La mythologie perse ancienne est le terme qui désigne aujourd'hui l'ancienne religion iranienne avant la montée du zoroastrisme entre 1500 et 1000 avant notre ère. Il s'agissait d'une foi polythéiste dont le panthéon était dirigé par le dieu suprême Ahura Mazda ("Seigneur de la Sagesse"), champion de l'ordre, contre les forces obscures d'Angra Mainyu ("Esprit destructeur") et ses légions du chaos.
Comme dans d'autres religions polythéistes anciennes, les dieux de la religion iranienne primitive avaient chacun leur propre domaine d'expertise qu'ils présidaient et que l'on priait pour des besoins spécifiques. De nos jours, on n'irait pas voir son dentiste pour lui demander de réparer sa voiture, de s'occuper de ses enfants, d'améliorer son mariage ou de faire pousser ses cultures ; on consulterait un mécanicien, un professionnel de l'enfance, un conseiller conjugal et un spécialiste de l'agriculture.
C'était le paradigme de toutes les anciennes croyances polythéistes et la raison pour laquelle les personnes qui croyaient en ces systèmes de croyances polythéistes auraient considéré le concept de monothéisme comme absurde (comme l'illustre la réaction ultérieure contre les efforts d'Akhenaton pour instaurer le monothéisme en Égypte pendant son règne de 1353 à 1336 avant notre ère). On pensait qu'aucun dieu unique ne pouvait répondre aux besoins variés de tant de personnes différentes.
Malgré cela, entre 1500 et 1000 av. JC, Zoroastre conçut une nouvelle vision dans laquelle une seule divinité suprême - Ahura Mazda - pouvait le faire et, selon cette révélation, l'avait toujours fait; les gens s'étaient simplement trompés en pensant qu'il y avait plusieurs dieux alors qu'il n'y en avait toujours eu qu'un seul. Après la vision de Zoroastre, le panthéon des divinités fut rétrogradé à des émanations d'Ahura Mazda. On pouvait encore prier une figure telle qu'Anahita pour obtenir de l'aide pour la conception, mais on le faisait en sachant qu'il ne s'agissait pas d'une véritable déesse, mais simplement d'un aspect d'Ahura Mazda.
Douze de ces "émanations" - les plus importantes des anciens dieux - furent retenues par la nouvelle religion. Ahura Mazda devint le dieu suprême du zoroastrisme et Angra Mainyu son adversaire. Anahita et Mithra continueraient d'être de puissantes représentations des aspects créatifs et protecteurs d'Ahura Mazda et Atar un symbole du dieu lui-même, tandis que Zorvan - autrefois un dieu mineur du temps - deviendrait le dieu suprême du zorvanisme sous l'empire sassanide (224-651 de notre ère). D'autres dieux et esprits seraient également réimaginés au-delà de la définition de la mythologie et exerceraient leurs propres influences. Les douze plus éminents de l'ancien panthéon iranien étaient:
- Ahura Mazda - Roi des Dieux
- Angra Mainyu - Principe du Mal, du Chaos et de la Discorde
- Mithra - Dieu du soleil levant, des alliances, des contrats et de la royauté.
- Hvar Ksata - Dieu du plein soleil
- Ardvi Sura Anahita - Déesse de la fertilité, de la santé, de l'eau, de la sagesse et de la guerre.
- Rashnu - Un ange, le juge juste des morts.
- Verethragna - Dieu guerrier qui combat le mal.
- Tiri et Tishtrya - Dieux de l'agriculture et des pluies.
- Atar - Dieu de l'élément divin qu'est le feu ; personnification du feu.
- Haoma - Dieu de la récolte, de la santé, de la force, de la vitalité ; personnification de la plante du même nom dont le jus apporte l'illumination.
- Vayu - Dieu du vent qui chasse les mauvais esprits.
- Zorvan (Zurvan Akarana) - Dieu du temps, personnification du Temps infini.
Ces entités exerçaient une influence considérable avant la réforme de Zoroastre et, dans un certain nombre de cas, continuèrent à le faire. Elles sont considérées comme "mythologiques" de nos jours uniquement parce que le paradigme accepté de la divinité est maintenant monothéiste mais, à leur époque, elles étaient aussi réelles pour le peuple que n'importe quel dieu l'est pour n'importe quel croyant moderne.
Ahura Mazda
Le roi des dieux, Ahura Mazda (également connu sous le nom d'Ormuzd) créa toutes les choses. Il créa d'abord le ciel, puis l'eau, la terre, la végétation, les animaux, les êtres humains et le feu. Après avoir façonné le ciel, l'eau et la terre, et recouvert la terre de plantes et de fleurs, il créa le taureau primordial Gavaevodata qui était si beau qu'il attira l'attention d'Angra Mainyu qui le tua. Ahura Mazda amena le corps du taureau androgyne sur la lune où il fut purifié et, de sa semence purifiée, naquirent tous les autres animaux. Ahura Mazda créa ensuite le premier humain, Gayomoartan, qui fut également tué par Angra Mainyu. De sa semence purifiée naquit le premier couple de mortels - Mashya et Mashyanag - qui vécut dans la félicité jusqu'à ce qu'il ne soit corrompu par les mensonges d'Angra Mainyu. Ils perdirent alors le paradis, mais leurs descendants héritèrent du don du libre arbitre que leur avait fait Ahura Mazda et purent ainsi choisir eux-mêmes de suivre le bien ou d'embrasser le mal. Ahura Mazda défendait tout ce qui était noble et juste et encourageait les gens à être la meilleure version d'eux-mêmes.
Angra Mainyu
L'esprit de la discorde, Angra Mainyu (également connu sous le nom d'Ahriman), dirigeait les légions d'esprits sombres connues sous le nom de daevas. Son seul but était de perturber l'ordre établi par Ahura Mazda et il détruisait toute beauté créée par Ahura Mazda - comme dans les cas cités ci-dessus. Son origine dans la religion iranienne primitive n'est jamais donnée mais les travaux ultérieurs de l'orientaliste Martin Haug (1827-1876) le décrivent comme les "émanations destructrices" de l'acte créateur d'Ahura Mazda. De la même manière que les autres divinités devinrent des "émanations", Angra Mainyu l'était aussi, mais cet esprit était l'excès de crasse de la création qui devint conscient et malveillant envers la création. Dans le système de croyances religieuses ultérieur du zorvanisme, Angra Mainyu et Ahura Mazda sont des frères jumeaux nés du dieu Akarana Zorvan ("Temps infini") et sont égaux en pouvoir.
Mithra
Le dieu le plus connu et le plus populaire du panthéon iranien primitif. Mithra était le dieu du soleil levant, des contrats, des pactes, de l'amitié, et était responsable du changement ordonné des saisons et de l'ordre cosmique. En tant qu'agent d'illumination, il était associé à la plante haoma et au dieu Haoma. Il était également le protecteur des fidèles et le guide vers asha (la vérité), ainsi que le plus puissant guerrier contre les forces des ténèbres. Il est représenté dans un char tiré par des chevaux blancs, armé d'une lance d'argent, d'un arc et de flèches d'or, de poignards, de haches et de sa célèbre masse, la plus redoutable de ses armes. En tant que dieu contrôlant l'ordre cosmique, il était responsable de la protection et de la dispensation du farr ("grâce divine") qui légitimait le règne d'un roi. Mithra accordait à un monarque le droit de régner et, lorsque le roi violait le contrat par un comportement injuste, la grâce divine lui était retirée et donnée à un autre jugé plus digne.
Mithra est surtout connu de la mystérieuse religion romaine, le culte de Mithra, qui, bien que sans doute influencé par l'association de l'armée romaine avec la religion perse lors de ses campagnes, est un système de croyance distinct n'ayant finalement rien à voir avec le culte perse/iranien de Mithra avant Zoroastre. Le Mithra du culte romain est considéré comme une divinité astrologique développée par les sensibilités romaines et d'un caractère totalement différent du Mithra perse.
Hvar Ksata
Aussi appelé Hvare-Khshaeta, le dieu du soleil dont le nom se traduit par "soleil radieux". Il était considéré comme la divinité du plein soleil alors que Mithra était le dieu du soleil levant. Le soleil était également considéré comme Hvar Ksata lui-même. Il était l'un des dieux les plus populaires et les plus vénérés du panthéon primitif, avec son homologue Mangha (plus connu sous le nom de Mah), déesse de la lune. En tant que dieu du soleil, et du soleil lui-même, Hvar Ksata était responsable de la vie sur terre grâce à la floraison des cultures. Même après avoir été éclipsé par Mithra, qui finit par assumer son rôle de dieu du soleil, il continua à être honoré et fut associé à la grâce divine légitimant la royauté.
Ardvi Sura Anahita
L'une des divinités les plus populaires et les plus durables du panthéon, Anahita était la déesse de la fertilité, de l'eau, de la santé et de la guérison, ainsi que de la sagesse. Sa connexion avec la vie et la santé l'associèrent également à la guerre et à la mort, car les guerriers la priaient pour la victoire et la survie avant la bataille; elle est donc parfois considérée comme une déesse de la guerre. Anahita est représentée comme une belle femme portant une robe blanche brodée d'or, des boucles d'oreilles et un collier en or, ainsi qu'une couronne en or, et portant dans une main le barsom, rameaux de vie (initialement, peut-être, des tiges de la plante haoma, ce qui relie Anahita au dieu Haoma). Elle se déplace dans un char tiré par les quatre chevaux du vent, de la pluie, des nuages et du grésil, ce qui la relie au temps et à la fertilité. Elle était considérée comme la source de toute vie sur terre, qui était ensuite nourrie et entretenue par Hvar Ksata.
Rashnu
Ange et non dieu, Rashnu était le juge des morts qui se tenait sur le pont Chinvat (le pont entre le monde des vivants et celui des morts), lisait les actes de l'âme durant sa vie et l'envoyait soit au paradis de la Maison du Chant, soit en enfer dans la Maison du Mensonge. Rashnu était assisté dans ses fonctions par l'ange Suroosh et la jeune fille sacrée Daena, qui représentaient tous deux la conscience du défunt et servaient également à réconforter et à protéger l'âme nouvellement arrivée. Rashnu recevait le récit de la vie d'une personne de la part de deux autres anges qui avaient travaillé à sa compilation dans les trois jours suivant la mort de cette personne, lorsque l'âme demeurait encore près du corps. Lorsque sa décision était rendue, elle était considérée comme juste et l'âme rejoignait sa demeure dans l'au-delà. Plus tard, mais avant Zoroastre, Rashnu semble avoir été remplacé par Mithra en tant que juge des morts et une paire de balances était alors utilisée au lieu d'un parchemin des actes de la personne.
Verethragna
Le dieu-guerrier qui lutte constamment contre les forces du mal. Il n'a pas d'autres responsabilités et est donc considéré comme la plus grande protection contre les démons de l'Angra Mainyu. Il est représenté sous différentes formes et change de forme selon les circonstances de la bataille. Il peut être un taureau aux oreilles jaunes et aux cornes d'or, un cheval blanc orné d'or, un chameau puissant, un sanglier puissant, un jeune homme fort de 15 ans (considéré comme l'âge idéal où un garçon devient un homme), un grand bélier, un cerf, un guerrier avec une épée d'or, un vent fort ou un grand oiseau. En tant qu'oiseau, Verethragna était associé à Simurgh, l'oiseau légendaire des montagnes, dont les plumes pouvaient être frottées ou brûlées pour invoquer son aide en cas de besoin.
Tiri et Tishtrya
Tishtrya était le dieu des pluies et des récoltes, auquel on donne parfois un jumeau, Tiri, dieu de l'agriculture. Tiri n'est pas bien attesté et était très probablement un autre nom pour Tishtrya, bien qu'il soit possible qu'il s'agisse d'un dieu antérieur qui fut ensuite combiné avec Tishtrya. Tishtrya est représenté sous la forme d'un cheval blanc aux oreilles d'or, orné de parures en or, qui court dans le ciel et plonge sur terre, voire sous la mer, pour lutter contre la méchante sorcière Duzhyairya (symbole de la mauvaise récolte) et le démon Apaosha (sécheresse). Il est souvent représenté comme surgissant de la mer Vourukasha, la source de toutes les eaux, s'élevant dans les airs pour trouver et combattre ses ennemis. Sa force dépend du culte approprié rendu par le peuple. Si les humains n'accomplissaient pas les bons rites avec l'esprit approprié, Tishtrya s'affaiblissait, les forces des ténèbres l'emportaient, et la sécheresse et les mauvaises récoltes suivaient.
Atar
Atar était le dieu du feu et de l'élément lui-même, fils d'Ahura Mazda. Il est représenté sous la forme d'une flamme et suit le char de Mithra dans la bataille. Le feu était considéré comme la présence d'Atar lui-même dans les rituels et, après la montée du zoroastrisme, comme la présence d'Ahura Mazda. Il est étroitement associé à Mithra (comme il l'est à la divinité védique Agni) et constitue le facteur décisif dans leur combat contre le dragon Azhi Dahaka qui avait volé la Grâce divine. Atar coince et menace le dragon, l'effrayant pour qu'il libère la grâce divine pour les héros. Des sacrifices de viande étaient faits à Atar par les suppliants qui tenaient dans leur main les brindilles du barsom, un certain nombre étant requis pour des rituels spécifiques. Les rameaux du barsom représentaient la terre et honoraient le Créateur à travers la création. On pense que ces rameaux étaient à l'origine des tiges de la plante haoma, reliant ainsi Atar au dieu Haoma.
Haoma
Haoma était le dieu de la récolte, de la santé, de la force et de la vitalité, et le pouvoir qui donnait à la plante du même nom sa puissance. Il était associé à Anahita, Mithra et Atar. Les gens priaient Haoma pour avoir des fils forts, et on dit que la plante haoma joua un rôle dans la conception de Zoroastre, car son père mélangeait l'haoma avec du lait que lui et sa femme buvaient avant les rapports sexuels. On pense que la plante appartient au genre éphédra (bien que cela soit contesté) et qu'elle était pressée pour obtenir son jus qui était ensuite consommé pour produire un état de conscience altéré, élevé, dans lequel on pouvait clairement appréhender le divin. Dans cet état, on avait une force, une vitalité et une vision accrues qui étaient des dons de Haoma, tout comme une récolte abondante. Haoma ne semble pas avoir été vénéré dans le cadre d'un rituel spécifique mais participait plutôt à tout rituel dans lequel les jus de la plante haoma étaient utilisés.
Vayu
Également appelé Vayu-Vatu, il était le dieu du vent qui vivait entre les royaumes d'Ahura Mazda et d'Angra Mainyu et, en tant que tel, pouvait être soit bon soit mauvais. Vayu était considéré comme un yazata (esprit digne d'être adoré) ou un daeva (esprit maléfique), littéralement selon la direction dans laquelle soufflait le vent. Il est dépeint comme un guerrier féroce, doté d'armes en or et d'une lance exceptionnellement tranchante, qui court contre les forces des ténèbres, les dispersant, pour maintenir l'ordre, mais peut aussi faire la roue et devenir un adversaire redoutable des forces de la lumière. Dans la religion ultérieure du zorvanisme, Vayu-Vatu fut associé à l'espace et au temps terrestres dans l'immensité de l'espace et du temps infinis.
Zervan
Zervan (également connu sous le nom de Zurvan) était un dieu mineur du temps dans le premier système de croyance, qui devint ensuite connu sous le nom de Zervan Akarana, dieu du Temps infini. Au départ, Zervan semble avoir représenté le temps et l'espace dans lesquels les rituels religieux étaient accomplis, mais à un moment donné, dans la dernière partie de l'empire achéménide (vers 550-330 av. JC), il se transforma en divinité suprême, la personnification du Temps, qui donna naissance aux jumeaux Ahura Mazda et Angra Mainyu qui étaient de puissance égale. À l'époque de l'empire sassanide, le mouvement zorvaniste était pleinement développé. On pense que cette croyance se développa en réponse au besoin de trouver une réponse à la question de l'origine du mal. Si Ahura Mazda était l'être suprême d'où provenait toute la création et qu'il était entièrement bon, alors, d'où venait le mal ? Le zorvanisme répondit à cette question en faisant du Temps la divinité suprême et d'Ahura Mazda un être créé parmi tant d'autres.
Conclusion
Les mythes de la religion iranienne primitive, comme ceux de toute civilisation ancienne, expliquaient comment le monde fonctionnait, pourquoi les pluies tombaient à certains moments et pas à d'autres, comment les saisons changeaient, et pourquoi de mauvaises choses arrivaient aux bonnes personnes, entre autres phénomènes. L'anthropologue et folkloriste écossais James G. Frazer (1854-1941) observe, dans son ouvrage The Golden Bough (1890), que les peuples anciens étaient naturellement préoccupés par les forces qui pouvaient leur faire le plus de mal - celles qui provoquaient la sécheresse, les inondations, le feu, la mortalité infantile - et imaginaient donc d'abord les dieux sombres et dangereux, qu'ils cherchaient à apaiser par certains rituels et sacrifices. Selon lui, cela est évident dans le développement de personnages mythologiques tels qu'Erra, la force destructrice de la mythologie mésopotamienne, ou le personnage similaire de Seth dans la religion égyptienne ancienne.
Cette croyance, poursuit Frazer, donna finalement lieu à la création de divinités bienveillantes qui répondaient de la même manière aux sacrifices et aux cultes. Ces dieux assumaient désormais les fonctions de protection qui incombaient auparavant au peuple par le biais de leurs rituels; désormais, les rites étaient dédiés aux dieux qui contrôlaient le temps et le destin des gens et minimisaient les menaces des forces obscures.
On ne sait pas si ce schéma s'appliqua au développement de la religion iranienne primitive, mais le système tel qu'il existait avant Zoroastre semble avoir pris une direction différente (si l'on accepte même la théorie de Frazer) en ce sens que les dieux bienveillants, tous pleinement développés, furent imaginés en premier et ceux représentant le mal et la discorde en second. Il n'y a pas de personnage pleinement développé dans le système de croyance qui est devenu la mythologie perse antique comparable à Erra ou Seth ou même à l'Éris grecque - qui représentaient tous le chaos et le désordre - car Angra Mainyu est simplement l'incarnation du mal et de la destruction. Le développement détaillé de l'origine et du caractère du mal ne semble apparaître que longtemps après que le zoroastrisme n'ait été pleinement établi.
Il se peut qu'il y ait eu des mythes très élaborés concernant Angra Mainyu et ses légions qui n'ont tout simplement pas survécu. Les Perses n'ont pas mis par écrit leurs premières visions religieuses et tout ce que l'on sait des dieux provient d'ouvrages zoroastriens ultérieurs, écrits à l'époque sassanide, ou même d'ouvrages de littérature et d'histoire plus tardifs, comme le Shâhnâmeh (Le livre des Rois) ou les Mille et une nuits. Il se pourrait cependant que la vision perse se soit concentrée très tôt sur les qualités les plus admirables, symbolisées par les dieux bienveillants, sachant qu'en fin de compte, les forces les plus sombres n'étaient pas pertinentes puisqu'elles seraient finalement vaincues par la bonté et la justice.