Les Réformes du Dictateur Sulla

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Article

Jesse Sifuentes
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 06 décembre 2019
Disponible dans ces autres langues: anglais, italien, portugais
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Lucius Cornelius Sulla (138-78 av. J.-C.) mit en œuvre ses réformes constitutionnelles (81 av. J.-C.) en tant que dictateur afin de renforcer le pouvoir du Sénat romain. Sulla était né à une époque très agitée de l'histoire de Rome, souvent décrite comme le début de la chute de la République romaine. Le climat politique était marqué par la discorde civile et la violence politique endémique, le vote à l'Assemblée étant parfois réglé par des bandes armées. Deux grandes factions s'opposaient dans la politique romaine: les Optimates, qui mettaient l'accent sur le leadership et le rôle prépondérant du Sénat, et les Populares, qui défendaient généralement les droits du peuple.

Lucius Cornelius Sulla
Lucius Cornelius Sulla
Mary Harrsch (Photographed at the Palazzo Massimo, Rome) (CC BY-NC-SA)

Au cours de cette période, le pouvoir sénatorial avait été limité et des progrès significatifs avaient été réalisés en ce qui concernait les droits du peuple, en particulier la magistrature des tribuns de la plèbe, qui avait été spécifiquement créée pour être un gardien du peuple. Sulla était un Optimas et après son ascension au pouvoir, il se déclara dictateur et fit passer plusieurs réformes de la constitution pour revitaliser et restaurer le pouvoir sénatorial tel qu'il était auparavant. Bien que ses réformes n'aient pas duré très longtemps, son héritage influença grandement la politique romaine au cours des dernières années de la République, jusqu'à sa chute en 27 avant notre ère.

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Sulla et la République romaine tardive

Sulla avait vu le jour dans une ancienne famille patricienne et pouvait donc remonter jusqu'aux premiers sénateurs nommés par Romulus, le fondateur de Rome. Une partie du cursus honorum, l'échelle de carrière tacite mais acceptée de la fonction publique, consistait à servir d'abord en tant qu'officier militaire avant de pouvoir se présenter à une fonction publique. Sulla, grâce à son rang de patricien, n'avait pas fait de service militaire et avait été élu à la magistrature subalterne de questeur en 108 avant notre ère. Il se fit rapidement un nom en tant qu'excellent commandant et négociateur sous les ordres du consul Gaius Marius (157-86 av. J.-C.) - un Populare qui exerça cinq consulats consécutifs entre 104 et 100 av. J.-C. - lors de la guerre de Jugurtha (112-106 av. J.-C.). Un désaccord entre Marius et Sulla sur la question de savoir qui était le véritable responsable de la capture de Jugurtha fut le premier germe de haine entre les deux hommes qui conduirait à la première grande guerre civile de Rome.

Les succès militaires remportés lors de la guerre sociale rendirent Sulla immensément populaire à Rome et lui valurent d'être élu consul.

Sulla fut élu praetor urbanus en 97 avant notre ère et devint gouverneur de la province de Cilicie, en Asie Mineure, l'année suivante. Le Sénat ordonna à Sulla de rétablir le roi Ariobarzane - un ami de Rome - sur le trône de Cappadoce, car il avait été évincé par le roi Mithridate VI du Pont (r. de 120 à 63 av. J.-C.), qui voulait faire de son fils le roi de Cappadoce. Sulla réussit et fut même salué par ses soldats comme imperator, c'est-à-dire commandant victorieux.

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Dans la République tardive, les Italiens souhaitaient depuis longtemps obtenir la citoyenneté romaine ainsi qu'un droit de regard égal sur la politique et le pouvoir. Les Romains avaient le don de taquiner les Italiens en leur proposant la citoyenneté, mais sans jamais aller jusqu'à adopter une loi accordant aux Italiens ce qu'ils voulaient. Cette discorde civile atteignit un point critique en 91 avant notre ère, avec le début de la guerre sociale entre Rome et les Italiens qui finirent par obtenir la citoyenneté en 89 avant notre ère, après des pertes massives dans les deux camps. Au cours de la guerre sociale, Sulla prit le commandement indépendant de légions en Italie du Sud, où il assiégea la ville italienne de Pompéi et repoussa avec succès les armées qui tentaient de venir en aide à Pompéi. Il se battit avec vaillance et ses soldats lui décernèrent la couronne d'herbe (corona graminea), la plus haute distinction militaire. Ce succès militaire le rendit immensément populaire à Rome et lui valut d'être élu consul en 88 avant notre ère.

Marius contre Sulla

Au cours de son mandat de consul, il se vit confier le commandement des légions orientales pour affronter le roi Mithridate VI du Pont, l'un des plus redoutables ennemis de Rome, qui faisait des ravages dans l'est du pays. Mithridate VI avait amassé un empire et s'était entouré d'alliés. Pendant le mandat de Sulla, il ordonna à toutes les villes de ses territoires asiatiques d'assassiner tous les Romains et les Italiens. Même les femmes et les enfants ne furent pas épargnés. Mais avant que Sulla ne puisse entreprendre son voyage en Orient et vaincre Mithridate VI, Marius et son allié Sulpicius, à l'aide de bandes armées et de 600 cavaliers comme garde du corps, "convainquirent" l'Assemblée de retirer à Sulla le commandement oriental et de le transférer à Marius. Marius déploya alors deux tribuns militaires pour prendre le commandement de l'armée de Sulla.

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Dans l'un des tournants cruciaux de l'histoire de Rome, Sulla prononça alors un discours non pas militaire, mais politique, dans lequel il exhorta ses 35 000 légionnaires à réagir aux torts qui leur avaient été faits, à lui et à eux. L'Orient était connu pour ses richesses inépuisables et Marius les privait des abondantes richesses de l'Orient qui auraient pu être les leurs. Le discours vibrant de Sulla fut couronné de succès et ses légions étaient désormais fidèles à Sulla seul. Lorsque les tribuns de Marius arrivèrent enfin, les soldats de Sulla les assassinèrent. Ils entamèrent alors leur marche sur Rome pour reprendre ce qui leur revenait de droit. Lorsqu'on lui demanda pourquoi il faisait marcher des soldats contre son propre pays, il répondit: "pour le délivrer des tyrans". Sulla, le premier à avoir conquis Rome, annula ensuite les actions de Marius et de Sulpicius et se rétablit en tant que consul. Sulla et ses légions reprirent le commandement oriental tant convoité et Marius fut contraint de fuir Rome.

Vatican Bust of Gaius Marius
Buste de Caius Marius, Vatican
Marie-Lan Nguyen (CC BY)

Pendant que Sulla était en Orient, sa stratégie consistait à supprimer le contrôle de Mithridate VI sur la Grèce et il assiégea donc Athènes pendant l'hiver 87-86 avant notre ère. C'est à cette époque qu'il apprit que Marius et sa faction étaient revenus et s'étaient emparés de Rome, adoptant un décret qui déclarait Sulla ennemi de l'État. Marius coupa alors les vivres de la campagne de Sulla, qui se vit contraint de taxer les Grecs locaux pour financer sa campagne. Soudain, de retour à Rome, Marius mourut d'une pneumonie en 86 avant notre ère. Sulla poursuivit ses activités à l'est, s'empara finalement d'Athènes, remporta avec succès la bataille de Chéronée (86 av. J.-C.) et la bataille d'Orchomène (85 av. J.-C.), évinça de manière convaincante la présence de Mithridate et rétablit l'autorité romaine en Grèce. Il consacra ensuite son temps à la colonisation et à l'organisation de la province d'Asie, avant de retourner en Italie en 83 avant notre ère pour affronter la faction de Marius lors de la première guerre civile de Rome.

Le Sénat, dépourvu d'opposition, fut contraint d'obtempérer et de nommer Sulla dictateur afin qu'il élabore des lois et établisse une constitution.

Sulla et ses légions vétérantes parcoururent l'Italie, persuadant les légions ennemies de passer de son côté et battant au combat celles qui ne le faisaient pas. Il fit preuve d'une grande clémence en pardonnant aux personnes et aux villes qui décidèrent de changer de camp. Cependant, une fois arrivé victorieux à Rome, il se défit de son personnage miséricordieux et proscrit (proscriptio) ses ennemis. Les proscriptions étaient des tablettes sur lesquelles figuraient les noms des personnes qui devaient être tuées en échange d'une prime et dont les terres devaient être confisquées. Au final, une centaine de sénateurs et plus d'un millier d'écuyers périrent.

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Sulla n'ayant plus d'opposition, le Sénat restant annula le décret qui faisait de lui un ennemi de l'État et fit ériger une statue de Sulla devant le Forum romain. Afin de légitimer son autorité, Sulla proposa alors de rétablir l'ancienne fonction de dictateur. Cela faisait 120 ans que Rome n'avait pas eu de dictateur. Le Sénat, dépourvu d'opposition, fut contraint d'accéder à sa suggestion et le nomma dictateur pour créer des lois et mettre en place la constitution. Les dictateurs n'étaient nommés qu'en cas d'urgence, lorsqu'il n'y avait pas d'autre choix que de confier toute l'autorité et le pouvoir à une seule personne pour sauver Rome. Autrefois, le mandat d'un dictateur était de six mois et ses pouvoirs étaient pratiquement illimités. Ils avaient le pouvoir de vie et de mort et pouvaient déclarer la guerre et la paix, nommer et révoquer les sénateurs, ainsi que le pouvoir de fonder et de démolir des villes. Sulla, quant à lui, n'était pas limité dans le temps et pouvait donc prendre autant de temps qu'il le souhaitait pour mettre en place la constitution.

Réformes de la Constitution

Sulla, devenu dictateur, se présenta devant le Sénat avec les pouvoirs d'un roi. 24 fasces furent déposés devant lui en tant que dictateur, soit la même quantité que celle déposée devant les anciens rois. La réforme la plus importante de Sulla en tant que dictateur fut peut-être de réduire considérablement le pouvoir et le prestige des tribuns de la plèbe. À l'origine, les tribuns avaient été créés pour être les gardiens du peuple. Leur pouvoir juridique (potestas) était considérable et, grâce aux progrès et aux précédents réalisés par les tribuns Populares, comme Tibère Gracchus en 131 avant notre ère, lorsqu'il contourna le Sénat et présenta ses lois sur la réforme agraire directement à l'Assemblée, leur pouvoir s'était encore renforcé.

Sulla chercha à annuler ces progrès et exigea qu'un tribun demande l'autorisation du Sénat avant d'introduire une loi. En outre, il supprima le droit de veto des tribuns, qui était d'une importance capitale. Sulla dépouilla également la fonction de son attrait et de son prestige. Il décréta que toute personne ayant exercé la magistrature de tribun ne pourrait plus jamais exercer une autre magistrature par la suite. Il est donc compréhensible que cette fonction ait été boudée par tous ceux qui voulaient se faire un nom en politique. L'ancienne fonction de tribun, avec son passé de protecteur du peuple, n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait été.

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Sulla
Sulla
Carole Raddato (CC BY-SA)

Sulla structura également le cursus honorum. Il interdit à quiconque d'occuper la magistrature de préteur avant d'avoir été questeur ou d'être élu consul avant d'avoir été préteur. Il interdit également à tout homme d'exercer consécutivement la même magistrature. Au lieu de cela, on devrait attendre dix ans avant de pouvoir occuper à nouveau la même fonction. En outre, il décréta que deux ans devraient s'écouler entre deux magistratures. Il porta également le nombre de questeurs à vingt et celui des préteurs à huit. Ce nombre croissant de magistrats était nécessaire pour gouverner et administrer un empire en constante expansion.

Une autre réforme de Sulla visait à éviter que les gouverneurs provinciaux ne restent trop longtemps dans leurs provinces, ce qui réduirait considérablement leurs chances de constituer une armée personnelle pour lutter contre leurs rivaux politiques ou contre Rome elle-même, comme l'avait fait Sulla. Les réformes de Sulla ayant permis d'augmenter le nombre de magistrats, les gouverneurs n'avaient pas besoin de rester longtemps dans leur province, car il y avait désormais suffisamment de magistrats pour pourvoir les postes vacants dans une province après la fin du mandat d'un an du gouverneur. En outre, si un gouverneur abusait de ses pouvoirs ou les outrepassait, il était jugé par le tribunal de trahison (maiestas).

Comme le Sénat avait été considérablement réduit par la guerre, sans parler des interdictions imposées par Sulla lui-même, il doubla le nombre de sénateurs, qui passa de 300 à 600. Le Sénat s'étant réduit à quelques centaines de membres après ses proscriptions, il restait 400 places vides à pourvoir. En tant que dictateur, Sulla nomma lui-même la plupart des nouveaux sénateurs parmi un groupe de la classe équestre qu'il jugeait dignes d'être promus au rang de sénateurs. Pour les places restantes, il prit les recommandations de différentes personnes et créa un grand groupe de sénateurs reconnaissants de leur promotion. Le Sénat gagnait en puissance et en force par le nombre.

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Chris Ludwig (Copyright)

Dans l'une de ses réformes les plus importantes, Sulla rétablit le pouvoir sénatorial dans les tribunaux. Les jurys des tribunaux étaient un outil extrêmement puissant à l'époque. Un Populare voulait que le jury soit composé de membres de la classe équestre et un Optimas voulait un jury de sénateurs. Si un jury était composé de sénateurs, alors, comme on pouvait s'y attendre, ils déclaraient rarement leurs collègues sénateurs coupables, mais un jury composé de membres de la classe équestre n'hésiterait pas une seconde à condamner un sénateur accusé de corruption. Les Populares et les Optimates s'affrontaient constamment sur ce point. La réforme de Sulla inversa la réforme du tribunal d'extorsion du tribun Caius Gracchus, qui avait interdit aux sénateurs d'être jurés. Sulla créa alors sept nouveaux tribunaux permanents pour les meurtres, la contrefaçon, la fraude électorale, le détournement de fonds, la trahison, les dommages corporels et l'extorsion provinciale.

Au cours de ces années, Sulla jeta une longue ombre sur la République. Le Sénat était en grande partie sa création, purgé de tous ses opposants qui ne s'étaient pas ralliés à lui à temps, et rempli de ses partisans. En tant qu'organe, il renforça la position du Sénat, en rétablissant le monopole sénatorial sur les jurys dans les tribunaux et en limitant sévèrement le pouvoir du tribunat. D'autres lois, par exemple une loi limitant le comportement des gouverneurs provinciaux, étaient destinées à empêcher tout autre général de suivre l'exemple du dictateur et de retourner les légions contre l'État. (Goldsworthy, Caesar, 92)

Outre ses réformes, Sulla utilisa ses pouvoirs de dictateur pour exercer sa vengeance non seulement à Rome, mais aussi dans les régions italiennes qui s'opposaient à lui. Le massacre, l'exil et la confiscation de ceux qui avaient obéi à ses ennemis pendant la guerre civile faisaient partie des formes de punition. Leur crime pouvait se résumer à héberger son ennemi, à lui prêter de l'argent ou à lui faire n'importe quelle gentillesse. Lorsque les accusations portées contre des individus n'aboutissaient pas, Sulla se vengeait sur des villes entières. Il en punit certaines en détruisant leurs citadelles ou en abattant leurs murs, ou encore en leur imposant des amendes et en les asphyxiant par de lourds impôts et tributs. Sulla installa ses troupes au sein de colonies sur les terres et dans les maisons des villes dont il se vengeait.

Héritage

Une fois la constitution établie, il mit en place la dictature. L'année suivante, en 80 avant notre ère, il fut élu consul. En 79 avant notre ère, il se retira complètement de la politique romaine et alla vivre dans sa maison de campagne en Campanie, où il se consacra à la rédaction de ses mémoires. Selon Plutarque, Sulla prédit sa propre mort dans un rêve et cessa d'écrire ses mémoires deux jours avant sa mort, en 78 avant notre ère.

Bien que la constitution de Sulla ait été suivie docilement par d'autres Optimates tels que Pompée (106-48 av. J.-C.) et Crassus (115/112-53 av. J.-C.), les réformes de Sulla ne durèrent que peu de temps. Il avait tenté de remédier aux problèmes de la République, mais sa solution était unilatérale et n'avait fait que renforcer le pouvoir sénatorial tout en réduisant considérablement le pouvoir des tribuns de la plèbe et des non-sénateurs.

Jules César (100-44 av. J.-C.), alors qu'il était tribun militaire, se prononça en faveur du rétablissement des pouvoirs des tribuns que Sulla avait complètement démantelés. En 75 avant notre ère, César demanda à son oncle, Caius Aurelius Cotta, qui était consul cette année-là, d'adopter une loi permettant aux anciens tribuns de briguer d'autres magistratures. Il s'agissait là d'une annulation très importante de l'une des principales réformes de Sulla, car le tribunat n'est plus une magistrature sans issue, ce qui permit à des hommes politiques ambitieux de briguer à nouveau cette fonction.

César réforma également et améliora une autre réforme de Sulla. Il s'intéressait depuis longtemps à l'administration des provinces et ses comparutions les plus célèbres étaient des poursuites contre des gouverneurs corrompus et oppressifs. Ses réformes sur le rôle et le comportement des gouverneurs provinciaux romains serviraient de référence pour les siècles à venir. Cicéron décrirait plus tard la réforme de César comme une "excellente loi". Enfin, la loi de Sulla, qui n'autorisait que les sénateurs à siéger dans les jurys, fut annulée lorsque le préteur Lucius Aurelius Cotta permit que les jurys soient composés à la fois de sénateurs et de membres équestres, ce qui rétablit l'équilibre des pouvoirs.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Jesse Sifuentes
I'm a World History teacher in Houston. I'm passionate about Ancient Rome, particularly Augustus' Principate and the Late Republic. My other passions include chess, cycling, art, and the Italian language.

Citer cette ressource

Style APA

Sifuentes, J. (2019, décembre 06). Les Réformes du Dictateur Sulla [Sulla's Reforms as Dictator]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1481/les-reformes-du-dictateur-sulla/

Style Chicago

Sifuentes, Jesse. "Les Réformes du Dictateur Sulla." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le décembre 06, 2019. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1481/les-reformes-du-dictateur-sulla/.

Style MLA

Sifuentes, Jesse. "Les Réformes du Dictateur Sulla." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 06 déc. 2019. Web. 08 sept. 2024.

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