Marco Polo

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Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 12 février 2019
Disponible dans ces autres langues: anglais, chinois, italien, persan, espagnol, Turc
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Marco Polo Statue (by Krzysztof Golik, CC BY-SA)
Statue de Marco Polo
Krzysztof Golik (CC BY-SA)

Marco Polo (1254-1324) était un marchand et explorateur vénitien qui voyagea en Chine et servit le souverain mongol Kublai Khan (1214-1294) entre 1275 et 1292. Les aventures de Polo sont racontées dans ses propres écrits, Les Voyages, où il décrit les peuples, les lieux et les coutumes de l'Est, y compris la fabuleuse cour du Khan. L'œuvre fit sensation et fut l'un des principaux facteurs qui contribuèrent à créer l'image durable dans les esprits européens que la Chine était un pays fabuleux en termes de richesse et d'exotisme, presque trop fantastique pour être vrai. Même si des doutes subsistent quant aux endroits où il se rendit et à ce qu'il vit de ses propres yeux, Marco Polo continue de jouir d'une réputation comme l'un des plus grands explorateurs du monde et son travail fournit un aperçu inestimable de la domination mongole et de l'Asie en général à la fin du XIIIe siècle de notre ère.

La Cour de Kublai Khan

Marco Polo est né dans une riche famille de marchands vénitiens en 1254; sa mère mourut peu après lui avoir donné naissance. En 1271, alors âgé de seulement 17 ans, Marco accompagna son père et son oncle, Niccoló et Maffeo, sur ce qui était le deuxième voyage des deux hommes en Asie de l'Est, visitant la cour du leader mongol Kublai Khan en Chine. Le groupe était accompagné de deux frères, désireux de voyager en tant que missionnaires mais, après les difficultés du voyage, ils n'arrivèrent que jusqu'en Arménie avant de revenir en arrière. Les Polos parcoururent les routes commerciales terrestres bien établies et souvent anciennes, y compris la Route de la Soie qui traversait les plaines, les montagnes et les déserts qui s'étendaient de l'Europe à l'Asie. Ils traversèrent la Perse et l'Empire Ilkhan, Samarcande et le Turkestan, puis traversèrent le Khanat de Djagataï. Parfois, ils s'arrêtaient à certains endroits pendant des mois, afin de se remettre de leur fatigue, d'une maladie, ou attendaient des compagnons de voyage pour former une caravane escortée qui pourrait mieux résister aux dangers d'un voyage dans un pays sauvage infesté de bandits. En 1275, après un périple de trois ans et demi, les Polos atteignirent finalement la cour du Khan à sa capitale estivale, Shangdu (Xanadu).

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Le Khan était connu comme un fervent défenseur de la littérature et était l'hôte idéal pour accueillir un voyageur comme Marco Polo.

Le leader mongol Kublai Khan dirigea la Chine en tant qu'empereur de la dynastie Yuan (1276-1368) sous le nom de règne Shizu. Kublai, petit-fils de Chingis Khan (alias Genghis Khan, l. 1162-1227), créa le plus grand empire que le monde ait jamais vu, avec la domination mongole s'étendant de la mer Caspienne à la péninsule coréenne. La capitale permanente de Kublai était Cambaluc (alias Khanbalikh ou Dadu) sur le site du Pékin moderne (qui deviendra capitale de la Chine en 1421) et sa cour était célèbre pour sa splendeur. Le khan était connu comme un ardent défenseur de la littérature, lui-même favorisait le bouddhisme, mais il permettait la pratique de toutes les religions, et il embrassa la culture chinoise, contrairement à ses prédécesseurs. Bref, le Khan était l'hôte idéal pour accueillir un voyageur comme Marco Polo.

Le jeune vénitien serait dûment admiratif dans sa description du Khan :

Kublai, qui porte le titre de grand khan, ou seigneur, est de taille moyenne, c'est-à-dire ni grand ni petit; ses membres sont bien formés, et dans toute sa figure il y a une proportion juste. Son teint est beau, et parfois teinté de rouge, comme la teinte brillante de la rose, qui ajoute beaucoup de grâce à son visage. Ses yeux sont noirs et beaux, son nez est bien formé et proéminent (112).

Kublai Khan Statue
Statue de Kubilaï Khan
A. Omer Karamollaoglu (CC BY)

L'admiration devait être réciproque puisque Marco fut nommé envoyé permanent et itinérant du Khan, ce qui est conforme à la politique du dirigeant mongol de ne pas utiliser les responsables chinois lorsque cela était possible. Il semble que, tout comme Marco émerveillerait l'Europe avec ses contes de l'Orient plus tard dans la vie, il fut aussi destiné à se rendre dans les autres parties les plus reculées de l'Empire mongol, puis s'en retourner au khan et l'informer des peuples et des coutumes qu'il avait rencontrés. Il apprit les langues locales, prit de nombreuses notes en tant qu'envoyé du khan et fut peut-être même nommé gouverneur adjoint de Yangiu (Yangzhou moderne), poste qu'il occupa pendant trois ans (bien que certains chercheurs maintiennent qu'il y résida à tout autre titre).

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Retour et emprisonnement

Marco, avec son père et son oncle, quittèrent finalement la Chine en 1292 après avoir séjourné 17 ans avec le Khan, qui ne les laissera partir qu'à contrecœur. L'excuse était que Marco escorterait une princesse envoyée par le khan pour épouser un confrère mongol, Arghoun, en Perse. Le Khan leur donna des sauf-conduits pour traverser son empire et celui de ses états vassaux, ainsi qu'un cadeau de séparation: de magnifiques bijoux. Les Polos rentrèrent finalement à Venise en 1295 - un an après la mort de Kublai Khan, après un voyage épique en mer qui les fit passer par le Vietnam, Sumatra, le Sri Lanka et le golfe Persique. Ils s'étaient absentés de Venise pendant 24 ans et eurent de compréhensibles difficultés à convaincre leurs concitoyens qu'ils étaient bel et bien qui ils prétendaient être. Les fabuleux bijoux qu'ils avaient ramenés ont beaucoup aidé et ont même donné aux Polos le surnom de Millioni, bien que certaines sources revendiquent que le nom dériverait du fait que Marco parlait constamment des vastes richesses qu'il avait vues en Chine.

outre susciter l'émerveillement tout autant que le scepticisme, l'œuvre de Marco créA aussi le nom médiéval courant de la Chine: Cathay.

La loyauté de Marco envers sa ville natale demeura forte, et l'aventurier combattut dans la guerre contre Gênes, rivale de longue date, en tant que capitaine. Marco fut blessé et capturé par les Génois en 1296 ou 1298. Il fut alors emprisonné, mais au moins cela lui donna l'occasion de mettre ses aventures épiques en Asie par écrit. Eh bien, en fait un autre détenu fut chargé de l'écriture, un certain Rusticien de Pise (alias Rustichello) sous la dictée de Marco, basée sur ses notes privées faites en Asie, qui sont mentionnées plusieurs fois dans le texte lui-même.

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Une fois libéré de prison, Marco Polo vécut une vie tranquille par la suite. Il se maria et eut trois filles. L'aventurier mourut, âgé de 70 ans, en 1324 et fut enterré près de l'église San Lorenzo à Venise. La légende veut que sur son lit de mort le grand explorateur fut invité à avouer que son livre n' était qu'un recueil d'histoires à dormir debout. Marco aurait répondu qu'il n'avait même pas décrit la moitié des merveilles qu'il avait vues.

Réaction, controverse et influence

L'œuvre complète des aventures de Marco Polo, intitulée Il milione (« Le Million ») est souvent intitulée Les voyages de Marco Polo ou Voyages (Description du monde). Le manuscrit fut diffusé vers 1298 et fit aussitôt sensation. Cette fenêtre sur le monde incroyablement lointain et exotique de l'Orient était irrésistible. Des contes fantastiques de peuples et de coutumes incroyablement étranges captivèrent l'Europe médiévale avec plusieurs traductions du manuscrit original français. Beaucoup étaient dubitatifs et pensaient que Marco était sujet à l'exagération et à la licence littéraire et peut-être n'avait-il jamais été dans tous les endroits qu'il prétendait avoir visité. En toute justice, le prologue du livre indique dès le début qu'il s'agit d'un récit à la fois de ce que Marco vit lui-même et de ce que d'autres lui avaient raconté, y compris les légendes et les ouï-dires.

Map of Marco Polo’s Travels, 1271 - 1295
Carte des voyages de Marco Polo, 1271-1295
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

En plus de satisfaire la curiosité des gens à propos de ce qui se trouve au-delà de l'horizon dans des terres lointaines et, sans doute, d'inspirer certains à suivre ses traces, l'œuvre de Marco Polo est aussi un inestimable recueil historique de personnes, de lieux et de pratiques culturelles, même si, comme tout autre texte historique, elle doit être traitée avec prudence. Il y a certainement des omissions frappantes dans l'œuvre. Les experts ont noté qu'il ne mentionne pas le thé ou le bandage des pieds, mais ceci n'était peut-être pas pratiqué par les Mongols comme ils l'étaient par les Chinois. Il ne mentionne pas non plus la Grande Muraille de Chine, mais les sections qu'il aurait pu voir étaient en ruines à ce moment-là (le mur n'avait pas, après tout, arrêté les Mongols) et il ne fut refortifié que pendant la dynastie Ming ultérieure. D'autres omissions, plus difficiles à expliquer comprennent l'écriture chinoise, l'impression sur bois et l'utilisation de baguettes. D'autre part, Marco mentionne des pratiques chinoises uniques à l'époque inconnues en Europe, telles que la circulation du papier-monnaie et l'utilisation du charbon comme combustible domestique. Il est également vrai que de nombreux points contenus dans le livre dont certains doutaient, en particulier les noms de lieux et leur situation géographique, ont depuis été corroborés par des sources chinoises et l'archéologie.

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Outre susciter l'émerveillement tout autant que le scepticisme, le travail de Marco eut également quelques conséquences involontaires. Par exemple, il altéra le nom des tribus semi-nomades khitans (qui menaient des attaques persistantes aux frontières du Nord de la Chine) en «Cathay» et ce nom est resté en Europe pendant des siècles pour évoquer d'abord le nord de la Chine, puis plus tard, l'ensemble de ce pays.

Alors que la Chine poursuivit une période d'isolationnisme relatif après la mort de Kublai Khan et durant la montée de la dynastie Ming, l'autre grand voyageur qui combla le fossé entre l'Est et l'Occident fut Zheng He (1371-1433), l'amiral chinois qui voyagea jusqu'au golfe Persique et en Afrique de l'Est au cours de ses sept voyages épiques en mer. Puis, en 1492, le monde s'ouvrit encore plus quand un lecteur des Voyages fut inspiré par les contes de richesse fabuleuse en Orient et tenta de trouver un itinéraire qui irait vers l'ouest à travers des eaux inexplorées et ainsi atteindre l'Asie par la mer: un certain Christophe Colomb.

Les Voyages

Voici une sélection de passages des Voyages. Ne manquant pas du tout de confiance dans la valeur de son travail, Marco commence son livre avec la bravade suivante :

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Seigneurs, Empereurs et Rois, Ducs et Marquis, Comtes, Chevaliers et bourgeois et vous tous qui voulez connaître les différentes races d'hommes et la variété des diverses régions du monde et être informés de leurs us et coutumes, prenez donc ce livre et faites-le lire ... (9)

En passant par l'Irak sur son chemin vers la Chine lointaine, Balsara et Baldach (Babylone) reçoivent une mention :

... une ville du nom de Balsara, à proximité de laquelle se trouvent des bosquets de palmiers produisant les meilleures dates du monde. A Baldach, il y a une fabrique de soie ornée d'or, et aussi de damas, ainsi que de velours ornés de figures d'oiseaux et de bêtes. Presque toutes les perles amenées en Europe de l'Inde ont subi le processus de perçage, à cet endroit. (29)

Sur les Tatars nomades d'Asie centrale :

Leurs cabanes ou tentes sont constituées de tiges recouvertes de feutre, et sont parfaitement rondes, et joliment assemblées, ils peuvent les rassembler en un seul paquet, et les emballer comme des paquets qu'ils transportent avec eux dans leurs migrations, sur une sorte de voiture à quatre roues. Quand ils ont l'occasion de les remonter, ils mettent toujours l'entrée face au sud. (81)

Sur l'amour des arbres de Kublai Khan :

À une lieue hors du palais il y a une petite montagne assez élevée, qui peut avoir un mille de tour, et sur laquelle il y a en tout temps un plantage d’arbres toujours verts. Le roi a soin de faire conduire sur cette montagne les meilleurs arbres de toutes sortes d’endroits les plus éloignés, qui sont chargés sur des éléphants : car on les déracine et on les transplante sur cette montagne. Et parce que cette montagne est toujours verdoyante, on l’appelle la montagne Verte.

Le mystère du papier-monnaie est décrit pour la première fois au public européen :

La création de ce papier-monnaie est authentifiée avec autant de forme et de cérémonie que s'il s'agissait en fait d'or pur ou d'argent; car à chaque billet un certain nombre d'officiers spécialement nommés, non seulement souscrivent leurs noms, mais apposent aussi leurs signets; et lorsque cela a été fait dans les règles par l'ensemble d'entre eux, le officier principal... ayant plongé dans le vermillon le sceau royal qu'il avait confié à sa garde, tamponne le morceau de papier, de sorte que la forme du sceau teinté de vermillon reste impressionnée dessus, par cette action il reçoit toute l'authenticité comme argent courant, et l'acte de contrefaçon est puni comme infraction passible de la peine capitale. (143)

Sur l'efficacité du système postal mongol et des relais pour les voyageurs :

Sur chaque grande route haute, à une distance de 25 ou 30 milles, dépendant d'où les villes se trouvent, il y a des relais, avec des maisons d'hébergement pour les voyageurs, appelées yanli ou maisons de poste. Ce sont de grands et beaux bâtiments, ayant plusieurs appartements bien meublés, décorés de soie, et pourvus de tout ce qui convient aux personnes de rang... Dans chaque relais, quatre cents bons chevaux sont tenus en état de préparation constante, afin que tous les messagers qui vont et viennent aux affaires du grand khan, tous les ambassadeurs puissent avoir des relais, et, ayant laissé leurs chevaux fatigués, puissent en avoir de frais... Dans son domaine, pas moins de deux cent mille chevaux sont employés dans le département de la poste, et dix mille bâtiments, munis d'un mobilier approprié. (146-7)

Sur le vin de riz capiteux de Chine :

Ils font dans la province de Cathay une fort bonne boisson composée de riz et de plusieurs parfums, laquelle par sa douceur surpasse la bonté du vin [5]. Et ceux qui en boivent trop ou qui n’ont pas la tête forte en sont plus tôt enivrés que s’ils avaient bu du vin. (153)

Enfin, sur la fabrication de teinture indigo dans la ville indienne de Koulam, visitée lors du voyage de retour de Marco Polo à Venise :

L'indigo aussi, d'excellente qualité et en grandes quantités est faite ici. Ils se le procurent à partir d'une plante herbacée, qui est arrachée par les racines et mise dans des cuves d'eau, où il reste en souffrance jusqu'à ce qu'elle pourisse; après quoi ils en pressent le jus. Ceci, après avoir été exposé au soleil et évaporé, laisse une sorte de pâte qui est coupée en petits morceaux de la forme dans laquelle nous la voyons être utilisée. (274)

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Questions & Réponses

Pour quoi Marco Polo est-il célèbre ?

Marco Polo est célèbre pour avoir voyagé par voie terrestre de Venise à la Chine dans le dernier quart du 13e siècle, avoir séjourné à la cour mongole de Kublai Khan, être rentré chez lui et avoir écrit un livre sur ses expériences.

Pourquoi Marco Polo s'est-il rendu en Chine ?

Marco Polo s'est rendu en Chine parce que lui et son père étaient des marchands vénitiens. À la recherche de nouvelles opportunités commerciales, ils ont emprunté des routes telles que les Routes de la soie pour atteindre l'Asie.

Qu'a découvert Marco Polo au cours de ses voyages ?

Marco Polo a découvert de nombreux peuples, lieux et coutumes lors de ses voyages aller-retour en Chine. Dans son livre, Polo décrit des sites tels que Xanadu, la capitale de Kublai Khan, l'empereur mongol. Il a consigné les rituels religieux, les habitudes alimentaires, les vêtements et les bâtiments qu'il a observés au cours de ses voyages en Asie.

Marco Polo a-t-il vraiment voyagé en Chine ?

Il y a eu une certaine controverse sur le fait que Marco Polo n'a pas réellement voyagé en Chine, car dans son livre, il ne mentionne pas certaines choses auxquelles on pourrait s'attendre, comme la Grande Muraille de Chine, le thé, le bandage des pieds et les baguettes. Cependant, la plupart des spécialistes pensent aujourd'hui que Marco Polo a bel et bien voyagé en Chine.

Quel a été l'impact des voyages de Marco Polo en Chine ?

Les "Voyages" de Marco Polo, le livre qui circula pour la première fois en 1298 et qui relatait ses expériences de voyage en Chine, firent sensation. Le voyage de Polo inspira notamment d'autres personnes à suivre ses traces et il inventa le terme utilisé pour désigner la Chine à cette époque : "Cathay".

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2019, février 12). Marco Polo [Marco Polo]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-17877/marco-polo/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Marco Polo." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 12, 2019. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-17877/marco-polo/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Marco Polo." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 12 févr. 2019. Web. 18 déc. 2024.

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