Gottfried Wilhelm Leibniz

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Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 26 janvier 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Gottfried Wilhelm Leibniz, 1695 (by Christoph Bernhard Francke , Public Domain)
Gottfried Wilhelm Leibniz, 1695
Christoph Bernhard Francke  (Public Domain)

Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) était un polymathe allemand qui se fit connaître dans toute l'Europe pour ses travaux, en particulier dans les domaines de la science, des mathématiques et de la philosophie. La philosophie rationaliste de Leibniz tentait de réconcilier les croyances religieuses traditionnelles avec les nouvelles découvertes de la révolution scientifique, et son travail influença les penseurs ultérieurs du siècle des Lumières.

Jeunesse

Gottfried Wilhelm Leibniz vit le jour à Leipzig le 1er juillet 1646. Son père était professeur de philosophie morale à l'université de Leipzig. Le jeune Gottfried tira profit de la bibliothèque de son père et apprit le latin en autodidacte. Ses études se poursuivirent aux universités de Leibniz, de Iéna et d'Altdorf, où il obtint en 1666 un doctorat en droit. Leibniz commença sa carrière en tant que secrétaire d'un ministre au service du prince-électeur de Mayence en 1667. Pendant les cinq années qui suivirent, il eut l'occasion de voyager à travers l'Europe, notamment en Angleterre, en France, en Hollande et en Italie. En 1677, Leibniz entra au service du duc de Brunswick-Lüneburg, où il exerça diverses fonctions de secrétariat et de conseil. Il fut nommé historien et bibliothécaire du duc, poste qu'il conserverait jusqu'à la fin de sa vie, malgré ses incursions dans d'autres domaines tels que la science, la philosophie, les mathématiques, l'ingénierie et même l'alchimie.

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Leibniz développa un tel éventail d'activités intellectuelles que l'historien H. Chisick note qu'il était:

L'un des hommes les plus brillants mais les moins concentrés...Il était un curieux mélange de courtisan, d'administrateur, de conseiller politique et, plus rarement, de pamphlétaire, de conseiller technique, de penseur et de philosophe qui se recommandait par son intelligence et son énergie.

(245)

Leibniz passait sans cesse d'un projet à l'autre, trouvant de curieuses distractions dans à peu près tout. Il qualifiait lui-même ses multiples activités intellectuelles de "fouillis presque perpétuel" (Gottlieb, 165).

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En 1700, Leibniz fut nommé premier président de l'Académie des sciences de Berlin, une institution qu'il avait contribué à fonder.

Mathématiques

Les mathématiques intéressaient Leibniz au plus haut point. Il travailla sur une machine à calculer et, dans les années 1670, il découvrit le calcul infinitésimal (outil mathématique permettant de calculer des surfaces et des volumes). Enfin, il semblait que c'était le cas, mais quelqu'un d'autre, plutôt célèbre, pensait le contraire. Le scientifique britannique Isaac Newton (1642-1727) s'engagea dans une longue querelle avec Leibniz, accusant l'Allemand d'avoir plagié son travail sur le calcul. En réalité, les deux hommes avaient développé le calcul indépendamment l'un de l'autre et, bien que la plupart des historiens considèrent que Newton y serait arrivé le premier, la version de Leibniz était supérieure. Le choix de privilégier le calcul de Newton freina considérablement l'essor des mathématiques en Grande-Bretagne.

Leibniz's Calculating Machine
La machine à calculer de Leibniz
Kolossos (CC BY-SA)

Science appliquée

Leibniz quittait fréquemment sa bibliothèque pour s'adonner à la science appliquée. Il travailla sur des projets d'amélioration des carrosses et sur le problème du drainage des mines d'argent allemandes (un problème minier qui allait donner le coup d'envoi de la révolution industrielle britannique vers 1710). Il conçut une machine à calculer capable d'effectuer des multiplications et des divisions et dessina les plans d'une machine à chiffrer qui permettait de coder instantanément un texte. Leibniz, à l'instar des inventeurs fous de fiction populaire, essayait perpétuellement d'améliorer les choses - il était, disait-il, motivé par l'intérêt général - qu'il s'agisse de la recette parfaite du brandy ou d'un sous-marin en état de marche. Il s'intéressa à des machines extrêmement utiles, allant des usines de dessalement à des inventions tout à fait fantaisistes telles que des chaussures dotées de ressorts intégrés permettant de s'éloigner rapidement d'un poursuivant. Dans la plupart de ces projets, Leibniz essayait de remédier aux trois principales causes de malheur telles qu'il les percevait: le manque d'éducation, le chômage et la pauvreté.

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Leibniz suggère que le corps et l'esprit sont en réalité comme deux horloges qui fonctionnent indépendamment l'une de l'autre, mais qui sont également synchronisées.

La physique et la mécanique l'intéressaient beaucoup. Leibniz constata qu'en ce qui concerne le mouvement, les facteurs de quantité et de force étaient tout à fait distincts. Il inventa le mot "dynamique" et soutenait l'idée de la conservation de la force lorsqu'un corps s'immobilise, s'approchant ainsi de la découverte de ce que nous appellerons plus tard l'énergie cinétique. Leibniz était également un collectionneur, et il constitua de belles collections personnelles de minéraux et de fossiles.

Philosophie du corps et de l'esprit

Leibniz élargit ses activités plus théoriques lorsqu'en 1690 il fut nommé bibliothécaire de la Bibliotheca Augusta à Wolfenbüttel, en Basse-Saxe, en Allemagne, une institution encore importante aujourd'hui. Toujours à la recherche d'améliorations, quel que soit le projet, Leibniz envisagea un vaste système de catalogage, mais celui-ci s'avéra trop coûteux pour devenir réalité. Leibniz gérait en fait trois bibliothèques, puisqu'en plus de celle du duc de Brunswick-Lüneburg et de celle de Wolfenbüttel, il possédait sa propre bibliothèque qui comptait 6 000 volumes, ce qui n'est pas négligeable.

Detail, Tompion Clock Face
Cadran d'horloge de Tompion
Science Museum, London (CC BY-NC-SA)

En 1695, Leibniz publia sa théorie sur le lien entre le corps et l'esprit. Leibniz qualifia sa théorie de "nouveau système d'harmonie préétablie" (Yolton, 279). Selon lui, bien qu'il n'y ait pas de lien physique entre l'esprit et le corps, le monde physique qui nous entoure a été créé par Dieu de telle sorte qu'il existe toujours un lien entre les événements mentaux et physiques (les choses dont nous faisons l'expérience), puisque l'esprit peut dicter une action au corps et vice-versa. Pour Leibniz, "les entités ultimes de la réalité sont des monades, des "substances simples" qui se combinent pour produire le monde" (Burns, 167). Les monades, du mot grec signifiant "unité", sont donc les éléments fondamentaux et isolés de la réalité, qui ne sont pas affectés les uns par les autres et qui sont indivisibles. Chaque monade est complète en elle-même et contient toutes les traces des choses qui lui arriveront. Il s'agissait d'une nouvelle théorie audacieuse, mais qui était loin d'être facile à expliquer. Leibniz, comme presque tous les autres philosophes, tenta de rendre sa théorie plus claire en utilisant des analogies.

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Leibniz suggère que le corps et l'esprit sont en réalité comme deux horloges qui fonctionnent indépendamment mais qui sont également synchronisées. Il existe une sorte d'harmonie préétablie entre ces deux "horloges". Dans une autre analogie, Leibniz décrit les monades comme:

[comme] plusieurs groupes différents de musiciens ou de chœurs jouant séparément leurs parties, et placés de telle sorte qu'ils ne se voient pas et ne s'entendent même pas les uns les autres, bien qu'ils puissent néanmoins s'accorder parfaitement, chacun suivant ses propres notes, de sorte que quelqu'un qui les entendrait tous y trouverait une merveilleuse harmonie.

(Gottlieb, 169)

La cause à l'origine des horloges/musiciens/monades est Dieu, et il sait tout ce qui est prévu pour chaque monade. Dieu est, en fait, la monade suprême et la seule qui ait une relation avec les autres monades, sinon les monades ne sont jamais interconnectées les unes avec les autres. Il s'agit là d'une cause fondamentale sur laquelle reposent toutes les autres pensées de Leibniz en matière de philosophie. Comme l'explique le philosophe S. Blackburn:

Le fondement de sa pensée est la conviction qu'à chaque individu correspond une notion complète, connaissable seulement par Dieu, à partir de laquelle sont déductibles toutes les propriétés possédées par l'individu à chaque moment de son histoire.

(271)

Gottfried Wilhelm Leibniz Portrait
Portrait de Gottfried Wilhelm Leibniz
 Johann Friedrich Wentzel (Public Domain)

Certains critiques ont suggéré qu'en raison de l'analogie avec l'horloge, Leibniz favorisait une vision purement mécanique du monde (une philosophie alors en vogue) et que son idée de l'homme comme une machine niait son libre arbitre. Leibniz pensait cependant que la philosophie mécanique avait besoin d'un élément plus spirituel pour expliquer correctement l'existence humaine. Sa solution consiste à suggérer que les monades ne sont pas des atomes physiques, mais une sorte d'entité spirituelle. Son Dieu monade fournit au monde deux causes: une cause efficiente qui fait avancer les monades mécaniquement et une cause finale qui tire les monades dans la direction qu'elles sont destinées à suivre. Leibniz, dans sa célèbre croyance que tous les philosophes et toutes les philosophies qui ont existé détiennent une part de vérité, fusionne ainsi parfaitement les oppositions apparemment inconciliables de la philosophie mécanique et de la philosophie métaphysique.

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Leibniz pensait que chaque individu est unique et que les actions d'un seul individu doivent avoir un effet sur tous les autres individus, car il considérait l'univers comme un réseau logique et intelligible d'événements interconnectés reposant sur des lois immuables. Leibniz n'était peut-être pas tout à fait certain du rôle et de l'influence de Dieu sur les individus, si ce n'est qu'il les a fait naître et qu'il assure l'harmonie nécessaire des monades. Leibniz pensait également que ce monde était le meilleur possible puisque Dieu ne l'aurait pas fait autrement (s'il ne pouvait pas faire un monde parfait, alors il ne pouvait pas être lui-même parfait). Leibniz reconnaît qu'il y a de la souffrance dans le monde, mais que sa finalité dépasse notre compréhension. En outre, Leibniz définit la perfection du monde comme "la combinaison de la diversité maximale des phénomènes avec la simplicité maximale des lois" (Burns, 168). Il pensait que l'univers était infini puisque Dieu ne serait pas limité et que l'idée correspondait à celle d'un "meilleur des mondes possibles" (Burns, 151). Il considérait que la matière était elle aussi infinie, ce qui revenait à nier la possibilité du vide, un sujet brûlant pour les scientifiques de l'époque.

Leibniz pensait que les individus naissaient avec certaines facultés leur permettant d'appréhender le monde. Ces facultés ne sont pas bien définies, mais plutôt, comme le dit Isaiah Berlin, "comme des veines dans le marbre dont le sculpteur doit tenir compte et qui forment son caractère, qu'il le fasse ou non" (39). Dans cette analogie, le sculpteur est donc l'expérience pratique si privilégiée par les empiristes. Leibniz propose donc une position entre les penseurs qui croient que nous naissons avec des idées innées et ceux qui croient que ces idées ne s'acquièrent que par l'expérience. Leibniz propose deux catégories de faits: ceux connus par la raison et ceux connus par l'expérience des sens (qui sont moins fiables).

The Scientific Revolution in Europe
La révolution scientifique en Europe
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Académies internationales

En 1700, Leibniz fut nommé premier président de l'Académie des sciences de Berlin, une institution qu'il avait largement contribué à fonder. Il s'agissait en quelque sorte d'un triplé, puisqu'il était déjà membre de l'Académie royale des sciences de Paris et de la Royal Society de Londres, qui avaient été impressionnées par sa machine à calculer. Il ne s'arrêta pas là et continua à jouer un rôle important dans la coordination des réalisations intellectuelles en encourageant la fondation d'académies à Vienne et à Saint-Pétersbourg. Les écrits de Leibniz furent souvent présentés dans ces diverses et prestigieuses académies et il intégra régulièrement nombre de ses essais dans leurs journaux imprimés. Cette large publication fut rendue possible par le fait que Leibniz écrivait généralement en latin ou en français, qui étaient alors les langues les plus utilisées par les intellectuels.

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Principales œuvres de Leibniz

Leibniz se concentra sur les articles de journaux pour faire connaître ses travaux, en publiant dans des périodiques tels que le Journal des sçavans. Il présenta également ses idées dans des lettres, entretenant une correspondance régulière avec certains penseurs étrangers, notamment Samuel Clarke (1675-1729), considéré par la plupart des historiens comme le représentant de son ami Isaac Newton. Leibniz écrivit au moins 15 000 lettres, et sa correspondance avec certains penseurs a été publiée dans divers recueils thématiques. Les principaux ouvrages de Leibniz sont les suivants:

Discours de métaphysique (1686)
Système nouveau de la nature et de la communication des substances et autres textes (1690-1703)
Essais de théodicée (1710)
Monadologie (1713)

Mort et héritage

Écrivant et travaillant jusqu'à la fin, Leibniz reçut même une rente de la cour de Saint-Pétersbourg, puisque sa réputation de penseur européen de premier plan était largement répandue. Leibniz mourut à Hanovre le 14 novembre 1716. Il ne s'était jamais marié et n'avait pas eu d'enfants.

L'importance de la métaphysique dans la philosophie de Leibniz lui valut d'être rejeté et critiqué par les philosophes des Lumières qui considéraient l'empirisme comme le meilleur moyen de comprendre le monde qui nous entoure. Les empiristes trouvèrent de sérieux défauts à ce qu'ils appelaient l'optimisme de Leibniz (terme qui signifiait alors que l'on croyait que le monde ne pouvait pas être meilleur qu'il ne l'était déjà). L'attaque la plus tristement célèbre eut lieu dans la satire Candide de Voltaire (1694-1778), dont le personnage central, plutôt crédule, s'inspire essentiellement de Leibniz.

Le théoricisme de Leibniz et son analyse logique de problèmes philosophiques séculaires influencèrent toutefois d'autres penseurs très doués du siècle des Lumières, en particulier David Hume (1711-1776) et Emmanuel Kant (1724-1804). Kant décrivit la théorie métaphysique inhabituelle de Leibniz comme "une sorte de monde enchanté" (Gottlieb, 168). Christian Wolff (1679-1754) fut un autre penseur particulièrement influencé par Leibniz.

Statue of Gottfried Wilhelm Leibniz
Statue de Gottfried Wilhelm Leibniz
Manuela Gößnitzer (CC BY-SA)

Leibniz attacha son nom à plusieurs principes philosophiques. Le Principe de la raison suffisante stipule qu'il existe une raison suffisante pour toutes les choses existantes, ou, pour le dire autrement, que rien n'arrive sans raison. Le Principe d'Identité des Indiscernables stipule qu'"il ne peut y avoir deux choses qui ne diffèrent que par le nombre" (Yolton, 280), ou pour le dire autrement, "si A et B ont exactement les mêmes propriétés, alors ils sont identiques" (Blackburn, 234), ou pour le dire autrement, A et B doivent en fait être la même chose (il ne peut y en avoir deux). La position opposée est le principe d'indiscernabilité des identiques, également connu sous le nom de loi de Leibniz (un terme parfois utilisé pour les deux principes ensemble) : "Si A est identique à B, alors toute propriété que A possède, B la possède, et vice versa"(ibid., 242). Ces principes sont souvent utilisés par les philosophes dans les discussions qui démontrent ou remettent en question le fait que deux choses sont identiques ou non, par exemple le débat sur la question de savoir si le cerveau humain est identique à l'esprit ou différent. En examinant les propriétés des deux et en voyant quelles propriétés ou si toutes les propriétés appartiennent aux deux, le philosophe peut décider s'il s'agit de deux choses différentes ou d'une seule chose. Un autre héritage durable du travail de Leibniz est son développement de l'arithmétique binaire, les chaînes de 1 et de 0 si essentielles aux ordinateurs modernes.

L'héritage le plus durable de Leibniz est peut-être l'exemple qu'il a donné de quelqu'un qui s'intéressait à tout, littéralement. Comme le note W. E. Burns, "Leibniz a souvent été décrit comme le dernier homme connaissant toutes les branches du savoir" (167). L'historien A. Gottlieb partage cet avis et affirme hardiment que Leibniz "était le plus grand polymathe depuis Aristote" (163). Il est certain que de nombreux autres penseurs étaient en admiration devant Leibniz. Denis Diderot (1713-1784) déclara un jour: "Quand on compare ses propres talents à ceux de Leibniz, on est tenté de jeter ses livres et d'aller mourir dans un coin tranquille" (Gottlieb, 163).

Leibniz donne surtout des raisons d'être optimiste aux autres penseurs par sa recherche incessante de l'interconnexion des connaissances humaines, sa conviction que la religion et la science peuvent être réconciliées, et son encouragement à penser que "la vérité est plus répandue qu'on ne le pense" et que "les choses ne peuvent que progresser pour le mieux, que ce soit graduellement ou parfois même par bonds" (Gottlieb, 177 & 195).

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Questions & Réponses

Pour quoi Gottfried Wilhelm Leibniz est-il connu ?

Gottfried Wilhelm Leibniz est connu en tant que polymathe allemand qui inventa une machine à calculer sophistiquée et le calcul. Il proposa également une philosophie qui mêlait le rationalisme à l'empirisme et à la métaphysique.

Pourquoi Leibniz a-t-il été critiqué à l'époque des Lumières ?

Leibniz fut critiqué au cours du siècle des Lumières par les penseurs qui préféraient une vision empirique du monde. Au contraire, Leibniz proposait un élément métaphysique à notre compréhension du monde physique, même s'il valorisait également la raison dans son système de connaissance.

Quel était le différend entre Newton et Leibniz ?

Le conflit entre Isaac Newton et Gottfried Wilhelm Leibniz portait sur la question de savoir qui avait inventé le premier le calcul infinitésimal. La plupart des historiens pensent aujourd'hui qu'ils l'inventèrent indépendamment l'un de l'autre, mais que celui de Leibniz était plus sophistiqué.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

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Style APA

Cartwright, M. (2024, janvier 26). Gottfried Wilhelm Leibniz [Gottfried Wilhelm Leibniz]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-22600/gottfried-wilhelm-leibniz/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Gottfried Wilhelm Leibniz." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le janvier 26, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-22600/gottfried-wilhelm-leibniz/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Gottfried Wilhelm Leibniz." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 26 janv. 2024. Web. 23 déc. 2024.

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