Opération Torch

Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 22 août 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais, italien
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Torch - The North Africa Landings (by F.A.Hudson - Imperial War Museums, CC BY-NC-SA)
Torch - Le débarquement en Afrique du Nord
F.A.Hudson - Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

L'opération Torch (alias le débarquement d'Afrique du Nord) permit aux troupes alliées de débarquer au Maroc et en Algérie française le 8 novembre 1942, dans le but de déloger les forces allemandes et italiennes d'Afrique du Nord. Première opération alliée de la Seconde Guerre mondiale (1939-45) planifiée conjointement, l'opération Torch se heurta à des difficultés telles que la logistique éprouvante du transport de troupes directement depuis les États-Unis et la Grande-Bretagne et la présence importante des forces françaises Vichystes en Afrique du Nord, mais le débarquement fut finalement couronné de succès, faisant de la région une rampe de lancement pour une future invasion de l'Italie.

Importance de l'Afrique du Nord

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, les puissances de l'Axe, l'Allemagne et l'Italie, étaient désireuses de contrôler l'Afrique du Nord, car une présence dans cette région permettrait de protéger le trafic maritime en Méditerranée et de soutenir des campagnes telles que l'attaque de la Crète et de Malte, tenues par l'ennemi. Les Alliés, en particulier la Grande-Bretagne, avaient le même intérêt stratégique, mais étaient également soucieux de protéger le canal de Suez, d'une importance vitale, et les champs pétrolifères du Moyen-Orient. En outre, dans les premières années de la guerre, l'Afrique du Nord restait le seul endroit où la Grande-Bretagne pouvait mener une guerre terrestre contre les puissances de l'Axe et espérer ainsi remporter des victoires indispensables qui redonneraient du baume au cœur au peuple britannique après la débâcle de l'évacuation de Dunkerque et les horreurs du Blitz de Londres. C'est donc dans les grandes plaines désertiques de Libye et d'Égypte que se déroulèrent une série de batailles connues sous le nom de campagnes du désert occidental (de juin 1940 à janvier 1943).

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La guerre du désert devint une sorte de pendule. Tout d'abord, les Italiens firent une poussée depuis leur colonie de Libye vers l'Égypte tenue par les Britanniques, avant d'être repoussés par les Britanniques et les forces de l'empire dans le cadre de l'opération Compass (décembre 1940 à février 1941). L'armée allemande arriva en février 1941 avec des blindés, des armes et un entraînement supérieurs à ceux des Italiens et des Alliés. Les forces de l'Axe en Afrique étaient placées sous le commandement du général Erwin Rommel (1891-1944), qui remporta plusieurs batailles, notamment la bataille de Gazala, qui se termina par la prise du port de Tobrouk en juin 1942. Rommel fut ensuite repoussé lors de la première bataille d'El Alamein (juillet 1942) et battu à plate couture par la huitième armée britannique dirigée par le général Bernard Montgomery (1887-1976) lors de la deuxième bataille d'El Alamein (octobre-novembre 1942). Rommel fut contraint de se replier en Tunisie. Faute de ravitaillement, Rommel recommanda à Adolf Hitler, entièrement préoccupé par le front russe, d'abandonner l'Afrique du Nord, mais il reçut l'ordre de poursuivre tant bien que mal la campagne dans le désert.

La réaction des forces de Vichy en Afrique du Nord constituait un obstacle potentiel pour TORCH.

Les commandants alliés, contrairement à Rommel, étaient plus désireux que jamais de contrôler l'Afrique du Nord, car ils avaient compris que cette région pourrait servir de plate-forme pour une invasion complète de l'Europe du Sud, en particulier de la Sicile et de l'Italie continentale. Un tel plan permettrait de tenir la promesse faite depuis longtemps à leur allié russe, à savoir qu'il y aurait un deuxième front de guerre après l'ouverture du front de l'Est à l'été 1942. Afin de déloger définitivement les forces de l'Axe de l'Afrique du Nord, une opération de débarquement conjointe, massive et complexe, fut planifiée pendant des mois: L'opération Torch.

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WWII North Africa Campaign, 1940-1943
Guerre du désert de WWII, 1940-1943
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Les Français de Vichy

En 1942, une invasion de la France était toujours considérée comme dépassant les capacités logistiques des Alliés, bien que plusieurs commandants américains veuillent encore essayer. D'autres préféraient se concentrer sur la guerre du Pacifique, mais les débarquements en Afrique du Nord finirent par recevoir le feu vert. Bien que Torch ait été d'une ampleur bien moindre que le débarquement du jour J en Normandie en 1944, l'opération serait l'occasion d'acquérir une expérience inestimable dans la conduite d'un débarquement amphibie en faisant appel aux services de plusieurs nations. En outre, à cette époque, les troupes américaines n'avaient aucune expérience des combats, et Torch constituerait donc un test plus facile qu'une invasion de l'Europe du Nord bien défendue.

Les manœuvres diplomatiques préalables à l'invasion aboutirent à des résultats discutables.

L'une des principaux obstacles au plan était la question de la réaction des forces françaises Vichystes en Afrique du Nord. Depuis la chute de la France en 1940 et la mise en place du gouvernement de Vichy, favorable à l'Axe (ainsi nommé parce que son gouvernement était basé dans la ville du même nom), les forces françaises vichystes en Afrique du Nord avaient promis de défendre des territoires tels que le Maroc français et l'Algérie française contre toute attaque des Alliés. Pour s'assurer que les Français n'interféreraient pas avec Torch, un général français fut emmené en Afrique du Nord par sous-marin. Le général Henri-Honoré Giraud (1879-1949) était un fervent opposant à l'Allemagne, mais, en fin de compte, ce fut un mauvais choix car il tergiversa et refusa d'aider les Alliés parce qu'il ne voulait avoir affaire ni aux forces britanniques ni au général de Gaulle (1890-1970), qui était alors le chef reconnu de la France libre mais qui était en exil en Grande-Bretagne. L'attitude des Français à l'égard de la Grande-Bretagne était largement hostile. L'évacuation britannique de Dunkerque et les attaques britanniques en Syrie et contre la marine française (pour l'empêcher de tomber aux mains de l'ennemi) à Mers-el-Kébir n'avaient été ni oubliées ni pardonnées. En outre, les troupes vichystes en Afrique du Nord refusèrent de reconnaître Giraud comme leur chef, et Giraud lui-même se montra peu coopératif lorsqu'il apprit qu'il ne serait pas nommé commandant en chef de toutes les forces alliées en Afrique du Nord. Dans une autre voie diplomatique, des négociations secrètes étaient menées avec un autre Français important, le major-général Charles Mast. Mast donna l'assurance que la réaction française au débarquement serait modérée. La victoire des Alliés lors de la deuxième bataille d'El Alamein, qui obligea les dernières troupes de l'Axe à se replier en Libye, contribua largement à convaincre l'armée et l'aviation de la France vichyste que les Alliés allaient être les vainqueurs ultimes sur ce théâtre particulier de la guerre. La marine française vichyste, quant à elle, avait d'autres idées. En résumé, bien que de grands efforts aient été déployés, les manœuvres diplomatiques précédant l'invasion aboutirent à des résultats très discutables: certaines forces vichystes ne se battraient peut-être pas contre les Alliés, mais d'autres le feraient certainement.

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Le débarquement

Le corps expéditionnaire allié qui débarqua en Afrique du Nord, essentiellement américain, était commandé par le lieutenant-général Dwight D. Eisenhower (1890-1969). Le commandant en second était le major-général Mark Clark (1896-1984). Le général James Doolittle commandait la Force aérienne alliée de l'Ouest. Au-dessous de ces commandants, une série d'officiers britanniques assuraient ce qu'Eisenhower appelait "une force opérationnelle d'une seule nation" (Dear, 634). L'objectif de l'opération Torch était de débarquer au Maroc et en Algérie française, de vaincre les armées italo-allemandes et de s'assurer que les Alliés contrôlaient la totalité de l'Afrique du Nord, de l'Atlantique à la mer Rouge.

General George Patton
Général George Patton
Unknown Photographer (CC BY-NC-SA)

Les principaux sites de débarquement de Torch étaient Casablanca (Western Task Force), Oran (Central Task Force) et Alger (Eastern Task Force), bien que chaque force ait de multiples cibles de débarquement. Les commandants des forces opérationnelles attaquant ces cibles respectives étaient le major-général George Patton (1885-1945), le major-général Lloyd Fredendall et le major-général Charles Ryder. La force opérationnelle occidentale vint directement des États-Unis, tandis que les deux autres naviguèrent depuis la Grande-Bretagne. Les trois forces opérationnelles devaient être soutenues par des attaques aériennes menées par plus d'un millier d'avions alliés. Après le débarquement, l'idée était de relier les forces opérationnelles et de pousser vers l'est jusqu'à la Tunisie, où elles rencontreraient la Huitième armée britannique, venant d'Égypte. Ainsi, les forces restantes de l'Axe seraient prises en sandwich entre deux armées alliées. La force de débarquement de Torch s'élevait à un total d'environ 110 000 hommes et disposait d'une escorte navale de quelque 650 navires. La force opérationnelle occidentale était composée d'environ 35 000 hommes. La force opérationnelle centrale comptait 39 000 hommes. La Task Force Est comptait 33 000 hommes (23 000 Britanniques et 10 000 Américains). Les Français de Vichy pouvaient aligner environ 130 000 hommes.

Afin de réduire au minimum la résistance française, les Task Forces occidentale et centrale devaient être entièrement composées de personnel militaire américain, du moins dans les premières vagues. Malgré ce plan visant à ne pas contrarier les Français de Vichy, les éléments aériens et navals de l'opération de débarquement à l'est restèrent majoritairement britanniques. En fin de compte, le Premier ministre britannique Winston Churchill (1874-1965) avait raison de soupçonner que cela ne ferait aucune différence, déclarant un jour qu'il ne partageait pas "entièrement le point de vue américain selon lequel ils étaient tellement aimés par Vichy ou nous tellement détestés que cela faisait la différence entre le combat et la soumission" (Liddell Hart, 265).

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Les trois flottes d'assaut atteignirent l'Afrique sans grandes pertes grâce à la supériorité aérienne et navale des Alliés en Méditerranée. Deux cent cinquante autres navires marchands, qui transportaient le ravitaillement nécessaire au débarquement, avaient déjà atteint la côte nord-africaine. Le débarquement eut lieu à l'aube du 8 novembre et, grâce à une sécurité renforcée, fut une surprise pour les Français. Tout comme le jour J de 1944, l'attaque amphibie fut soutenue par un bombardement naval effectué par des navires de guerre américains et britanniques et par des troupes parachutées dont l'objectif était de débarquer derrière les lignes ennemies afin de s'emparer des aérodromes ennemis et de perturber les communications et le ravitaillement de l'ensemble des troupes. Tout comme le jour J de 1944, le débarquement connut des problèmes tels que des débarquements mal programmés et des péniches de débarquement surchargées qui firent naufrage dans la mer agitée au large de Casablanca (un point qui avait été soulevé par les services de renseignements militaires britanniques). Mais tout cela était prévisible. Patton avait déclaré la veille du débarquement: "Jamais dans l'histoire la marine n'a débarqué une armée au moment et à l'endroit prévus. Mais si vous nous débarquez n'importe où à moins de cinquante miles de Fedala et dans la semaine qui suit le jour J, j'irai de l'avant et je gagnerai" (Liddell Hart, 270). La marine fit mieux que cela, et le facteur de surprise fit en sorte que la résistance sérieuse de Vichy, qui se manifesta à Mehdia et à Oran (où les parachutistes avaient débarqué à 65 km au lieu d'être juste à côté du port), fut trop faible et trop tardive. Grâce au général Mast, Alger, à l'exception de la batterie côtière du cap Matifou, fut prise sans résistance sérieuse.

British Troopship, Algeria
Transport de troupes britannique, Algérie
F.Wackett - Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Le débarquement avait été tenu presque trop secret - De Gaulle, par exemple, n'en eut connaissance qu'après coup. La surprise totale signifiait que les Français, favorables aux Alliés, n'avaient pas eu le temps d'organiser une aide sérieuse pour le débarquement. Néanmoins, Oran fut prise le deuxième jour de l'opération. Le 10 novembre, le troisième objectif majeur, Casablanca, fut pris grâce à un cessez-le-feu général ordonné par le commandant de Vichy, l'amiral François Darlan (1881-1942). Les bombardiers en piqué américains avaient déjà décollé et les canonniers de l'US Navy avaient le port en ligne de mire. Patton entra dans Casablanca le jour de son 57e anniversaire. Le cessez-le-feu français s'appliqua finalement à l'ensemble du Maroc et de l'Algérie française. La reddition fut annulée par un décret de l'Axe, mais il était trop tard car de nombreux commandants et fonctionnaires favorables à Vichy avaient déjà été arrêtés. La situation resta fluide, car Giraud ne s'était pas révélé aussi populaire ou influent que les Alliés l'avaient espéré. La confusion ne fut en rien aidée par la duplicité de Vichy en France, où les dirigeants étaient soucieux de ne pas contrarier leurs suzerains allemands, mais aussi, dans de nombreux cas, secrètement heureux de trouver un moyen de se débarrasser d'eux. Les ordres et les communications confuses laissèrent tout le monde dans l'incertitude quant à la suite des événements.

1 400 soldats américains et 700 soldats français furent tués lors du débarquement de Torch. Tous les objectifs furent atteints. Les commandants alliés devaient maintenant veiller à ce que leur logistique suive l'avancée rapide de leurs troupes.

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Réaction de l'Axe

Le gouvernement français de Vichy rompit ses relations diplomatiques avec les États-Unis à la suite du débarquement, déclara illégal le cessez-le-feu local et invita ses alliés allemands à mener des attaques aériennes en Afrique du Nord. Les forces allemandes et italiennes s'emparèrent alors des aérodromes de Tunisie et commencèrent à y débarquer leurs propres troupes, soit quelque 17 000 hommes jusqu'en novembre. En fait, l'Afrique du Nord était désormais coupée en trois tranches, les tranches occidentale et orientale étant sous le contrôle des Alliés et la tranche centrale, beaucoup plus mince, étant occupée par deux armées de l'Axe, l'une guidée de loin par le maréchal Albert Kesselring (1885-1960) et l'autre, très largement dirigée sur le terrain, par le maréchal Rommel. Les deux commandants se révélèrent excellents dans l'utilisation du peu de ressources dont ils disposaient. La position de Rommel était peu enviable, car son front et son arrière étaient menacés, mais il était déterminé à exiger un prix élevé si les Alliés voulaient prendre le contrôle total de la région pour le contrôle de laquelle il avait si longtemps combattu. Pendant ce temps, en France, les puissances de l'Axe envahirent et prirent le contrôle d'une partie de l'ancien territoire de Vichy, y compris la Corse, à partir du 11 novembre. Cette action libéra de nombreux commandants de Vichy en Afrique du Nord (ainsi qu'en France et dans ses territoires étrangers) de leur incertitude quant à la question de savoir qui soutenir exactement. La flotte française de Toulon fut mise hors d'état de nuire, ce qui contraria à la fois les Alliés et les puissances de l'Axe qui souhaitaient l'utiliser contre l'ennemi.

Column of Grant Tanks, North Africa Campaign
Colonne de chars Grant, campagne d'Afrique du Nord
Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

La campagne d'Afrique du Nord battait son plein, mais la prise des ports de Vichy dans le cadre de l'opération Torch fut une tâche militaire totalement différente de celle qui consistait à vaincre les troupes allemandes très expérimentées et bien équipées en Tunisie, parmi lesquelles se trouvait le célèbre Afrikakorps. Les puissances de l'Axe étaient peut-être désormais acculées, mais il leur restait encore des forces vives, en fait, six mois de résistance supplémentaires.

Bataille pour la Tunisie

Les armées de l'Axe durent tenir Tunis sous peine de voir leur ligne de ravitaillement coupée. Un autre problème consistait à s'assurer que les Alliés ne divisent pas les deux armées de l'Axe. Ces objectifs furent atteints car les Alliés furent obligés d'attendre de meilleures conditions météorologiques et des renforts alors que l'année 1942 touchait à sa fin. Les Alliés furent attaqués dans le nord de la Tunisie et même battus au col de Kasserine en février 1943. Les chars de l'Axe surprirent les Alliés en opérant avec succès dans des zones jugées trop montagneuses pour une utilisation efficace des blindés. L'offensive de Rommel fut alors stoppée par l'ingérence du haut commandement italien, auquel il devait rendre compte. Les objectifs à court terme furent préférés à l'obtention d'un avantage stratégique à plus long terme, et les Alliés furent donc autorisés à reprendre la lutte pour la Tunisie. Pendant ce temps, la huitième armée britannique, dirigée par Montgomery, s'approchait de la ligne Mareth, une série de positions défensives situées dans le sud de la Tunisie. Ces défenses avaient été construites par les Français, mais étaient désormais occupées par l'armée de l'Axe. Cette armée était désormais dirigée par le maréchal Giovanni Messe (1883-1968), Rommel ayant été promu commandant en chef du groupe Afrique. Entre-temps, la structure de commandement alliée se fractura et ne fut réparée que par la nomination de l'expérimenté général Harold Alexander (1891-1961), véritable adjoint d'Eisenhower et commandant sur le terrain de toutes les forces alliées en Afrique du Nord. Les Alliés remportèrent la bataille de Médine (mars 1943) et Rommel, alors très malade, rentra en Allemagne en mars 1943; il ne combattrait plus jamais en Afrique. Les forces de l'Axe, qui manquaient d'approvisionnement et de matériel grâce à un blocus naval serré, furent entièrement chassées d'Afrique du Nord en mai 1943. La campagne fit 76 000 victimes parmi les Alliés, mais ces derniers finirent par obtenir une plate-forme à partir de laquelle ils pourraient attaquer l'Europe occupée par l'Axe en passant par l'Italie, ce que Churchill avait décrit comme "le ventre de l'Axe" (Holland, 430). Enfin, avec El Alamein, la bataille de Stalingrad et le succès du débarquement en Afrique du Nord, le vent de la guerre tournait en faveur des Alliés.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que l'opération Torch et pourquoi fut-elle importante?

L'opération Torch fut importante car elle vit les Alliés débarquer en Afrique du Nord en novembre 1942 et vaincre les forces françaises de Vichy. Il s'agissait de la première opération conjointe de la guerre et elle marqua le début de la fin pour les armées de l'Axe dans la région.

Les Français ont-ils combattu les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale?

Les forces françaises pro-vichystes se battirent contre les troupes américaines lors du débarquement en Afrique du Nord dans le cadre de l'opération Torch en novembre 1942.

Quelles furent les conséquences de l'opération Torch?

Les suites de l'opération Torch virent le retrait des forces de l'Axe d'Afrique du Nord, ce qui permit aux Alliés d'utiliser la région comme tremplin pour envahir l'Europe occupée via l'Italie.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2024, août 22). Opération Torch [Operation Torch]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-22777/operation-torch/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Opération Torch." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le août 22, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-22777/operation-torch/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Opération Torch." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 22 août 2024. Web. 20 nov. 2024.

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