Peintures Tombales Etrusques

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Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 08 février 2017
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Les Étrusques prospérèrent dans le centre de l'Italie du VIIIe au IIIe siècle av. JC, et l'un de leurs plus grands héritages est constitué par les tombes magnifiquement peintes que l'on trouve dans plusieurs de leurs villes importantes. Tarquinia, Cerveteri, Chiusi et Vulci, en particulier, possèdent des tombes avec des peintures murales exceptionnelles qui représentent des scènes vivantes et colorées de la mythologie étrusque et de la vie quotidienne, et parfois même l'occupant de la tombe lui-même. Alors que la civilisation fut impitoyablement écrasée, absorbée et éliminée presque sans laisser de traces par les Romains, les peintures des tombes offrent un aperçu fascinant du monde perdu des Étrusques.

Velcha, Tomb of Orcus, Tarquinia
Velcha, Tombe de l'Ogre, Tarquinia
Unknown Artist (Public Domain)

Techniques et objectifs

Les couleurs utilisées par les artistes étrusques étaient faites à partir de peintures de matières organiques. Le blanc provenait de la craie ou du kaolin, le noir d'un mélange végétal et le vert de la malachite. Le rouge, l'ocre et le jaune provenaient d'oxydes de fer. Le bleu est rare et était peut-être fabriqué à partir de matériaux importés. L'ombrage est très peu utilisé jusqu'à l'influence des artistes grecs via la Magna Graecia (Grande Grèce) et leur nouvelle méthode de clair-obscur avec ses forts contrastes de lumière et d'obscurité au IVe siècle av. JC.

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BIEN QUE CES PEINTURES SOIENT MAGNIFIQUES, IL FAUT SE RAPPELER QU'ELLES N'ÉTAIENT VUES PAR PERSONNE, SAUF LORS DE LA CÉRÉMONIE D'ENTERREMENT OU PEUT-ÊTRE BRIÈVEMENT LORSQU'UN AUTRE MEMBRE DE LA FAMILLE y ÉTAIT ENTERRÉ PLUS TARD.

À Tarquinia, les peintures sont appliquées sur une fine couche de base de plâtre lavé, les artistes en ayant d'abord dessiné les contours à la craie ou au fusain. En revanche, de nombreuses peintures murales de Cerveteri et de Veii ont été directement appliquées sur les murs de pierre, sans sous-couche de plâtre. Cela signifie malheureusement qu'elles se sont beaucoup plus détériorées que sur d'autres sites étrusques. La tombe du singe de Chiusi offre un autre aperçu fascinant de la technique. Il se peut que l'artiste ait utilisé un modèle pour ses sujets, car non seulement certaines scènes ressemblent de près à celles des tombes de Tarquinia, mais aussi un couple de boxeurs, qui se font face, se reflètent exactement, l'un dans les contours de l'autre.

Aussi magnifiques que soient ces peintures, il faut se rappeler qu'elles n'étaient vues par personne, sauf lors de la cérémonie d'enterrement ou peut-être brièvement lorsqu'un autre membre de la famille y était enterré plus tard. Les tombes sont donc un exemple suprême de consommation ostentatoire - une élite (seulement 2% des tombes ont été peintes) démontrant pendant un bref instant sa richesse et sa supériorité au sein de la communauté. Mais au-delà de cet aspect, les peintures ont un autre objectif et presque certainement un objectif plus important. Les peintures des tombes étrusques montrent que ces personnes croyaient en une vie après la mort et que cette décoration, ainsi que la fourniture de biens funéraires, des bijoux en or aux services de table, réconfortaient et aidaient en quelque sorte le défunt dans son voyage vers ce monde nouveau et inconnu.

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Tomb of The Lionesses, Tarquinia
Tombe des Lionnes, Tarquinia
AlMare (Public Domain)

Sujets

Les plus anciennes tombes peintes étrusques datent du milieu du VIe siècle et ne comportent que des figures héraldiques peintes autour des portes ou de la large colonne centrale soutenant deux entrées. Il s'agit généralement de représentations de sphinx ou de monstres mythiques qui jouaient le rôle de gardiens et qui témoignent d'une influence de la Phénicie et du Proche-Orient. La tombe Campana de Veii (Veiès), datant du VIe siècle av. JC, est un bon exemple de ce type. Au cours des siècles suivants, les murs des tombes de l'élite étrusque furent peints de manière plus ambitieuse, avec des parties de la tombe divisées pour différents types de décoration spécifiques: un dado en bas, un grand espace central, une corniche supérieure ou un entablement, et l'espace triangulaire atteignant le plafond comme le fronton d'un temple classique.

Dans le grand espace central et le fronton, des scènes colorées et vivantes furent peintes sur des sujets venant de la mythologie, des pratiques et cérémonies religieuses et de la vie quotidienne des Étrusques, en particulier les banquets en plein air, la danse, la chasse, la pêche et les événements sportifs tels que les jeux funéraires avec des compétitions de course, de saut, de lutte, de boxe et de disque. On y trouve également des scènes érotiques occasionnelles. Les musiciens sont un autre sujet commun, jouant de la lyre (en écaille de tortue), des castagnettes et de la flûte double aulos. Ces instruments, les dîneurs allongés sur des canapés bas à un bras, les récipients servant à mélanger le vin et le jeu du symposium consistant à jeter les restes de vin dans un vase (kottabos) témoignent tous d'une influence grecque, et particulièrement ionienne.

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Musicians Wall-painting, Tarquinia
Peinture murale de musiciens, Tarquinia
Yann Forget (Public Domain)

Les tombes, étonnamment, comportent très peu de scènes liées à l'enterrement et à la mort, et se concentrent plutôt sur les joies de la vie. Le festin est une scène répétée à l'infini dans les tombes des sites étrusques. En effet, les Étrusques étaient célèbres dans toute la Méditerranée pour leur vie de luxe et leurs banquets remplis de denrées exotiques. Ces scènes donnent un aperçu important du statut social, car elles montrent que les femmes étrusques pouvaient assister à des soirées bien arrosées alors que leurs homologues grecques ne le pouvaient pas. Là, seules les courtisanes pouvaient divertir les invités, mais les inscriptions de certaines scènes indiquent que des femmes respectables participaient sur un pied d'égalité avec les hommes à ces soirées étrusques. Nous ne pouvons que spéculer sur la véritable signification de ces banquets peints. S'agit-il de représentations du défunt dans un moment heureux depuis longtemps révolu ou de personnes en deuil organisant un festin funèbre pour l'être cher disparu? Pourraient-ils même être une vision de l'au-delà, où la nourriture, la boisson et la joie ne cessent jamais? Peut-être ne le saurons-nous jamais.

Parmi les autres éléments décoratifs des peintures tombales figurent des éléments architecturaux qui encadrent les scènes mentionnées ci-dessus ou qui y sont même représentés. Les tombes ont fréquemment une porte et un cadre peints, par exemple, comme une métaphore du passage du défunt dans l'autre vie. Les fenêtres et les colonnes sont d'autres éléments peints qui permettent d'étayer les fouilles archéologiques de véritables bâtiments étrusques.

Les tombes de Tarquinia

Tarquinia compte environ 200 tombes étrusques, riches en objets d'art et décorées de magnifiques peintures murales, ce qui lui a valu le statut de site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les tombes les plus anciennes sont des chambres rectangulaires creusées dans la roche et peintes de manière à reproduire les caractéristiques architecturales de véritables maisons. D'autres ont des plafonds peints pour imiter la toile de tente, faisant allusion à la pratique étrusque antérieure qui consistait à utiliser des tentes pour couvrir les défunts. Des créatures mythiques sont couramment peintes sur les piliers et des scènes de banquet près des plafonds. Les tombes plus tardives ont de fausses portes et des scènes peintes plus ambitieuses couvrant des murs entiers, notamment des dîneurs allongés sur des canapés, des buveurs sur des nattes, des chasses, des jeux et des personnages faisant des adieux chaleureux au défunt.

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Tomb of the Funeral Couch, Tarquinia
Tombe du lit funéraire, Tarquinia
Jan van der Crabben (CC BY-NC-SA)

La Tombe des Taureaux, datant de 540-530 av. JC, a le nom de son occupant peint sur un mur: Aranth Spurianas. Les scènes peintes montrent Achille attaquant Troïlos, le jeune prince troyen. Une frise au-dessus de cette scène montre deux couples s'accouplant (un trio hétérosexuel et un couple homosexuel) et deux taureaux. Un autre mur de la tombe présente le mythe de Bellérophon et Pégase, le héros chevauchant un cheval et affrontant la Chimère et un sphinx. Enfin, une scène montre un jeune homme chevauchant un hippocampe (cheval de mer mythique) sur l'océan, peut-être une métaphore du voyage de l'occupant de la tombe vers la vie dans l'au-delà.

La faussement nommée Tombe des Lionnes, construite de 530 à 520 av. JC, présente en fait deux panthères peintes, une grande scène de ripaille, et est intéressante pour son plafond inhabituel en damier et ses six colonnes de bois peintes. On y trouve également une belle frise de dauphins, d'oiseaux, de palmettes et de fleurs de lotus. La Tombe des Augures (vers 520 av. JC) présente une scène de deux lutteurs nus - nommés Teitu et Latithe et probablement des esclaves - tandis qu'entre eux se trouvent trois bols, prix du vainqueur. Il y a également une représentation d'un personnage qui apparaît dans plusieurs autres tombes, Phersu - un homme portant un masque à barbe noire qui tient un chien féroce sur une longue laisse qui attaque un homme dont la tête est enveloppée dans un tissu.

Typhon, Tarquinia
Typhon, Tarquinia
Unknown Artist (Public Domain)

La Tombe du Baron (nommée d'après son découvreur, le Baron Kestner), datant d'environ 510 av. JC, présente diverses figures humaines debout ou à cheval, dont une femme surprise en train de faire ses adieux, probablement à l'occupant de la tombe. Contemporaine de cette tombe, la tombe Cardarelli (du nom d'un poète local) présente une femme portant une cape flottante et des chaussures pointues rouges, accompagnée d'une esclave et d'un garçon, ce dernier portant un éventail. Parmi les autres personnages figurent deux boxeurs nus, des danseurs et des musiciens.

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La Tombe des Biges, datant de 480 av. JC, représente des jeux athlétiques et une course de chars (bighe) suivis par une foule de spectateurs, le tout dessiné avec imagination, certaines figures étant vues de trois quarts et d'autres raccourcies pour donner une perspective. La Tombe du mourant et la Tombe du mort (vers 470 av. JC) sont inhabituelles dans la mesure où elles représentent l'occupant allongé sur son lit de mort, entouré de parents en deuil. Enfin, la Tombe des démons bleus (420-400 av. JC) donne un rare aperçu de la vision étrusque des enfers (ou peut-être d'une vision désormais plus fortement influencée par les idées grecques). Ici, il est habité par des démons à la peau bleue et noire, dont l'un tient deux serpents, mais il y a aussi les parents plus accueillants, déjà morts, de l'occupant de la tombe, qui attendent leur réunification dans l'au-delà.

Tomb of the Triclinium
Tombe du triclinium
Muesse (CC BY-SA)

La tombe du singe à Chiusi

Parmi les tombes comportant des peintures murales, citons la Tombe du singe, construite entre 480 et 470 av. JC, qui présente une scène de singe assis dans un arbre et une autre où une femme vêtue d'une robe rouge est représentée assise sous un parasol, les pieds sur un tabouret, tandis qu'elle regarde une parade de jongleurs, d'athlètes, de danseurs et de chars. Une autre femme danse en tenant en équilibre un brûleur d'encens sur sa tête, afin de servir de cible aux buveurs pour qu'ils y jettent leur vin. Le plafond présente un intéressant caisson peint unique où quatre sirènes soutiennent une rosette avec une plante à quatre feuilles. Ce motif réapparaîtra plus tard dans l'architecture romaine et chrétienne, mais avec des anges à la place des sirènes.

Tomb of the Reliefs, Cerveteri
Tombe des Reliefs, Cerveteri
Roberto Ferrari (CC BY-SA)

La Tombe des Reliefs à Cerveteri

La splendide Tombe des Reliefs fut construite à Cerveteri pour la famille Matuna durant le dernier quart du 4ème siècle av. JC. On y accède par un couloir en escalier qui s'ouvre sur une chambre avec des bancs en pierre sur tous les côtés et des emplacements pour 32 corps. Les deux colonnes et les murs de la chambre sont couverts de stucs peints représentant des objets de la vie quotidienne tels que des cordes, des bannières, des cruches, des couverts, des haches, des éventails, des draps, des armures, des trompettes et même des jeux de société. De nombreux objets sont suspendus à des clous, imitant ainsi le foyer étrusque typique où les armoires de rangement étaient largement inconnues et où les possessions étaient suspendues aux murs. Des animaux apparaissent également, apparemment au hasard, comme des oies, des canards et même un chien maltais de compagnie qui poursuit un lézard.

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La Tombe François à Vulci

La contribution exceptionnelle de Vulci à la peinture murale étrusque est la tombe François, datant de la fin du IVe siècle av. JC, qui doit son nom à son découvreur Alessandro François. L'atrium de la tombe présente deux scènes principales, qui sont toutes deux des massacres sanglants: un épisode du mythe thébain et un autre de l'Iliade d'Homère. La première montre Étéocle (roi de Thèbes et fils d'Œdipe) et son frère Polynice, tous deux nus, au moment de s'entretuer à coups d'épée, le sang giclant partout. La scène tirée de l'Iliade montre le sacrifice de prisonniers troyens lors des funérailles de Patrocle, l'acolyte préféré d'Achille. Sont également représentées les figures de Charun, le gardien des enfers, portant son marteau habituel, et d'une Vanth ailée, l'une des divinités messagères étrusques.

Battle Scene, Francois Tomb, Vulci
Scène de Bataille, Tombe François, Vulci
Yann Forget (Public Domain)

Un autre mur semble être la représentation d'une bataille réelle entre les Étrusques de Vulci et leurs rivaux des villes étrusques de Volsinii et Sovana. Pour ajouter une autre couche de complexité, plusieurs des dix personnages sont nommés avec leur ville en étrusque, et tandis que certains ont des noms étrusques, d'autres ont des noms romains, en référence peut-être au conflit du VIe siècle av. JC entre les Étrusques et les Romains, qui vit diverses luttes de pouvoir dynastique où plusieurs des premiers rois de Rome étaient d'origine étrusque.

Parmi les noms de la bataille figurent trois héros de Vulci: Macstrna, qui pourrait être le légendaire deuxième roi étrusque de Rome, Servius Tullius, sous un autre nom, et Caile et Avle Vipinas (deux frères) qui étaient probablement des personnages historiques réels, la tradition voulant qu'ils se soient installés à Rome sur le mont Caelius. Macstrna est en train de libérer Caile Vipinas dont les mains sont liées, tandis qu'Avle Vipinas et trois autres, probablement aussi originaires de Vulci, attaquent à l'épée un groupe de coalition de Volsinii, Sovana et Rome. Le Romain est identifié comme étant Cnaeus Tarquinius (Cneve Tarchunies Rumach), et il est recroquevillé sous l'épée de Marce Camitlnas sur le point d'être tué. Certains historiens considèrent le personnage romain comme Tarquinius Priscus, le légendaire roi de Rome (r. 616-579 av. JC), ou un parent plus jeune. S'il s'agit du roi, le tableau offre une alternative à la tradition romaine selon laquelle Priscus fut assassiné par ses fils. Le tombeau de François suggère qu'il perdit son trône lors d'une bataille contre les Étrusques.

Vel Saties & Arnza, Francois Tomb
Vel Saties et Arnza, Tombe François, Vulci
Louis-garden (CC BY-SA)

Une autre peinture de la tombe, située à l'origine près de la porte de l'atrium, montre un homme nommé dans une inscription comme Vel Saties, peut-être l'occupant de la tombe. Le personnage, peut-être un magistrat ou un auspicium (lecteur de présages), porte un manteau brodé bleu foncé sur lequel figurent plusieurs personnages masculins nus qui dansent tout en portant des boucliers. L'homme porte également une couronne de laurier et est accompagné d'un nain nommé Arnza. Le nain est agenouillé et tient un pivert ou une hirondelle attaché à une ficelle. L'oiseau est sur le point d'être libéré, et Vel Saties regarde, peut-être, comme dans une interprétation, est-il sur le point de lire le vol de l'oiseau et de deviner sa signification comme un présage, une pratique courante dans la religion étrusque. D'autres interprétations suggèrent que l'oiseau n'est rien de plus que l'animal de compagnie d'un enfant, et une troisième que Vel Saties contemple l'oiseau sur le point d'être libéré en une métaphore de son propre passage imminent dans l'autre vie.

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Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2017, février 08). Peintures Tombales Etrusques [Etruscan Tomb Paintings]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1013/peintures-tombales-etrusques/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Peintures Tombales Etrusques." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 08, 2017. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1013/peintures-tombales-etrusques/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Peintures Tombales Etrusques." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 08 févr. 2017. Web. 23 nov. 2024.

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