John Knox

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 31 mars 2022
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Portrait of John Knox (by William Holl the Younger, Public Domain)
Portrait de John Knox
William Holl the Younger (Public Domain)

John Knox (c. 1514-1572) était un théologien et réformateur écossais célèbre pour son action en faveur de la Réforme protestante en Écosse, ses relations conflictuelles avec Marie, reine d'Écosse (1542-1587) et la création de l'Église presbytérienne d'Écosse. Il est devenu le visage de la Réforme en Écosse et est considéré comme l'un des activistes protestants les plus importants.

Knox était un prêtre qui semble avoir été converti à la vision réformée du christianisme par le réformateur George Wishart (c. 1513-1546), dont il fut ensuite le garde du corps. Il se rendit en Angleterre et travailla avec l'archevêque protestant de Canterbury Thomas Cranmer (1489-1556), puis se rendit à Genève où il fut fortement influencé par Jean Calvin (1509-1564) et son modèle de christianisme, ainsi que par Heinrich Bullinger (1504-1575). Il était connu pour ses sermons enflammés et son refus de tout compromis sur les questions religieuses, ainsi que pour sa position contre les femmes en position d'autorité. Le premier coup de trompette contre le gouvernement monstrueux des femmes de Knox (1558), publié anonymement, était considéré comme misogyne même à son époque, et aujourd'hui il est fréquemment cité comme l'exemple même des écrits antiféministes.

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Sa relation avec Marie, reine d'Écosse, était influencée non seulement par ses opinions sur les femmes en position d'autorité, mais aussi par la religion de cette dernière, monarque catholique régnant sur un pays de plus en plus protestant. Tous deux se rencontrèrent à plusieurs reprises, au cours desquelles Marie tenta de trouver un compromis à leurs différends, ce que Knox rejeta. Lorsque Marie fut arrêtée, Knox demanda son exécution et soutint son fils Jacques VI d'Écosse (1566-1625) comme successeur.

Knox continua à s'impliquer dans la politique, essayant d'aligner la monarchie écossaise sur sa vision du christianisme, jusqu'à ce qu'il ne meure de causes naturelles à Édimbourg le 24 novembre 1572. Avant la Réforme en Écosse, le gouvernement écossais comptait sur la France comme alliée contre les Anglais, mais après que Knox eut réussi à établir l'Église protestante d'Écosse, la France catholique (ainsi que l'Espagne) fut considérée comme une menace et l'Angleterre protestante comme une amie. Jacques VI deviendrait Jacques Ier d'Angleterre en 1603, unissant l'Écosse et l'Angleterre protestantes, et Knox est reconnu comme l'un des acteurs les plus importants, si ce n'est le plus important, dans l'établissement des fondements des actes d'union de l'Angleterre et de l'Écosse en 1707, le début du Royaume-Uni, ainsi que dans l'influence d'événements ultérieurs, y compris l'organisation du gouvernement des États-Unis.

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Jeunesse et conversion

On sait peu de choses sur les débuts de la vie de Knox, et même l'année de sa naissance est contestée, puisqu'il pourrait être né dès 1505. Il était le fils d'un marchand de la ville de Haddington, dans le Lothian oriental, en Écosse, et sa mère mourut alors qu'il était encore jeune. Son frère aîné, William, qui exerçait le métier de son père, l'aurait peut-être aidé à l'élever et l'envoya à l'école au lieu de l'avoir comme apprenti. Knox était excellent académiquement parlant et poursuivit ses études à l'université de St Andrews. Il fut ordonné prêtre à Édimbourg en 1536.

Knox était prêtre notaire à East Lothian et semble avoir été converti par Wishart vers 1543.

À cette époque, l'Écosse était encore un pays catholique aligné sur la France contre son adversaire de toujours, l'Angleterre. Lorsque l'Angleterre rejeta le catholicisme en 1534 sous le roi Henri VIII d'Angleterre (r. de 1509 à 1547), des missionnaires protestants commencèrent à introduire clandestinement en Écosse des pamphlets et des tracts anticatholiques en provenance d'Angleterre, même si, avant cela, les idées de la Réforme de Martin Luther (1483-1546) en Allemagne et de Huldrych Zwingli (1484-1531) en Suisse exerçaient déjà une influence dans le pays. Le premier réformateur écossais le plus connu est Patrick Hamilton (1504-1528), qui étudia à Paris et en Allemagne avant de retourner en Écosse pour prêcher la doctrine luthérienne. Il fut brûlé sur le bûcher comme hérétique en 1528 à St. Andrews. L'exécution de Hamilton ne fit qu'attirer davantage de personnes vers la vision protestante, encouragée par George Wishart, qui avait étudié à Zurich et commençait à prêcher ouvertement les concepts réformés de Zwingli et de Heinrich Bullinger.

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Knox, à cette époque, était prêtre notaire à East Lothian, servant de tuteur aux enfants de deux seigneurs écossais, et semble avoir été converti par Wishart aux alentours de 1543. Knox quitta son poste pour devenir le garde du corps de Wishart, apparaissant régulièrement avec une épée à deux mains près de Wishart pendant les sermons. Jacques V d'Écosse (r. de 1513 à 1542) avait évité la persécution généralisée des protestants, mais après sa mort en 1542, cette politique changea sous James Hamilton (c. 1519-1575), régent pour l'héritier de Jacques V - l'enfant Marie, reine d'Écosse - Marie de Guise (1515-1560, la mère de Marie), et le cardinal David Beaton (c. 1494-1546), qui commencèrent une purge systématique des activistes protestants. Wishart fut arrêté en 1545 et brûlé sur le bûcher en mars 1546.

Galérien et Angleterre

Wishart avait renvoyé Knox avant son arrestation, lui suggérant de se mettre à l'abri auprès de deux seigneurs, Hugh Douglas de Longniddry et John Cockburn d'Ormiston. Cependant, ces deux hommes étaient favorables à la Réforme et durent se déplacer en permanence, avec leurs familles et Knox, pour éviter d'être arrêtés et exécutés. En mai 1546, le cardinal Beaton fut assassiné au château de St. Andrews par les partisans de Wishart qui s'en emparèrent et établirent un refuge pour les protestants. Knox arriva avec ses deux élèves presque un an plus tard, en avril 1547, et devint rapidement aumônier.

Statue of John Knox
Statue de John Knox
Kim Traynor (CC BY-SA)

Marie de Guise, qui ne pouvait tolérer une garnison armée hostile, fit attaquer le château par une flotte française en juin 1547, qui le prit moins d'un mois plus tard et emprisonna ceux qui s'étaient rendus. Certains furent incarcérés en France ou ailleurs et un certain nombre furent pris comme galériens pour ramer sur des navires français. Knox fut galérien pendant 19 mois, ramant quotidiennement et survivant avec de maigres rations, jusqu'à ce qu'il ne soit libéré en 1549, mais il n'existe aucun récit relatant la manière dont cela se produisit. Tout ce que l'on sait, c'est qu'en avril 1549, Knox se trouvait en Angleterre en tant que ministre licencié de l'Église d'Angleterre, affecté à Berwick-upon-Tweed. C'est là qu'il rencontra sa femme, Margery Bowes (décédée vers 1560), mais il n'existe aucune trace de la date de leur mariage.

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En Angleterre, Knox devint un prédicateur populaire, s'associa à Thomas Cranmer, révisa le livre anglican de la prière commune et devint aumônier royal du roi Édouard VI d'Angleterre (r. de 1547 à 1553). On ne sait pas exactement comment un galérien écossais fut élevé si rapidement entre 1549 et 1551, mais il était très demandé en tant que prédicateur, délivrant des sermons au roi et à sa cour, jusqu'à la mort d'Édouard VI en 1553, lorsque la catholique Marie Ire d'Angleterre (r. de 1553 à 1558) arriva au pouvoir. Mieux connue sous le nom de "Bloody Mary" pour sa persécution systématique des protestants, les efforts de Marie pour éradiquer la Réforme en Angleterre obligèrent Knox à renvoyer sa femme à sa famille en Écosse et à fuir vers la sécurité de la Genève protestante.

Genève et l'Écosse

À Genève, il devint un proche collaborateur de Jean Calvin et adopta une grande partie de sa théologie ainsi que celle de Heinrich Bullinger qui avait influencé Calvin. Parmi les préceptes adoptés par Knox figurent les concepts de la théologie de l'alliance - selon laquelle Dieu et l'humanité ont un accord concernant le salut éternel - et de la prédestination - selon laquelle Dieu a déjà choisi ceux qui seront sauvés, et les œuvres d'une personne dans la vie ne peuvent changer la décision de Dieu. Knox est particulièrement impressionné par la manière dont Calvin avait instauré la politique réformée à Genève et pensait que ce modèle fonctionnerait également en Écosse.

John Calvin
Jean Calvin
Unknown Artist (Public Domain)

Sur les conseils de Calvin, Knox accepta un appel à exercer son ministère auprès d'une congrégation anglaise à Francfort, en Allemagne, et y resta jusqu'en 1555, date à laquelle un pamphlet qu'il avait écrit contre Marie Tudor fut révélé et on lui demanda de partir. Il retourna en Écosse et fut surpris de constater à quel point la Réforme s'était imposée. Il renoua avec de vieilles amitiés et connaissances des débuts de la Réforme, dont certaines étaient désormais de puissants seigneurs, et devint un prédicateur célèbre.

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Enhardi par l'accueil réservé à ses sermons, il écrivit à Marie de Guise en 1556, la réprimandant pour s'être accrochée à une fausse foi et l'encourageant à adopter les principes de la Réforme. La lettre resta sans réponse, et il n'y eut aucune autre répercussion, mais les autorités ecclésiastiques d'Écosse jugèrent l'action suffisamment sérieuse pour justifier un examen, et il fut convoqué à Édimbourg devant un tribunal. Il arriva accompagné de tant de partisans puissants que les ecclésiastiques annulèrent le tout. Peu après, Knox partit pour Genève avec sa femme et la mère de celle-ci, répondant ainsi à un appel de son ancienne congrégation. Après son départ, les écclésiastiques brûlèrent son effigie.

Genève et Premier coup de trompette

Même en tenant compte de la misogynie de l'époque, l'œuvre de Knox était considérée comme extrême et, semble-t-il, également par lui-même puisqu'il la publia anonymement.

Il prêchait trois sermons par semaine à Genève, s'occupait des membres de sa congrégation et correspondait avec d'autres réformateurs. Il écrivit également son célèbre (ou infâme) ouvrage Premier coup de trompette contre le gouvernement monstrueux des femmes), dénonçant Marie Tudor, Marie de Guise et Marie, reine d'Écosse comme des abominations contre nature aux yeux de Dieu, arguant que la Bible interdisait aux femmes de régner sur les hommes.

Même en tenant compte de la misogynie de l'époque, le travail de Knox fut considéré comme extrême et, semble-t-il, également par lui-même puisqu'il la publia anonymement. Il s'était déjà entretenu avec Calvin et Bullinger au sujet des femmes en position d'autorité, et tous deux lui avaient dit, plus ou moins, que Dieu pouvait faire sa volonté à travers n'importe quel instrument et qu'il avait ses propres raisons de permettre à des femmes comme Marie Tudor de régner. Knox, de toute évidence, pensait différemment, comme le montrerait plus tard sa relation avec Marie, reine d'Écosse, qui avait soit lu l'ouvrage, soit compris ses sentiments sur les femmes au pouvoir à partir de ses sermons. D'une manière ou d'une autre, son nom fut associé à l'ouvrage moins d'un an après sa publication en 1558. Les chercheurs Richard G. Kyle et Dale W. Johnson commentent:

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Le Premier coup de trompette valut à Knox la réputation d'être un révolutionnaire parmi ses contemporains et celle de haïr les femmes parmi les générations suivantes. L'image misogyne de Knox n'est cependant pas exacte car - en dehors du Premier coup de trompette - ses écrits contiennent peu de dénonciations du sexe féminin. Au contraire, parmi les lettres de Knox qui ont survécu, plus de la moitié furent écrites à des femmes et beaucoup d'entre elles témoignent d'une grande estime pour le sexe féminin (97).

Il n'en reste pas moins que Premier coup de trompette reste l'ouvrage le plus connu de Knox avec Histoire de la réforme en Écosse (1559-1566) et qu'il continue à définir sa position officielle sur les femmes dirigeantes et les femmes en position d'autorité par rapport aux hommes. Bien que, comme le soulignent Kyle et Johnson, ses arguments ne soient pas originaux et que ses opinions soient partagées par de nombreuses personnes, hommes et femmes, l'articulation des revendications de Knox était plus puissante que celle des autres et, reconnaissant cela, Mary Tudor fit condamner officiellement l'ouvrage et le fit interdire en Angleterre comme étant séditieux.

À la mort de Marie Tudor, Élisabeth Ire d'Angleterre (r. de 1558 à 1603) accéda au trône, et tous les réfugiés protestants de Genève qui avaient fui l'Angleterre purent désormais rentrer chez eux en toute sécurité sous l'autorité d'une reine protestante. Knox se prépara à retourner en Écosse, mais il fut retardé par Élisabeth Ire, qui avait également rejeté Premier coup de trompette, et qui lui refusa le passage dans son royaume.

La Réforme et Marie

Knox n'était en Écosse que depuis une semaine lorsque ses sermons anti-catholiques déclenchèrent un déchaînement de foules protestantes, qui détruisirent et pillèrent les couvents de Blackfriars et de Greyfriars à Perth. Marie de Guise mobilisa une armée pour mater la révolte, mais sa déclaration de loi martiale pour imposer le catholicisme et son recours à des soldats français et à des mercenaires payés par les Français fâchèrent certains des seigneurs écossais, qui l'abandonnèrent au profit de Knox. Pendant ce temps, Knox était retourné au château de St. Andrews où il continuait à prêcher le même genre de sermons et à encourager le même vandalisme et la même destruction qu'auparavant.

Mary of Guise
Marie de Guise
Google Cultural Institute (Public Domain)

Knox devint la force politique et spirituelle derrière les efforts réformés pour évincer Marie de Guise, en s'assurant l'aide d'Élisabeth Ire, qui mit de côté son aversion personnelle pour Knox afin de briser l'emprise de la France sur l'Écosse. Les troupes anglaises arrivèrent en 1559, mais Marie de Guise mourut en juin 1560. Les hostilités prirent fin avec le traité d'Édimbourg et le retrait des Français. Knox ne tarda pas à convoquer une assemblée, au cours de laquelle il contribua à la Confession écossaise (s'inspirant des Confessions helvétiques de Bullinger), qui deviendrait la Confession de foi de l'Église presbytérienne et, plus tard, le Livre de discipline décrivant l'ordre démocratique de la nouvelle Église.

Knox rejetait la hiérarchie anglicane des archevêques, des évêques et des prêtres et organisa son Église en presbytère, un corps d'anciens qui prenait les décisions avec l'accord des diacres et des ministres. L'Église presbytérienne d'Écosse était une organisation démocratique sans autorité centrale et où tous les anciens en règle avaient le droit de vote. Alors que Knox organisait l'Église, sa femme Margery mourut, le laissant s'occuper de leurs deux fils, Nathaniel et Eleazar, dont la vie à cette époque est obscurcie dans l'histoire par la dispute permanente de Knox avec Marie, reine d'Écosse.

Marie arriva en Écosse en 1561 et annonça que, bien que monarque catholique, elle n'imposerait pas sa religion à ses sujets. Elle demanda aux ministres protestants de respecter la tolérance religieuse, ce que la plupart d'entre eux acceptèrent. Cependant, Knox, qui prêchait désormais dans l'ancienne cathédrale St. Giles, rebaptisée High Kirk of Edinburgh, refusa tout compromis, soulignant qu'il n'y avait qu'une seule vraie foi et que les croyants ne devaient pas tolérer les fausses croyances des catholiques. Marie convoqua Knox à plusieurs reprises afin d'obtenir son aide pour gouverner l'Écosse pacifiquement, mais à chaque fois, Knox précisa qu'il continuerait à prêcher la vérité telle qu'il la concevait et qu'aucun monarque n'avait le pouvoir de dicter l'interprétation de la Bible ou le contenu des sermons qui en découleraient.

Mary, Queen of Scots by Haillard
Marie Stuart, Reine d'Écosse par Haillard
Nicholas Hilliard (Public Domain)

Tout au long de son règne, Knox refusa tout compromis ou concession, ce qui, pour de nombreux chercheurs et écrivains ultérieurs, fut considéré comme une caractéristique honorable d'un pasteur chrétien dévoué. S'il avait été capable de reconnaître la valeur de la tolérance religieuse, il aurait pu empêcher la violence et la destruction, en particulier à Fife, Perth, Dundee, Édimbourg et Saint Andrews, qui furent associées à la Réforme en Écosse. Lorsque Marie fut arrêtée et emprisonnée au château de Loch Leven, Knox demanda son exécution et soutint son fils, Jacques VI, comme successeur.

Jacques VI était fermement protestant et succéda à Élisabeth Ire en tant que monarque d'Angleterre en 1603, devenant le roi Jacques VI d'Écosse et Jacques Ier d'Angleterre, dont l'une des contributions culturelles fut la Bible du roi Jacques en 1611. À cette époque, l'Angleterre et l'Écosse ne coopéraient qu'en raison de leurs croyances religieuses communes et, en Écosse, celles-ci avaient été fermement établies par Knox. Avant son retour de Genève en 1559, le catholicisme était encore largement pratiqué, alors qu'après avoir établi le Kirk d'Écosse, il fut relégué aux Highlands et aux îles.

Aujourd'hui, on peut visiter les ruines de nombreux monastères, couvents et églises catholiques dans toute l'Écosse, même dans les Highlands, et la destruction d'un certain nombre d'entre eux remonte à l'époque où Knox occupait la chaire. La violence qu'il encourageait par ses sermons est cependant souvent négligée par les spécialistes qui le considèrent comme l'un des principaux acteurs de la fondation du Royaume-Uni en faisant de l'Écosse un pays protestant.

Conclusion

Knox épousa Margaret Stewart, âgée de 17 ans, en 1564, suscitant le même tollé que lorsque le réformateur français William Farel (1489-1565) avait épousé une adolescente. Knox et sa seconde épouse auraient trois filles, et on dit qu'il vécut ses dernières années dans le bâtiment connu aujourd'hui sous le nom de John Knox House sur High Street à Édimbourg (bien que cette affirmation soit contestée). Il mourut de causes naturelles et fut enterré dans le cimetière de St Gilles. Plus tard, les corps enterrés dans ce cimetière furent transférés au cimetière de Greyfriars, mais pas celui de Knox, car les gens craignaient sa colère d'outre-tombe si on le dérangeait. Le site du cimetière St. Gilles est aujourd'hui un parking, et l'on pense que la tombe de Knox se trouverait sous l'emplacement 23.

John Knox House, Edinburgh, Scotland
Maison John Knox, Édimbourg, Écosse
Kim Traynor (CC BY-SA)

Knox était un personnage controversé et l'est devenu encore plus au cours des siècles qui ont suivi sa mort. Kyle et Johnson commentent:

Révolutionnaire ou serviteur de Dieu? Prophète tonitruant ou politicien accompli? Vieil homme méchant ou pasteur spirituel? Ardemment aimé ou passionnément méprisé? Le vrai John Knox peut-il se lever? John Knox était en effet un personnage complexe et contradictoire. En effet, il présentait plusieurs visages et portait plusieurs chapeaux. (1)

La nature contradictoire de Knox continue d'affecter l'interprétation de son héritage: certains lui attribuent l'établissement des principes démocratiques dans son Église, qui influenceraient plus tard les Pères fondateurs des États-Unis, tandis que d'autres notent que ses réformes entraînèrent une perte dramatique des droits des femmes en Écosse, en particulier dans le domaine de l'éducation. Il est aujourd'hui reconnu comme l'un des militants les plus puissants et les plus persuasifs de la Réforme protestante, mais la manière dont son héritage doit être compris, et même ce qu'il est, continue de faire l'objet de débats.

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Questions & Réponses

Qui était John Knox?

John Knox (c. 1514-1572) était un théologien et prédicateur écossais qui est devenu le visage de la Réforme protestante en Écosse.

Quand John Knox s'est-il converti au protestantisme?

John Knox se convertit à la vision protestante du christianisme en 1543, lorsqu'il était garde du corps du prédicateur protestant George Wishart.

John Knox fut-il vraiment galérien?

John Knox fut fait prisonnier par les Français en 1547 et fut galérien pendant 19 mois avant d'être libéré en 1549. On ne sait pas comment ni pourquoi il gagna sa liberté.

John Knox est-il vraiment mort dans la maison d'Édimbourg connue aujourd'hui sous le nom de John Knox House?

On dit que John Knox est mort dans la maison de High Street, mais il est plus probable qu'il soit mort dans une maison de Warriston Close qui n'existe plus.

Comment est mort John Knox?

John Knox est mort de causes naturelles chez lui, à Édimbourg, en 1572.

Où se trouve la tombe de John Knox?

La tombe de John Knox se trouverait sous l'emplacement 23 du parking situé à l'extérieur de la cathédrale St. Gilles à Édimbourg, en Écosse.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2022, mars 31). John Knox [John Knox]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20203/john-knox/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "John Knox." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 31, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20203/john-knox/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "John Knox." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 31 mars 2022. Web. 16 sept. 2024.

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