Hérodote

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Jerome Couturier
publié le 19 octobre 2022
Disponible dans ces autres langues: anglais, persan, portugais, espagnol, Turc
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Herodotus (by Photograph by Marie-Lan Nguyen, CC BY)
Hérodote
Photograph by Marie-Lan Nguyen (CC BY)

Hérodote (vers 484 - 425/413 av. J.-C.) était un historien grec célèbre pour son œuvre Histoires. Il fut appelé le Père de l'Histoire par l'écrivain romain Cicéron, qui l'admirait, mais il fut également rejeté comme le Père des Mensonges par les critiques, anciens et modernes, qui disent que son œuvre n'est guère plus que des contes.

S'il est vrai qu'Hérodote relaie parfois des informations inexactes ou exagère pour faire de l’effet, ses récits se révélèrent toujours plus ou moins fiables. Certaines des premières critiques de son œuvre furent réfutées par des preuves archéologiques ultérieures qui démontrèrent que ses affirmations les plus souvent critiquées étaient en fait exactes, qu'elles reposaient sur des informations acceptées à l'époque, ou bien qu'elles étaient seulement le résultat d'une mauvaise traduction ou d'une mauvaise interprétation de sa part.

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Bien qu'il soit clair qu'il donna un certain nombre d'affirmations aujourd'hui reconnues comme fausses, une bonne part de son travail demeure correcte. Ses Histoires pointent souvent la voie à suivre pour la compréhension d’un événement ou d’un paradigme culturel donné, même si les détails qu'il fournit sont erronés ou exagérés. Hérodote continue d'être reconnu aujourd’hui par la majorité des historiens comme ‘le Père de l'Histoire’ et comme une source fiable d'informations sur le monde antique.

Fiabilité

La critique de l'œuvre d'Hérodote semble être née chez les Athéniens, qui s’indignaient de son récit de la bataille de Marathon (490 av. J.-C.), en particulier chez les familles à qui revenait le plus d'honneur pour la victoire sur les Perses. Une critique plus sérieuse de son œuvre porte sur la crédibilité des récits de ses voyages.

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Par exemple, il affirmait qu'en Perse, des fourmis de la taille d'un renard répandaient de la poussière d'or lorsqu'elles creusaient leurs terriers. Hérodote écrit :

Il y a dans le sable de ce désert des fourmis plus grosses que des renards, bien qu'elles n'atteignent jamais la taille d'un chien; il y a aussi dans le palais du roi de Perse quelques-unes de ces fourmis, attrapées dans le désert et amenées là. Quoi qu'il en soit, ces fourmis font leur nid sous terre et elles remontent ainsi du sable à la surface, exactement comme le font les fourmis en Grèce (elles sont aussi très semblables aux fourmis grecques par leur forme), et le sable remonté à la surface contient de l'or. (III, 102)

World Map of Herodotus
Carte du Monde d'Hérodote
Bibi Saint-Pol (Public Domain)

Ce récit fut régulièrement rejeté jusqu'à ce qu’en 1984 l'ethnologue et explorateur français Michel Peissel confirme que, dans l'Himalaya, une marmotte de la taille d'un renard répandait effectivement de la poussière d'or lorsqu'elle creusait. Les récits montraient que l'animal le faisait depuis l'Antiquité car les villageois avaient une longue histoire de collecte de cette poussière.

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DANS SON OEUVRE, HERODOTE PASSE AISÉMENT D'UNE CULTURE À L'AUTRE et EST TOUJOURS TRÈS INTÉRESSÉ À RACONTER UNE BONNE HISTOIRE.

Peissel explique également que le mot persan pour fourmi des montagnes était très proche de leur mot pour marmotte; il fut donc établi qu'Hérodote n'avait pas inventé ses fourmis géantes mais, comme il ne parlait pas le persan et devait compter sur des traducteurs, il avait été en fait victime d'une erreur de traduction.

Ce même scénario pourrait s'appliquer à d'autres observations et assertions trouvées dans les histoires d'Hérodote, mais certainement pas à toutes. Hérodote se laissait parfois aller à la spéculation pour raconter une bonne histoire, à d'autres moments il répétait des histoires qu'il avait entendues comme s'il s'agissait de ses propres expériences.

Ceci est particulièrement notable dans sa description de Babylone, qu'il n'a semble-t-il, jamais visitée. Il ne prétend jamais l'avoir fait, mais sa description est si vivante et son usage d'expressions telles que "encore debout de mon temps", en référence à la ziggourat de Babylone (I, 181), incitait à penser qu'il s'agissait d'un témoignage oculaire. La recherche moderne a montré qu'Hérodote avait tort sur un certain nombre de points concernant Babylone, notamment pour son affirmation concernant la prostitution sacrée (I, 199) et l'absence de professionnels de la santé dans la ville (I, 197). En dépit de cela, son récit babylonien est en grande partie exact et il en est de même pour le reste de son œuvre. Le chercheur Robin Waterfield résume la meilleure réponse concernant la fiabilité d'Hérodote:

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Hérodote lui-même ne s'attend pas à ce que nous croyions tout ce que nous lisons. Pour lui, le mot histoire continuait à porter son sens ionien de ‘recherche’ ou ‘enquête’, et il soulignait souvent que ce qu'il nous donne est une information provisoire, le meilleur qu'il ait pu découvrir au cours de ses recherches. Il interrompt parfois le récit en cours en parlant à la première personne, précisément pour nous rappeler de ne pas considérer le récit présent comme définitivement vrai. (XXVII-XXVIII)

Comme c'est le cas pour de nombreux historiens antiques, la vérité chez Hérodote n'est pas toujours équivalente à fait historique, mais il y a toujours quelque élément de vérité historique dans un passage, même si les détails sont inexacts. Dans le passage souvent critiqué sur la prostitution sacrée (I, 199) par exemple, cette pratique n'a peut-être pas réellement existé, mais son récit reflète la vision d’ensemble du patriarcat sur les femmes en tant qu'objets utilitaires, même dans une culture où elles femmes avaient plus de droits que dans d’autres.

Hoplite Warrior, Dodona
Guerrier hoplite, Dodona
O.Mustafin (Public Domain)

Jeunesse et Voyages

Si l'on connaît peu sur les détails sur sa vie, il semble certain qu'il était issu d'une famille riche et aristocratique d'Asie Mineure qui pouvait se permettre de payer son éducation. On considère que son habileté à l’écriture comme témoignant d'une formation approfondie dans les meilleures écoles de son époque. Il écrivait en grec ionien, et était manifestement très cultivé. Sa capacité à voyager, apparemment à volonté, plaide également en faveur d'un homme ayant des moyens. On pense qu'il a servi dans l'armée en tant qu'hoplite, car ses descriptions de batailles sont très précises et toujours racontées du point de vue du fantassin.

Waterfield commente la jeunesse d'Hérodote:

Hérodote n'était pas originaire d'Athènes, il naquit à Halicarnasse (l’actuelle Bodrum, en Turquie, sur la côte sud-ouest de l'Asie mineure), vers l'époque des Guerres Médiques. Halicarnasse était une ville dorienne avec de fréquents mariages mixtes entre les populations grecque, carienne et perse... Si les rapports anciens qui nous sont parvenus sont corrects, sa famille s’exila pendant les années troublées qui suivirent les Guerres Médiques, et Hérodote vécut peut-être sur l'île de Samos alors qu'il était très jeune. Ses commentaires occasionnels dans les Histoires nous montrent qu'il voyagea beaucoup dans le monde de la Méditerranée orientale. Nous ne savons pas quand et comment il commença à écrire les Histoires; très probablement cependant, elles naquirent de récits ou de lectures qu'il donna pendant un certain nombre d'années dans d'autres cités grecques et à Athènes au sommet de sa puissance impériale. (X)

LE PENCHANT D'HÉRODOTE POUR LA NARRATION, & SON TALENT ÉVIDENT POUR CELA, ALARMÈRENT & IRRITÈRENT LES CRITIQUES DEPUIS L'ANTIQUITÉ.

Si Waterfield a raison, l'expérience précoce d'Hérodote des voyages a dû façonner ses penchants ultérieurs; il semble qu’il ne soit jamais resté très longtemps au même endroit. Dans son œuvre, il se déplace aisément d'une culture à l'autre et est toujours plus intéressé à raconter une bonne histoire qu'à vérifier les détails des récits qu'il a entendus et qu’il répète dans ses pages. C'est cette tendance, comme nous l'avons noté, qui a donné lieu à des siècles de critiques à son encontre.

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Les Histoires

S'il est indéniable qu'Hérodote commet quelques erreurs dans son œuvre, ses Histoires sont généralement fiables et les recherches dans toutes les disciplines impliquées dans son œuvre (de l'archéologie à l'ethnologie et autres) ont étayé ses observations les plus importantes.

Dans le prologue de son œuvre, Hérodote s'identifie comme étant originaire d'Halicarnasse, lieu de naissance qu’on lui reconnaît, même si Aristote et la Souda (encyclopédie grecque) affirment qu'il était originaire de Thurii (colonie grecque en l'Italie du Sud). Cette divergence est généralement considérée comme étant liée à une erreur commise dans une source ancienne (peut-être une traduction de l'œuvre d'Hérodote), Hérodote ayant pu vivre à Thurii mais n'y étant pas né.

Il voyagea beaucoup en Égypte, en Afrique et en Asie mineure et consigna par écrit ses expériences et ses observations, fournissant aux générations suivantes des comptes rendus détaillés d'événements historiques importants (tels que la bataille de Marathon en 490 av. J.-C., et celles des Thermopyles et de Salamine en 480 av. J.-C.), sur la vie quotidienne en Grèce, en Égypte et en Asie mineure, ainsi que sur diverses ‘merveilles’ observées au cours de ses voyages. Sa description de la ville de Babylone comme l'une de ces merveilles est un exemple de la raison pour laquelle son travail a souvent été critiqué. Hérodote écrit :

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Babylone est située dans une grande plaine, et sa taille est telle que chaque côté mesure 22,5 km de long, la forme de l'ensemble étant carrée; ainsi son périmètre est de 90 km. Telle est la taille de la ville de Babylone, et elle est plus magnifique que toutes les autres villes dont nous avons connaissance. Il y a d'abord autour d'elle un fossé profond et large, rempli d'eau; puis une muraille de cinquante mètres d'épaisseur et de cent mètres de hauteur [...]. Au sommet de la muraille, le long des bords, ils ont construit des chambres à un étage se faisant chacune face; et entre les rangées de chambres, ils ont laissé un espace pour conduire un char à quatre chevaux. Sur le périmètre de la muraille, il y a cent portes en bronze. (Histoires, I, 178-179)

Hanging Gardens of Babylon
Jardins Suspendus de Babylone
Martin Heemskerck (Public Domain)

Les évidences archéologiques, de même que d'autres descriptions anciennes, indiquent clairement que Babylone n'était pas aussi grande que ce que décrit Hérodote et qu'elle n’avait en aucun cas 100 portes (elle n'en avait que huit). On a ainsi conclu (comme indiqué ci-dessus) que ce récit était basé sur des ouï-dire, plutôt que sur une visite personnelle, même si Hérodote semble donner l'impression d'avoir visité le site lui-même. Comme il appréciait beaucoup les œuvres d'Homère (il base la disposition de ses Histoires sur la forme de celle d'Homère), on pense que son passage sur Babylone imite la description de la Thèbes égyptienne faite par celui-ci. Voici le commentaire des chercheurs W.F.M. Henkelman et coll.:

La question inévitable à laquelle les chercheurs sont constamment confrontés concernant cette description est celle de la ‘fiabilité’ et donc de ‘l'utilité’ des informations transmises. Mais l'approche de cette importante question n'a pas toujours été exempte d'hypothèses; le plus souvent, elle s'est faite sur la base de certaines prémisses tacitement admises. Ainsi, par exemple, il était largement accepté qu'Hérodote avait personnellement visité Babylone. De même, il était évident qu'Hérodote recevait ses informations d'informateurs locaux, car il était considéré comme un ‘proto-historien’ travaillant selon les règles établies de la recherche moderne et ne transmettant donc que des informations qu'il avait lui-même reçues. (450)

Comme le notent Henkelman et ses coauteurs, et comme Waterfield et d'autres l'ont observé, une grande partie des critiques adressées à Hérodote provient de l'application des normes modernes de la recherche historique aux récits anciens. Pour Hérodote, comme pour de nombreux écrivains de l'Antiquité, les détails factuels n'étaient pas aussi importants qu'une bonne histoire. Son penchant pour la narration, et son talent évident pour cela, ont alarmé et irrité ses critiques depuis l'Antiquité, mais cette qualité même des Histoires est aussi ce qui a rendu l'œuvre tellement admirée. Hérodote est capable de plonger le lecteur dans les événements des histoires qu'il raconte en créant des scènes vivantes avec des personnages intéressants, et souvent, en offrant des explications aux événements qui relèvent plus de la mythologie que de l'histoire.

Il n'était guère un observateur impartial du monde sur lequel il écrivait et il donne souvent des opinions personnelles et détaillées sur divers personnages, coutumes ou événements. Bien que son admiration pour Homère soit toujours évidente, il mettait librement en doute la véracité historique de l’Iliade, se demandant pourquoi les Achéens auraient mené une campagne aussi longue et coûteuse que la guerre de Troie pour le compte d'une femme. Ce n'est là qu'un des nombreux exemples de la personnalité d'Hérodote qui se manifeste dans son œuvre. Waterfield commente :

Certains types de récits reviennent de façon suffisamment frappante [dans les Histoires] pour nous donner l'impression de voir émerger le goût caractéristique du narrateur – il aime un type particulier d'histoire et, s'il en a la possibilité, il l'inclut quand c'est possible. Hérodote est fasciné par l'interaction entre la nature et la culture; les Scythes, qui vivent dans un pays sans arbres, inventent une façon de cuire la viande dans laquelle les os et la graisse de l'animal fournissent le feu, et l'estomac, la marmite dans laquelle est cuite la viande (4, 61). Il identifie aussi les individus intelligents et les grandes réalisations; il aime noter le ‘premier inventeur’ de quelque chose, ou un bâtiment, un bateau, une coutume ou autre réalisation culturelle remarquable. (XXXVIII)

En fait, la personnalité d'Hérodote transparaît assez souvent dans les pages de ses ouvrages. Le lecteur comprend qu'il écoute un individu ayant certains goûts et intérêts et que l'auteur considère que ce qu'il a à dire est suffisamment important pour ne pas demander d'explication, de justification ou d'excuse en cas de perception d’une inexactitude; si il avait envie d'inclure quelque chose, il l'incluait et il ne semble jamais se soucier de si le lecteur pouvait y voir une erreur.

Herodotus of Halicarnassos
Hérodote d'Halicarnasse
monsieurdl (Public Domain)

Hérodote dans les Histoires

Il se tenait en assez haute estime, comme il est apparent dans le prologue des Histoires, qui commence ainsi :

Il s’agit ici des recherches d'Hérodote d'Halicarnasse, qu'il publie dans l'espoir de préserver de la décrépitude le souvenir de ce que les hommes firent, et d'empêcher que les grandes et merveilleuses actions des Grecs et des Barbares ne perdent la part de gloire qui leur est due. C’est en outre pour laisser trace des motifs de leurs querelles. (I, 1)

HÉRODOTE REFUSA UN JOUR DE LIRE SON LIVRE À LA FOULE TANT QU’IL N’Y AVAIT PAS UNE COUVERTURE NUAGEUSE SUFFISANTE POUR LUI FAIRE DE L'OMBRE SUR L'ESTRADE.

Contrairement à d'autres auteurs antiques (comme Homère plus tôt, ou Virgile plus tard), Hérodote n'attribue pas son récit à des sources divines, ni y fait recours, il annonce clairement que c'est son œuvre et celle de personne d'autre. La haute opinion qu'il a de lui-même se manifeste également dans ce qui est enregistré comme la première publication des Histoires, aux Jeux Olympiques.

À cette époque, les œuvres étaient publiées par leur lecture à haute voix, et l'écrivain héllénisé Lucien de Samosate (125-180 ap. J.-C.) dit qu'Hérodote lut l'intégralité de son œuvre à l'auditoire en une seule séance et fut très applaudi. Cependant, une autre version de la publication de l'ouvrage prétend qu'Hérodote refusa de lire son livre à la foule tant qu'il n’y avait pas une couverture nuageuse suffisante pour l'ombrager sur l’estrade. Pendant qu'il attendait, le public quitta la place, et c'est cet événement qui donna naissance à l’expression ‘Comme Hérodote et son ombre’, faisant allusion à celui qui rate une occasion en attendant des circonstances optimales.

Quel que soit le récit véritable, si tant est qu’un le soit, ils reflètent tous deux la haute opinion qu'Hérodote semble avoir eu de lui-même, mais aussi la haute estime dans laquelle on le tenait. Dans les deux récits, un public assiste à la lecture de son œuvre et en fait l’éloge, ou il attend sous le soleil aussi longtemps que possible, juste pour l'entendre lire.

Fin de Vie et Mort

Après avoir parcouru le monde de son époque, Hérodote s'installa dans la colonie grecque de Thurii, où plus tard il révisa et corrigea les Histoires. Il avait également vécu à Athènes et l’on pense qu'il y retourna à un moment donné. Les chercheurs pensent qu'il mourut probablement à Athènes entre 425 et 413 av. J.-C., de la même peste que celle qui tua l'homme d'état athénien Périclès (495-429 av. J.-C.) .

Sa renommée fut telle que de nombreuses villes (dont Athènes et Thurii) se revendiquèrent comme étant le lieu de son inhumation, et des monuments furent érigés en son honneur. L'importance durable de son œuvre continue d'être appréciée par des millions de personnes aujourd'hui et, comme nous l'avons vu, il est toujours considéré comme une source essentielle d'informations fiables sur le monde antique qu'il observa et sur lequel il écrivit. Même les passages qui furent contestés ou rejetés offrent aujourd’hui au lecteur un aperçu pertinent des événements ou de la culture qu'il décrit, ne serait-ce que pour illustrer la façon dont un écrivain grec voyait la culture et les pratiques des non-Grecs à cette époque.

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Questions & Réponses

Qui était Hérodote?

Hérodote était un historien grec du Ve siècle avant Jésus-Christ, connu sous le nom de "père de l'histoire" en raison de son œuvre.

Pourquoi Hérodote est-il connu comme le père de l'histoire ?

Hérodote est connu comme "le père de l'histoire" parce qu'il fut le premier Grec à écrire un ouvrage objectif sur l'histoire, rapportant les événements tels qu'il les comprenait au lieu d'attribuer l'ouvrage à une inspiration ou une révélation divine.

Hérodote est-il une source fiable ?

Hérodote a été critiqué pour ses observations inexactes et ses exagérations, mais il est toujours considéré comme une source fiable sur l'histoire ancienne.

Comment Hérodote est-il mort ?

On pense qu'Hérodote est mort entre 425 et 413 avant notre ère, probablement de la peste. La cause de sa mort est inconnue.

Traducteur

Jerome Couturier
Je suis médecin, spécialisé en Génétique. J'aime l'Histoire et l'Antiquité depuis mon plus jeune âge. J'ai toujours eu un interêt pour la recherche dans divers domaines scientifiques, dont l'archéologie.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2022, octobre 19). Hérodote [Herodotus]. (J. Couturier, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-234/herodote/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Hérodote." Traduit par Jerome Couturier. World History Encyclopedia. modifié le octobre 19, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-234/herodote/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Hérodote." Traduit par Jerome Couturier. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 19 oct. 2022. Web. 17 nov. 2024.

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