Sturmabteilung

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Définition

Mark Cartwright
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 09 octobre 2024
Disponible dans d'autres langues: Anglais
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Sturmabteilung March (by Bundesarchiv, Bild 147-0503, CC BY-SA)
Parade de la Sturmabteilung
Bundesarchiv, Bild 147-0503 (CC BY-SA)

La Sturmabteilung (SA ou section d'assaut), populairement connue sous le nom de Chemises brunes en raison de leur uniforme, était la branche paramilitaire du parti nazi allemand dirigé par Adolf Hitler (1889-1945). Créée en 1921 et dirigée notamment par Ernst Röhm (1887-1934), la SA avait pour but d'intimider les partis rivaux et d'attaquer ceux qui étaient considérés comme des ennemis du nazisme.

Hitler se méfiait du pouvoir croissant de la SA et, gêné par l'anarchie qui y régnait après être devenu chancelier de l'Allemagne en 1933, il fit assassiner Röhm et des personnalités clés de la SA le 30 juin 1934, un événement connu sous le nom de "Nuit des Longs Couteaux". Les fonctions de la SA, telles que la gestion des camps de concentration, furent reprises par un autre groupe paramilitaire nazi, la SS (Schutzstaffel).

Fonction et direction de la SA

Hitler avait pris la tête du NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands), basé à Munich, en 1921. Le parti n'était ni socialiste ni intéressé aux travailleurs, mais Hitler avait choisi ce nom pour donner à son parti ultranationaliste une audience aussi large que possible. Connu sous le nom de parti nazi, il était également farouchement antisémite et opposé à l'establishment allemand.

Les SA portaient des uniformes de surplus de l'armée allemande, et nombre d'entre eux avaient d'ailleurs servi dans les forces armées.

Le groupe paramilitaire SA ou Sturmabteilung fut officiellement créé en 1921. Hitler avait déclaré: "Nous devons lutter avec des idées, mais aussi, si nécessaire, avec les poings" (Hite, 116). Il aurait pu y ajouter les armes traditionnelles de la SA: la matraque en caoutchouc, un tuyau en métal et le poing américain. Les hommes de la SA ne reçevaient pas d'armes à feu, car cela ferait d'eux des rivaux de l'armée, dont Hitler avait besoin pour prendre le pouvoir. En 1921, Hitler lui-même mena une violente attaque de la SA contre un politicien rival qui prononçait un discours en Bavière. Hitler fut arrêté et passa un mois en prison pour cette agression. Sa popularité n'ayant pas été entamée par l'incident, Hitler fit remarquer que "Le mouvement nationaliste socialiste empêchera dorénavant de façon implacable - par la force si besoin est - toutes les réunions ou conférences susceptibles de distraire l'esprit de nos compatriotes." (Shirer, 43).

Adulation of Hitler, Bad Godesberg
Adulation envers Hitler, Bad Godesberg
Bundesarchiv, Bild 183-H12704 (CC BY-SA)

La SA se vit confier plusieurs rôles pour faire avancer la cause nazie:

  • protéger les rassemblements et les réunions du parti nazi
  • distribuer la propagande nazie sous forme d'affiches et de tracts
  • la répression des partis politiques rivaux et des groupes paramilitaires rivaux
  • intimider les électeurs dans les bureaux de vote
  • terroriser les ennemis en général (en particulier les Juifs et les militants politiques rivaux) par des attaques physiques dans les rues, des arrestations et, en secret, des passages à tabac et des tortures
  • donner aux nazis une image de réussite, de discipline et d'importance.

Le premier dirigeant de la SA fut Hans Ulrich Klintzsch (1898-1959), un ancien lieutenant de marine. Hermann Göring (1893-1946), héros de l'aviation de la Première Guerre mondiale (1914-18), fut choisi pour diriger les SA à partir de mars 1923, car Hitler pensait que sa réputation augmenterait le nombre de recrues. À partir de mai 1924, le chef des SA fut Ernst Röhm, un homme petit, trapu et impitoyable, qui avait d'impressionnantes cicatrices au visage dues à des blessures subies pendant la Première Guerre mondiale. Röhm avait contribué à la création de la branche "gymnastique et sports" du parti nazi, qui s'était ensuite transformée en SA.

Ernst Röhm, 1924
Ernst Röhm, 1924
Library of Congress (Public Domain)

L'uniforme et les membres de la SA

Les SA portaient des uniformes de surplus de l'armée allemande, et nombre de leurs membres avaient d'ailleurs servi dans les forces armées. À partir de 1924, les SA commencèrent à porter l'uniforme tropical de l'armée, d'où leur surnom de "Chemises brunes". Cet uniforme devint obligatoire à partir de 1926. L'adoption d'un uniforme marron donna aux SA un aspect distinctif, tout comme le dictateur fasciste italien Benito Mussolini (1883-1945) l'avait fait auparavant avec son propre groupe paramilitaire, les chemises noires. Les membres de la SA portaient également le drapeau à croix gammée du parti nazi en guise de brassard. Le respect de l'uniforme et la manière de se comporter lorsqu'on le porte étaient stipulés dans des décrets tels que les "Dix commandements des troupes d'assaut" :

La chemise brune est un vêtement d'honneur. Le porteur doit avant tout représenter la vision du monde national-socialiste et se comporter de manière appropriée. Lorsque le soldat se rassemble pour une marche, il est particulièrement important qu'il n'ait pas les mains dans les poches ou une cigarette à la bouche.

(Gamme, 176)

Les membres de la SA, qui étaient tous des volontaires, provenaient de toutes les couches de la société. La majorité des recrues étaient des hommes âgés de 18 à 35 ans. Bien que la classe ouvrière ait été le groupe social le plus représenté au sein de la SA, les archives de la police montrent qu'une proportion significative des hommes était issue de la classe moyenne. De nombreuses recrues de la SA étaient auparavant membres de groupes de jeunes et d'autres groupes paramilitaires tels que les Freikorps. Comme le note l'historien F. McDonough: "Il est très important de souligner que la violence en Allemagne n'a pas commencé avec Hitler et les nazis. Ils ont amplifié quelque chose qui était devenu une partie intégrante de la culture politique de Weimar" (9).

Lorsque des membres de la SA étaient tués au combat, la machine de propagande du parti se mettait au travail et publiait des articles sur les victimes, les décrivant encore et encore comme des martyrs. Un jeune nazi de la SA, Horst Wessel, fut tué en combattant les communistes en 1930. Un poème que Wessel avait écrit fut mis en musique - le Chant de Horst Wessel - et devint l'hymne de la SA. Hitler lui-même prononçait souvent des discours lors des funérailles des hommes de la SA.

Hitler, Nuremberg Rally of 1935
Hitler, congrès de Nuremberg de 1935
H.Hoffmann - Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Les membres de la SA étaient très souvent des hommes à la dérive, des chômeurs ou des personnes qui souhaitaient simplement rejoindre une organisation qu'ils jugeaient capable d'améliorer l'Allemagne. La gratuité de la nourriture et du logement incitait aussi de nombreux jeunes hommes à s'engager. Certaines recrues étaient motivées par des raisons idéologiques telles que la haine du peuple juif et des communistes. L'uniforme, le système de classement, les discours d'Hitler et le fait que les groupes SA étaient généralement basés dans une taverne locale constituaient d'autres sources d'attrait. Comme dans tout groupe, il y avait aussi un sentiment d'appartenance et de camaraderie. Les membres s'entraidaient, par exemple en achetant la marque de cigarettes de la SA, dont les bénéfices étaient destinés aux hommes gravement blessés lors des affrontements violents, trop fréquents, avec les groupes rivaux du parti. Enfin, il y avait ceux qui étaient tout simplement accros au pouvoir et aux occasions de violence sadique que la SA pouvait offrir, non seulement dans ses combats de rue contre des rivaux politiques de gauche comme la Ligue des combattants du Front rouge du parti communiste (KPD), mais aussi dans la détention d'innocents et les passages à tabac et tortures invisibles perpétrés dans des caves secrètes, dont la fréquence ne fit que croître au fur et à mesure que les nazis gagnaient en pouvoir politique.

La SA resta une organisation utile pour les objectifs d'Hitler tout au long du début des années 1930, en particulier lorsqu'une certaine brutalité anonyme était jugée nécessaire.

La SA avait presque trop de succès et le nombre croissant de ses membres au début des années 1920 mit Hitler en état d'alerte. Le dirigeant nazi décida de créer sa propre garde rapprochée, un groupe beaucoup plus petit mais plus loyal appelé Stosstrupp-Hitler (Troupe de choc d'Hitler). Néanmoins, la SA fut impliquée dans le tristement célèbre Putsch de la brasserie ou Putsch de Munich, le coup d'État nazi manqué de novembre 1923. Après l'échec du putsch, Hitler et ses principaux associés, dont Röhm, furent reconnus coupables de trahison et emprisonnés, mais pour des peines passablement courtes. Les retombées immédiates du putsch furent un revers: le parti nazi et les SA furent temporairement interdits (l'organisation fut de nouveau temporairement interdite en 1932), et le Stosstrupp-Hitler fut dissous. Toutefois, la publicité faite autour du procès intenté à Hitler et ses excellents talents d'orateur renforcèrent l'intérêt pour la cause nazie et pour les SA. Temporairement appelé Frontbann pendant qu'il était interdit, Röhm, avec la bénédiction d'Hitler, supervisa une augmentation considérable du nombre de membres de la SA, qui passa de 2 000 en 1923 à 30 000 hommes en 1924.

Rivalité avec les SS

Se méfiant de Röhm et du pouvoir de la SA, Hitler créa en 1925 un groupe paramilitaire rival, la Schutzstaffel ou SS, fidèle à Hitler en personne. Au cours de cette première période, Hitler utilisa l'organisation SS comme "escadrons de protection", comme garde du corps personnel, comme une sorte de police du parti et pour démontrer généralement le pouvoir nazi en public. À partir de janvier 1929, la SS fut dirigée par Heinrich Himmler (1900-1945), un vétéran du Putsch de la brasserie qui superviserait une gigantesque expansion de la SS au cours des années suivantes.

Dans le cadre de cette réorganisation des forces de l'ordre du parti nazi, Röhm fut démis de ses fonctions de chef de la SA en mai 1925. Hitler, préoccupé par les ambitions de Röhm de créer une organisation militaire révolutionnaire capable de rivaliser avec l'armée allemande (dont la taille était limitée à 100 000 hommes par le traité de Versailles), prit désormais personnellement le contrôle de la SA. Röhm, quant à lui, partit en Bolivie pour les cinq années suivantes. Le nouveau chef de la SA de 1926, choisi par Hitler, fut Franz Pfeffer von Salomon (1888-1968), poste qu'il occupa jusqu'en 1929.

En 1929, la SA comptait 100 000 membres. Otto Wagener (1888-1971) dirigea la SA pendant un certain temps, mais Röhm fut rétabli à la tête de l'organisation en janvier 1931. Les résultats électoraux n'ayant pas été à la hauteur des espérances, Hitler était désormais plus enclin à renforcer la puissance militaire du parti nazi. En 1933, la SA comptait 2,3 millions de membres.

Heinrich Himmler, 1938
Heinrich Himmler, 1938
Bundesarchiv, Bild 183-R99621 (CC BY-SA)

Les SA et les SS devinrent des rivaux et s'affrontèrent fréquemment. L'affrontement le plus tristement célèbre eut lieu en 1930-1, lors de la révolte de Stennes, au cours de laquelle les SS réprimèrent une révolte des troupes de la SA de Berlin. Un avertissement de taille, qui montrait à quel point la SA pouvait être indisciplinée.

Les SA géraient déjà de petits centres de détention, souvent dans des caves, où les nazis pouvaient s'occuper de leurs opposants en toute discrétion. Des camps de concentration furent ensuite mis en place lorsque les nazis prirent le pouvoir en 1933. Deux des plus grands camps étaient Nohra en Thuringe et Oranienburg en Prusse. La SA était chargée de gérer ces camps, dont le nombre ne cessait de croître. Les nazis y envoyaient leurs ennemis politiques et toutes les personnes qu'ils considéraient comme "indésirables". Les personnes envoyées dans les camps étaient très souvent détenues sans jugement. La SS prit en charge la gestion des camps de concentration en mai 1934.

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Attaques contre les ennemis des nazis

La SA resta une organisation utile pour les objectifs d'Hitler tout au long du début des années 1930, en particulier lorsqu'il s'agissait de mener des actions violentes anonymes sans uniforme, dont il pouvait, en public, se tenir à distance respectable. L'historien S. Friedländer résume ainsi un épisode de violence de la SA contre des Juifs, au cours duquel, comme d'habitude, les services de l'État restèrent à l'écart, voire prêtèrent leur concours:

Le samedi 25 mars 1933, une trentaine de SA de Heilbronn arrivèrent à Niederstetten, une petite ville du sud-ouest de l'Allemagne. S'introduisant dans les quelques maisons juives de la région, ils emmenèrent les hommes à l'hôtel de ville et les battirent sauvagement pendant que des policiers locaux montaient la garde à l'entrée du bâtiment. La scène se répéta ce matin-là dans la ville voisine de Creglingen, où les dix-huit Juifs de sexe masculin trouvés dans la synagogue furent également conduits à l'hôtel de ville. Là, les passages à tabac entraînèrent la mort de Hermann Stern, soixante-sept ans, et, quelques jours plus tard, d'Arnold Rosenfield, cinquante-trois ans. (41)

The Rise of Nazi Germany, 1919 - 1939
Essor de l'Allemagne nazie, 1919-1939
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Les rares fois où des membres de la SA furent inculpés pour leur violence scandaleuse, Hitler les soutint en privé et dénonça parfois publiquement les autorités concernées comme étant manipulées par des Juifs. Ce fut le cas des cinq membres des SA accusés d'avoir assassiné l'ouvrier pro-communiste Konrad Piecuch en août 1932. Lorsque les cinq hommes furent reconnus coupables et condamnés à mort, Hitler leur écrivit le télégramme suivant:

Mes camarades! Au vu de ce verdict criminel incroyable, je me sens lié à vous par une fidélité illimitée. A partir de maintenant, votre liberté est notre honneur, la lutte contre un gouvernement sous lequel une telle chose était possible, notre devoir.

(Friedländer, 111)

Bien qu'il n'ait pas obtenu la majorité des sièges au parlement, le parti nazi avait remporté un succès suffisant lors des élections de 1932 pour que Hitler soit invité à devenir chancelier de l'Allemagne. En l'absence de majorité claire, de nouvelles élections furent organisées en 1933. La SA continua d'être utilisée pour intimider les rivaux politiques. L'incendie du Reichstag du 27 février 1933, au cours duquel le parlement allemand fut incendié, aurait été provoqué par le communiste Marinus van der Lubbe, bien qu'il ait pu être le fait d'une opération de la Sturmabteilung, Hitler étant désireux d'ajouter à la méfiance déjà très vive de nombreuses personnes à l'égard des communistes en impliquant le mouvement dans des actes anarchistes. Lors des élections de 1933, la SA poursuivit son activité habituelle de blocage des campagnes des partis rivaux et d'intimidation des électeurs dans les bureaux de vote. Les nazis obtinrent 44% des voix aux élections.

Adolf Hitler in SA Uniform
Adolf Hitler en uniforme de la SA
Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

La nuit des longs couteaux

Hitler, dont la position avait été renforcée, n'avait plus besoin de s'embarrasser des brutes de la SA puisque, en tant que chancelier, il bénéficiait de la protection de l'armée allemande. De toute façon, la SA était devenue trop puissante à son goût. Pour conserver le soutien de l'armée, qui voyait dans les SA un dangereux rival à sa propre fonction au sein de l'État, Röhm et les SA furent accusés, sans aucune preuve, de comploter une révolution contre le régime nazi naissant. L'homosexualité de Röhm n'avait jamais gêné Hitler auparavant, mais elle servit désormais de prétexte supplémentaire à la purge. C'est ainsi que commença une purge impitoyable, connue sous le nom de "purge du sang" ou de "nuit des longs couteaux", mais qui était en fait une période de violence au sein du parti s'étendant du 29 juin au 1er juillet 1934. Les nazis appelèrent cette purge, menée par les SS dans toute l'Allemagne et l'Autriche, Aktion Kolibri.

Röhm fut arrêté à Bad Wiessee, tiré de son lit et placé dans une cellule de la prison de Stadelheim à Munich. Cent dix autres dirigeants des SA furent identifiés pour être exécutés. Le 1er juillet, on offrit à Röhm un pistolet pour se tuer, mais il refusa. Theodor Eicke ou Michael Lippert tirèrent sur l'ancien dirigeant des SA. C'est alors que le Dr Hans Frank (1900-1946), le plus grand expert en droit nazi, s'interrogea sur les implications juridiques des exécutions prévues. Vingt autres exécutions eurent lieu en dépit de ces préoccupations juridiques. Hitler profita du chaos de la purge pour éliminer également d'autres rivaux et d'autres menaces à son pouvoir, des personnes qui n'avaient aucun lien avec la Sturmabteilung. Au total, 478 personnes furent assassinées au cours de la purge. Parmi les personnalités non nazies les plus importantes, on peut citer l'homme politique Gregor Strasser (1892-1934) et le général Kurt von Schleicher (1882-1934) et son épouse. De nombreux décès, comme celui de Strasser, furent déclarés comme étant des suicides.

Bien que la SA n'ait plus jamais été la même organisation après la Nuit des longs couteaux, elle était toujours utilisée, sous un nouveau commandant, Viktor Lutze (1890-1943), pour attaquer tous ceux que le régime nazi considérait comme une menace. L'épisode le plus célèbre de la violence des SA fut la Nuit de Cristal (Reichkristallnacht), au cours de laquelle des membres de la SA attaquèrent des personnes et des biens juifs dans toute l'Allemagne et l'Autriche les 9 et 10 novembre 1938.

Questions et réponses

Que signifie SA?

SA est l'abréviation de Sturmabteilung, qui signifie "section d'assaut". Il s'agit du nom du groupe paramilitaire nazi, également appelé "Chemises brunes" en raison de leur uniforme.

Quelle était la différence entre les SS et les SA?

La différence entre les SS et les SA, tous deux des groupes paramilitaires nazis, est que les SS étaient plus élitistes en matière de recrutement, d'entraînement et d'armement. Les membres des SS prêtaient également serment de fidélité à Adolf Hitler en personne. Après 1934, les SS occupèrent de nombreux rôles des SA, comme la gestion des camps de concentration par exemple.

À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer ce travail

Style APA

Cartwright, M. (2024, octobre 09). Sturmabteilung [Sturmabteilung]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23620/sturmabteilung/

Le style Chicago

Cartwright, Mark. "Sturmabteilung." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification octobre 09, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23620/sturmabteilung/.

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Cartwright, Mark. "Sturmabteilung." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 09 oct. 2024. Web. 21 déc. 2024.

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