Bataille de l'Eurymédon

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 03 mars 2020
Disponible dans ces autres langues: anglais
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La bataille de l'Eurymédon (C. 466 av. J.-C.) fut un engagement militaire entre les Grecs de la Ligue de Délos et les forces de l'Empire Achéménide vers la fin du règne de Xerxès Ier (r. de 486 à 465 av. J.-C.). La bataille se déroula à l'embouchure de l'Eurymédon en Asie Mineure (aujourd'hui rivière Köprüçay dans la province d'Antalya, Turquie) et fut un engagement à la fois naval et terrestre. Les forces grecques, menées par Cimon d'Athènes (c. 510 - c. 450 av. J.-C.), remportèrent une victoire totale sur les Perses.

Ancient Naval Battle
Bataille navale antique
The Creative Assembly (Copyright)

La deuxième invasion perse de la Grèce avait été repoussée en 479 avant notre ère et, par la suite, les cités-états grecques ioniennes d'Asie mineure avaient affirmé leur autonomie et résisté à la domination perse. Cimon se rendit dans la région pour encourager la résistance, et les Perses répondirent en rassemblant une flotte qui travailla de concert avec leurs forces terrestres pour vaincre Cimon et soumettre ces villes qui pourraient alors être utilisées pour lancer une troisième invasion de la Grèce.

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La victoire de Cimon à l'Eurymédon mit fin à tout espoir d'une telle action et démoralisa le monarque et l'armée perses. Le fils et successeur de Xerxès Ier, Artaxerxès Ier (r. de 465 à 424 av. J.-C.) recourrait alors à des méthodes moins évidentes pour frapper les cités-États grecques, notamment en attisant les tensions entre Athènes et Sparte, ce qui conduirait aux guerres du Péloponnèse (460-446 et 431-404 av. J.-C.) et, en fin de compte, à la défaite d'Athènes face aux Spartiates.

Date et sources

Bien que la bataille soit souvent datée de 466 avant notre ère, elle est également datée de 469 avant notre ère ou de 468 avant notre ère. Les chercheurs sont divisés sur la date exacte de la bataille, car l'histoire de toute cette période, connue sous le nom de Pentecontaetia (pentécontaétie ou "période des cinquante ans"), est mal attestée dans les sources primaires. La pentécontaétie est souvent considérée à tort comme "cinquante ans de paix", alors qu'il n'en était rien. De nombreuses batailles eurent lieu entre les cités-États grecques pendant cette période, même s'il s'agissait globalement d'une période de croissance et de développement, en particulier pour Athènes et Sparte.

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La date de 466 av. J.-C. semble la plus logique à la lumière d'autres événements - dont les dates sont connues - qui s'inscrivent dans cette chronologie.

La période est mieux comprise comme le temps écoulé entre la défaite de la deuxième invasion perse de la Grèce en 479 avant notre ère et le début de la deuxième guerre du Péloponnèse en 431 avant notre ère. Les historiens de l'époque, comme Thucydide, ne fournissent souvent pas de chronologie précise ou de détails sur le développement dans leurs récits, semblant supposer que le public dispose déjà de ces informations.

Les principales sources concernant la bataille sont Thucydide (c. 460 - c. 400 av. J.-C.), Diodore de Sicile (c. 90 - c. 30 av. J.-C.) et Plutarque (c. 45 - c. 125 ap. J.-C.), Thucydide et Plutarque étant considérés comme les plus fiables (Thucydide parce qu'il écrivait à proximité de l'événement et Plutarque en raison des sources dont il disposait). Néanmoins, comme on l'a vu, ni l'un ni l'autre ne se sont souciés de la chronologie de la période, de sorte que n'importe laquelle des dates ci-dessus pour la bataille pourrait être correcte. La date de 466 av. J.-C. semble toutefois la plus logique à la lumière d'autres événements - dont les dates sont connues - qui s'inscrivent dans cette chronologie.

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Contexte

L'empire perse achéménide fut fondé par Cyrus II (le Grand, r. de c. 550 à 530 av. J.-C.) vers 550 av. J.-C. et, à l'époque du roi Darius Ier (le Grand, r. de 522 à 486 av. J.-C.), il contrôlait des territoires allant de la frontière avec l'Inde à l'est jusqu'à l'Asie mineure à l'ouest, en passant par la Mésopotamie et l'Égypte. Un certain nombre de cités-états grecques avaient été fondées le long de la côte de l'Asie mineure avant la conquête de Cyrus II et se trouvaient désormais sous le contrôle des Perses.

En 499 avant notre ère, ces cités-États se rebellèrent contre la domination perse, avec le soutien d'Athènes et d'Érétrie. Il fallut cinq ans pour mater la révolte et, par la suite, Darius Ier commença à se préparer à punir Athènes et Érétrie pour leur ingérence et à étendre son empire en s'emparant de la Grèce. Il lança son invasion en 490 avant notre ère et mit à sac l'Érétrie, mais il fut vaincu à la bataille de Marathon la même année par les Athéniens et se retira. Son fils, Xerxès Ier, lança alors une seconde invasion pour venger la défaite de son père en 480 avant notre ère et punir Athènes, mais il fut également vaincu. Xerxès Ier réussit à brûler Athènes mais ne réussit pas à vaincre les Athéniens ni à les soumettre comme lui et son père l'avaient espéré.

[Image:69]

En réponse à l'agression perse, les Athéniens formèrent la Ligue de Délos en 478 avant notre ère. Il s'agissait d'une alliance de cités-États grecques qui s'unirent pour aider à libérer les Grecs de la domination perse et se défendre contre toute invasion future. La ligue tirait son nom de l'île de Délos - considérée comme un espace sacré non aligné - où était conservé le trésor de la ligue et tous acceptèrent d'être dirigés par Athènes, la cité-État considérée comme la plus efficace pour repousser les deux invasions des guerres perses.

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Athènes avait créé la plus grande marine de Grèce et, sous la direction de l'homme d'État Périclès (495-429 av. J.-C.), avait reconstruit la ville, y compris l'acropole et son Parthénon. Athènes se considérait clairement comme le chef de file des Grecs, et la ville devait incarner ce statut élevé par de grands projets de construction et de nouvelles murailles pour l'entourer. Ces activités n'étaient guère appréciées par les Spartiates qui étaient déjà lassés de l'arrogance athénienne, et plus Athènes grandissait, plus les tensions entre les deux cités-états augmentaient.

Grâce à leur puissante marine, Athènes et la ligue de Délos purent facilement éliminer la piraterie dans les environs et apporter aide et soutien aux cités grecques situées le long de la côte de l'Asie mineure. Les navires de la ligue transportaient aussi régulièrement des troupes vers divers territoires tenus par les Perses afin de les libérer, tout en remplissant leur trésor avec les richesses prises dans ces lieux ou offertes en cadeau. Ces actions profitaient avant tout à Athènes, ce qui ne manqua pas d'inquiéter Sparte. Bien que la ligue ait été principalement supervisée par Périclès, les opérations étaient menées par le général Cimon.

Réponse perse

Avant leur défaite en 480 avant notre ère, les Perses auraient organisé une sorte de réponse militaire aux activités de la Ligue de Délos, mais Xerxès Ier avait été complètement démoralisé par la défaite. Les historiens ont souvent noté que, pour les Grecs, les victoires de Marathon, Salamine et Platée étaient d'une importance épique alors que, pour les Perses, elles étaient considérées comme des revers mineurs dans l'atteinte d'un objectif finalement réalisable. S'il y a peut-être une part de vérité dans ce constat, il ne s'applique certainement pas à Xerxès Ier, dont le caractère et le règne se désintégrèrent après sa défaite. Il passait plus de temps dans son harem de Persépolis qu'à s'occuper des affaires de l'État et ne s'intéressait qu'à l'achèvement de ses projets de construction. Quoi qu'ait pu faire Athènes, Xerxès Ier ne semblait pas s'en préoccuper, mais s'il entendait parler de sa résurgence, et cela aurait probablement été le cas, cela ne faisait qu'aggraver sa dépression.

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Xerxes I Relief
Relief de Xerxès Ier
Jona Lendering (CC BY-SA)

Il se ressaisit lorsque Cimon entama des opérations visant directement les cités-États d'Asie Mineure. Cimon fit traverser la mer à 200 navires et débarqua en Carie en 467-466 avant notre ère, d'où il chercha à aider les cités qui avaient déclaré leur autonomie et rejoint la ligue de Délos, et à pousser les autres, toujours fidèles à la Perse, à se rebeller et à s'affranchir. Un certain nombre de ces cités-états ne souhaitaient cependant pas quitter l'Empire perse, reconnaissant qu'elles jouissaient d'un niveau de droits civils, de prospérité et de sécurité qu'aucune cité-état grecque continentale ne pouvait leur offrir.

Xerxès Ier, alerté par l'action de Cimon, finit par revenir à lui et ordonna la préparation d'une force importante pour faire face à l'agression grecque. Il confia au général Ariomandès la direction de l'opération, à Phérendates celle des troupes terrestres et au fils de Xerxès Ier, Tithraustès, celle d'une flotte de plus de 200 navires. Cette armée se rassembla près de l'Eurymédon, les forces terrestres devant remonter la côte et soumettre les États rebelles, avec l'appui de la flotte qui devait neutraliser Cimon. Une fois les cités-États fermement revenues sous le contrôle des Perses et Cimon vaincu, l'Asie Mineure aurait été bien utile pour lancer une troisième invasion de la Grèce.

Bataille

Les forces perses s'étaient rassemblées et attendaient que 80 navires phéniciens les rejoignent lorsque Cimon fut informé de leur position. Il rompit immédiatement ses engagements pour aller à leur rencontre. La flotte perse, ne voulant pas engager la bataille avant l'arrivée des navires phéniciens, se dirigea vers l'embouchure de l'Eurymédon, pensant que Cimon ne la suivrait pas.

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Cimon, cependant, passa à l'attaque et Ariomandès, comprenant que ses navires auraient une meilleure marge de manœuvre, revint du fleuve pour livrer bataille en pleine mer. Pendant ce temps, il ordonna à ses troupes terrestres de s'éloigner du rivage pour protéger le camp et le ravitaillement. Cimon attaqua et rompit la ligne perse. Ariomandès ordonna de se replier dans le fleuve où il échoua les navires sur la rive et les équipages se joignirent aux forces terrestres pour former une position défensive.

Greek Trireme in Battle
Trière grecque dans la bataille
The Creative Assembly (Copyright)

La flotte grecque suivit, et Cimon ordonna que ses navires soient également échoués puis il débarqua ses équipages. Il envoya ensuite ses hoplites lourdement armés briser les lignes perses. Les Perses résistèrent dans un premier temps, puis se brisèrent et Cimon envoya ses réserves qui dispersèrent les forces perses. Les Grecs les poursuivirent à l'intérieur des terres où ils capturèrent leur camp avec toutes leurs provisions, et les commandants perses n'eurent d'autre choix que de se rendre.

Telle est la version de la bataille donnée par Thucydide et Plutarque. Diodore de Sicile donne un récit différent, avec des détails plus truculents :

Lorsque Cimon apprit que la flotte perse se Informé que la flotte ennemie stationnait dans les eaux de Cypre, Cimon partit avec deux cent cinquante navires pour en attaquer trois cent quarante. Le combat fut acharné. Les deux flottes se battirent vaillamment; enfin les Athéniens remportèrent la victoire Ils coulèrent à fond un grand nombre de navires ennemis, et en prirent plus de cent avec tout leur équipage. Le reste de la flotte se retira dans les parages de Cypre, et 138 l'équipage descendit à terre. Les vaisseaux vides tombèrent au pouvoir des ennemis.

Non content de cette victoire, Cimon se remit aussitôt en mer, avec toute sa flotte, pour aller attaquer l'armée de terre des Perses, campée aux bords du fleuve Eurymédon. Il résolut de la surprendre par une ruse de guerre. Pour cela, il embarqua, sur les navires capturés, les plus braves de ses soldats, après leur avoir fait mettre des tiares et d'autres vêtements perses.

Les Barbares, trompés à l'aspect des navires et des habillements perses, ne doutèrent pas que ce ne fût leur propre flotte qui approchait, et reçurent les Athéniens comme amis. La nuit était déjà tombée, Cimon accueilli comme un ami, se jeta dans le camp des Barbares. Au milieu d'un grand tumulte, les soldats de Cimon tuèrent tous les Perses qu'ils rencontrèrent; et, ayant surpris dans sa tente Phérédate, neveu du roi, et second commandant des Barbares, ils l'égorgèrent. Tout le reste de l'armée fut ou tué ou blessé, dans cette déroute causée par une attaque aussi imprévue.

Le désordre fut d'autant plus grand, que les Perses ne reconnaissaient pas, pour la plupart, leurs assaillants. Ils ne pouvaient s'imaginer qu'ils étaient attaqués par les Grecs, qu'ils savaient n'avoir point de troupes de terre ; ils croyaient que c'étaient les Pisidiens qui, peuple limitrophe et hostile aux Perses, seraient venus avec une armée.

C'est pourquoi, dans la persuasion que l'attaque venait du continent, ils se réfugièrent sur les navires qu'ils supposaient amis. L'obscurité d'une nuit sans clair de lune, ajoutait encore au désordre; car il était impossible de se reconnaître. Il se fit donc un grand carnage. Mais Cimon, qui avait ordonné d'avance à ses troupes de se rallier à un signal convenu, fit élever un fanal sur les navires, de peur qu'il n'arrivât quelque malheur à des soldats dispersés et livrés au pillage.

Tout le monde arriva à ce signe de ralliement; et le pillage ayant cessé, on se retira sur les navires. Le lendemain Cimon éleva un trophée, et fit voile pour Cypre après avoir remporté le même jour deux victoires éclatantes, l'une sur terre, l'autre 139 sur mer. L'histoire ne fournit aucun autre exemple d'une double victoire remportée le même jour par une flotte et par une armée de terre. (XI.60.6-7, 61.1-7, trad. F. Hoefer, Remacle)

Diodore ne cite aucune source pour ce récit de la bataille, et il n'apparaît nulle part ailleurs, si ce n'est dans des ouvrages ultérieurs citant les siens. Le ton et les détails de la version de Diodore ont été notés comme étant typiques des mythes culturels et nationalistes et son récit est donc généralement ignoré. Cependant, comme les historiens reconnaissent la faiblesse des attestations pour cette période, il est possible que Diodore ait travaillé à partir d'une source dont les autres ne disposaient pas et que son récit contienne des éléments de vérité.

Conclusion

Les trois récits indiquent clairement que la bataille fut une victoire totale pour Cimon; les forces perses furent incapables de se regrouper ou de contre-attaquer à quelque moment que ce soit après la bataille. Ce qui se passa après la bataille n'est pas clair. Cimon avait remporté une victoire éclatante, mais il n'y a aucune trace de son avantage, ni de ce qu'il advint de l'armée perse vaincue.

Athènes était alors engagée dans la première guerre du Péloponnèse contre Corinthe et il est donc compréhensible que les Athéniens n'aient pas voulou diviser leurs forces ou passer plus de temps que nécessaire en Asie Mineure, mais ils l'avaient déjà fait lors de l'expédition initiale de Cimon et le feraient à nouveau 460-454 avant notre ère en apportant un soutien militaire à une révolte égyptienne contre la domination perse.

Dying Persian
Perse mourant
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

La raison la plus simple pour laquelle Cimon ne poursuivit pas son avantage est peut-être qu'il n'en avait pas besoin. Il était venu en Asie Mineure pour aider les Grecs ioniens et était désormais libre de libérer toutes les villes qu'il souhaitait sur la côte de l'Asie Mineure, à partir de la Carie, sans avoir à se soucier de l'opposition des Perses. Le savant A. T. Olmstead résume le résultat de la défaite perse:

L'Eurymédon fut décisif... L'Europe avait été perdue au profit de l'empire [perse]; et maintenant un grand nombre de Grecs d'Asie, ainsi que beaucoup de Cariens et de Lyciens, étaient enrôlés dans la Ligue de Délos qui s'étendait rapidement. (268)

Il n'y aurait pas de troisième invasion de la Grèce et Xerxès Ier fut assassiné l'année suivante, non pas, comme le prétend la légende, pour un quelconque rapport avec Eurymédon, mais par son officier de cour et garde du corps Artaban, qui voulait établir sa propre dynastie. Artaban fut rapidement exécuté par Artaxerxès Ier qui, ayant appris que les guerres des Perses contre les Grecs ne se terminaient généralement pas bien, opta pour une autre ligne de conduite.

Il courtise les Spartiates et les Athéniens en leur offrant d'importantes sommes d'or, promettant de l'aide à Athènes tout en finançant secrètement le renforcement de l'armée spartiate. Les tensions entre les deux cités-États éclatèrent lors de la première guerre du Péloponnèse (460-446 av. J.-C.), qui opposa principalement Athènes et Corinthe (alliée de Sparte) et se solda par un match nul. Lors de la deuxième guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.), Athènes et Sparte s'affrontèrent directement, Sparte étant aidée et financée par les Perses. À la fin de la guerre, Athènes était en ruines et, même s'il n'avait pas vécu assez longtemps pour le voir, Artaxerxès Ier avait enfin accompli ce que ni son père ni son grand-père n'avaient pu réaliser.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

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Style APA

Mark, J. J. (2020, mars 03). Bataille de l'Eurymédon [Battle of the Eurymedon, c. 466 BCE]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1516/bataille-de-leurymedon/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Bataille de l'Eurymédon." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mars 03, 2020. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1516/bataille-de-leurymedon/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Bataille de l'Eurymédon." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 03 mars 2020. Web. 20 nov. 2024.

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