Sir William Howe (1729-1814) était un officier militaire et un homme politique britannique, surtout connu pour son rôle de commandant en chef de l'armée britannique pendant les premières années de la guerre d'Indépendance américaine (1775-1783). Malgré plusieurs victoires importantes, dont les prises de New York et de Philadelphie, il ne parvint pas à vaincre de manière décisive l'armée continentale et démissionna en avril 1778.
Famille et début de carrière
William Howe vit le jour le 10 août 1729 dans le Nottinghamshire, en Angleterre, au sein d'une famille aristocratique de haute lignée. Pendant des générations, les Howe avaient représenté le Nottinghamshire à la Chambre des communes et, en 1710, le grand-père de William Howe s'était vu attribuer le titre de vicomte dans la noblesse irlandaise. Le père de William, Emanuel Scorpe Howe, était le deuxième vicomte Howe et avait occupé diverses fonctions politiques, notamment celle de gouverneur de la Barbade. Le côté maternel de sa famille n'était pas moins aristocratique; en effet, la grand-mère de William, Sophia von Kielmansegg, avait été la demi-sœur illégitime du roi George Ier de Grande-Bretagne (r. de 1714 à 1727), et sa mère, Charlotte, était une figure constante et influente dans les cours du roi George II (r. de 1727 à 1760) et du roi George III (r. de 1760 à 1820). C'est grâce à cette influence de la cour que Charlotte Howe contribua à obtenir des postes importants pour ses quatre fils.
William était le troisième des quatre fils d'Emanuel et de Charlotte Howe, chacun d'entre eux étant destiné à une brillante carrière militaire. Son frère aîné, George (1725-1758), devint le troisième vicomte Howe en 1735, l'année de la mort de leur père. Dix ans plus tard, il s'engagea dans l'armée britannique et obtint un poste d'aide de camp auprès du prince William, duc de Cumberland. Le deuxième frère aîné de William, Richard (1726-1799), opta pour une carrière dans la marine et s'engagea en 1739 sur le navire de quatrième rang HMS Pearl. Lorsque William termina ses études à Eton, il était donc déterminé à suivre ses frères dans l'armée. Le 18 septembre 1746, à l'âge de 17 ans, il s'engagea comme cornette dans les dragons légers du duc de Cumberland. Les trois frères aînés Howe servirent pendant la guerre de succession d'Autriche (1740-1748), George et William servant ensemble sous les ordres du duc de Cumberland dans les Flandres. Le quatrième frère, Thomas Howe, rejoignit la Compagnie des Indes orientales et devint un explorateur de renom.
Service pendant la guerre de la conquête
Après la guerre, William Howe fut promu lieutenant et fut transféré au 20e régiment d'infanterie, où il rencontra et se lia d'amitié avec un jeune major mince et énergique nommé James Wolfe. Howe passa la première partie des années 1750 en garnison en Écosse avec ce régiment, mais lorsque les tensions entre les empires coloniaux britannique et français dégénérèrent en guerre de Sept Ans (1756-1763), il fut envoyé combattre en Amérique du Nord. En décembre 1757, il fut promu lieutenant-colonel et prit la tête d'un bataillon d'infanterie légère dans une division commandée par Wolfe, qui venait lui-même d'être promu général de brigade. L'année suivante, la division de Wolfe participa au siège de Louisbourg, une forteresse française située à l'embouchure du Saint-Laurent, dont la prise était une condition préalable à l'invasion du Canada par la Grande-Bretagne.
Le 8 juin 1758, les Britanniques tentèrent un débarquement amphibie mais se heurtèrent au feu nourri des Français. Après avoir subi de lourdes pertes, Wolfe ordonna la retraite, mais Howe poursuivit sa route et parvint finalement à débarquer son bataillon dans un bras de mer rocheux. Une fois que Howe eut établi une tête de pont, le reste de la division de Wolfe fit demi-tour et débarqua, prêt à entamer le siège. La forteresse tomba le 26 juillet et Howe fut félicité par le général Wolfe, qui qualifia son unité de "bataillon le mieux entraîné de toute l'Amérique" (Boatner, 523). Ce succès fut bientôt assombri par une tragédie lorsque Howe apprit que son frère aîné, le général George Howe, avait été tué lors de la bataille de Fort Carillon (6-8 juillet 1758). La mort de George fut largement pleurée, tant en Grande-Bretagne que dans les colonies; en effet, l'Assemblée du Massachusetts collecta 250 livres sterling pour placer un monument dans l'abbaye de Westminster en l'honneur de George Howe. Cette manifestation de respect pour son frère émut beaucoup William Howe qui se montra par la suite compatissant envers les Américains.
En 1759, Howe rejoignit l'expédition du général Wolfe au Canada, menant les éléments avancés de l'armée sur le fleuve Saint-Laurent jusqu'aux plaines d'Abraham, juste à l'extérieur de la ville de Québec. Lors de la bataille des plaines d'Abraham (13 septembre), le général Wolfe fut mortellement blessé, mais les Britanniques parvinrent à s'emparer de Québec. L'année suivante, Howe participA à la prise de Montréal qui consolida le contrôle britannique sur le Canada. En 1762, il était adjudant général de l'expédition qui prit La Havane aux Espagnols. Le traité de Paris de 1763 mit fin à la guerre, la France cédant le contrôle du Canada à la Grande-Bretagne.
L'entre-deux-guerres
Howe retourna à Londres en 1763 pour prendre sa place à la Chambre des communes; il avait été élu pour représenter le Nottinghamshire au Parlement britannique en 1758, après que le précédent titulaire du poste, son frère George, eut été tué. Au Parlement, Howe s'aligna sur les Whigs et s'exprima souvent en faveur des Treize Colonies lors des débats sur la fiscalité; il s'opposa à l'adoption du Stamp Act (1765) et des Townshend Acts (1767-68), estimant, comme les colons, que ces mesures constituaient un abus de pouvoir de la part du Parlement. Ce désaccord entre le Parlement et les treize colonies ne cessa de s'aggraver, entraînant des explosions de violence, telles que le massacre de Boston (1770) et la Boston Tea Party (1773). À la fin de l'année 1774, la guerre entre les colonies et la Grande-Bretagne semblait presque certaine, mais même à ce stade avancé, Howe restait extérieurement favorable aux colonies. Il condamna les lois intolérables et promit à ses électeurs de ne jamais accepter de commandement qui l'obligerait à se battre contre les Américains.
Entre-temps, il poursuivit son service militaire. En 1768, il fut nommé lieutenant-gouverneur de l'île de Wight et, en 1772, il obtint le grade de général de division. En 1774, il supervisait l'entraînement des fantassins et était considéré comme l'un des meilleurs officiers de l'armée britannique. Il n'est donc pas surprenant qu'une fois les premiers coups de feu de la révolution américaine tirés lors des batailles de Lexington et Concord (19 avril 1775), Howe se vit offrir le poste de commandant en second du général Thomas Gage, commandant de toutes les forces britanniques en Amérique du Nord. Malgré ses promesses antérieures, Howe accepta ce commandement. Il écrivit une lettre à ses électeurs pour expliquer sa décision de se rendre en Amérique pour combattre les colons: "Je n'ai pas cherché à m'y rendre. On me l'a ordonné et je ne pouvais pas refuser sans être victime de l'odieuse accusation de réticence à servir mon pays dans la détresse" (Boatner, 523-24).
Bunker Hill et la prise de New York
Le 25 mai 1775, Howe arriva dans le port de Boston à bord du HMS Cerberus aux côtés de deux autres généraux britanniques, Henry Clinton et John Burgoyne. Leur mission consistait à conseiller le général Gage, qui s'était retrouvé piégé à Boston avec seulement 6 000 soldats britanniques, entourés de plus de 15 000 miliciens américains. Howe, Clinton et Burgoyne conçurent un plan dans lequel les Britanniques s'empareraient des hauteurs à l'extérieur de Boston, une position à partir de laquelle ils pourraient balayer l'armée américaine assiégeante. Les Patriotes, cependant, découvrirent le plan et s'emparèrent préventivement des hauteurs de Breed's Hill avant qu'il ne puisse être mis en œuvre. Le 17 juin 1775, le général Howe dirigea en personne 2 400 soldats britanniques dans un assaut contre la redoute américaine de Breed's Hill. Les Américains étaient bien retranchés et deux charges britanniques furent repoussées avant que les tuniques rouges ne parviennent finalement à prendre d'assaut la redoute. L'engagement, connu sous le nom de bataille de Bunker Hill, fut une victoire britannique, bien que coûteuse: 1 056 soldats britanniques furent tués ou blessés, y compris l'aide de camp de Howe, qui fut abattu à ses côtés. Howe lui-même s'en sortit miraculeusement indemne, même s'il dirigeait ses hommes depuis le front, mais il n'oublierait jamais le carnage de Breed's Hill.
Peu après Bunker Hill, Gage fut relevé de son commandement. Il fut remplacé par Howe, qui fut rapidement confirmé comme commandant en chef de toutes les forces britanniques en Amérique du Nord. Howe fut immédiatement confronté à la tâche désagréable de nettoyer la pagaille laisée par Gage; il était toujours coincé à Boston avec des milliers d'Américains devant sa porte. En juillet 1775, cette force coloniale hétéroclite fut réorganisée pour former l'armée continentale, dirigée par le général George Washington, qui était déterminé à remporter la victoire. Au cours de l'hiver 1775-76, Washington fit descendre l'artillerie de Fort Ticonderoga et plaça ces canons au sommet des hauteurs de Dorchester, qui surplombaient Boston. Désormais exposé à l'artillerie ennemie, Howe évacua la ville et quitta le port de Boston le 17 mars 1776, mettant fin au siège de Boston par une victoire américaine.
Howe n'abandonna pas. Il se rendit à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour rejoindre une flotte commandée par son frère, l'amiral Lord Richard Howe. Les frères Howe firent ensuite voile vers le port de New York, débarquant à Staten Island avec 32 000 hommes, la plus grande force expéditionnaire que la Grande-Bretagne ait jamais envoyée dans n'importe quelle partie du monde. Washington et l'armée continentale s'empressèrent de défendre la ville de New York contre Howe et construisirent une série de fortifications sur les hauteurs de Brooklyn, à Long Island. Le 22 août, les Britanniques débarquèrent sur Long Island et attaquèrent les positions avancées américaines cinq jours plus tard. Au cours de la bataille de Long Island, Howe réussit à contourner les positions américaines avec l'aide de guides loyalistes qui lui avaient indiqué un chemin derrière l'armée continentale. Les Américains subirent plus de 2 000 pertes et furent contraints de se replier sur New York City.
Les Howes firent alors une offre de paix au deuxième Congrès continental; les frères avaient été investis de pouvoirs de négociation limités par le ministère du roi. Le 11 septembre, les Howe rencontrèrent une délégation du Congrès à Staten Island, mais les pourparlers furent rapidement rompus lorsque les délégués refusèrent de renoncer à l'indépendance américaine. Le 15 septembre, Howe débarqua sur l'île de Manhattan et entra dans la ville de New York le même jour, Washington étant contraint de se replier plus haut dans Manhattan. Si l'offensive de Howe fut tout d'abord mise en échec à la bataille de Harlem Heights (16 septembre), il parvint à infliger aux Américains deux défaites à la bataille de White Plains (28 octobre) et à la bataille de Fort Washington (16 novembre). Pour cette série de victoires, Howe fut fêté à Londres et fut fait chevalier par le roi George III de Grande-Bretagne.
La chute de Fort Washington entraîna la capture de 2 800 prisonniers américains par les Britanniques, dont la plupart furent enfermés dans les navires-prisons britanniques ancrés au large de Brooklyn. Les conditions à bord de ces navires étaient abominables; les hommes étaient souvent maltraités par leurs geôliers et privés de nourriture et de vêtements. Des milliers de prisonniers américains moururent de malnutrition, de maladie ou de négligence sous la surveillance des Britanniques; bien que Howe n'ait pas été personnellement impliqué dans les cruautés infligées par ses officiers, il était certainement au courant et ferma les yeux. C'est peut-être là la plus grande ombre sur son héritage.
Campagne de Philadelphie
À la fin de l'année 1776, l'armée continentale était en fuite, après avoir été chassée à travers le New Jersey et en Pennsylvanie. Début décembre, les maladies et les désertions avaient réduit le nombre de soldats continentaux à moins de 3 000 hommes. Si Howe l'avait voulu, il aurait pu poursuivre l'armée continentale malade, affamée et misérable jusqu'en Pennsylvanie et la détruire dans une dernière bataille; cela aurait certainement mis fin à la rébellion. Au lieu de cela, Howe installa son armée dans ses quartiers d'hiver. C'était la coutume pour les armées européennes de l'époque qui ne combattaient généralement pas en hiver, sauf en cas d'absolue nécessité. Washington ne tarda pas à tirer parti de ce retard et frappa les troupes hessoises et britanniques à la bataille de Trenton (26 décembre 1776) et à la bataille de Princeton (3 janvier 1777). Ces deux victoires revitalisèrent l'effort de guerre américain et sauvèrent probablement l'armée de Washington de la destruction.
Howe, bien que frustré par les pertes subies, n'était pas prompt à agir. Il passa le reste de l'hiver dans son quartier général de New York, assistant à des bals et des dîners à la mode, toujours en compagnie de sa jeune et belle maîtresse, Mme Elizabeth Loring. La liaison de Howe avec Mme Loring, une Américaine de 24 ans, épouse d'un des officiers loyalistes de Howe, a fait couler beaucoup d'encre. Certains contemporains méprisants la considéraient comme la Cléopâtre de son Marc-Antoine, la véritable raison pour laquelle il était si lent à poursuivre Washington. Leur relation devint le sujet de plaisanteries en Amérique, un poème bien connu disait:
Sir William he,
smug as a flea,
lay all this time a-snoring,
nor dreamed of harm
as he lay warm,
in bed with Mrs. Loring. (Watson, 35).
Sir William,
fier comme un pou,
est resté tout ce temps à ronronner,
et ne rêvait pas de mal
car il était bien au chaud,
dans le lit de Mme Loring. (Watson, 35).
Quelle qu'ait été la véritable raison de ses retards, Howe ne négligeait pas ses obligations militaires, puisqu'il passa les premiers mois de 1777 à planifier une campagne pour s'emparer de Philadelphie, la capitale des États-Unis. S'il y parvenait, il contrôlerait les deux villes les plus importantes des États-Unis (l'autre étant New York) et pourrait probablement forcer Washington à livrer une bataille décisive qu'il perdrait probablement; en d'autres termes, il s'agissait d'une campagne qui lui permettrait de gagner la guerre. Le 24 juillet 1777, il embarqua 18 000 hommes sur des navires et mit le cap sur la baie de Chesapeake, débarquant dans le Maryland à la fin du mois d'août. Après avoir marché jusqu'en Pennsylvanie, Howe battit l'armée de Washington à la bataille de Brandywine (11 septembre). L'armée continentale, cependant, put se retirer intacte, privant Howe de la victoire décisive dont il avait besoin.
Le 24 septembre, Howe entra dans Philadelphie sans être contesté, mais il ne parvint pas à capturer le Congrès continental qui s'était réfugié à York, en Pennsylvanie. Il battit à nouveau Washington à la bataille de Germantown (4 octobre) et, à la mi-novembre, s'empara des forts Mercer et Mifflin sur le fleuve Delaware, ouvrant ainsi cette voie d'eau vitale aux Britanniques. Malgré ces succès, Howe ne réussit pas à mettre fin à la guerre; l'armée de Washington se reposa à Valley Forge, se réapprovisionnant et se recyclant, et même si les Britanniques contrôlaient Philadelphie, les États-Unis ne montraient aucun signe d'effondrement. Howe blâmait le gouvernement britannique pour cet échec, arguant qu'il aurait atteint ses objectifs s'il avait reçu les renforts et les fournitures qu'il avait demandés.
En octobre 1777, Howe, frustré, écrivit à Londres pour présenter sa démission, en invoquant le manque de soutien du gouvernement. Il passa le reste de l'hiver à Philadelphie, assistant à des dîners de luxe et s'amusant avec Mme Loring jusqu'en avril 1778, date à laquelle il apprit que sa démission avait été acceptée. Ce fut une terrible nouvelle pour les officiers britanniques de Howe qui avaient appris à aimer et à respecter leur commandant. Le 18 mai 1777, les capitaines John André et Oliver De Lancey organisèrent une fête pour marquer le départ de Howe de l'armée. Connue sous le nom de Mischianza, cette fête dura de 16 heures à 4 heures du matin et comprenait des barges décorées, des banquets, des feux d'artifice et même un simulacre de tournoi entre chevaliers. Elle se termina par une actrice déguisée en allégorie de la Renommée qui honora Howe avec les mots "Thy laurels shall never fade" ("Tes lauriers ne s'effaceront jamais") (Boatner, 710). Le lendemain, Sir William embarqua sur un navire et retourna en Angleterre.
Vie ultérieure et mort
À son retour à Londres, l'accueil réservé à Howe fut beaucoup plus froid que pendant la Mischianza. Il fut accusé par ses détracteurs, dont son ancien commandant en second Sir Henry Clinton, d'avoir laissé passer plusieurs occasions en or de détruire Washington et de gagner la guerre; Clinton, de manière assez vitriolique, écrit "si [Howe] était allé au diable avant d'être envoyé en Amérique, cela aurait été une économie d'infamie pour lui-même et un déshonneur indélébile pour son pays" (Boatner, 526). En mai 1779, le Parlement ouvrit une enquête sur la conduite de Howe, mais ne trouva aucune preuve d'incompétence ou de mauvaise gestion. En 1780, Howe publia une réponse aux accusations du loyaliste Joseph Galloway, qui insinuait que les sympathies de Howe pour les colons l'avaint conduit à saboter délibérément l'effort de guerre britannique. La même année, il perdit sa réélection à la Chambre des communes.
Howe n'atteindrait plus jamais le même niveau de popularité qu'en 1776, après avoir pris la ville de New York. Malgré sa disgrâce, il retourna rapidement à la vie publique; en 1782, il fut nommé lieutenant général de l'ordonnance et siégea au Conseil privé du roi. En 1793, lorsque la Grande-Bretagne entra dans les guerres de la Révolution française (1792-1802), il fut promu général à part entière et supervisa la défense de son île natale, mais ne participa à aucune action au cours de ce conflit. Son frère Richard, en revanche, fit la renommée de la famille Howe en battant une flotte française lors d'une action navale en 1794 connue sous le nom de "Glorious First of June" (Premier juin glorieux). À la mort de Richard, en août 1799, le titre de vicomte fut transmis à Sir William, qui devint le 5e vicomte Howe.
En 1803, Sir William Howe démissionna de ses fonctions publiques, invoquant sa mauvaise santé. Sa santé continua à décliner au cours de la décennie suivante jusqu'à ce qu'il ne meure à Twickenham le 12 juillet 1814, à l'âge de 84 ans. Sa femme Frances Connolly (ils s'étaient mariés en 1765) lui survécut encore trois ans. Howe n'ayant pas d'enfant, ses titres moururent avec lui.