Thessaloniké

Définition

Nathalie Choubineh
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 11 octobre 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Terracotta Bust of a Macedonian Goddess or Princess from Pella (by Nathalie Choubineh, CC BY-NC-SA)
Buste en terre cuite d'une déesse ou princesse macédonienne de Pella
Nathalie Choubineh (CC BY-NC-SA)

Thessaloniké de Macédoine (c. 345-295 av. J.-C.) était la fille de Philippe II de Macédoine (r. de 359 à 336 av. J.-C.) et de l'une de ses nombreuses épouses, Nicésipolis de Phères. Issue de la famille des Argéades des souverains macédoniens comme son demi-frère Alexandre le Grand (r. de 336 à 323 av. J.-C.), Thessaloniké épousa Cassandre (r. de 305 à 297 av. J.-C.) et, après la mort de ce dernier, elle assura probablement la régence de leurs fils.

En dépit de cette notoriété, les détails historiques sur la vie de Thessaloniké sont relativement rares. Pourtant, son personnage trouve encore des échos retentissants dans les mythes et l'histoire, dans sa personnification légendaire en sirène et en tant qu'éponyme de la deuxième plus grande ville grecque, une ville emporium, Thessalonique .

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Naissance et famille

Les incertitudes concernant l'histoire de Thessalonique commencent avec sa date de naissance. En l'absence d'indications directes dans les écrits anciens, les spécialistes ont tenté d'utiliser la signification de son nom comme indice. Dans son encyclopédie géographique Les Éthniques, Étienne de Byzance, grammairien du VIe siècle, note que la "victoire thessalienne" était une expression utilisée pour célébrer la victoire (nike) de Philippe II en Thessalie (Les Éthniques, v. "Thessalonike"). La première grande victoire de Philippe en Thessalie, lors de la bataille du champ de Crocus, conféra effectivement au roi de Macédoine la charge d'archonte à vie de cette importante cité-État grecque située au sud de son royaume. Ce titre lui fut accordé par les Thessaliens eux-mêmes, qui l'avaient initialement appelé à l'aide pour repousser les Phocéens. Philippe fut ouvertement applaudi par les historiens anciens et modernes pour ses nombreuses réalisations politiques et militaires en Grèce. Pourtant, cet énorme renforcement de son pouvoir en tant que souverain de la Thessalie - et, en fait, de toutes les cités-États membres de la Ligue amphictyonique - n'était rien de moins que l'aube de la gloire macédonienne dans le monde hellénique, où les Macédoniens ont toujours été considérés avec mépris.

La victoire de Philippe sur les Phocéens et leurs alliés, une force redoutable et féroce luttant contre la Ligue amphictyonique lors de la troisième guerre sacrée (354-346 av. J.-C.), marqua le premier point favorable qui changea la donne pour la Ligue après une série de batailles peu concluantes. Philippe pouvait également réduire la capacité des Phocéens en s'assurant une alliance avec leur principal soutien en Thessalie, la ville de Phères, en prenant Nicésipolis, une jeune femme de la famille de Jason de Phères - un ancien dirigeant de Thessalie - très probablement comme seconde épouse (le mariage n'est pas mentionné verbalement comme ayant eu lieu, bien qu'il ne fasse guère de doute étant donné le contexte et les événements ultérieurs). Par conséquent, de nombreux chercheurs établissent un lien entre la naissance de la nouvelle princesse de Philippe - censée être le résultat immédiat de l'union de sa mère avec lui - et la bataille du champ de Crocus en 353/2 avant notre ère.

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Cassandre souhaitait avoir un lien de parenté avec les Argéades pour justifier sa succession d'Alexandre, et Thessaloniké était donc idéalement à portée de main.

Cette datation, cependant, ne correspond peut-être pas aux autres tournants de la vie de Thessaloniké. Philippe II fut assassiné en 336 avant notre ère lors du mariage de sa fille aînée, Cléopâtre, avec son oncle maternel, Alexandre Ier d'Épire (r. de 343/2 à 331 av. J.-C.). Le mariage avait été arrangé par Philippe lui-même - une pratique courante dans le monde grec antique, et dans les classes supérieures de nombreuses autres nations tout au long de l'histoire, pour conclure des traités, atténuer les hostilités, payer des tributs ou forger des alliances. Toutefois, au moment de sa mort, Philippe n'avait révélé aucun projet concernant l'avenir matrimonial de Thessaloniké, sans doute parce qu'elle était encore très jeune. On pense qu'elle n'était encore qu'une enfant lorsque son demi-frère, Alexandre le Grand, succéda à leur père et prit la tête de la campagne de soumission de l'Empire perse de Philippe. Les historiens ont établi que les femmes royales de la cour argéade devenaient mariables au milieu de l'adolescence. Les demi-sœurs de Thessaloniké, Cynané et Cléopâtre, avaient été données aux hommes choisis par leur père à la fin de leur adolescence. Il est donc peu probable que Philippe II, en 336 avant notre ère, n'ait pas déjà présenté un gendre potentiel à une fille de 17 ans.

Une deuxième date qui pourrait remettre en question la naissance de Thessaloniké en 353/2 avant notre ère est son mariage en 317 avant notre ère ou peu après avec Cassandre (c. 355-297 av. J.-C.), un commandant d'Alexandre le Grand et l'un des féroces belligérants des guerres des Diadoques, la lutte pour la succession après la mort d'Alexandre le Grand. Cassandre assura ses prétentions au trône de Macédoine en s'avérant être le vainqueur final de la deuxième guerre des Diadoques, lorsqu'il prit la ville portuaire stratégiquement importante de Pydna et mit à mort les principaux prétendants à la couronne d'Alexandre, sa mère Olympias, son épouse perse Roxane (Roxana) et leur fils Alexandre IV. Pourtant, tout comme les autres Diadoques, Cassandre souhaitait aussi avoir un lien de parenté avec les Argéades pour justifier sa succession d'Alexandre. Et Thessaloniké, l'une des deux filles survivantes de Philippe II, était idéalement à portée de main. Elle se trouvait à Pydna avec Olympias, qui l'avait élevée depuis la mort de Nicésipolis, 20 jours seulement après l'accouchement.

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Cassander
Cassandre
The Trustees of the British Museum (Copyright)

Outre l'obtention d'une justification, les spécialistes estiment que Cassandre devait espérer engendrer une nouvelle branche de la dynastie des Argéades avec Thessaloniké. S'il avait épousé une femme de 36 ans, cela aurait pu susciter au moins quelques commentaires de la part des auteurs antiques. En outre, dans le feu des guerres diadoques, il aurait été encore moins probable qu'Olympias laisse sa belle-fille célibataire pendant une période aussi longue sans essayer de l'utiliser dans la fabrication d'une alliance puissante avec un roi et/ou un commandant. Une fois encore, en se basant sur son nom pour déterminer un terminus post quem, une date après laquelle elle doit être née, les spécialistes s'accordent aujourd'hui à dire que Thessaloniké serait très probablement née vers 346/5 avant notre ère, après la victoire décisive de son père qui déracina le pouvoir phocéen une fois pour toutes et mit ainsi fin à la Troisième Guerre Sacrée. Sur la base de cette date, elle aurait eu environ 9 ans au moment de l'assassinat de Philippe et une vingtaine d'années au moment de son mariage avec Cassandre.

Mariage et influence politique

Les auteurs anciens sur les guerres des Diadoques, notamment Diodore de Sicile, Plutarque, Polyen et Justin, se concentrant entièrement sur la guerre et la politique grecques, s'intéressent rarement aux femmes. Il est donc difficile de savoir ce que Thessaloniké aurait pu penser de son mariage avec Cassandre. Comme nous l'avons vu plus haut, les mariages arrangés dans la famille royale argéade n'étaient jamais inattendus. Ayant assisté à l'exécution de sa belle-mère Olympias et à la séquestration de sa belle-sœur Roxane et de son fils de 7 ans sous les ordres de Cassandre (tous deux envoyés à Amphipolis pour y être secrètement tués vers 310 av. J.-C.), elle ne pouvait peut-être pas se permettre d'être mécontente de sa chance de vivre et d'épouser un prince victorieux, même s'il s'agissait d'un meurtrier.

Cela dit, la relation entre les deux époux ne semble pas avoir été dénuée d'échanges émotionnels, même si elle s'inscrivait dans le cadre d'intérêts communs. Ils eurent au moins trois enfants ensemble, nés successivement et dans un laps de temps relativement court. En outre, Cassandre fit construire la ville de Thessalonique à peu près à la même époque, vers 315-310 avant notre ère. Certaines sources récentes tentent de romancer cet acte et de le faire passer pour un cadeau d'un mari aimant. Cependant, avant la création de Thessalonique, Cassandre avait fondé une autre ville portuaire dans un endroit tout aussi stratégique qui portait son nom - Cassandreia dans la péninsule de Pallène, un grand renouveau de l'ancienne colonie corinthienne de Potidée (Diodore de Sicile, 19.52.1-5). Il ne fait plus guère de doute que ces villes, l'une commerciale et l'autre navale, étaient des gestes royaux accomplis par Cassandre avant qu'il ne puisse enfin se déclarer roi de Macédoine. Il attendait que les autres Diadoques passent en premier, craignant peut-être de risquer son alliance aigre-doux avec eux.

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Gold Ivy Wreath from Nea Apollonia, Thessaloniki
Couronne de lierre doré de Nea Apollonia, Thessalonique
Nathalie Choubineh (CC BY-NC-SA)

Cassandre commença comme régent (d'Alexandre IV) et termina comme roi de la partie centrale de l'empire d'Alexandre le Grand couvrant les pays modernes de Grèce et de Macédoine du Nord. Après avoir écarté tous ses rivaux (légitimes) - Olympias et son petit-fils Alexandre IV - et s'être assuré un lien de sang avec les Argéades, il se déclara en toute sécurité le successeur de leur trône en assassinant Héraclès de Macédoine, considéré comme le fils illégitime, à moitié perse, d'Alexandre le Grand, en 305 avant notre ère. Il restait cependant un autre adversaire à affronter. Antigone le Borgne (Antigone Ier Monophtalme, 382-301 av. J.-C.), commandant vétéran de Philippe II et d'Alexandre III, n'était pas satisfait de sa part des terres conquises par Alexandre et combattait désormais les Diadoques pour en gagner davantage, voire la totalité si possible, avec son fils Démétrios Ier Poliorcète ("le Conquérant des villes" ; 337-283 av. J.-C.). Leur principal soutien était Antipater (c. 400-319 av. J.-C.), le père de Cassandre, qui dirigeait la Macédoine lorsque Philippe, puis Alexandre, partirent en campagne.

Pour vaincre ces adversaires implacables, Cassandre persuada les autres Diadoques, Séleucos Ier Nicator, Ptolémée Ier et Lysimaque, tous apparemment satisfaits de leur part de l'empire d'Alexandre, d'unir leurs forces aux siennes. Ensemble, ils vainquirent Antigone et son fils lors de la bataille d'Ipsos en 301 avant notre ère; Antigone périt sur le champ de bataille et Démétrios se retira à Éphèse. Cassandre, cependant, n'eut que quelques années pour profiter de ses exploits. Il mourut d'hydropisie en 297 avant notre ère.

Hellenistic Successor Kingdoms c. 301 BCE
Royaumes des diadoques, 301 av. J.-C.
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Bien que nous ne sachions pratiquement rien des contributions de Thessaloniké au règne de Cassandre, il est probable qu'elle aurait pu exercer un pouvoir important à sa cour. C'est ce qui ressort des nombreux et longs mandats de régence qu'elle exerça en tant que reine-mère. Elle dut très probablement gérer les affaires au nom de son fils aîné, Philippe IV, qui devint roi après la mort de Cassandre, mais qui était un jeune homme malade et qui ne resta pas plus de quatre mois sur le trône. Comme le souligne l'historienne Elizabeth D. Carney, les princesses macédoniennes étaient susceptibles de recevoir un bon niveau d'éducation et d'expérience politiques, notamment parce qu'elles devaient souvent assurer la régence des héritiers mineurs du trône de leur mari, de leur fils, voire de leur petit-fils, lorsque les rois partaient en campagne ou mouraient. Par conséquent, bien que les reines macédoniennes n'aient jamais pu devenir des souveraines indépendantes, nombre d'entre elles se révélèrent politiquement influentes et actives depuis au moins la mère de Philippe II, Eurydice de Macédoine (co-r. 393-369 av. J.-C.).

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Mort

Antipater fit assassiner sa mère ThessaloniKé en 295 avant notre ère.

Les fils de Thessaloniké, presque comme leur mère, sont nés à des dates inconnues, mais on peut supposer que Philippe IV serait mort, comme son père, en 297/8 avant notre ère. Il venait peut-être de terminer son adolescence, si l'on suppose que ses parents se seraient mariés immédiatement après le siège de Pydna en 317 avant notre ère. Ses deux frères cadets, Antipater Ier et Alexandre V, devaient eux aussi être adolescents, et les spécialistes ont des raisons de penser que leur très faible différence d'âge (ils auraient même pu être jumeaux) aurait joué un grand rôle dans leur conflit ouvert et croissant au sujet de la succession. On sait qu'Antipater Ier monta sur le trône en tant qu'aîné et qu'il n'exprima d'abord aucune objection à partager le pouvoir avec son frère, que certains historiens considèrent comme le favori de Thessaloniké. Quoi qu'il en soit, il est probable que le statut, l'influence et les capacités administratives de Thessaloniké, sans parler de la surveillance parentale qu'elle exerçait sur ses jeunes fils, aurient imposé des limites insupportables au libre arbitre et aux actions du jeune roi, car Antipater ne tarda pas à faire assassiner sa mère en 295 avant J.-C.

Les deux frères ne tiendraient qu'une année de plus, essayant sans cesse de s'évincer l'un l'autre du pouvoir. Alexandre V, qui vivait dans la peur après le meurtre de sa mère, se tourna vers Démétrios Ier Poliorcète et son proche allié, Pyrrhus, pour obtenir de l'aide. Plutarque, dans sa Vie de Démétrios (36-37), nous apprend que Pyrrhus réagit immédiatement et réussit à régler les problèmes entre les deux frères régnants, mais cela aurait fait de Démétrios, qui arriva plus tard et vraisemblablement avec ses propres intentions, un visiteur indésirable. Lorsqu'Alexandre V tenta de le renvoyer le plus pacifiquement possible, Démétrios le tua au cours d'un festin d'adieu organisé, puis renversa Antipater Ier, déjà détesté en Macédoine pour son matricide. Antipater s'enfuit alors chez son beau-père Lysimaque, l'un des Diadoques qui régnait sur la Thrace et l'Asie mineure, mais c'est lui qui le tua. Avec la disparition des derniers descendants de Philippe II en 294 avant notre ère, la dynastie des Argéades était complètement anéantie et remplacée par Démétrios Ier et les Antigonides, qui régnèrent sur la Macédoine et la Grèce hellénistique jusqu'à ce qu'ils soient vaincus par les Romains en 168 avant notre ère.

Macedonian Burial Casket Decorations from Pydna
Décorations de cercueil funéraire macédonien de Pydna
Nathalie Choubineh (CC BY-NC-SA)

Héritage

Bien qu'il n'y ait pas d'opinion divergente sur le fait que toute la maison argéade, pour ne pas dire toute l'histoire de la Macédoine antique et de la Grèce hellénistique, a survécu aux millénaires presque exclusivement sous l'éclat d'Alexandre le Grand, Thessaloniké de Macédoine était l'une de ses figures satellites qui pourrait se prévaloir d'un certain éclat. La ville éponyme de Thessalonique, construite à l'origine pour remplacer le port ensablé de Pella en tant que capitale de la Macédoine, prospéra tout au long des périodes de suprématie romaine, byzantine, slave et ottomane qui se succédèrent. Aujourd'hui encore, c'est une plaque tournante de la culture et du commerce.

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Thessaloniké a également survécu dans les légendes populaires autour de son illustre demi-frère. Dans la romance post-byzantine Le roman d'Alexandre (Ἡ Φυλλάδα του Μεγαλέξαντρου), elle est représentée comme une magnifique sirène, transfigurée après s'être noyée de chagrin pour Alexandre. Elle n'en attend pas moins de l'amour et du respect de la part de chaque voyageur qui passe sur son chemin. Elle demande: "Le roi Alexandre est-il vivant?" et la réponse immuable doit être: "Il vit, règne et conquiert le monde" pour garantir un passage en toute sécurité. Toute autre réponse lui déplairait et la transformerait en un monstre furieux qui n'hésiterait pas à détruire le navire et tous ceux qui sont à bord.

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Bibliographie

  • Carney, Elizabeth D. "The Sisters of Alexander the Great: Royal Relicts." Historia: Zeitschrift Für Alte Geschichte, vol 37, no. 4, 1988, pp. 385–404.
  • Greenwalt, William S. "The Marriageability Age at the Argead Court: 360-317 B.C." The Classical World, vol 82, no. 2, 1988, pp. 93–97.
  • Macurdy, Grace H. "Queen Eurydice and the Evidence for Woman Power in Early Macedonia." The American Journal of Philology, vol 48, no. 3, 1927, pp. 201–214.
  • Russell, Eugenia. Literature and Culture in Late Byzantine Thessalonica. Bloomsbury Academic, 2014.
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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Nathalie Choubineh
L'autrice, traductrice et chercheuse, aime se plonger dans les danses anciennes, les croyances et les rituels, les mythes et les histoires, les œuvres d'art et les autres formes d'expression culturelle et leurs imbrications. Elle aime apprendre et partager.

Citer cette ressource

Style APA

Choubineh, N. (2024, octobre 11). Thessaloniké [Thessalonike of Macedon]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23603/thessalonike/

Style Chicago

Choubineh, Nathalie. "Thessaloniké." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le octobre 11, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23603/thessalonike/.

Style MLA

Choubineh, Nathalie. "Thessaloniké." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 11 oct. 2024. Web. 20 nov. 2024.

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