Temple du Soleil à Konârak

Définition

Dr Avantika Lal
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 07 janvier 2020
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Temple of Surya, Konarak (by Anshika42, CC BY-SA)
Temple de Sūrya, Konârak
Anshika42 (CC BY-SA)

Le temple du soleil de Konârak est dédié au dieu hindou Sūrya. Conçu comme un gigantesque char de pierre à 12 roues, il est le plus célèbre des quelques temples du soleil construits en Inde. Il est situé à environ 35 km au nord-est de la ville de Purî, sur le littoral de l'État d'Odisha (anciennement Orissa). Il fut construit vers 1250 par le roi Narasimhadeva Ier (r. de 1238 à 1264) de la dynastie orientale des Ganga (VIIIe siècle - XVe siècle). Le temple dans son état actuel a été déclaré par l'UNESCO site du patrimoine mondial en 1984. Bien que de nombreuses parties soient aujourd'hui en ruines, ce qui reste du complexe du temple continue d'attirer non seulement les touristes, mais aussi les pèlerins hindous. Konârak est un exemple classique de l'architecture des temples hindous, avec une structure colossale, des sculptures et des œuvres d'art sur une myriade de thèmes.

Dynastie des Ganga de l'Est et architecture des temples de l'Odisha

Les Ganga orientaux établirent leur royaume dans la région de Kalinga, dans l'est de l'Inde (l'actuel État d'Odisha), au "début du huitième siècle" (Tripathi, 368), bien que leur fortune se soit accrue à partir du onzième siècle. Le plus grand roi de cette dynastie fut Anantavarman Chodaganga (1077-1147), qui régna pendant environ 70 ans. Il n'était pas seulement un redoutable guerrier, mais aussi un mécène, et favorisa grandement la construction de temples. Le grand temple du dieu Jagannatha à Purî, dont il fut à l'origine, "se dresse comme un brillant monument de la vigueur artistique et de la prospérité de l'Orissa pendant son règne" (Majumdar, 377). Ses successeurs poursuivirent la tradition, le plus remarquable étant Narasimhadeva Ier qui acheva non seulement la construction du temple de Jagannâtha mais aussi celle du temple de Konârak.

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Le temple de Konârak prend la forme d'un char colossal avec 12 paires de roues richement ornées représentant les 12 mois de l'année.

Architecture de Konârak

Le mot "Konârak" est une combinaison de deux mots sanskrits: kona (coin ou angle) et arka (le soleil). Il implique donc que la divinité principale était le dieu du soleil et que le temple fut construit dans un format angulaire. Le temple suit le style architectural Kalinga ou Orissa, qui est un sous-ensemble du style nagara de l'architecture des temples hindous. Le style Orissa est considéré comme la vitrine du style nagara dans toute sa pureté. Le style nagara était l'un des trois styles d'architecture des temples hindous en Inde et prévalait dans le nord de l'Inde, tandis que dans le sud, le style dravida prédominait et que dans le centre et l'est de l'Inde, c'était le style vesara. Ces styles se distinguent par la façon dont les caractéristiques telles que le plan et l'élévation sont représentées visuellement.

Le style nagara se caractérise par un plan carré, contenant un sanctuaire et une salle d'assemblée (mandapa). En termes d'élévation, il y a une énorme tour curviligne (shikhara), inclinée vers l'intérieur et coiffée. Bien que l'Odisha se situe dans la région orientale, le style nagara fut adopté. Cela pourrait s'expliquer par le fait que les domaines du roi Anantavarman englobant de nombreuses régions du nord de l'Inde, le style qui y prévalait eut un impact décisif sur les plans architecturaux des temples que le roi s'apprêtait à construire en Odisha. Une fois adoptée, la même tradition fut poursuivie par ses successeurs et, avec le temps, de nombreux ajouts furent effectués.

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Jaganamohana, Konarak Sun Temple
Jaganamohana, temple du soleil de Konârak
Subhrajyoti07 (CC BY-SA)

Les principales caractéristiques du style Orissa sont essentiellement au nombre de deux: le deul ou sanctuaire abritant la divinité recouverte d'un shikhara, et le jaganamohana ou salle d'assemblée. Cette dernière possède un toit pyramidal construit par une succession de plates-formes en retrait appelées pidhas. Les deux structures sont carrées à l'intérieur et utilisent une plate-forme commune. L'extérieur est varié en projections connues dans ce style sous le nom de rathas ou pagas qui créent des effets d'ombre et de lumière. De nombreux temples construits dans ce style présentent des variations particulières, et Konârak ne fait pas exception.

Le dieu du Soleil Sūrya est généralement représenté sur un char tiré par sept chevaux.

Le style ici suit l'architecture du temple de Lingaraja construit vers 1100 dans la ville actuelle de Bhubaneswar, la capitale de l'État d'Odisha, et connu localement sous le nom de style Khakhara. Dans ce style, le temple est situé à l'intérieur d'une grande cour quadrangulaire entourée de murs massifs et d'une immense porte à l'est. Ce complexe comprend de nombreuses salles dédiées à diverses activités telles que la danse, le service des repas, les rassemblements, etc., ainsi que le sanctuaire et de hautes tours. Konârak "surpasse le Lingaraja par la noblesse de sa conception et la perfection de sa finition. Grand et impressionnant même dans sa ruine, le temple de Konârak représente l'accomplissement et la finalité du mouvement architectural d'Orissa" (Division des publications, 21).

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Le temple de Konârak, entièrement construit en pierre, se présente sous la forme d'un char colossal doté de douze paires de roues richement ornées, tirées par sept chevaux galopants richement caparaçonnés. Les roues ont été sculptées contre les côtés du "char". La conception de ce temple sous la forme d'un char est principalement liée aux croyances hindoues concernant Sūrya, que l'on trouve généralement sur un char tiré par sept chevaux. Ainsi, la représentation d'un char fait invariablement partie de toute création artistique liée au dieu du soleil en Inde. Les 12 paires de roues représentent les 12 mois de l'année.

Wheel, Konarak Sun Temple
Roue, temple du soleil de Konârak
Prapti Panda (CC BY-NC-SA)

Le deul comprenant le magnifique shikhara a été perdu avec le temps. Aujourd'hui, il ne reste que le jaganamohana et le bhoga mandapa (salle de réfectoire) à piliers, également connu sous le nom de nata mandapa (salle de danse) en raison des nombreuses sculptures de danseurs et de musiciens qui ornent ses murs et ses piliers, à l'avant.

Légende

Konârak est mentionné dans d'anciens textes hindous d'importance mythologique comme les Puranas. Konaditya (Konârak) était considéré comme le lieu le plus sacré pour le culte de Sūrya dans toute la région d'Orissa. En remerciement de la guérison de son affection cutanée, Samba, l'un des nombreux fils du dieu Krishna, érigea un temple en l'honneur de Sūrya. Il fit même venir des mages (adorateurs du soleil) de Perse, car les brahmanas locaux (la classe sacerdotale des hindous) refusaient d'adorer l'image de Sūrya. Cette histoire était associée à un temple du soleil dans le nord-ouest de l'Inde, mais elle fut déplacée à Konârak afin de "renforcer le caractère sacré du nouveau centre en en faisant le site du temple original de Samba" (Mitra, 10). Au fil du temps, Konârak était devenu un site important pour le culte du soleil et un contexte mythologique avait donc été jugé nécessaire pour accroître son importance pour les dévots.

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Un rêve royal

La raison exacte de la construction du temple par Narasimhadeva n'est pas connue. Les historiens ont supposé que le roi l'avait fait soit pour exprimer sa gratitude pour l'accomplissement d'un souhait, soit pour commémorer une conquête. Il aurait également pu le faire simplement pour montrer sa dévotion à Sūrya, mais pas sans y ajouter sa propre vision de la vie du point de vue d'un roi. C'est ce que prouvent les sculptures représentant des activités royales, notamment des chasses, des processions et des scènes militaires, qui "soulignent le fait que le temple du Soleil était la réalisation du rêve éblouissant d'un roi ambitieux et puissant, laïque jusqu'au bout des ongles et doté d'une immense joie de vivre" (Mitra, 27). Même dans le sanctuaire, l'endroit le plus sacré de tout temple hindou, les sculptures des niches illustrent des thèmes profanes: "les thèmes des niches à l'intérieur des pavillons, à une exception près où l'on voit un personnage ressemblant à un prédicateur assis en méditation, sont centrés sur la vie d'un roi dans le palais. Ainsi, dans une niche, on voit un roi armé regarder avec tendresse son reflet dans un miroir" (Mitra, 56).

Surviving Jagamohana of the Konark Sun Temple, Orissa
Jagamohana ayant survécu du temple du soleil de Konârak, Orissa
Gérald Anfossi (CC BY-SA)

Construction

Trois types de pierre ont été utilisés pour la construction du temple: la chlorite, la latérite et la khondalite. La khondalite (bien que de qualité médiocre) a été utilisée dans tout le monument, la chlorite a été limitée aux encadrements de portes et à quelques sculptures, tandis que la latérite a été utilisée dans les fondations, le noyau (invisible) de la plate-forme et dans les escaliers. Aucune de ces pierres n'étant disponible à proximité du site, les matériaux ont dû être transportés sur de longues distances. Les blocs de pierre étaient soulevés, éventuellement à l'aide de poulies, de roues en bois ou de rouleaux, puis mis en place. L'ajustement et la finition avaient été réalisés avec une telle précision que les joints étaient invisibles.

Les sculptures

Sous le règne de Narasimhadeva, l'art du Gange oriental atteignit son apogée. À Konârak, les sculptures affichent donc ces sommets: "Cette époque de la sculpture Kalinga n'est nulle part mieux représentée que dans les sculptures gigantesques et miniatures qui décorent le jaganamohana du temple de pierre de Konârak" (Division des publications, 77). Chaque espace disponible a été couvert par les sculpteurs et avec ce qui semble être une variété infinie de thèmes, avec des personnages se livrant à des chants et des danses et à des activités liées au kama (sanskrit: "désirs et plaisirs sensuels"). On trouve également des représentations d'êtres mythiques, d'oiseaux et d'animaux, ainsi que des motifs floraux et géométriques. Les motifs ont été sculptés après la mise en place des pierres.

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Les panneaux représentent le roi Narasimhadeva dans différents rôles: érudit examinant les œuvres littéraires que lui présentent les poètes, s'amusant sur une balançoire dans son palais, grand tireur à l'arc et dévot profondément religieux. Ces panneaux sont réalisés en khondalite rose et verte (ces panneaux peuvent également être vus au Musée national de New Delhi). Ces représentations dominent à tel point qu'il semble que "les sculpteurs étaient tellement occupés à mettre en lumière les multiples facettes de la vie royale qu'ils n'avaient que très peu de place pour enregistrer la vie quotidienne de l'homme du peuple" (Mitra, 27).

Sun God, Konarak Sun Temple
Dieu du soleil, temple du soleil de Konârak
Pratishkhedekar (CC BY-SA)

Une idole colossale de Sūrya dans la niche sud du sanctuaire est une sculpture caractéristique de ce temple. C'est aussi l'une des rares sculptures en Inde qui montre un dieu portant des bottes. Cela peut être attribué à l'influence de l'Asie centrale sur l'art indien, en raison du règne des dynasties d'origine scythique de l'Inde ancienne. Le dieu est représenté debout sur son char tiré par sept chevaux. L'ensemble de la sculpture repose sur un piédestal en chlorite et est d'une seule pièce. Elle mesure 3,38 mètres de haut, 1,8 mètre de large et 71 cm d'épaisseur.

Le dieu Soleil est vêtu d'un court vêtement inférieur (antariya) dans le style culotte (une extrémité du vêtement ramenée entre les jambes et rentrée dans la taille à l'arrière) et de nombreux ornements. Ceux-ci comprennent une ceinture à la taille, un collier composé de cinq rangs de perles avec un fermoir central, des bracelets, des boucles d'oreilles et une couronne. Ceux-ci ont été sculptés avec une telle complexité que chaque perle et chaque motif sont clairement visibles. Les cheveux sont portés en chignon sur le sommet de la tête. Une auréole est visible autour de la tête, avec des langues de flammes dépassant vers l'extérieur. Il tient des tiges de lotus dans ses deux mains et est entouré de plusieurs personnages, dont des danseurs célestes et le roi faisant acte d'obéissance avec le prêtre de sa famille.

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Des paires d'animaux ont également été créées pour garder les trois escaliers du porche dans des directions différentes, et sont considérées comme des chefs-d'œuvre de l'art sculptural de la région d'Orissa. Il s'agit de deux lions rampants debout sur des éléphants accroupis à l'est, d'éléphants décorés et harnachés au nord et de deux chevaux de guerre magnifiquement caparaçonnés au sud. Les éléphants et les chevaux ont depuis été réinstallés sur de nouveaux piédestaux, à quelques mètres seulement de leur emplacement d'origine, et font désormais face au porche. Les lions sur éléphants se trouvent maintenant devant les marches orientales du bhoga-mandapa. Bien que recouvertes de plâtre, ces sculptures avaient à l'origine une couleur rouge foncé dont certaines taches sont encore visibles.

Rampant Lion, Konarak Temple
Lion, temple du soleil de Konârak
Bernard Gagnon (CC BY-SA)

L'une des sculptures conservées représente un guerrier debout à côté d'un des chevaux. Sans tête, il porte un fourreau dans le dos, tandis qu'un carquois rempli de flèches est attaché à la selle. Le cheval écrase un personnage sous ses sabots, tandis qu'un autre gît sous son corps.

Du prestige à la déchéance

Même à l'époque médiévale, Konârak était devenu un temple célèbre et on en trouve des références dans les œuvres littéraires. Avec le temple de Jagannatha, il servait de point de repère aux marins naviguant dans le golfe du Bengale. Les premiers Européens qui traversèrent cette mer appelèrent le temple de Jagannatha la "pagode blanche" en raison de son plâtre blanc (aujourd'hui enlevé après restauration) et Konârak la "pagode noire".

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Les raisons de l'effondrement du deul et du shikhara ne sont pas encore connues. On pense qu'il serait dû à "l'affaissement des fondations, tandis que d'autres parlent d'un tremblement de terre ou de la foudre; d'autres encore doutent que le temple ait jamais été achevé" (Mitra, 12). La croyance principale est que le temple se serait écroulé progressivement, l'utilisation de khondalite de mauvaise qualité ayant conduit à la décadence du temple. Beaucoup attribuent le début de ce processus à l'attaque des envahisseurs islamiques.

L'image de la divinité présidente, Sūrya, n'a jamais été retrouvée et l'on ne sait donc pas quelle était sa forme ni sa taille à l'origine. Les spéculations qui l'entourent donnent lieu à de nombreuses croyances, dont celle de sa destruction ou de son déplacement vers le temple de Jagannatha. La perte de la divinité a entraîné la négligence du temple, qui a fini par se dégrader.

Découverte et restauration

James Fergusson (1808-1836), le célèbre historien écossais de l'Inde britannique qui joua un rôle clé dans la redécouverte des antiquités et des sites architecturaux de l'Inde ancienne, visita Konârak en 1837 et prépara un dessin. Il estima la hauteur de la partie encore debout entre 42,67 et 45,72 mètres. En 1868, le site n'était plus qu'un amas de pierres recouvert çà et là d'arbres. Fergusson a écrit qu'un raja (roi) local avait enlevé certaines sculptures pour décorer un temple qu'il construisait dans son propre fort, et que le temple lui-même avait été sauvé d'une manière ou d'une autre de la construction d'un phare. Outre le raja, les "habitants n'ont pas chômé pour enlever les pierres tombées et retirer les crampons et les chevilles en fer" (Mitra, 14).

Sculptures at Konarak Sun Temple
Sculptures du temple du soleil de Konârak
SushG (CC BY-SA)

Les activités de conservation s'accélérèrent à partir de 1900 après que le lieutenant-gouverneur John Woodburn eut "lancé une campagne bien planifiée pour sauver le temple à tout prix en adoptant des mesures appropriées" (Mitra, 33). Depuis 1939, l'Archaeological Survey of India assure la conservation et l'entretien du site.

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Héritage

À Konârak, "la joie d'une vie princière sur terre et l'expression du luxe et de la grandeur qui prévalent dans l'environnement royal sont écrites partout" (Mitra, 27). Le temple apparaît donc davantage comme le rêve d'un roi qui voulait immortaliser son nom et ses actes séculaires, mais qui voulait aussi se montrer dévot, comme tous les autres rois indiens. Les artisans, tout en mettant en valeur cet élément, ont également bien représenté l'aspect religieux. Il ne fait aucun doute que le temple de Konârak, même dans son état de ruine, se dresse majestueusement et témoigne des compétences architecturales et artistiques de l'époque dans l'Orissa médiéval et dans l'Inde en général. Le processus de construction s'inscrivait dans la continuité de siècles d'architecture de temple commencés à l'époque des Gupta (du IIIe au VIe siècle de notre ère). Les étudiants en art, en architecture, en histoire et en archéologie trouveront à Konârak un lieu riche en connaissances.

Aujourd'hui, ce site n'est pas seulement populaire auprès des touristes et des pèlerins, il sert également de lieu pour des festivals culturels, des spectacles de danse classique indienne, etc. Ainsi, aujourd'hui encore, le temple du soleil continue de jouer son rôle dans la préservation et la promotion de l'immense patrimoine culturel de l'Inde.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Dr Avantika Lal
Avantika Lal est titulaire d'un doctorat (études sud-asiatiques), spécialisé dans les opérations militaires. Elle s'intéresse à l'histoire politique et militaire ancienne, à l'histoire de l'art indien, à la guerre en général et fait partie de groupes de recherches pour les mods de jeux sur Total War : Rome.

Citer cette ressource

Style APA

Lal, D. A. (2020, janvier 07). Temple du Soleil à Konârak [Konarak Sun Temple]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-18681/temple-du-soleil-a-konarak/

Style Chicago

Lal, Dr Avantika. "Temple du Soleil à Konârak." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le janvier 07, 2020. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-18681/temple-du-soleil-a-konarak/.

Style MLA

Lal, Dr Avantika. "Temple du Soleil à Konârak." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 07 janv. 2020. Web. 21 févr. 2025.

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