Boeing B-29 Superfortress

Définition

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 03 mars 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Boing B-29 Superfortress in Flight (by Alan Wilson, CC BY-SA)
Boing B-29 Superfortress en vol
Alan Wilson (CC BY-SA)

Le Boeing B-29 Superfortress était un bombardier quadrimoteur à long rayon d'action de l'armée de l'air américaine. Le plus grand de tous les bombardiers de la Seconde Guerre mondiale (1939-45), les B-29 furent utilisés pour frapper des cibles japonaises à partir de l'été 1944. En août 1945, les B-29 "Enola Gay" et "Bockscar" larguèrent chacun une bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, respectivement, mettant ainsi fin à la guerre.

Développement

Dans les années 1930, l'United States Army Air Corps (USAAC) avait besoin d'un bombardier stratégique à long rayon d'action capable d'attaquer des cibles ennemies à des milliers de kilomètres de sa base d'attache. L'un des problèmes pour faire d'un tel avion une réalité était de trouver des moteurs suffisamment puissants pour cette tâche. Le projet de conception et de construction d'un bombardier de précision à long rayon d'action et à haute altitude, ou VLR (Very Long Range), comme on l'appelle désormais, s'accéléra considérablement après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie en 1939 et le début de la Seconde Guerre mondiale. En janvier 1940, cinq sociétés aéronautiques furent chargées de concevoir un bombardier VLR. Quatre d'entre elles revinrent avec une proposition de conception: Consolidated, Douglas, Lockhead et Boeing. Après le retrait de deux d'entre elles, seules Consolidated et Boeing obtinrent des contrats de construction en septembre 1940. En fin de compte, chaque société construisit trois prototypes. Les plans de construction de Boeing étaient plus avancés car la société avait déjà travaillé sur des modifications de son modèle existant, le Boeing B-17 Flying Fortress. Boeing reçut une commande de 1 500 VLR et promit que ces appareils seraient prêts dans les trois ans.

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Le B-29 Superfortress était le plus gros avion construit pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après l'attaque japonaise de Pearl Harbour à Hawaï, siège de la flotte navale américaine dans le Pacifique, le 7 décembre 1941, le besoin de VLR dans le vaste théâtre de l'océan Pacifique devint soudain une nécessité. Le premier prototype de Boing VLR, appelé XB-29, prit son envol le 21 septembre 1942. Les très grandes ailes de l'appareil étaient conçues pour l'aider à atterrir à faible vitesse, et les trains d'atterrissage tricycle permettaient de supporter l'énorme poids de l'appareil. 14 avions d'essai commencèrent à voler à partir de juin 1943. Les avions étaient construits dans quatre usines principales: Renton, Wichita, Marietta et Omaha. Boeing, Bell et Martin n'étaient que trois des principales entreprises impliquées, mais des milliers d'autres fournissaient des composants et des assemblages partiels. Le projet B-29 "fut le plus grand projet de construction aéronautique entrepris aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale" (Mondey, 29). Il fut également le plus coûteux. Dès l'automne 1943, les premiers bombardiers B-29 furent livrés aux bases aériennes américaines.

B-29 Superfortress in Flight
B-29 Superfortress en vol
US Air Force (Public Domain)

Conception et spécifications

Le B-29 Superfortress était le plus gros avion construit pendant la Seconde Guerre mondiale. Son équipage pouvait compter jusqu'à 11 membres, mais ce nombre pouvait être réduit si, par exemple, les artilleurs n'étaient pas jugés nécessaires pour une mission spécifique. L'avion était équipé de quatre moteurs radiaux Wright Cyclone, chacun doté de deux turbocompresseurs General Electric et capable de fournir une puissance combinée de 23 200 chevaux. Ces énormes moteurs conféraient à l'avion plus de puissance que tout autre appareil de l'époque. Cette puissance était d'autant plus nécessaire que le poids d'un B-29 à pleine charge était d'environ 60 tonnes. Un B-29 avait une envergure de plus de 141 pieds (43 m) et une longueur de 99 pieds (30,18 m). Chacune des hélices géantes du B-29 mesurait 5,05 m de diamètre.

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Parmi les innovations, le B-29 fut le premier avion à disposer de compartiments entièrement pressurisés pour l'équipage (la cabine du pilote, l'unité de logement, le tunnel d'accès entre ces deux parties et la tourelle d'artillerie arrière). Une autre nouveauté était un système de contrôle centralisé pour les canons de l'avion. Le B-29 disposait de sièges confortables, de couchettes de repos et même d'une cuisine, compte tenu de la durée des vols auxquels l'équipage était appelé à participer.

Le B-29 fut spécialement conçu pour opérer dans l'arène du Pacifique de la Seconde Guerre mondiale, où de vastes distances séparaient les champs de bataille et les zones cibles. L'avion pouvait voler à une altitude de plus de 33 000 pieds (10 058 m) et maintenir, selon le National Museum of the United States Air Force, une vitesse maximale de 357 mph (574 kmh) lorsqu'il était débarrassé de sa charge de bombes, qui pouvait peser jusqu'à 20 000 livres ou 9 072 kg (par exemple sous la forme de bombes de 500 livres réparties dans deux baies). Le rayon d'action de l'avion pouvait atteindre 8 046 km avec une charge de bombes plus modeste de 907 kg, mais le rayon d'action pouvait également être fortement affecté par des vents favorables ou défavorables à haute altitude.

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Fifi B-29 Bomber
Bombardier B-29 Fifi
hharryus (CC BY-NC-ND)

Le B-29 disposait d'une formidable panoplie d'armes défensives. Il y avait deux tourelles de mitrailleuses dans le fuselage supérieur et deux dans le fuselage inférieur, chacune avec deux canons de 0,50 pouce (12,7 mm) (bien que certaines versions aient quatre canons dans la tourelle supérieure avant). Les deux tourelles supérieures étaient dotées d'un hublot bombé placé derrière elles pour faciliter la visée des canons. Un autre poste d'artillerie se trouvait à l'arrière, toujours avec des mitrailleuses jumelées de 0,50 pouce, mais aussi parfois avec un canon de 20 mm. Les canons disposaient chacun de 1 000 cartouches. Le modèle spécial B-29A disposait également d'une tourelle d'artillerie de nez avec quatre mitrailleuses. Les mitrailleuses télécommandées pouvaient être actionnées par un seul membre de l'équipage, le Fire Gun Controller, qui était assis sur une chaise surélevée surnommée la "chaise du barbier".

Le groupe des Mariannes a accueilli des escadrons de B-29 après leur capture par les forces américaines en août 1944.

De nombreux équipages personnalisèrent leur B-29 en peignant un nom en grand et une image colorée juste derrière les vitres latérales du pilote. Les noms de filles les plus populaires étaient accompagnés d'une image de pin-up. Parmi ces noms, on peut citer "Supine Sue", "Horezontal Dream", "Dauntless Dotty", "Battlin Betty III" et "Over Exposed".

Les opérations

Les premiers B-29 Superfortresses opérationnels furent affectés à la toute nouvelle 20th Air Force. Les premiers avions furent envoyés sur le théâtre pacifique de la guerre en avril 1944, en particulier sur des bases en Chine à partir desquelles les bombardiers pouvaient frapper le Japon continental. Des ouvriers chinois furent recrutés pour créer les longues pistes d'atterrissage nécessaires à ces avions géants. Au final, quatre pistes furent construites dans la région de Chengtu, dans la province chinoise de Szechwan. Le ravitaillement devait être acheminé par avion depuis l'Inde, ce qui impliquait de traverser les hauteurs de l'Himalaya. Au cours de l'été 1944, les B-29 basés en Chine effectuèrent des raids de bombardement sur des cibles telles que l'usine sidérurgique impériale de Yawata, sur l'île de Kyushu. Toutefois, en raison des difficultés logistiques liées à l'acheminement du matériel depuis l'Inde et des grandes distances à parcourir, ces raids n'atteignirent pas leur objectif ultime, qui était d'affaiblir sérieusement la machine de guerre japonaise, comme l'explique The Oxford Companion to World War II (en anglais):

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Les raids basés en Chine [...] n'ont eu qu'une valeur limitée. Sur près de 50 attaques de B29 lancées depuis la Chine en 1944 et au début de 1945, seules neuf ont touché le Japon, et ces attaques, ainsi que d'autres menées contre des cibles au Mandchoukouo, en Corée, en Chine, à Formose et en Asie du Sud-Est, n'ont guère causé de dommages stratégiques. Elles ont permis aux équipages de bombardiers d'acquérir une expérience précieuse, mais ne justifiaient guère leur coût et leurs efforts.

(840)

B-29 on a Bombing Mission
B-29 en mission de bombardement
US Air Force (Public Domain)

Ce qu'il fallait, c'était des bases plus proches du Japon à proprement dit. Au fur et à mesure que la guerre du Pacifique progressait en faveur des États-Unis, certaines îles bien placées devinrent disponibles pour servir de bases aériennes. Le groupe des Mariannes, qui comprend des îles comme Saipan, Tinian et Guam, accueillirent des escadrons de B-29 après leur capture par les forces américaines en août 1944. Saipan était l'île la plus proche du Japon, située à environ 1 200 miles (1 930 km) de Tokyo, et devint la principale base américaine de bombardiers stratégiques à partir d'octobre 1944. Le premier raid de B-29 depuis les Mariannes eut lieu le 24 novembre 1944, lorsque 80 Superfortresses bombardèrent une usine d'aviation à Tokyo.

Contrairement à ce pour quoi ils avaient été conçus à l'origine - des bombardements de précision à haute altitude - la plupart des B-29 furent déployés à partir de février 1945 pour larguer des tonnes de bombes incendiaires sur les villes japonaises depuis une faible altitude. Les bombardements à haute altitude s'étaient avérés problématiques en raison des vents violents du courant-jet qui affectaient la précision, et les observateurs de bombes devaient travailler de jour, ce qui exposait l'avion aux attaques des chasseurs japonais. Voyant les conséquences des bombardements incendiaires sur les villes allemandes, comme l'opération Gomorrah contre Hambourg en août 1943 lors du bombardement de l'Allemagne par les Alliés, l'US Air Force décida d'appliquer la même tactique au Japon. Les bombardements incendiaires firent des ravages sur l'architecture en bois hautement combustible qui prédominait dans les villes japonaises. Ces raids de bombardement étaient menés de nuit à une altitude relativement basse de 1 830 m. Ils larguaient souvent des engins incendiaires remplis de napalm qui propageaient le feu en explosant. L'altitude plus basse permettait aux B-29 d'emporter une plus grande charge de bombes, qui fut encore augmentée lorsqu'il fut décidé de ne pas prendre les équipages d'artillerie.

Un important raid de B-29 fut mené sur Tokyo dans la nuit du 9 mars 1945. 334 bombardiers partirent de Guam, Saipan et Tinian et détruisirent plus d'un million de maisons dans la capitale japonaise. Plus de 87 000 personnes furent tuées et près de 41 000 furent blessées lors de l'attaque et de l'incendie qui s'ensuivit (Neillands, 378). Nagoya, Kobe, Kawasaki, Osaka et Yokohama firent également l'objet de bombardements incendiaires aveugles. Ces villes étaient souvent plus touchées par 500 B-29 en une seule attaque. 60 villes japonaises plus petites furent également bombardées, les B-29 mélangeant le bombardement de précision, qui visait des cibles industrielles ou militaires spécifiques, avec le bombardement incendiaire aveugle.

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Enola Gay B-29 Superfortress
B-29 Superfortress Enola Gay
USAF - Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Au total, pendant la Seconde Guerre mondiale, les B-29 ont "largué quelque 160 000 tonnes de bombes sur des cibles japonaises" (Mondey, 32). Les bombardements américains firent au moins 800 000 victimes civiles (dont 300 000 morts) et 8,5 millions de sans-abri. Malgré cela, le gouvernement japonais, dominé par les militaires, se battit, espérant que le Japon pourrait infliger de telles pertes à l'ennemi dans ce qui semblait être une invasion américaine inévitable, et qu'une reddition pourrait être négociée à des conditions plus favorables.

Outre le bombardement des villes, les B-29 avaient également pour mission de soutenir les assauts amphibies, comme celui d'Okinawa en avril 1945. Au fur et à mesure de la capture d'autres îles du Pacifique, comme Iwo Jima (mars 1945), les chasseurs à long rayon d'action tels que les P-51 Mustangs pouvaient désormais escorter les bombardiers lourds et réduire les pertes de B-29 bien en dessous du chiffre de 5 % que les commandants considéraient comme acceptable. Pendant la guerre, les B-29 furent exploités non seulement par l'armée de l'air américaine, mais aussi par la Royal Air Force britannique et la Royal Australian Air Force. Parmi tous ces avions, deux bombardiers en particulier sont devenus célèbres pour leur rôle dans la livraison d'une arme nouvelle et dévastatrice et pour avoir accompli ce que tous les autres raids de bombardement n'avaient pas réussi à faire: mettre fin à la Seconde Guerre mondiale.

Les bombes atomiques

Les Alliés remportèrent la victoire en Europe après la capitulation de l'Allemagne nazie en mai 1945, mais le Japon continua de se battre. Les États-Unis, en particulier, souhaitaient mettre fin à la campagne du Pacifique le plus rapidement possible et minimiser les pertes américaines, car les forces japonaises reculaient d'île en île, se battant souvent jusqu'à la mort et causant de lourdes pertes aux vainqueurs. Outre ces arguments "officiels", une démonstration de la terrible nouvelle arme atomique des États-Unis pourrait s'avérer très utile dans l'inévitable bouleversement du pouvoir politique en Europe, en Asie de l'Est et ailleurs après la fin de la guerre. Le largage de la bombe atomique démontrerait surtout à l'URSS la puissance militaire des États-Unis.

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Bockscar B-29 Superfortress
B-29 Superfortress Bockscar
Peter K Burian (CC BY-SA)

Deux bombardiers B-29 du 393e escadron de bombardement furent sélectionnés pour transporter chacun une bombe atomique afin de frapper deux grandes villes japonaises d'un coup si dévastateur que le gouvernement militaire japonais serait obligé de se rendre. L'"Enola Gay" transporta une bombe atomique à Hiroshima, tandis que le "Bockscar" en transporta une à Nagasaki. Les deux avions décollèrent de Tinian et les deux bombes furent larguées par parachute pour exploser à une hauteur d'environ 1 625 pieds (500 m) du sol.

L'"Enola Gay", nommé d'après la mère du colonel Paul Tibbets, commandant du groupe et pilote, transportait une bombe atomique à l'uranium 235 surnommée "Little boy" en l'honneur du président Franklin D. Roosevelt (1882-1945). La bombe mesurait 3 mètres de long, pesait près de 3 600 kg et avait une puissance explosive équivalente à 12,5 kilotonnes de TNT. Hiroshima fut touchée le 6 août 1945. Geoffrey Leonard Cheshire, observateur officiel britannique dans un autre avion qui vola avec l'"Enola Gay", se souvient:

L'éclair a illuminé le cockpit, au moment où je l'ai vu pour la première fois, c'était comme une boule de feu, mais le feu s'est rapidement éteint et s'est transformé en un nuage bouillonnant, qui devenait de plus en plus grand et qui montait en flèche. Je pense qu'en l'espace de 2 ou 3 minutes, il était à 60 000 pieds.

(IWM)

Les estimations varient, mais il est possible que 140 000 personnes aient été tuées lors de l'attaque, alors que plus de 13 kilomètres carrés de la ville étaient réduits en cendres.

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Hiroshima after the Atomic Bomb Attack
Hiroshima après l'attaque à la bombe atomique
Imperial War Museums (CC BY-NC-SA)

Le "Bockscar", du nom de son commandant pilote, le capitaine Frederick Bock, transportait une bombe atomique au plutonium 239 beaucoup plus puissante, surnommée "Fat Boy" en l'honneur du Premier ministre britannique Winston Churchill (1874-1965), à la forte corpulence. Cette bombe mesurait 3,5 mètres de long, pesait plus de 4 000 kg et avait une puissance explosive équivalente à 22 kilotonnes de TNT. Nagasaki fut touchée le 9 août. La bombe tua environ 74 000 personnes et en blessa 75 000 autres, tandis qu'environ 6,7 kilomètres carrés de la ville étaient réduits en cendres. Lors des deux attaques atomiques, des milliers de survivants subirent les effets négatifs de l'exposition aux radiations plus tard dans leur vie. L'empereur japonais Hirohito (1901-1989) déclara que le Japon était prêt à se rendre le 15 août 1945.

Fin de service

Les bombardiers B-29 continuèrent à servir, notamment pendant la guerre de Corée (1950-53), et certains furent utilisés pour transporter du carburant pour d'autres avions. Au total, 3 930 B-29 (Dear, 114) furent construits, mais à la fin de l'année 1960, le dernier B-29 termina son service actif. Le bombardier avait certainement impressionné amis et ennemis. Au cours de l'été 1944, trois B-29 furent contraints d'effectuer des atterrissages d'urgence en Russie. Cette capture permit aux concepteurs soviétiques de réaliser une copie presque exacte du B-29, le Tupolev TU-4.

Le B-29 fut remplacé par des bombardiers encore plus gros, tels que le Boeing B-50 Superfortress, le Convair B-36 Peacemaker et le Boeing B-47 Stratojet. Deux B-29, "Fifi" et "Doc", sont encore en état de vol aujourd'hui et se produisent occasionnellement lors de meetings aériens. Le Bockscar est aujourd'hui exposé au National Museum of the United States Air Force, à Dayton, dans l'Ohio, tandis que l'Enola Gay est exposé au Steven F. Udvar-Hazy Center du National Air and Space Museum, à Chantilly, en Virginie.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur, à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que partagent toutes les civilisations. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2025, mars 03). Boeing B-29 Superfortress [Boeing B-29 Superfortress]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-24117/boeing-b-29-superfortress/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Boeing B-29 Superfortress." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 03, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-24117/boeing-b-29-superfortress/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Boeing B-29 Superfortress." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 03 mars 2025. Web. 12 mars 2025.

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