Ragnar Lodbrok (en vieux norrois Ragnarr Loðbrók) dont le surnom signifie 'aux braies velues', était un roi viking légendaire. L'on trouve trace de ses exploits aussi bien en Scandinavie, en Francie qu'en Angleterre anglo-saxonne au IXe siècle dans des sagas en vieux norrois, des poèmes et des sources latines médiévales. Les éléments les plus courants de ces récits sont ses mariages avec Thora et Aslaug, ainsi que la naissance de nombreux fils célèbres, dont Ivar le Désossé, Bjorn Côtes-de-fer, Sigurd Œil de Serpent, Hvitserk et Ubba. La Gesta Danorum (La Geste des Danois) du XIIIe siècle, un ouvrage sur l'histoire du Danemark, fait mention d'une troisième épouse possible, Lagertha, ainsi que d'une quatrième, Swanloga.
Les éléments les plus emblématiques de sa légende sont sans doute la lutte victorieuse de Ragnar contre un dragon - à l'occasion de laquelle il s'est fabriqué les braies velues auxquelles il devrait son surnom - et son invasion de l'Angleterre avec seulement deux navires, qui s'est terminée par sa capture par le roi Ælle de Northumbrie (r. c. 866), qui le fit mettre à mort en le précipitant dans une fosse aux serpents. Alors que la réalité historique de Ragnar est très contestée, on considère généralement que certains de ses fils présumés possèdent un réel fond historique.
La Saga de Ragnar Lodbrok
La source la plus connue et la plus prolifique sur la vie et les hauts faits de Ragnar est la Saga de Ragnar Lodbrok (vieux norrois : Ragnars saga loðbrókar), écrite en islandais au XIIIe siècle. Elle fait partie du genre dit fornaldarsögur - des sagas légendaires dont l'histoire se déroule avant la colonisation de l'Islande à partir des années 870 - et s'inscrit parfaitement dans la vague d'écriture de sagas islandaises qui a submergé l'île à cette époque. Ces types de légendes héroïques avaient tendance à se rapporter aux origines mythiques des familles scandinaves historiques et se terminaient souvent par la mort de leur champion. La Saga de Ragnar Lodbrok présente Ragnar comme l'ancêtre d'une famille islandaise et met en scène des souverains indépendants de différents royaumes qui interagissent entre eux, et, conformément aux canons du genre, se termine par sa mort.
L'histoire commence par le récit de l'enfance d'Aslaug, qui deviendra la seconde épouse de Ragnar. On nous dit qu'elle est la fille de Sigurd et Brynhild (le légendaire tueur de dragons et la Valkyrie de la mythologie germanique, popularisés depuis par Wagner), qui meurent alors qu'Aslaug n'a que trois ans. Elle grandit en Norvège, recueillie par une famille pauvre qui la nomme Kráka ('le corbeau') et cache sa filiation.
Pendant ce temps, Ragnar, fils du roi Sigurd Ring du Danemark, devient un beau jeune homme, particulièrement doué pour les armes, 'bon avec ses hommes et cruel avec ses ennemis', et un grand guerrier à la dextérité sans pareille (la Saga des Volsungs avec la Saga de Ragnar Lodbrok, 89). Son premier exploit est d'aider le jarl de Götaland, Herruð, à résoudre son problème de dragon - un serpent d'une taille démesurée qui martyrisait sa cité. Vêtu d'un nouveau costume composé de braies velues et d'une cape bouillie dans la poix, il tue le dragon d'un coup de lance tandis que ses vêtements le protègent du sang du démon, et reçoit en récompense la main de Thora, la fille du jarl. Leur mariage est heureux et donne naissance à deux fils, Eirek et Agnar. Lorsque Thora tombe malade et meurt, Ragnar, le cœur brisé, préfère partir en expédition plutôt que de régner. Un été, il navigue vers la Norvège et tombe sur la ferme où vit Kráka. Désireux de l'épouser lorsqu'il découvre sa beauté, il lui fait passer un test de sagesse - une énigme à résoudre - qu'elle réussit haut la main.
Au nombre de leurs enfants figure Ivar le Désossé-dont l'absence d'ossature était le résultat d'une malédiction jetée sur Kráka au cas où son mari se montrerait trop pressant lors de sa nuit de noces, et qui par conséquent était entièrement la faute de Ragnar- ainsi que Bjorn Côtes-de-Fer, Hvitserk et Rognvald, qui connaîtront tous leurs propres aventures. Pendant tout ce temps, Ragnar pense que Kráka n'est qu'une simple paysanne, et il finit par se laisser convaincre d'épouser la fille du roi de Suède à sa place. Entre-temps, Aslaug a repris possession de son nom et de son lignage. Elle en parle à Ragnar et lui prouve sa légitimité en lui prédisant que leur prochain fils naîtra avec des serpents dans les yeux. Et c'est ainsi que Sigurd Œil-de-Serpent sauve ainsi le mariage de ses parents.
Les négociations de mariage interrompues avec le roi suédois, dont les fiançailles de sa fille avaient brusquement pris fin, conduisent à une série d'événements, parmi lesquels Eirek et Agnar tentent de combattre les Suédois mais tombent sur une vache magique qui protège l'armée suédoise, ou encore Aslaug qui, ayant changé son nom en Randalín, entraîne ses fils dans la bataille. Ils réussissent à inverser le cours des événements. La saga s'achève avec l'orgueilleux serment de Ragnar d'envahir l'Angleterre avec seulement deux navires, ce qui s'avère être une folie. Inévitablement, il est capturé par le roi Ælle de Northumbrie et jeté dans une fosse à serpents, où il meurt. Il sera cependant vengé par ses fils qui feront sentir leur puissance en Angleterre. D'après ce récit, ils torturent Ælle à mort en lui infligeant le fameux (et en toute probabilité historiquement faux) supplice de l'aigle de sang.
La saga des fils de Ragnar
Dans le prolongement direct de l'histoire ci-dessus, la Saga des fils de Ragnar (Ragnarssona þáttr) a été rédigé entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle, toujours en Islande. Il se veut une 'amélioration' de La Saga de Ragnar Lodbrok et décrit un empire viking plus vaste comprennant la Norvège, l'Angleterre et la Baltique. Ceci est immédiatement apparent au début, où Ragnar est dit être le fils du roi Ring qui possédait des territoires en Suède et au Danemark, sur lesquels Ragnar a régné après la mort de son père, et indubitable dans les derniers paragraphes qui montrent ses fils régnant sur divers royaumes en Angleterre, dans certaines parties du Danemark, en Germanie, dans la Baltique, en Suède et en Norvège. Cette œuvre comprend les fils Eirek et Agnar qu'il a eu de Thora, et Ivar le désossé, Bjorn Côtes-de-Fer, Hvitserk et Sigurd Œil-de-Serpent qu'il a eu d'Aslaug.
La saga des fils de Ragnar conserve la plupart des éléments essentiels de la trame de la Saga de Ragnar Lodbrok, avec quelques détails modifiés, des résumés, des omissions et l'ajout, après la mort de Ragnar, d'une longue extrapolation sur les exploits de ses fils. Ragnar lui-même est en outre présenté comme le souverain de plusieurs royaumes et comme un souverain juste et bon envers ses rois clients. Cependant, ici, Ragnar n'est l'ancêtre que des rois danois et des dynasties royales norvégiennes ; il est intéressant de noter que, pour une œuvre produite par un Islandais, l'Islande est entièrement ignorée.
La Ragnarsdrápa
Parmi ces œuvres du XIIIe siècle ou plus tardives sur Ragnar, le poème scaldique - ou courtois - en vieux norrois intitulé la Ragnarsdrápa ('le poème de Ragnar') retient particulièrement l'attention dans la mesure où il est attribué au poète de cour norvégien du IXe siècle Bragi Boddason. Le poème décrit des scènes mythologiques peintes ou gravées sur un bouclier qui aurait été offert à Bragi par un homme nommé Ragnar, identifié par un autre poème en vieux norrois comme étant Ragnar Lodbrok. Toutefois, cette identification a été mise en doute, car il pourrait tout aussi bien s'agir d'un Ragnar postérieur. En outre, les doutes sur le caractère historique de Ragnar Lodbrok ne plaident pas en faveur d'un contact direct avec le Bragi historique.
Le Krákumál
Le poème scaldique en vieux norrois du 12e siècle intitulé le Krákumál (signifiant 'l'Ode de Kraka', plus connu sous le nom de Chant du cygne de Lodbrok) se concentre sur une partie spécifique de la légende de Ragnar : sa mort. Le poème est lié à l'histoire communément racontée de la capture de Ragnar par Ælle de Northumbrie, qui le jette dans une fosse à serpents pour y mourir, et se présente comme le chant de la mort de Ragnar, composé par lui-même alors qu'il attendait une mort plutôt lente aux mains (enfin, aux crocs) de ces reptiles. Cependant, il est peu probable que ce soit réellement Ragnar qui l'ait écrit. Même s'il s'agissait d'un évènement historique, ce qui est discutable, le poème est rédigé dans la langue du XIIe siècle, et non dans celle du IXe siècle dans lequel Ragnar aurait vécu, et il ne présente pas les caractéristiques danoises que l'on serait en droit d'attendre d'un Viking danois.
Comme il sied à un héros viking, Ragnar se remémore toutes ses batailles et les hauts faits qu'il a accomplis au cours de sa vie mouvementée, toutes les strophes sauf la dernière commençant par ce vers saisissant : 'Nous avons frappé du glaive'. Succombant peu à peu au venin, il exprime l'espoir que ses fils le vengeront. Après avoir fait le bilan de sa vie, il réalise qu'il n'a aucune raison de craindre la mort, car il sera sûrement admis dans la salle d'Odin, le Valhalla, pour y festoyer. Ragnar termine par un vers optimiste : 'je meurs avec joie' (en vieux norrois : læjandi skalk deyja).
Ce poème présente une version légèrement différente de la légende de Ragnar dans la mesure où il mentionne plusieurs lieux et personnages qui n'apparaissent pas dans des documents ultérieurs tels que la Saga de Ragnar Lodbrok, datant du XIIIe siècle, ou la Gesta Danorum.
Autres sources en vieux norrois
Si Ragnar apparaît clairement dans certaines sources, on trouve également des mentions plus indirectes de sa vie et de sa légende dans d'autres sources en vieux norrois. Deux autres fornaldarsögur islandais portent sa marque. Premièrement, la Bósa saga ok Herrauðs, écrite vers 1300, présente l'éponyme Herrauðr comme le père de la première épouse de Ragnar, Thora. Deuxièmement, la saga Hálfdanar Eysteinssonar du début du XIVe siècle présente son héros comme l'arrière-arrière-petit-fils de Sigurd Œil-de-Serpent, le fils de Ragnar. En outre, la saga Snæfellsáss de Bárðar (probablement au XIVe siècle) contient un personnage nommé Raknarr, que certains spécialistes assimilent à Ragnar Lodbrok. On peut également apercevoir notre héros dans le poème scaldique Háttalykill composé vers 1142 par un jarl des Orcades, Rögnvaldr kali Kolsson, et Hallr Þórarinsson, un Islandais. Seuls quelques fragments ont été conservés de la partie du poème faisant référence à Ragnar, et donc, à part la mention d'une personne sans os et une allusion à la rencontre de Ragnar avec le roi Ælle, il n'apporte pas grand-chose de plus à la tradition.
Les sources latines
La légende de Ragnar s'est également répandue au-delà de la langue nordique, dans des ouvrages latins du Danemark, de l'Angleterre et de la France médiévaux. La Gesta Normannorum ducum ('Histoire des Ducs de Normandie'), rédigées au milieu du XIe siècle par le moine normand Guillaume de Jumièges, présentent Ragnar confortablement installé dans son royaume danois tandis qu'un de ses fils sème le chaos en France. S'écartant également de la ligne principale de la légende de Ragnar, la Brevis historia regum Dacie (Brève histoire des rois Danois), une chronique des rois danois datant de 1140 environ, présente l'un des fils de Ragnar comme conquérant et roi du Danemark. Le De infantia Sancti Edmundi (De l'enfance de Saint Edmond), rédigé en Angleterre au milieu du XIIe siècle, présente Ragnar et ses trois fils comme les chefs de l'invasion danoise en Angleterre. Il s'agit peut-être d'une référence au débarquement historique d'une grande armée viking en Est-Anglie en 865, dont l'objectif était de conquérir tous les royaumes anglo-saxons d'Angleterre. Un personnage traditionnellement identifié comme Ragnar Lodbrok, un chef viking nommé Reginherus, est cité dans les Annales de Saint-Bertin franques, datant du IXe siècle, comme le chef viking qui avait mené l'assaut sur Paris en 845 mais qui, au final, avait accepté du souverain franc Charles le Chauve (r. 840-877) le paiement d'une énorme rançon pour abandonner le siège.
Cette péripétie est intégralement incorporée à la série télévisée Vikings, dans laquelle Ragnar est incarné par Travis Fimmel ; le but de cette série est le divertissement et n'a donc aucune prétention en matière d'exactitude historique, et cet événement s'inscrit parfaitement dans ce cadre. En effet, au lieu de présenter la position historiquement plus faible du chef qui assiégeait Paris, le Ragnar de la série est en position de force tout au long du combat, bien qu'il ne parvienne pas à prendre la ville et soit payé pour repartir. On le voit se faire baptiser par les Francs, feindre la mort, faire en sorte que son fils Bjorn Côtes-de-fer demande des funérailles chrétiennes et que son cercueil soit introduit dans la cathédrale de Paris. Ragnar bondit soudain, prend un otage et ouvre la porte à Lagertha (voir ci-dessous), son frère Rollon (inspiré par Rollon de Normandie) et son armée. Un tel événement à bien sa place dans la légende et la série télévisée apporte ainsi sa propre contribution à la postérité déjà coloré de Ragnar.
La principale source latine qui consacre de nombreuses pages à Ragnar Lodbrok est la Gesta Danorum ('La geste des Danois'), probablement rédigée au début du XIIIe siècle par Saxo Grammaticus. L'histoire commence avec la traversée par Ragnar du Danemark et de la Norvège, où il rencontre Lagertha (ou Lathgertha, probablement une latinisation du vieux norrois Hlaðgerðr), qui n'est nommée dans aucune autre source. Elle est décrite comme
... une amazone émérite qui, bien que pucelle, avait le courage d'un homme et se battait au premier rang des plus braves, les cheveux flottant sur ses épaules. Tous s'émerveillaient de ses exploits incomparables, car ses cheveux retombant sur son dos trahissaient sa condition de femme. (IX).
Ragnar l'épouse mais divorcera plus tard pour cause de déloyauté, après quoi l'histoire familière de Thora et du dragon se poursuit de manière embellie, Ragnar combattant non pas un mais deux énormes serpents. Après la mort prématurée de la jeune femme, Ragnar part en expédition dans de nombreux pays et finit par épouser Swanloga, avec qui il a trois fils nommés Ragnald, Hvitserk et Erik. Lorsque Swanloga meurt à son tour de maladie, Ragnar déchaîne sa fureur contre l'Angleterre, tuant le roi Hame, père d'Ælle, de Northumbrie. Ælle recherche ensuite les complices de Ragnar parmi les Irlandais, les trouve et les punit, après quoi Ragnar rassemble une flotte et l'attaque, mais échoue dans son entreprise. S'ensuit la familière histoire de la fosse aux serpents et la vengeance consécutive de ses fils. Un élément distinctif de la Geste est la naissance d'un autre fils, Ubba (ou Ubbe), fruit de la mystifiction par Ragnar d'une fille de fermier, qui tombe enceinte de ses oeuvres. Celui-ci apparaît également dans les Annales de Saint-Neot ( XIIe siècle ) en tant que frère d'Ivar, les deux personnages étant décrits comme les fils de Lodbrok.
Un roi historique ?
Mis à part les dragons et autres éléments manifestement mythiques, il est difficile de répondre de manière définitive à la question de savoir si Ragnar Lodbrok lui-même a réellement existé en tant que personnage historique, surtout lorsqu'on a affaire à des sources qui sont loin d'être unanimes dans ce qu'elles disent de lui. De plus, la période des légendes - le IXe siècle - n'est pas bien couverte par les sources historiques. Les légendes elles-mêmes, bien qu'elles soient apparues au moins dès le XIIe siècle, sont également très postérieures à leur sujet. De nombreux noms vikings étaient également très courants, ce qui rend l'identification des individus beaucoup plus difficile.
Certains événements du IXe siècle, comme le siège de Paris en 845, sont historiques, de même que certains personnages comme le roi anglais Ælle de Northumbrie qui régnait vers 866 lorsqu'une invasion viking des royaumes anglo-saxons a bouleversé le pays. Pour autant que nous le sachions, en dehors des légendes de Ragnar, les raisons de cette invasion n'ont rien à voir avec le fait que quelqu'un cherche à venger la mort de son père. La Chronique anglo-saxonne mentionne un 'Hingwar' et un 'Hubba' comme chefs de cette grande armée viking, ainsi qu'un certain 'Halfdane' (Chronique anglo-saxonne de 870 et 871). Ils ont souvent été associés aux fils de Ragnar, Ivar le Désossé et Ubba - Halfdane ou Halfdan pouvant représenter le Hvitserk de la vieille tradition scandinave - bien que les chroniques contemporaines soient totalement muettes à ce sujet. La mort historique du roi Ælle est également mentionnée dans la Chronique anglo-saxonne : il aurait été tué lors d'une bataille contre les forces vikings à York en 867, sans qu'il soit fait mention de l'horrible méthode de torture de l'aigle de sang perpétuée par la légende de Ragnar.
En ce qui concerne Ragnar lui-même, pour autant que nous le sachions, il n'y a pas de personnage historique qui corresponde à ses prétendus exploits (et fils) à un degré approprié. Il est plus probable qu'au cours des siècles qui ont suivi l'âge d'or des raids vikings du IXe siècle, on a créé sur mesure des des histoires permettant de rassembler sous un même toit divers événements historiques et personnages connus. Plusieurs historiens ont en effet affirmé que Ragnar Lodbrok pourrait être un amalgame de plusieurs personnages historiques, réunis en un seul héros mythique qui aurait été le fléau de l'Europe du Nord du IXe siècle et le père de nombreux fils célèbres. Peut-être que les personnages historiques qui se firent connaître en tant que fils de Ragnar étaient suffisamment célèbres pour pouvoir revendiquer une ascendance aussi prestigieuse.
Les candidats qui ont pu être suffisamment populaires pour se voir immortalisés dans des histoires héroïques sous le nom de Ragnar Lodbrok sont le roi danois Horik Ier (r. de 827 à 854), qui a activement harcelé les terres franques de Louis le Pieux, fils de Charlemagne ; le roi Reginfrid de Danemark (+ 814) ; le chef scandinave Reginherus qui dirigea l'attaque viking sur Paris en 845, mais qui est mystérieusement inconnu en dehors de ce seul événement ; le Reghnall (ou Raghnall) apparaissant dans les Annales irlandaises ; ou le père des chefs vikings impliqués dans l'invasion des royaumes anglo-saxons en 865.