Henry Box Brown

L'homme qui s'est expédié vers la liberté

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 15 avril 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Henry Box Brown (by Charles Stearns, Public Domain)
Henry Box Brown
Charles Stearns (Public Domain)

Henry Box Brown (c. 1815-1897) était un esclave Afro-Américain qui est devenu célèbre en tant que "l'homme qui s'est envoyé lui-même vers la liberté par la poste" après s'être fait expédier dans une boîte de Richmond, en Virginie, à des abolitionnistes de Philadelphie, en Pennsylvanie, le 29 mars 1849. Par la suite, il devint un orateur populaire dans le circuit des conférences anti-esclavagistes et, plus tard, un artiste de spectacle.

Henry Brown était né esclave vers 1815 dans le comté de Louisa, en Virginie. À l'âge de 15 ans, il fut envoyé à Richmond et, comme il était particulièrement habile dans le maniement du tabac, son maître le fit embaucher dans une fabrique de tabac locale. Comme d'usage dans ce genre d'arrangement, Brown était autorisé à garder une partie de l'argent qu'il gagnait, la plus grande partie revenant à son maître.

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Il était marié à une esclave nommée Nancy, avec laquelle il eut trois enfants. Brown payait à son maître une redevance régulière pour l'empêcher de vendre Nancy et les enfants, mais son maître les vendit tout de même à un pasteur de Caroline du Nord. Après des années passées à endurer les cruautés de l'esclavage, cette trahison était trop dure à supporter, et Brown commença à chercher des moyens de s'échapper vers les États libres du Nord.

Posté vers la Liberté et vie ultérieure

Henry Brown voyagea dans la boîte, dans laquelle il avait percé des trous d'aération, pendant 27 heures, et arriva à bon port.

Avec l'aide de son ami, le docteur Smith, et d'un commerçant sympathisant qui accepta de l'aider pour la somme de 86 dollars, Brown fut enfermé dans une boîte en bois de 3 pieds x 2,67 pieds x 2 pieds (91 x 81 x 61 cm) et envoyé par la poste au célèbre abolitionniste quaker Passmore Williamson (1822-1895) à Philadelphie. Il voyagea dans la boîte, dans laquelle il avait percé des trous d'aération, pendant 27 heures. Il arriva à bon port et, selon son autobiographie, Narrative of the Life of Henry Box Brown, Written by Himself (1851), après avoir repris ses esprits, il salua ses nouveaux amis en leur disant "How do you do, gentlemen" (Enchanté, messieurs), puis se lança dans un chant de louange.

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Il fut par la suite connu sous le nom de Henry Box Brown et fit de son évasion son gagne-pain, la reconstituant pour le public dans le cadre du circuit des conférences anti-esclavagistes. L'abolitionniste Frederick Douglass (c. 1818-1895) désapprouvait le fait que Brown partage son histoire, car il estimait que cela empêchait d'autres personnes de s'échapper en utilisant la même méthode.

Resurrection of Henry Box Brown
Résurrection d'Henry Box Brown
William Still (Public Domain)

Lorsque le Congrès adopta le Fugitive Slave Act (loi sur les esclaves fugitifs) de 1850, qui donnait aux propriétaires d'esclaves le droit de récupérer les esclaves évadés, Brown se rendit en Angleterre où il subvint à ses besoins en tant qu'hypnotiseur, magicien et amuseur, voyageant avec un grand panorama qu'il utilisait pour raconter l'histoire de son évasion de 1849. Il se maria, fonda une famille et resta en Angleterre pendant 25 ans, avant de retourner aux États-Unis en 1875 et de continuer à se produire en tant qu'homme de spectacle et hypnotiseur. En 1886, il s'installa à Toronto, au Canada, où il continua à donner des spectacles. C'est là qu'il mourut de causes naturelles en 1897.

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La première édition de Narrative of the Life of Henry Box Brown fut publiée à Boston en 1849, et l'édition la plus connue à Manchester, en Angleterre, en 1851. Ce livre devint un best-seller et Brown attirait régulièrement un public nombreux à ses spectacles. Rien n'indique que Brown savait lire et écrire lorsqu'il arriva à Philadelphie ou, plus tard, à Boston, et l'ouvrage de 1849 aurait été rédigé par l'abolitionniste Charles Stearns comme une autobiographie (Delbanco, 215). Il existe cependant des preuves que Brown savait lire et écrire au moment où l'édition de 1851 fut publiée en Angleterre, et l'on pense qu'il aurait directement contribué à cet ouvrage.

L'ingéniosité de Brown pour échapper à l'esclavage a été comparée à À mille miles de la liberté d'Ellen et William Craft (1860), qui raconte l'histoire de l'évasion des Crafts, autrefois esclaves, Ellen étant déguisée en gentleman sudiste et William en esclave. Ces deux ouvrages sont considérés comme des œuvres importantes dans le genre du récit d'esclave de l'Amérique du XIXe siècle.

Texte

Le texte suivant est extrait de Narrative of the Life of Henry Box Brown, Electronic Edition, tel que publié sur le site Documenting the American South, pp. 49-57, détaillant l'évasion de Brown et ses voyages dans la boîte entre Richmond et Philadelphie. Le texte complet du récit est donné dans la bibliographie ci-dessous.

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Je commençai alors à me lasser de mes liens et à aspirer sérieusement à la liberté. J'étais convaincu que j'agirais conformément à la volonté de Dieu si je pouvais rompre les liens par lesquels j'étais tenu corps et âme en tant que propriété d'un autre homme. J'attendais avec impatience le bon moment, dont je croyais chaque jour plus fermement qu'il viendrait, où je marcherais sur la surface de la terre en pleine possession de toute cette liberté que le doigt de Dieu avait si clairement inscrite sur les constitutions de l'homme, et qui était commune à la race humaine, mais dont, par la main cruelle de la tyrannie, moi et des millions de mes semblables, nous avions été dépouillés.

Je connaissais bien un commerçant de la ville de Richmond, chez qui j'avais l'habitude d'acheter mes provisions; et m'étant fait une opinion favorable de son intégrité, un jour, au cours d'une petite conversation avec lui, je lui ai dit que si j'étais libre, je pourrais faire des affaires tout comme il les faisait; il m'a alors répondu que mon métier (producteur de tabac) était lucratif, et que si j'étais libre, je n'avais pas besoin d'en changer.

Je lui ai ensuite fait part de ma situation vis-à-vis de mon maître, qui devait lui verser 25 dollars par mois, mais qui refusait de m'aider à sauver ma femme, qui avait été vendue et emmenée dans le Sud, où je ne la reverrais jamais; il refusait même que j'aille la voir tant que mes heures de travail n'étaient pas terminées. Je lui ai dit que cela s'était passé il y a environ cinq mois et que je méditais depuis lors de m'échapper de l'esclavage, et je lui ai demandé, comme il n'y avait personne près de nous, s'il pouvait me donner des informations sur la façon dont je devais procéder. Je lui ai dit que j'avais un peu d'argent et que s'il voulait m'aider, je le paierais.

L'homme m'a demandé si je n'avais pas peur de lui parler ainsi; j'ai répondu que non, car j'imaginais qu'il croyait que tout homme avait droit à la liberté. Il m'a dit que j'avais tout à fait raison et m'a demandé combien d'argent je lui donnerais s'il m'aidait à m'enfuir. Je lui ai dit que j'avais 166 dollars et que je lui en donnerais la moitié; nous avons donc finalement convenu qu'il m'aiderait à m'enfuir pour 86 dollars.

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Il ne me restait plus qu'à établir un plan. Il me parla de plusieurs plans par lesquels d'autres avaient réussi à s'échapper, mais aucun d'entre eux ne me plaisait vraiment. Je le laissai donc réfléchir à ce qu'il convenait de faire et, dans l'intervalle, j'allai consulter mon ami le docteur Smith à ce sujet. Je lui fis part des plans que le commerçant m'avait suggérés, et comme il n'approuvait guère l'un ou l'autre, je continuai à chercher un plan qui serait plus sûr, mais j'étais déterminé à ce que, quoi qu'il arrive, je sois libre ou que je meure en essayant de l'être.

Un jour, alors que j'étais au travail et que mes pensées se nourrissaient de l'idée de liberté, j'ai senti mon âme s'élever vers le ciel pour adresser une prière au Dieu tout-puissant. Je priais avec ferveur pour que celui qui voit dans le secret et connaît les désirs intimes de mon cœur m'aide à briser mes chaînes et à me rétablir dans la possession des droits dont les hommes m'avaient dépouillé, lorsque l'idée me vint soudain de m'enfermer dans une boîte et de me faire transporter comme de la marchandise sèche dans un État libre.

Ayant acquis la certitude que ce plan était fait pour moi, j'allai voir mon ami le Dr Smith et, après l'avoir mis au courant, nous décidâmes de le mettre immédiatement à exécution, non sans avoir calculé les risques de danger qu'il comportait; mais encouragé par la perspective de la liberté et la haine accrue de l'esclavage, j'étais prêt à oser la mort elle-même plutôt que d'endurer plus longtemps le cliquetis de ces chaînes exaspérantes.

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Comme il était encore nécessaire d'avoir l'aide du commerçant pour veiller à ce que la boîte soit maintenue dans sa bonne position pendant le trajet, j'allai lui faire part de mon intention, mais il me dit que, bien qu'il ait été disposé à me servir de toutes les manières possibles, il ne pensait pas que je puisse vivre dans une boîte pendant une période aussi longue que celle qui serait nécessaire pour m'amener à Philadelphie, mais comme j'avais déjà pris ma décision, il consentit à m'accompagner et à maintenir la boîte dans sa bonne position pendant tout le trajet.

Il me fallut ensuite me procurer une boîte et, avec l'aide d'un charpentier, j'y parvins très rapidement et la transportai à l'endroit où l'emballage devait être effectué. Entre-temps, le commerçant avait écrit à un ami à Philadelphie, mais comme il n'avait pas reçu de réponse, nous décidâmes de réaliser notre projet du mieux que nous pouvions.

Il fut jugé nécessaire que j'obtienne la permission de m'absenter de mon travail pendant quelques jours, afin d'éviter les soupçons jusqu'à ce que j'aie pris le chemin de la liberté; et comme j'avais alors un doigt bandé, je pensais que cela constituerait une très bonne excuse pour obtenir un congé; mais lorsque je l'ai montré à un surveillant, M. Allen, il me dit que ce n'était pas assez grave pour m'empêcher de travailler, alors, dans le but de le rendre assez grave, j'ai demandé au docteur Smith de me procurer de l'huile de vitriol afin d'en verser un peu, mais dans ma hâte, j'en versai beaucoup et je l'aggravai plus que de raison; en fait, il fut très vite rongé jusqu'à l'os, et en le présentant à nouveau à M. Allen, j' obtins la permission requise, avec le conseil de rentrer à la maison et de faire un cataplasme de farine de lin, et de le garder bien en place jusqu'à ce qu'il aille mieux.

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Je le pris immédiatement au mot et me rendis directement chez le commerçant qui avait alors reçu une réponse de son ami de Philadelphie et avait obtenu la permission de lui adresser la boîte, cet ami dans cette ville, s'engageant à venir la chercher dès qu'elle arriverait. Comme il n'y avait pas de temps à perdre, le commerçant, le Dr Smith et moi-même convînmes de nous rencontrer le lendemain matin à quatre heures, afin de préparer la boîte pour le train express.

La boîte que je m'étais procurée mesurait trois pieds un pouce de large, deux pieds six pouces de haut et deux pieds de large. Le matin du 29 mars 1849, j'entrai dans la boîte, après avoir percé trois trous de vrille en face de mon visage, pour l'air, et m'être muni d'une vessie d'eau, à la fois pour étancher ma soif et pour me mouiller le visage au cas où je me sentirais défaillant. J'emportai également la vrille avec moi, afin de pouvoir percer d'autres trous si je trouvais que je n'avais pas assez d'air.

Ainsi équipé pour la bataille de la liberté, mes amis clouèrent le couvercle et me firent transporter au bureau des messageries, qui se trouvait à environ un mille de l'endroit où j'avais été empaqueté. À peine arrivé au bureau, on me plaça te4te en bas, tandis qu'une personne clouait quelque chose à l'extrémité de la boîte. On me mit ensuite sur un chariot et me conduitsit au dépôt, la tête en bas, et à peine arrivé au dépôt, l'homme qui conduisait le chariot me fit basculer brutalement dans le wagon à bagages, où je suis toutefois tombé sur le côté droit.

Nous arrivâmes ensuite à Potomac Creek, où les bagages devaient être retirés des wagons pour être embarqués sur le bateau à vapeur; on me plaça à nouveau la tête en bas, et je dus rester dans cette affreuse position pendant près d'une heure et demie, ce qui, à cause des souffrances que j'avais dû endurer, me parut une éternité, mais j'oubliais la bataille de la liberté, et j'étais résolu à vaincre ou à mourir.

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Je sentais mes yeux se gonfler comme s'ils allaient sortir de leurs orbites, et les veines de mes tempes étaient affreusement distendues par la pression du sang sur ma tête. Dans cette position, j'essayai de porter ma main à mon visage, mais je n'avais pas le pouvoir de la bouger; je sentis une sueur froide m'envahir, ce qui semblait être un avertissement que la mort était sur le point de mettre fin à mes misères terrestres; mais comme je craignais même cela, moins que l'esclavage, je résolus de me soumettre à la volonté de Dieu, et sous l'influence de cette impression, j'élevai mon âme en prière vers Dieu, qui seul était capable de me délivrer.

Mon cri fut bientôt entendu, car j'entendis un homme dire à un autre qu'il avait fait un long voyage et qu'il était resté là pendant deux heures, et qu'il aimerait avoir quelque chose pour s'asseoir; alors, apercevant ma boîte, debout sur le côté, il la jeta par terre et deux personnes s'assirent dessus. Je fus ainsi soulagé d'un état d'agonie qu'il est plus facile d'imaginer que de décrire. Je pouvais maintenant écouter les hommes parler et j'entendis l'un d'eux demander à l'autre ce qu'il pensait que la boîte contenait; son compagnon répondit qu'il pensait que c'était "LE COURRIER". Je pensais moi aussi qu'il s'agissait d'un courrier, mais pas d'un courrier comme il le pensait.

Le prochain endroit où nous arrivâmes était la ville de Washington, où l'on me fit descendre du bateau à vapeur et où l'on me plaça de nouveau sur un wagon que l'on transporta avec soin jusqu'au dépôt, à l'endroit; mais lorsque le conducteur arriva au dépôt, je l'entendis demander à quelqu'un de l'aider à retirer la boîte du wagon, et quelqu'un lui répondit qu'il pouvait la jeter; Mais, dit le conducteur, il est marqué "de ce côté avec précaution"; si je la jette, je risque donc de casser quelque chose, et l'autre lui répondit que peu importait s'il cassait tout ce qu'elle contenait, la compagnie de chemin de fer était assez capable de payer pour cela.

À peine ces mots prononcés, je commençai à tomber du wagon, et tombant sur le bout où se trouvait ma tête, j'entendis mon cou craquer, comme s'il avait été brisé, et je fus complètement assommé. La première chose que j'entendis ensuite fut quelqu'un dire: "Il n'y a pas de place pour la boîte, elle devra rester et être envoyée demain avec le train de bagages; mais le Seigneur ne m'avait pas tout à fait abandonné, car en réponse à ma prière sincère, il avait ordonné les choses de manière à ce que je ne sois pas laissé pour compte; et j'entendis alors un homme dire que la boîte était arrivée avec l'express, et qu'elle devait être envoyée.

On me fit alors monter dans le wagon, la tête en bas, mais le wagon n'avait pas avancé beaucoup que, comme il fallait prendre d'autres bagages, ma boîte fut déplacée et se retrouva sur le côté droit; je restai dans cette position jusqu'à mon arrivée à Philadelphie, où je fus informé par quelqu'un qui dit: "Nous sommes au port et à Philadelphie". Mon cœur bondit alors de joie, et je me demandai si quelqu'un savait qu'une telle boîte se trouvait là.

Il convient d'observer ici que l'homme qui avait promis de réceptionner ma caisse ne tint pas sa promesse; mais, pour éviter qu'elle ne reste longtemps à la gare après son arrivée, il envoya un message télégraphique à son ami, et je ne passai que vingt-sept heures dans la caisse, bien que j'aie parcouru une distance de trois cent cinquante milles.

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Je fus placé au dépôt parmi les autres bagages, où je restai jusqu'à sept heures de l'après-midi, heure à laquelle un wagon arriva, et j'entendis une personne demander une boîte comme celle dans laquelle je me trouvais. Je fus alors placé sur un chariot et transporté jusqu'à la maison où mon ami de Richmond avait prévu de me recevoir.

Un certain nombre de personnes se rassemblèrent rapidement autour de la boîte après son entrée dans la maison, mais comme je ne savais pas ce qui se passait, je gardai le silence. J'entendis un homme dire: "Frappons sur la boîte pour voir s'il est vivant"; un coup fut immédiatement donné et une voix dit, en tremblant: "Tout va bien à l'intérieur", ce à quoi je répondis: "Tout va bien".

La joie des amis fut très grande; lorsqu'ils apprirent que j'étais vivant, ils parvinrent rapidement à ouvrir la boîte, et ce fut alors ma résurrection de la tombe de l'esclavage. Je devins d'un coup un homme libre, mais j'étais trop faible, à cause de mon long emprisonnement dans la boîte, pour pouvoir me tenir debout, et je m'évanouis immédiatement.

Après m'être remis, la première chose qui attira mon attention fut la présence d'un certain nombre d'amis, tous plus anxieux les uns que les autres d'avoir l'occasion de me prêter assistance et de me souhaiter chaleureusement la bienvenue dans la possession de mes droits naturels. J'étais comme ressuscité d'entre les morts...

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Questions & Réponses

Qui était Henry Box Brown?

Henry Box Brown était un esclave de Richmond, en Virginie, qui se fit "expédier par la poste vers la liberté" dans une boîte à Philadelphie, en Pennsylvanie, en 1849. Il devint ensuite conférencier sur le circuit anti-esclavagiste, magicien et artiste.

Pourquoi Frederick Douglass s'opposait-il aux conférences de Henry Box Brown?

Frederick Douglass s'opposait à ce que Henry Box Brown rende publique son évasion, car cela empêchait d'autres esclaves d'utiliser la même méthode.

Qu'est-il arrivé à la femme de Henry Box Brown, Nancy, et à leurs enfants?

La femme de Henry Box Brown, Nancy, et leurs enfants furent vendus à un pasteur de Caroline du Nord. Des années plus tard, ce pasteur leur proposa de les vendre à Brown, mais celui-ci refusa, et ils restèrent donc en esclavage.

Combien de temps Henry Box Brown est-il resté dans la boîte de Richmond à Philadelphie?

Henry Box Brown passa 27 heures dans la boîte entre Richmond et Philadelphie.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, avril 15). Henry Box Brown [Henry Box Brown]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-24329/henry-box-brown/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Henry Box Brown." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 15, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-24329/henry-box-brown/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Henry Box Brown." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 15 avril 2025, https://www.worldhistory.org/Henry_Box_Brown/. Web. 25 avril 2025.

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