Procès de Nuremberg

Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 16 janvier 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Defendants, Nuremberg Trials (by US Army, Public Domain)
Accusés, procès de Nuremberg
US Army (Public Domain)

Le procès de Nuremberg (1945-6), qui se tint à Nuremberg (Allemagne), fut une série de procès impliquant les principaux nazis survivants afin de les tenir responsables d'avoir fait la guerre et commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-45). 22 nazis furent jugés, 19 d'entre eux furent reconnus coupables et condamnés soit à la mort par pendaison, soit à de longues peines de prison.

Les premiers procès de Nuremberg se déroulèrent de novembre 1945 à octobre 1946, puis une deuxième phase, qui impliqua un nombre beaucoup plus important d'accusés, se déroula de novembre 1946 à avril 1949. Les procès de Nuremberg furent les premiers dans l'histoire où les vainqueurs d'une guerre entreprirent de faire répondre de leurs actes des personnalités de haut rang issues du camp des vaincus. Les procès furent filmés et ont grandement contribué à notre compréhension de la manière dont la Seconde Guerre mondiale fut menée et ont révélé les preuves irréfutables et l'ampleur considérable d'atrocités telles que l'Holocauste. Le premier mois des procès, la procédure initiale uniquement, se déroula dans le bâtiment de la Cour suprême à Berlin, avant d'être transféré le 20 novembre au Palais de justice de Nuremberg. Le Palais de justice fut choisi parce qu'il avait été au cœur des procès-spectacles nazis contre les ennemis du Troisième Reich, que la ville accueillait le rallye de Nuremberg, le tristement célèbre congrès annuel du parti nazi, et que le complexe présentait l'avantage pratique d'une prison adjacente où les accusés étaient détenus.

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Le Tribunal militaire international

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les alliés victorieux qui étaient la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l'URSS formèrent conjointement, comme convenu par leurs dirigeants respectifs lors d'une conférence à Moscou en octobre 1943, un Tribunal militaire international (TMI) pour traduire en justice les criminels de guerre nazis allemands. Certains auraient souhaité que le TMI soit dirigé par des juges issus de pays neutres, mais les dirigeants alliés étaient déterminés à participer directement à ce procès pour récupérer leur dû. L'idée des procès était également appuyée par un certain nombre d'autres pays que les quatre grandes puissances.

Les procès de Nuremberg permirent notamment de sensibiliser l'opinion publique aux victimes du nazisme et d'établir un cadre juridique pour poursuivre les criminels de guerre.

Le jury chargé de décider du sort des accusés traduits devant le TMI était composé d'un juge et d'un procureur de chacune des quatre nations susmentionnées. Le jury était présidé par le juge britannique Lord Justice Geoffrey Lawrence, décrit par un avocat américain comme étant "comme Dieu... Hollywood l'aurait choisi" (MacDonald, 23). Le juge soviétique en chef était I. T. Nikitchenko, le juge français en chef était Henri Donnedieu de Vabres et le juge américain était Francis B. Biddle. Les procédures judiciaires suivirent la pratique de la common law, système juridique appliqué aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Des traducteurs travaillaient dans la salle d'audience et toutes les personnes présentes avaient accès à des écouteurs. Un grand écran permettait de montrer à la cour des extraits de films et des informations statistiques pertinentes. 250 journalistes assistèrent aux séances du tribunal, et l'ensemble des débats fut filmé et enregistré.

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Nuremberg Trials Judges
Juges du procès de Nuremberg
U.S. Army (CC BY-NC-SA)

À la fin de la guerre, Adolf Hitler (1889-1945), Joseph Goebbels (1897-1945) et Heinrich Himmler (1900-1945) s'étaient tous suicidés, mais il restait 24 hauts responsables nazis que les Alliés étaient déterminés à traduire en justice. Le groupe fut sélectionné non seulement pour leur rôle individuel, mais aussi en tant que représentants de certaines institutions nazies. Avant le début des procès, Robert Ley (1890-1945), chef du Front allemand du travail, se suicida, et Gustav Krupp (1870-1950), un industriel qui avait eu recours au travail forcé, fut jugé trop fragile pour être jugé. Les 22 accusés restants devaient répondre de quatre chefs d'accusation, comme l'indique l'Oxford Companion to World War II:

  • Chef d'accusation 1 : contribution à un plan commun ou à une conspiration en vue de faire la guerre
  • Chef d' accusation 2 : Crimes contre la paix
  • Chef d' accusation 3 : Crimes de guerre (par exemple, violations de la Convention de Genève telles que l'abus et le meurtre de prisonniers de guerre, l'utilisation de prisonniers comme main-d'œuvre, la destruction de propriétés privées et la dévastation de biens et de lieux sans justification militaire).
  • Chef d'accusation 4 : crimes contre l'humanité (par exemple, le meurtre de populations civiles, l'utilisation du travail forcé, la déportation forcée de civils et la persécution de groupes sociaux, politiques, religieux et raciaux spécifiques).

Les chefs d'accusation 1 et 2 s'avérèrent difficiles à définir et il fut donc difficile de déclarer les accusés innocents ou coupables de ces chefs d'accusation. Cela n'est guère surprenant si l'on considère le débat auquel se livrent les historiens depuis lors sur le pourquoi et le comment de la Seconde Guerre mondiale et sur le point de savoir jusqu'où il faut remonter pour en découvrir les causes, causes qui pourraient être attribuées dans certains cas aux vainqueurs comme aux vaincus. La Cour considéra essentiellement les chefs d'accusation 1 et 2 comme impliquant des actions telles que la violation de traités internationaux et l'invasion et l'occupation de pays libres. Les chefs d'accusation 3 et 4 étaient beaucoup plus faciles à établir, même si, même dans ce cas, il y avait une complication supplémentaire, à savoir que les vainqueurs s'étaient eux-mêmes rendus coupables de ce que l'on appellerait aujourd'hui des crimes de guerre, par exemple les bombardements alliés sur l'Allemagne, les attaques de sous-marins contre des navires non armés et le massacre dans la forêt de Katyn de prisonniers de guerre polonais par les forces de l'Union soviétique (massacre de Katyn). Certains faits étaient considérés comme acquis, comme le fait qu'Hitler avait pleinement l'intention de déclencher une guerre mondiale. En outre, les organisations nazies telles que la Gestapo (police secrète), la SS (Schutzstaffel) et la SA (Sturmabteilung) furent condamnées en tant qu'organisations criminelles.

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Palace of Justice, Nuremberg
Palais de justice de Nuremberg
US Army (Public Domain)

Les juges bénéficièrent non seulement du contre-interrogatoire des accusés, mais aussi des dépositions d'environ 360 témoins (victimes et membres du régime nazi) et d'une énorme quantité de documents à charge, officiels ou non, y compris des photographies, des enregistrements sonores et des films indiscutables, tels que ceux pris dans les camps de concentration et les camps de la mort. Comme le nota le Dr Robert Kempner, un avocat qui avait fui le régime nazi:

Le sens de la bureaucratie allemande nous a été d'une grande aide: ils ont tout gardé et ont même fait des publications et des films, et beaucoup de matériel a été découvert par nos équipes de recherche alliées. Certaines personnes, comme le gouverneur général Frank de Pologne, étaient tellement désireuses de montrer à son ami Hitler, après la guerre, ce qu'il avait fait, qu'il a tenu des journaux, des volumes et des volumes et des volumes. En fait, il avait rédigé son propre acte d'accusation.

(Holmes, 593)

Il est toutefois important de noter que la documentation de Nuremberg fut compilée afin d'étayer l'argument juridique selon lequel les accusés étaient coupables d'un ou de plusieurs des quatre chefs d'accusation (et non pour créer une reconstitution complète des événements passés comme le ferait, par exemple, un historien). Il y eut également un certain degré de négociation entre les différents juges nationaux concernant certains accusés - le juge de l'URSS, par exemple, voulait que Rudolf Hess soit pendu alors que ses collègues préféraient une peine de prison - mais il y eut un effort conscient de la part de toutes les parties pour délibérer avec autant d'équité que possible compte tenu de la gravité des procès et de l'attention qu'ils suscitaient dans le monde. À cette fin, les accusés étaient représentés collectivement par un conseiller juridique, Otto Kranzenbühler, et étaient autorisés à recourir à des avocats individuels pour présenter leur défense.

Camp Guard Giving Evidence at Nuremberg
Un gardien de camp témoigne à Nuremberg
Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Liste des accusés et verdicts de Nuremberg

Les hommes jugés à Nuremberg, leurs titres ou rôles, le jugement final et les peines prononcées sont les suivants :

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  • Hermann Göring (1893-1946) - Reichsmarschall - Coupable (des 4 chefs d'accusation), mort par pendaison
  • Rudolph Hess (1894-1987) - Chef adjoint du parti nazi - Coupable (des chefs d'accusation 1 et 2), emprisonnement à vie
  • Joachim von Ribbentrop (1893-1946) - Ministre des Affaires étrangères - Coupable (des 4 chefs d'accusation), mort par pendaison
  • Wilhelm Keitel (1882-1946) - Maréchal - Coupable (des 4 chefs d'accusation), mort par pendaison
  • Ernst Kaltenbrunner (1903-46) - Chef du Bureau principal de sécurité du Reich - Coupable (des chefs d'accusation 3 et 4), mort par pendaison
  • Alfred Rosenberg (1893-1946) - Théoricien racial - Coupable (des 4 chefs d'accusation), mort par pendaison
  • Hans Frank (1900-1946) - Chef nazi en Pologne - Coupable (des chefs d'accusation 3 et 4), mort par pendaison
  • Wilhelm Frick (1877-1946) - Ministre de l'Intérieur - Coupable (des chefs d'accusation 2, 3 et 4), mort par pendaison
  • Julius Streicher (1885-1946) - Dirigeant régional nazi - Coupable (du chef d'accusation 4), mort par pendaison
  • Walther Funk (1890-1960) - Ministre nazi - Coupable (des chefs d'accusation 2, 3 et 4), emprisonnement à vie (libéré en 1957)
  • Hjalmar Schacht (1877-1970) - Président de la Reichsbank et ministre de l'économie - Non coupable.
  • Karl Dönitz (1891-1980) - Chef de la marine allemande - Coupable (des chefs d'accusation 2 et 3), 10 ans d'emprisonnement.
  • Erich Raeder (1876-1960) - Chef de la marine allemande avant Dönitz - Coupable (des chefs d'accusation 1, 2 et 3), emprisonnement à vie (libéré en 1955)
  • Baldur von Schirach (1907-1974) - Chef des Jeunesses hitlériennes et dirigeant régional nazi - Coupable (du chef d'accusation 4), 20 ans d'emprisonnement
  • Fritz Sauckel (1894-1946) - Dirigeant régional nazi - Coupable (des chefs d'accusation 3 et 4), mort par pendaison
  • Alfred Jodl (1890-1946) - Chef de l'état-major des opérations de l'armée - Coupable (des 4 chefs d'accusation), mort par pendaison
  • Martin Bormann (1900-1945) - Jugé par contumace car on ignorait qu'il était mort à l'époque - Secrétaire personnel d'Hitler - Coupable (des chefs d'accusation 3 & 4), mort par pendaison
  • Franz von Papen (1879-1969) - Ancien chancelier et ambassadeur en Turquie - Non coupable
  • Artur Seyss-Inquart (1892-1946) - Chef nazi aux Pays-Bas - Coupable (des chefs d'accusation 2, 3 et 4), mort par pendaison
  • Albert Speer (1905-1981) - Ministre de l'armement - Coupable (des chefs d'accusation 3 et 4), emprisonnement à vie (libéré en 1966)
  • Konstantin von Neurath (1873-1956) - Ministre des Affaires étrangères avant von Ribbentrop - Coupable (des 4 chefs d'accusation), 15 ans de prison (libéré en 1954)
  • Hans Fritzsche (1900-1953) - Ministre de la Propagande - Non coupable

Les accusés furent soumis à des tests de QI, Seyss-Inquart et Schacht surpassant les autres (Streicher dernier avec un score de 102). Göring était de loin le plus charismatique des accusés, et il justifiait avec éloquence ses actes passés, même si, ce faisant, il ne faisait que révéler son absence totale de conscience quant à la gravité de ceux-ci. Selon Speer, Göring lui aurait dit qu'il était convaincu que "les vainqueurs le tueraient sans aucun doute, mais que dans cinquante ans, ses restes seraient déposés dans un sarcophage de marbre et qu'il serait célébré par le peuple allemand comme un héros national et un martyr" (Speer, 681). Ceux qui avaient appartenu à l'armée ou à la marine restaient convaincus qu'ils ne devaient pas être jugés puisqu'ils n'avaient fait qu'obéir aux ordres de l'armée. De même, les civils estimaient que leurs actes, aussi méprisables aient-ils été, étaient couverts par le serment de loyauté qu'ils avaient été obligés de prêter à Hitler. D'autres soulignèrent que les membres du gouvernement ne devaient pas être jugés selon les normes habituellement appliquées aux particuliers. Un autre argument de la défense était que les vainqueurs n'avaient pas le droit de juger les perdants. Certains, comme Rosenberg et Streicher, étaient de toute façon totalement impénitents vis-à-vis de leurs actes passés.

Dr Franz Blaha Giving Evidence at Nuremberg
Le Dr Franz Blaha témoigne à Nuremberg
Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

La pensée simpliste et brutale, ou plutôt l'absence de pensée, de SS comme Kaltenbrunner et Frank était évidente. Frick refusa de témoigner lors de son procès. Speer tenta habilement de se distancer de ses plus célèbres collègues en construisant pour lui-même un dossier qui suggérait qu'il avait tout simplement été aspiré dans le nazisme par la puissante personnalité d'Hitler. En effet, Speer fut l'un des rares à reconnaître sa culpabilité (bien qu'il soit maintenant établi qu'il avait menti sur le fait qu'il ignorait tout de l'Holocauste), ou du moins à accepter son rôle dans ce qu'il décrivait comme une "responsabilité collective" (Dear, 808) pour la guerre et ses conséquences. Enfin, Hess semblait à la limite de la folie, bien qu'il n'ait pas fait l'objet d'un diagnostic clinique. Il agaçait Göring, son voisin immédiat sur le banc des accusés, par son agitation constante et ses éclats de rire bizarres.

Dans l'ensemble, les 22 hommes avaient l'air plutôt pathétique dans leurs habits civils. Speer nota l'effet de l'absence de costume: "Pendant des années, j'avais été habitué à voir tous ces accusés dans de magnifiques uniformes, soit inaccessibles, soit jovialement expansifs. Toute cette scène me paraissait désormais irréelle, j'avais parfois l'impression de rêver" (678). Le public et la presse furent également surpris par l'apparence ordinaire de ces grands criminels. Le romancier Evelyn Waugh (1903-1966) note que seul Kaltenbrunner avait l'air d'un criminel.

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Chaque accusé fut jugé à tour de rôle, et même les plus audacieux au début, comme Göring, furent réduits au silence par la masse écrasante de preuves à leur encontre. En effet, ces preuves étaient souvent si horribles et si répétitives que certains journalistes s'interrogèrent sur la nécessité de les présenter de manière aussi méthodique. En fin de compte, au cours du procès, la majorité des accusés eux-mêmes réalisèrent, si ce n'était déjà fait, qu'ils n'avaient aucune défense contre les accusations portées contre eux.

Sentences finales

Les accusés prirent enfin connaissance de leur sort le 1er octobre 1946. Göring se suicida en avalant une pilule de cyanure de potassium quelques heures avant sa pendaison. Le corps de Göring fut incinéré et ses cendres furent jetées dans les ordures ménagères. Les autres condamnés à mort furent pendus deux semaines plus tard, le 16 octobre, à la prison de Nuremberg. En tant que soldat, Keitel demanda à être fusillé, mais sa demande fut rejetée. Les corps des pendus furent incinérés et leurs cendres furent dispersées dans l'estuaire de l'Isar. Les condamnés à la prison de Spandau à Berlin purgèrent des peines plus ou moins longues, en fonction de leur état de santé. Le dernier prisonnier fut Rudolph Hess, qui se suicida à l'âge de 93 ans.

Corpse of Joachim von Ribbentrop
Cadavre de Joachim von Ribbentrop
US Army (Public Domain)

Procédures ultérieures

De novembre 1946 à avril 1949, 185 autres criminels de guerre nazis firent l'objet de procès organisés par l'armée américaine. Ces procès, menés seuls par les autorités américaines, sont connus sous le nom de "Tribunaux militaires américains de Nuremberg". La majorité des accusés devaient répondre d'accusations liées au traitement inhumain, à l'expérimentation médicale et au meurtre de civils dans les camps de concentration nazis, ainsi qu'à l'exploitation de civils comme main-d'œuvre dans l'industrie. Parmi ces accusés, 131 furent reconnus coupables, 24 d'entre eux ayant été condamnés à la peine de mort et les autres à des peines d'emprisonnement.

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D'autres procès de criminels de guerre eurent lieu après la Seconde Guerre mondiale, notamment les procès pour crimes de guerre en Extrême-Orient, qui concernaient les criminels de guerre japonais, et des procès dans des pays spécifiques, en particulier en Pologne et en URSS. L'Allemagne mena plusieurs procès de dénazification. Il y eut également des annulations de verdicts antérieurs. Schacht fut condamné à huit ans de travaux forcés (mais n'en purgea que deux), tandis qu'Alfred Jodl fut disculpé par un tribunal allemand de dénazification en 1953. En 1949, "les Alliés avaient condamné 5 025 personnes" (Hite, 341).

De nombreux criminels de guerre nazis échappèrent à la capture, mais les recherches se poursuivirent et certains finirent par être traduits en justice, souvent des décennies plus tard. Ce fut le cas d'Adolf Eichmann (1906-1962), l'un des principaux administrateurs de l'Holocauste, appréhendé en Argentine en 1960, jugé en Israël, puis pendu.

Les procès de Nuremberg et ceux qui suivirent ont notamment permis de sensibiliser l'opinion publique aux victimes du nazisme et d'établir un cadre sur lequel des lois internationales pourraient être adoptées. Ces lois pourraient être utilisées pour tenir les dirigeants responsables de leurs actes et dissuader de commettre des crimes de guerre. Les procès de Nuremberg ont constitué un précédent, par exemple, pour le jugement des criminels de guerre à la suite des conflits en ex-Yougoslavie dans les années 1990.

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Questions & Réponses

Que s'est-il passé lors des procès de Nuremberg?

Lors des procès de Nuremberg de 1945 à 2006, 22 dirigeants nazis furent accusés de conspiration en vue de faire la guerre, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Face aux preuves massives et irréfutables de leurs crimes, 19 d'entre eux furent reconnus coupables et furent soit pendus, soit condamnés à de lourdes peines de prison.

Quelles sont les critiques formulées à l'encontre des procès de Nuremberg?

Les critiques des procès de Nuremberg portent notamment sur le droit des Alliés de juger des individus d'un autre État, de soumettre le personnel militaire aux lois civiles et d'accuser les défendeurs de crimes que les poursuivants avaient eux-mêmes commis.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2025, janvier 16). Procès de Nuremberg [Nuremberg Trials]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23653/proces-de-nuremberg/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Procès de Nuremberg." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le janvier 16, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-23653/proces-de-nuremberg/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Procès de Nuremberg." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 16 janv. 2025. Web. 20 janv. 2025.

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