Sword Beach

Définition

Mark Cartwright
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 24 mai 2024
Disponible dans d'autres langues: Anglais
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British Commandos, Sword Beach (by Evans, J L (Capt) - Imperial War Museums, Public Domain)
Commandos britanniques, Sword Beach
Evans, J L (Capt) - Imperial War Museums (Public Domain)

Sword Beach était la plage la plus à l'est du débarquement allié du jour J en Normandie, le 6 juin 1944. La 3e division d'infanterie britannique fut chargée du contrôle de la plage tandis que les parachutistes et les unités de la Royal Marine et des commandos français sécurisaient les points de sortie de la plage et le flanc est de l'invasion alliée.

Opération Overlord

L'assaut amphibie sur les plages de Normandie constituait la première étape de l'opération Overlord qui visait à libérer l'Europe occidentale de l'occupation de l'Allemagne nazie. Le commandant suprême de la force d'invasion alliée était le général Dwight D. Eisenhower (1890-1969), qui avait dirigé les opérations alliées en Méditerranée. Le commandant en chef des forces terrestres de Normandie, 39 divisions au total, était l'expérimenté général Bernard Montgomery (1887-1976). L'élément aérien était commandé par le maréchal de l'air Trafford Leigh Mallory (1892-1944), et l'élément naval par l'amiral Bertram Ramsay (1883-1945).

L'Allemagne nazie s'était préparée de longue date à une invasion alliée, mais le haut commandement allemand ne savait pas exactement où cette invasion aurait lieu. Les stratégies de diversion des Alliés ajoutèrent à l'incertitude, mais les endroits les plus probables restaient soit le Pas de Calais, le point le plus proche des côtes britanniques, soit la Normandie avec ses vastes plages planes. Le dirigeant nazi Adolf Hitler (1889-1945) tenta de fortifier toute la côte, de l'Espagne aux Pays-Bas, avec une série de bunkers, de casemates, de batteries d'artillerie et de troupes, mais ce mur de l'Atlantique, comme il l'avait appelé, était loin d'être achevé à l'été 1944. En outre, le mur était mince, car les défenses n'étaient pas vraiment profondes.

Les parachutistes de la 6e division aéroportée britannique furent chargés de sécuriser le flanc est de la zone d'invasion.

Le maréchal Gerd von Rundstedt (1875-1953), commandant en chef de l'armée allemande à l'Ouest, estimait qu'il serait impossible d'arrêter une invasion sur la côte et qu'il vaudrait mieux conserver le gros des forces défensives comme réserve mobile pour contre-attaquer les têtes de pont ennemies. Le maréchal Erwin Rommel (1891-1944), commandant du groupe d'armées B, n'était pas de cet avis et considérait qu'il était essentiel d'arrêter toute invasion sur les plages à proprement dit. En outre, Rommel estimait que la supériorité aérienne des Alliés entraverait considérablement les mouvements des réserves. Hitler partageant l'avis de Rommel, les défenseurs furent dispersés là où les fortifications étaient les plus faibles. Rommel améliora les défenses statiques et ajouta des structures antichars en acier sur toutes les grandes plages. À terme, Rundstedt reçut une réserve mobile, mais le compromis affaiblit les deux plans de défense. La réponse allemande ne serait pas non plus facilitée par la confusion de la structure de commandement, qui était telle que Rundstedt ne pouvait faire appel à aucun blindé (alors que Rommel, qui rendait compte directement à Hitler, le pouvait), et qu'aucun des deux commandants n'avait de contrôle sur les maigres forces navales et aériennes disponibles, ni sur les batteries côtières contrôlées séparément. Néanmoins, les défenses furent renforcées autour des défenses plus faibles de la Normandie et atteignirent le nombre impressionnant de 31 divisions d'infanterie, plus 10 divisions blindées et 7 divisions d'infanterie de réserve. L'armée allemande disposait de 13 autres divisions dans d'autres régions de France. Une division allemande standard comptait 15 000 hommes.

Allied D-Day Landings of WWII, June 1944
Débarquement allié du 6 juin 1944
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Opération Neptune

Les préparatifs d'Overlord se déroulèrent tout au long des mois d'avril et de mai 1944, lorsque la Royal Air Force (RAF) et l'United States Air Force (USAAF) bombardèrent sans relâche les systèmes de communication et de transport en France, ainsi que les défenses côtières, les aérodromes, les cibles industrielles et les installations militaires. Au total, plus de 200 000 missions furent menées pour affaiblir autant que possible les défenses nazies, prêtes à affronter les troupes d'infanterie qui allaient participer au plus grand mouvement de troupes de l'histoire. La Résistance française joua également un rôle clé dans la préparation du terrain en faisant exploser les lignes de chemin de fer et les systèmes de communication qui empêcheraient les forces armées allemandes de répondre efficacement à l'invasion.

La flotte alliée, composée de 7 000 navires de toutes sortes, partit des ports de la côte sud de l'Angleterre, tels que Falmouth, Plymouth, Poole, Portsmouth, Newhaven et Harwich. Dans le cadre d'une opération portant le nom de code Neptune, les navires se rassemblèrent au large de Portsmouth dans une zone appelée "Piccadilly Circus", d'après le carrefour routier très fréquenté de Londres, puis firent route vers la Normandie et les zones d'assaut. Dans le même temps, des planeurs et des avions se dirigèrent vers la presqu'île de Cherbourg à l'ouest et vers Ouistreham à l'est de la zone de débarquement prévue. Les parachutistes des 82e et 101e divisions aéroportées américaines attaquèrent à l'ouest pour tenter de couper Cherbourg. A l'extrémité est de l'opération, les parachutistes de la 6e division aéroportée britannique avaient pour objectif de sécuriser le pont de Ranville (Pegasus Bridge) qui enjambe le canal de Caen. Les unités de parachutistes et de planeurs avaient également pour mission de détruire les ponts pour gêner l'ennemi, d'en tenir d'autres nécessaires à la progression de l'invasion, de détruire les emplacements de canons, de sécuriser les points de sortie de la plage et de protéger les flancs de l'invasion.

À l'attaque de Sword Beach: les troupes aéroportées

L'attaque amphibie était prévue pour le 5 juin à l'aube, la lumière du jour étant indispensable pour obtenir le soutien aérien et naval nécessaire. Le mauvais temps entraîna un report de 24 heures. Peu après minuit, les premières vagues de 23 000 parachutistes britanniques et américains débarquèrent en France. À partir de 3 heures du matin, les bombardements aériens et navals de la côte normande commencèrent, ne cessant que 15 minutes avant que les premières troupes d'infanterie ne débarquent sur les plages à 6 h 30. Tandis que les troupes américaines attaquaient Utah Beach et Omaha Beach à l'ouest, les troupes canadiennes débarquèrent à Juno Beach, et les troupes britanniques lancèrent un assaut sur Gold Beach et, à l'extrémité est du front, sur Sword Beach, située entre St-Aubin-sur-Mer et l'Orne. La plage de Sword Beach, longue de 12,8 km, était divisée en quatre secteurs (d'ouest en est): Oboe, Peter, Queen et Roger.

Pegasus Bridge, Normandy Landings
Pegasus Bridge (Ranville), débarquement de Normandie
Imperial War Museums (Public Domain)

Les parachutistes de la 6e division aéroportée britannique étaient chargés de sécuriser le flanc est de la zone d'invasion, de détruire les ponts vitaux sur la Dives afin d'empêcher les mouvements de troupes allemandes, de capturer les ponts intacts sur le canal de l'Orne et la rivière Orne, et de détruire les canons lourds de la batterie de Merville sur l'estuaire de l'Orne. Les quatre canons de Merville, qui étaient bien protégés contre les bombardements aériens, chacun ayant sa propre caemate en béton, pouvaient tirer sur la plage et sur la flotte alliée au large de la côte. Les défenseurs avaient délibérément inondé la zone pour empêcher une telle attaque, et les canons eux-mêmes étaient entourés d'un formidable réseau de mines, de 20 nids de mitrailleuses, d'un système de tranchées et de rouleaux de fil de fer barbelé. Les bombardiers Avro Lancaster de la RAF attaquèrent la zone peu avant le largage des parachutistes, mais ne parvinrent pas à détruire la batterie de Merville.

La marée était exceptionnellement haute ce matin-là, ce qui rendit la plage de Sword Beach très étroite.

Les parachutistes furent immédiatement confrontés à de sérieux problèmes. L'intense DCA obligea leurs avions à prendre des mesures d'évitement, et les hommes furent largués sur une zone beaucoup plus large que prévu. Les éclaireurs déplorèrent également des pannes d'équipement. De nombreux hommes, alourdis par leur équipement, se noyèrent dans les marais. Des équipements essentiels, tels que des mortiers et des détecteurs de mines, furent également perdus. Seuls 160 hommes sur 600 parvinrent à rejoindre la zone de rencontre de l'opération, mais la mission devait se poursuivre malgré tout. Les canons furent pris d'assaut, saisis et détruits, mais au prix de 75 victimes au cours d'une attaque féroce qui dura 20 minutes. Il s'avéra que les canons étaient beaucoup plus petits qu'ils ne l'avaient pensé et qu'ils n'auraient de toute façon pas pu tirer sur Sword. Telle est la nature de la guerre. D'autres bataillons détruisirent les ponts comme prévu, tandis que les planeurs amenaient des hommes supplémentaires d'heure en heure. Les troupes aéroportées britanniques surmontèrent d'importants obstacles et atteignirent leurs objectifs dans les délais prévus. Il restait maintenant à ces troupes légèrement armées à tenir les ponts jusqu'à ce que les commandos débarqués sur la plage ne puissent les atteindre et les relever.

L'assaut amphibie

Les navires de guerre, dont les cuirassés HMS Ramillies et Warspite, bombardèrent la côte avant que les barges de débarquement transportant les chars n'entrent en action vers 7h30. La flotte d'invasion se trouvait à portée des puissants canons de 155 mm du Havre. Les navires de guerre alliés disposaient de leurs propres gros canons, qui furent utilisés pour bombarder les défenses et les canons du Havre. Heureusement pour les Alliés, les canons du Havre se concentrèrent sur le HMS Warspite au lieu de Sword Beach, qui était de toute façon tellement enfumée que les artilleurs allemands n'arrivaient pas à se repérer.

La marée était exceptionnellement haute ce matin-là, ce qui rendait la plage très étroite, ne dépassant pas 13,7 m (15 yards) par endroits. Les défenseurs avaient également coulé des obstacles dans les bas-fonds et jonché la plage d'obstacles antichars. Comme le nota le caporal John Barnes, un commandant de chars d'assaut:

Vous avez des embruns dans la figure. Vous regardez tout ce qui se passe, vous voyez des explosions, des écrans de fumée... Vous pensez désespérément: "Je dois aller sur la plage, je dois aller sur la plage". Vous savez que si vous n'y arrivez pas, vous allez vous enfoncer dans l'eau... Ensuite, vous vous dites: "Qu'est-ce que c'est que cette chose noire?" et vous regardez très fort parce que le temps est mauvais et vous vous demandez si ce n'est pas un obstacle sur lequel il y a une mine.

(Bailey, 195-6)

34 des 40 premiers chars Sherman "Duplex Drive" atteignirent la plage et se dirigèrent vers les points de sortie qui leur avaient été assignés et vers les emplacements de canons. Les chars Sherman et Churchill, avec des équipages bien entraînés, attaquèrent les casemates tandis que les chars Crab flail déminaient la plage pour créer des couloirs sûrs. Trois rangées d'obstacles minés sur l'ensemble de la plage détruisirent un grand nombre de chars avant que leur grand nombre ne finisse par dégager la voie. Les plongeurs de la Royal Marine travaillaient dans les bas-fonds pour dégager les obstacles sous-marins, qui pouvaient (et c'était parfois le cas) arracher le fond d'une barge de débarquement et le faire couler en quelques secondes. Des véhicules spéciaux larguèrent des rondins pour combler les fossés antichars, et des bulldozers aplatirent les barbelés.

Pursuit Tank, Normandy Landings
Tank de pousuite, débarquement de Normandie
Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Les LSI (Landing Ships, Infantry) à fond plat entrèrent ensuite en action (dans de nombreux cas, ils dépassèrent même les chars dans l'eau) et déversèrent les troupes de la 3e division d'infanterie britannique, 1er corps britannique (2e armée britannique) sur la plage. Leur commandant était le général de division Tom Rennie. Les hommes devraient survivre à la forte houle, aux mines et aux tirs ennemis de mitrailleuses et de mortiers. Des bombes fumigènes furent lancées pour masquer la plage, et les hommes avancèrent à gué sur les 275 derniers mètres pour atteindre le rivage. Les épaves de chars et de véhicules blindés constituaient de précieux points d'appui pour les unités d'infanterie qui déferlaient sur la plage, mais elles gênaient également le débarquement d'autres véhicules. Le sergent Arthur Thompson se souvient de son débarquement:

Dès que les véhicules touchaient la plage, le groupe de tête et le groupe central devaient s'élancer immédiatement, sinon les autres ne pourraient pas sortir. Le jeune Joe qui était avec nous resta sur place, pétrifié, et personne ne put bouger. Tout le monde criait: "Cassez vous de cette foutue route!"... À ce moment-là, la plage était couverte de morts et de blessés, on sautait par-dessus pour passer.

(Bailey, 200-1)

La 1re brigade de commandos spéciaux, dirigée par le brigadier Lord Lovat, débarqua près de Colleville avec pour mission de relever les parachutistes qui tenaient deux ponts vitaux, dont le Pegasus Bridge à Ranville, ce qui signifiait que la 21e Panzerdivision allemande ne pouvait pas traverser la zone de débarquement et que les Alliés disposaient d'une voie d'accès à un terrain plus dégagé. La présence de la 21e Panzerdivision si près de Caen et les retards dans le débarquement signifiaient que la ville ne pourrait pas être prise le jour J, comme cela avait été prévu de manière plutôt optimiste. Il faudrait deux mois de combats acharnés pour prendre Caen.

Abandoned Tank, Sword Beach
Char abandonné, Sword Beach
Mapham, James (Sergeant) - Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

De retour sur la plage, les casemates allemandes s'avérèrent difficiles à percer, comme le décrit le Commando, le caporal Jim Spearman:

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Ces énormes casemates dominaient tout l'espace. Peu importe où vous alliez, vous ne pouviez pas être hors de portée de ces casemates; elles couvraient très bien la plage. Les fortifications étaient excellentes. Si vous imaginez un bunker, vous pouvez vous en rapprocher, aller jusqu'à une fente et y jeter une grenade, mais ces foutues défenses qu'ils avaient sur la plage étaient percées d'une douzaine de fentes. C'étaient des choses énormes.

(Bailey, 212)

Au fur et à mesure que la plage passait sous le contrôle des Alliés, les troupes s'entassaient et attaquaient les sites où les forces allemandes se retranchaient, comme les canons lourds du casino de Riva Bella, juste à l'ouest de Ouistreham, où les combats étaient toujours intenses. Les tirs de francs-tireurs allemands constituaient une menace constante, tout comme les tirs de mortier et d'artillerie provenant des batteries situées plus à l'intérieur des terres. Les défenseurs gardèrent le contrôle de Lion sur Mer, bloquant les attaquants et empêchant une liaison immédiate avec les forces débarquant sur Juno Beach.

Les troupes débarquées à Sword étaient parmi les plus cosmopolites des débarquements de Normandie et comprenaient des Français, des Néerlandais, des Polonais, des Norvégiens et des Belges, ainsi qu'un certain nombre de réfugiés juifs allemands. Toutes ces troupes furent rassemblées par le chef de plage, qui exhorta les hommes à avancer et à ne pas s'attarder sur la plage. Les soldats furent accueillis à leur passage par le maire de Colleville, coiffé d'un casque de pompier en laiton, et par une jeune Française portant un brassard de la Croix-Rouge qui soigna les blessés. Parmi les autres scènes pittoresques au milieu du chaos de la guerre, on peut citer les troupes britanniques qui s'arrêtèrent pour préparer des tasses de thé, des soldats français qui prirent le temps de cueillir des fraises et un fermier français occupé à coller des affiches sur les portes sur lesquelles on pouvait lire "Vive les Tommies!" et "Vive la France!". À 11 heures, les troupes alliées progressèrent au-delà de la tête de pont, aidées par l'indécision du commandement allemand à déployer des divisions de panzers comme la SS Hitler Jugend et par l'efficacité de l'appui aérien allié lorsque les chars allemands se finirent par se mobiliser. À 13 heures, les commandos rejoignirent les troupes aéroportées à Pegasus Bridge. Peu à peu, les forces allemandes se remirent du choc initial et, en milieu d'après-midi, elles lancèrent des contre-attaques, mais c'était trop peu et trop tard, car les troupes alliées continuaient d'affluer sur la plage. La tête de pont de Sword avait été définitivement établie.

British Troops off Sword Beach
Troupes britanniques peu après avoir quitté Sword Beach
Mapham, James (Sergeant) - Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Le 6 juin, 28 845 soldats débarquèrent à Sword, faisant 630 victimes (bien qu'il n'existe pas de chiffres officiels pour le jour J et que les estimations puissent varier). Le lendemain, les troupes de la plage Sword rejoignirent les forces canadiennes de la plage Juno.

La bataille de Normandie

À la fin du jour J, 135 000 hommes avaient été débarqués et il y eut relativement peu de pertes - environ 5 000 hommes. Les défenseurs finirent par s'organiser pour contre-attaquer, en déployant leurs réserves et en faisant venir des troupes d'autres régions de France. C'est alors que la résistance française et les bombardements aériens alliés devinrent cruciaux, entravant sérieusement les efforts des commandants allemands pour renforcer les zones côtières de Normandie. La plupart des généraux allemands souhaitaient se retirer, se regrouper et réattaquer en force, mais le 11 juin, Hitler ordonna qu'il n'y ait pas de retraite. L'opération Neptune se termina officiellement le 30 juin. Environ 850 000 hommes, 148 800 véhicules et 570 000 tonnes de matériel et d'équipement avaient été débarqués depuis le jour J. La phase suivante d'Overlord consista à repousser l'armée allemande hors de Normandie, mais cela s'avéra plus difficile que prévu, les défenseurs se battant avec détermination et aidés par la campagne bocagère morcelée de champs et de haies. Les Alliés essuyèrent de sérieux revers, comme la défense acharnée de Caen et les combats très violents autour d'Avranches. Ce n'est qu'au mois d'août que le général Patton et la Troisième armée américaine attaquèrent le côté ouest de l'offensive. Les ports bretons de Saint-Malo, Brest et Lorient furent pris, et les Alliés se dirigèrent vers le sud, vers la Loire, de Saint-Nazaire à Orléans. Le 15 août, un important débarquement eut lieu sur la côte sud de la France, le débarquement de la Côte d'Azur. Le 25 août, Paris fut libéré. Les armées alliées du nord et du sud se rejoignirent en septembre et repoussèrent l'armée allemande vers l'Allemagne, alors que la Seconde Guerre mondiale entrait dans sa phase finale.

Questions et réponses

Que s'est-il passé à Sword Beach le jour J?

Le jour J, Sword Beach fut attaquée par des bombardements aériens et navals et par un débarquement amphibie de la 3e division d'infanterie britannique. Des parachutistes furent également largués pour sécuriser les ponts et le flanc est de l'invasion. La plage fut sécurisée par les Alliés à la fin de la journée.

Combien de soldats furent tués sur Sword Beach?

Le jour J, 28 845 soldats débarquèrent à Sword Beach, et il y eut 630 victimes.

À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

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Style APA

Cartwright, M. (2024, mai 24). Sword Beach [Sword Beach]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23098/sword-beach/

Le style Chicago

Cartwright, Mark. "Sword Beach." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification mai 24, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23098/sword-beach/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Sword Beach." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 24 mai 2024. Web. 20 nov. 2024.

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