grave que toutes celles auxquelles l'Égypte avait dû faire face depuis la fondation de l'État" (Wilkinson, 103). Les Égyptiens tenaient des registres très précis de tout ce qu'ils faisaient, mais ceux de la fin de la VIe dynastie sont confus ou inexistants. Les égyptologues décrivent régulièrement l'effondrement de l'Ancien Empire comme une période de grands bouleversements sociaux et de confusion politique. Wilkinson, écrivant sur Nitocris et l'effondrement, note que "Neitiquerty Siptah était d'ascendance incertaine et nous ne pouvons même pas être certains de son sexe: le nom suggère un homme mais la tradition ultérieure a identifié Neitiquerty comme une reine régnante" et que "après Neitiquerty (qui n'a pas laissé de monuments ou même d'inscriptions), le trône est passé d'un souverain faible à un autre" (103).

Au milieu de cette crise consécutive à la mort de Pépi II, Mérenrê II semble ne pas avoir eu les compétences nécessaires pour maintenir l'ordre. Il est possible que Nitocris ait été considérée comme une souveraine plus forte que son frère - quel qu'il ait été - et qu'elle ait été élevée au trône à la suite d'un coup d'État. Il s'agit là d'une pure spéculation, car il n'existe aucune autre preuve que le rapport d'Hérodote. Néanmoins, les chercheurs sont aujourd'hui plus nombreux à reconnaître la validité de ce récit qu'à n'importe quelle autre époque. L'égyptologue Barbara Watterson écrit:

La première reine régnante d'Égypte fut Nitocris (c. 2180 av. J.-C.), dont on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'elle monta sur le trône à une époque d'instabilité politique, à la mort d'un roi âgé, Pépi II, qui avait régné pendant plus de quatre-vingt-dix ans. Manéthon affirme qu'elle était "la plus noble et la plus belle des femmes de son temps, de teint clair" et, selon Hérodote, elle se serait suicidée après s'être vengée des hommes qui avaient assassiné son frère pour la faire monter sur le trône. La mort de Nitocris marqua la fin de l'Ancien Empire. (110)

Malek, Watterson et Wilkinson, tous égyptologues de haut niveau, ne font aucune concession à l'ancienne conception de Nitocris en tant que figure mythique ou le résultat d'une ancienne erreur d'orthographe. Bien que les affirmations de Newberry concernant la tombe pyramidale de Saqqarah soient discutables, son argument selon lequel Nitocris devrait être acceptée parce qu'elle figure sur deux listes de rois et qu'elle fut acceptée sans contestation par le savant Eratosthène, a plus de poids. Comme le note Malek, il existe de nombreux souverains qui ne sont "guère plus que des noms" datant de la même période et dont l'historicité n'est pas remise en question. La reine du récit d'Hérodote est aujourd'hui reconnue comme un véritable personnage historique, même si les chercheurs travaillent toujours avec les mêmes informations qu'il y a 100 ans.

Conclusion

Un détail intéressant des sources anciennes est que Manéthon indique que le règne de Nitocris dura douze ans au total, alors qu'Ératosthène indique qu'elle régna six ans à partir de Thèbes (Pritchard, 103). Il est possible, selon le récit d'Hérodote, que la sœur du roi ait été placée sur le trône à la suite d'un coup d'État à Memphis. Elle régna alors depuis la capitale traditionnelle tout en construisant sa salle de banquet souterraine à Thèbes où elle finirait par punir les assassins qui l'avaient soutenue. La dernière partie de son règne se serait donc déroulée depuis Thèbes, où elle exerça sa vengeance avant de se suicider.

Les femmes souveraines en Égypte étaient rares, mais il existe un précédent à la période thinite.

Hérodote affirme qu'elle se serait suicidée pour échapper au châtiment mais, en tant que reine égyptienne, elle aurait également pu le faire pour expier le péché de meurtre. Un monarque égyptien était censé maintenir la valeur de la maât (équilibre et harmonie) et le meurtre d'un certain nombre de nobles lors d'une fête qu'il organisait aurait été considéré comme une offense à la maât et un péché grave. Il s'agit bien sûr d'une hypothèse, mais elle est probable dans un tel scénario. Bien que les 7e et 8e dynasties aient continué à régner depuis Memphis, ce sont Hérakléopolis et Thèbes qui allaient devenir les deux sièges du pouvoir à l'époque suivante, et Thèbes était déjà bien établie et prospère lorsque Nitocris s'y installa.

Il n'aurait pas non plus été surprenant qu'une femme accède au trône. Les femmes au pouvoir en Égypte étaient rares, mais il existe un précédent à la période thinite (3150-2613 av. J.-C.). L'épouse du premier roi, Narmer (c. 3150 av. J.-C.), Neithhotep, aurait régné après sa mort et il est certain que la reine Merneith (c. 2990 av. J.-C.) assura la régence de son fils Den (c. 2990-2940 av. J.-C.), le cinquième roi de la première dynastie, et qu'elle régna peut-être seule. Selon le chercheur Francesco Raffaele, "sous le règne du troisième roi de la IIe dynastie de Manéthon, Binothris (Njnetjet), le prêtre de Sebennytos rapporte qu'il a été décidé que les femmes pourraient éventuellement régner" (2). Après Nitocris, d'autres femmes puissantes sont apparues, comme Néférousobek (c. 1807-1802 av. J.-C.), qui régna de sa propre autorité, et la reine Iâhhotep Ire (c. 1570-1530 av. J.-C.), qui mobilisa l'armée pour réprimer une rébellion alors que son fils Ahmôsis Ier était en campagne.

Tout au long du Nouvel Empire (c. 1570-1069 av. J.-C.), de nombreuses femmes fortes exercèrent une influence considérable sur l'Égypte. Leurs noms sont bien connus: Hatchepsout, qui régna en tant que pharaon; Tiyi, épouse d'Amonhotep III; Néfertiti, épouse d'Akhenaton et Néfertari, épouse de Ramsès II, sans parler de celles qui exercèrent le pouvoir en tant qu'épouse divine d'Amon pendant la troisième période intermédiaire et la période tardive de la culture, et d'autres qui ont firent de même en tant que mère du roi. Compte tenu de toutes les preuves dont on dispose, il est probable qu'il y ait eu une reine connue des Grecs sous le nom de Nitocris qui aurait tenté de maintenir l'ordre dans le chaos de l'effondrement de l'Ancien Empire et qui serait morte en tentant de le faire.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2017, mars 31). Nitocris [Nitocris]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-15845/nitocris/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Nitocris." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 31, 2017. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-15845/nitocris/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Nitocris." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 31 mars 2017. Web. 18 déc. 2024.

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