Défense de Socrate par Xénophon

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Joshua J. Mark
de , traduit par Jerome Couturier
publié le 26 septembre 2022
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Ce qui peut être appelé "Défense de Socrate" par Xénophon (430-354 av. J.-C.) est en fait un passage des Mémorables, écrit vers 371 av. J.-C., dans lequel il aborde les enseignements et actions de Socrate et dénonce les charges portées contre lui comme injustes et infondées. C'est l'un des trois ouvrages existants sur le procès de Socrate écrits par ceux qui l'ont connu.

Les deux autres ouvrages sont l'Apologie de Socrate par Xénophon et l'Apologie de Socrate par Platon (vers 424/423 to 348/347 av. J.-C.). Xénophon et Platon étaient tous deux de jeunes disciples athéniens de Socrate (vers 469-399 av. J.-C.). Bien que d'autres élèves, comme Antisthène (vers 445-365 av. J.-C.) et Aristippe de Cyrène (c. 435-356 av. J.-C.), aient fondé des écoles socratiques (comme le fit Platon avec sa célèbre Académie), seuls Platon et Xénophon sont connus pour avoir écrit des récits contemporains ou quasi contemporains du procès et de l'exécution de Socrate en 399 av. J.-C.

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Statue of Xenophon, Vienna
Statue de Xénophon, Parlement, Vienne (Autriche)
MrPanyGoff (CC BY-SA)

Cette "Défense de Socrate" de Xénophon ne doit pas être confondue avec son Apologie. La "Défense" fait partie du long ouvrage, les Mémorables, recueil de souvenirs du temps passé par Xénophon avec Socrate, tandis que son Apologie de Socrate est une reconstitution du procès, accompagnée d'un commentaire personnel sur l'événement. Xénophon est surtout connu comme le général mercenaire qui écrivit l'Anabase, relatant son commandement des Dix Mille, un corps de mercenaires grecs, et leur retraite vers la Grèce après la campagne désastreuse de Cyrus le Jeune (424-401 av. J.-C.) contre son frère Artaxerxès II (règne 404-358 av. J.-C.), pour le contrôle de l'Empire perse achéménide.

L'Anabase fut longtemps considérée comme un classique, et elle fut été utilisée par Alexandre le Grand comme guide de terrain pour ses propres campagnes victorieuses en Perse à partir de 334 av. J.-C. Les Mémorables de Xénophon sont également très appréciés pour leur description de Socrate comme un ami et un voisin plutôt que, comme dans les œuvres de Platon, comme le philosophe idéaliste et le chercheur de vérité. Le passage concernant la "Défense de Socrate" garde la même description de celui-ci que le reste des Mémorables, le présentant comme un homme honnête et un ami fidèle, injustement accusé et condamné, même si les exemples de sa vie quotidienne auraient dû suffire à prouver son innocence.

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Contexte de l'Oeuvre

Socrate était initialement sculpteur, puis il servit dans l'armée athénienne, se maria et eut trois fils. Sa vie n'avait rien d'exceptionnel jusqu'à ce que, selon Platon et Xénophon, son ami Chéréphon ne demande à l'oracle de Delphes s'il existait quelqu'un de plus sage que Socrate. L'oracle répondit: "Personne", et Socrate, ne voulant pas accepter cette réponse, commença à interroger ceux qui étaient considérés comme sages par leurs concitoyens. Selon Platon, Socrate constata que "les hommes dont la réputation de sagesse était la plus haute étaient souvent ceux qui en manquaient le plus, tandis que d'autres, considérés comme des gens ordinaires, étaient bien plus intelligents" (Apologie, 22). Il conclut finalement qu'il était bien l'homme le plus sage du monde, simplement du fait qu'il ne prétendait pas tout savoir.

CONTRAIREMENT À SON APOLOGIE QUI EST ANTÉRIEURE, LA "DéFENSE" DE XÉNOPHON EST UNE RÉFLEXION SUR LE PROCÈS et LA VIE DE SOCRATE DANS SON ENSEMBLE.

Sa quête, cependant, attira de nombreux jeunes Athéniens qui aimaient le regarder poser à leurs aînés des questions auxquelles ils ne pouvaient répondre. D'abord source de divertissement, les conversations de Socrate avec ses compatriotes athéniens et divers voyageurs finirent par inciter un certain nombre jeunes à abandonner la carrière qu’ils poursuivaient pour se consacrer à l'étude de la philosophie.

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À la même époque, les anciens d'Athènes, lassés d'être ridiculisés, accusèrent Socrate d'impiété, un crime capital. Ses trois accusateurs, le poète Mélétos, le tanneur Anytos et l'orateur Lycon, déclarèrent tous qu'il reniait les dieux de l'État, qu'il introduisait de nouvelles divinités et qu'il corrompait la jeunesse athénienne. Socrate fut reconnu coupable de ces accusations et condamné à mort en 399 av. J.-C. Le dialogue de Platon dans le Phédon relate son dernier jour et son exécution en buvant la ciguë.

Le Texte

L'Apologie de Platon est généralement datée entre 399 et 387 av. J.-C., celle de Xénophon vers 385 av. J.-C., tandis que la "Défense", qui fait partie des Mémorables, est datée de 371 av. J.-C. environ. Contrairement à son Apologie, qui est antérieure, la "Défense" est une réflexion sur le procès et la vie de Socrate dans son ensemble. Xénophon s’attache à montrer à quel point Socrate se souciait de ses concitoyens et observait pieusement les rituels religieux, soulignant l'injustice des accusations portées contre lui et de sa condamnation.

Socrates Bust, British Museum
Buste de Socrate, Copie Romaine, British Museum
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Le passage 6 des Mémorables, ci-dessous, semble faire référence à une histoire célèbre concernant le jeune Xénophon et Socrate, telle que rapportée par Xénophon (Anabase III.1.5-7). Xénophon demanda à Socrate s'il devait se joindre à l'expédition de Cyrus le Jeune, et Socrate l'envoya interroger le dieu de l'Oracle de Delphes. Il semble que Xénophon se soit rendu à Delphes et ait plutôt demandé à l'Oracle lequel des dieux il serait le plus profitable de prier pour une expédition réussie et un retour sûr, et le dieu lui répondit. De retour à Athènes après son voyage à Delphes, il raconta à Socrate ce qu'il avait fait, et son maître le réprimanda pour avoir posé la mauvaise question. Mais, comme le dieu avait semblé lui avoir répondu, il lui conseilla d’écouter et de partir à la guerre.

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Le passage suivant est tiré de la traduction de 1859 des Mémorables par Eugène Talbot:

1. Je me suis souvent demandé par quels arguments les accusateurs de Socrate ont persuadé aux Athéniens qu'il méritait la mort comme criminel d'État. L'accusation portée contre lui était à peu près ainsi conçue : « Socrate est coupable de ne pas reconnaître les dieux reconnus par l'État et d'introduire des divinités nouvelles; il est coupable aussi de corrompre les jeunes gens. »

2. Tout d'abord, pour prouver qu'il ne reconnaissait pas les dieux reconnus par l'État, quel témoignage ont-ils dont allégué ? Car on le voyait souvent sacrifier dans sa maison, souvent aussi sur les autels communs de l'État, et il ne se cachait pas quand il avait recours à la divination. C'était en effet un bruit répandu que Socrate prétendait recevoir des avertissements d'un démon, et c'est principalement pour cela, je crois, qu'on l'a accusé d'introduire des divinités nouvelles.

3. Or il n'introduisait pas plus de nouveautés que tous ceux qui pratiquent la divination légale au moyen des augures, des voix, des rencontres et des sacrifices. Car ce que croient ces gens-là, ce n'est pas que les oiseaux ni les personnes qu'ils rencontrent connaissent ce qui est utile à ceux qui recourent à la divination, mais que ce sont les dieux qui l'indiquent par leur intermédiaire, et c'est ce que Socrate pensait aussi.

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4. Seulement la plupart des gens disent que les oiseaux et les personnes qu'ils rencontrent les dissuadent ou les encouragent, tandis que Socrate parlait comme il pensait, en disant qu'il recevait des indications d'un démon. Il conseillait souvent à ses disciples de faire ceci, de ne pas faire cela, parce que son démon lui avait donné tel ou tel avertissement. Ceux qui l'écoutaient y trouvaient leur profit, ceux qui ne l'écoutaient pas avaient lieu de s'en repentir.

5. On avouera qu'il ne tenait pas à passer pour un imbécile ou un imposteur dans l'esprit de ses disciples. Or il aurait passé pour l'un et l'autre, si, annonçant des choses soi-disant révélées par un dieu, il eût été ensuite convaincu de mensonge. Il est donc évident qu'il n'eût pas fait de prédictions, s'il n'avait eu foi qu'elles se vérifieraient. Mais quel autre qu'un dieu pouvait lui inspirer cette confiance ? Et, s'il se confiait aux dieux, comment pouvait-il croire qu'ils n'existaient pas ?

6. Mais voici une chose qu'il faisait encore avec ses familiers. S'il s'agissait de choses indispensables, il les engageait à les faire de la manière qu'ils croyaient la meilleure; mais pour celles dont l'issue est incertaine, il les envoyait demander aux dieux s'ils devaient les faire.

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7. On a besoin du secours de la divination, disait-il, si l'on veut bien gouverner les maisons et les États. Pour les métiers de charpentier, de forgeron, de laboureur, l'art de commander aux hommes et la théorie des arts de cette nature, le talent du calculateur, de l'économe, du général d'armée et toutes les connaissances de ce genre, l'intelligence humaine, selon lui, suffisait à les saisir;

8. mais ce qu'elles ont de plus important, les dieux, disait-il, se le sont réservé et les hommes n'y voient que ténèbres; car celui qui a bien planté un verger ne sait pas qui le récoltera, ni celui qui s'est bâti une belle maison ne sait qui l'habitera; un habile général ignore s'il a intérêt à commander, un homme d'État, s'il a intérêt à gouverner la cité; l'homme qui épouse une belle femme pour être heureux ne sait pas si elle ne sera pas pour lui une cause de chagrins, ni celui qui s'allie aux puissants de l'État, s'il ne sera pas à cause d'eux chassé de la cité.

9. Il disait que ceux qui ne voient aucune providence divine en ces choses et qui les font toutes dépendre de l'intelligence humaine, sont des fous, mais des fous aussi ceux qui ont recours à la divination pour apprendre ce que les dieux nous ont accordé de discerner par nos propres lumières, comme si on leur demandait s'il vaut mieux prendre pour cocher quelqu'un qui sait conduire que quelqu'un qui ne sait pas, ou s'il vaut mieux confier son vaisseau à un pilote habile qu'à un pilote ignorant, ou si on les interrogeait sur ce qu'on peut savoir par le calcul, la mesure ou la balance. Consulter les dieux sur de tels objets lui semblait illicite. Apprenons, disait-il, ce que les dieux nous ont accordé de pouvoir faire après l'avoir appris, mais pour ce qui est obscur à notre intelligence, essayons de l'apprendre des dieux par la divination; car les dieux le révèlent à ceux qu'ils favorisent.

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10. Du reste, il vécut sans cesse au grand jour. Le matin, il allait dans les promenades et les gymnases; à l'heure où le marché bat son plein, on le voyait au marché, et il passait toujours le restant de la journée à l'endroit où il devait rencontrer le plus de monde, et il parlait la plu-part du temps, et qui voulait pouvait l'entendre.

11. Or jamais personne n'a vu ni entendu Socrate faire ou dire quoi que ce soit de sacrilège ou d'impie. Il ne discutait pas non plus, comme la plupart des autres, sur la nature de l'univers et ne recherchait point comment est né ce que les philosophes appellent le monde, ni par quelles lois nécessaires se produit chacun des phénomènes célestes; il démontrait même que c'était folie de s'occuper de ces problèmes.

12. Et d'abord il examinait si ces penseurs croyaient avoir assez approfondi les connaissances humaines pour aller se mettre à faire de telles recherches, ou si, en laissant de côté les choses humaines pour étudier les choses divines, ils s'imaginaient bien faire.

13. En outre, il s'étonnait qu'ils ne vissent pas qu'il est impossible à l'homme de pénétrer ces secrets, puisque aussi bien ceux qui se piquent d'en parler le plus savamment ne sont pas d'accord les uns avec les autres, et que la manière dont ils se traitent mutuellement ressemble à de la folie.

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14. Il est en effet des fous qui ne redoutent pas ce qui est à craindre, et d'autres qui craignent ce qui n'est pas redoutable; certains croient qu'il n'y a aucune honte à tout dire et à tout faire même au milieu de la foule, tandis que d'autres pensent qu'il ne faut même pas sortir pour se produire dans le monde; ceux-ci ne respectent ni temple, ni autel, ni aucune autre chose sacrée et ceux-là révèrent des pierres, des morceaux de bois quelconques, des bêtes sauvages. De même parmi ceux que préoccupe la nature de l'univers, les uns croient que l'être est un, les autres qu'il est infini en nombre, ceux-ci, que tout est sans cesse en mouvement, ceux-là, que rien ne saurait se mouvoir; les uns, que tout naît et périt, les autres que rien ne saurait jamais naître ni périr.

15. Il faisait encore d'autres réflexions à leur sujet. Il se demandait si, de même que ceux qui s'appliquent à connaître les choses humaines pensent faire usage pour eux-mêmes et pour tout autre qu'ils voudront de ce qu'ils auront appris, ainsi ceux qui cherchent à connaître les choses divines croient que, quand ils sauront les lois qui règlent la naissance de chaque chose, ils feront, quand ils voudront, des vents, de la pluie, des saisons, ou toute autre chose pareille dont ils auront besoin, ou si, sans même espérer rien de tel, ils se contentent uniquement de connaître comment chacun de ces phénomènes se produit.

16. Voilà ce qu'il disait de ceux qui se mêlent de ces sortes de spéculations. Lui, au contraire, ne s'entretenait jamais que des choses humaines. Il examinait ce qui est pieux ou impie, ce qui est beau ou honteux, ce qui est juste ou injuste, ce qu'est la prudence ou la folie, ce qu'est le courage ou la lâcheté, ce qu'est l'État et l'homme d'État, ce qu'est le gouvernement et l'homme qui a le don de gouverner, et toutes les autres choses dont la connaissance faisait, selon lui, les hommes bons et beaux, tandis que ceux qui les ignoraient méritaient justement le nom d'esclaves.

17. En prononçant sur les opinions de Socrate qu'il ne connaissait pas, il n'y a rien d'étonnant que le jury se soit trompé dans son jugement; mais pour tout ce que tout le monde connaissait, n'est-il pas surprenant qu'il n'y ait pas prêté attention ?

18. On savait par exemple que, lorsqu'il fit partie du conseil et qu'ayant prêté le serment des sénateurs, par lequel il s'obligeait à remplir ses fonctions conformément aux lois, il avait présidé l'assemblée en qualité d'épistate, le jour que le peuple voulait condamner à mort d'un seul vote, en dépit de la loi, Thrasyllos et Erasinidès avec les sept autres généraux ensemble, qu'il avait refusé de mettre la motion aux voix, malgré la colère du peuple contre lui et les menaces de plusieurs hommes puissants, et qu'il avait préféré rester fidèle à son serment plutôt que de complaire à la multitude en violant la justice et de se garantir contre les menaces.

19. C'est qu'il croyait que les dieux s'occupent des hommes, mais non pas à la manière du vulgaire. Le vulgaire pense que les dieux savent certaines choses et ignorent les autres; Socrate au contraire que les dieux savent tout, nos paroles, nos actions et nos secrets desseins, qu'ils sont présents partout et qu'ils font des révélations aux hommes dans tout ce qui les concerne.

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20. Aussi je m'étonne que les Athéniens aient jamais pu croire que Socrate avait sur les dieux des opinions condamnables, lui qui n'a jamais rien dit ni rien fait d'impie à l'égard des dieux et dont les paroles et les actes ont toujours été tels qu'un homme qui parlerait et agirait comme lui serait et passerait pour être l'homme le plus pieux de la terre.

. (Mémorables I.1.1, Remacle)

Conclusion

La description que Xénophon donne de Socrate offre un intéressant contraste avec la vision plus idéalisée que Platon a du philosophe car, dans la "Défense", comme tout au long des Mémorables, il souligne les conseils pratiques de Socrate et la façon dont il considérait que les relations humaines et les responsabilités individuelles étaient plus importantes que les vaines spéculations sur les dieux ou sur la vérité (comme au point 12 ci-dessus). Xénophon semble avoir pris à cœur les valeurs de son maître concernant la responsabilité personnelle, la maîtrise de soi et la persévérance, comme il les montre au cours de la marche de retour vers la Grèce décrite dans l'Anabase.

Retreat of the Ten Thousand, Battle of Cunaxa
Retraite des Dix Mille, Bataille de Counaxa, par Adrien Guignet (Louvre)
Jean-Adrien Guignet (Public Domain)

Xénophon semble également avoir imité son ancien maître plus tard dans sa vie, lorsqu'il vécut à Scillonte, près d'Olympie, après avoir été exilé d'Athènes pour avoir combattu sa cité-État natale aux côtés des Spartiates lors de la bataille de Coronée en 394 av. J.-C. Xénophon acheta un terrain et fit construire un temple en l'honneur de la déesse Artémis, et il finança son festival annuel, au profit de ses concitoyens, comme Socrate aurait suggéré que l'on doit le faire. Comme pour son maître, ses efforts ne furent finalement pas réellement appréciés, et lorsque les Spartiates, qui lui avaient accordé son domaine à Élis, perdirent la bataille de Leuctres en 371 av. J.-C., les Éliens confisquèrent ses terres, et il fut contraint de partir pour Corinthe, où, dit-on, il serait mort.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que la "Défense" de Socrate de Xénophon?

La Défense de Socrate de Xénophon est un passage de son ouvrage Mémorables dans lequel il discute du procès et de la condamnation de Socrate en 399 av. J.-C.

Pourquoi la "Defense" de Socrate est-elle importante?

La "Défense" de Socrate de Xénophon est importante car elle inspire son Apologie, seul ouvrage existant, avec l'Apologie de Platon, à donner un compte-rendu contemporain du procès de Socrate à Athènes en 399 av. J.-C.

Que sont les Mémorables de Xénophon?

Les Mémorables de Xénophon sont un recueil d'écrits sur Socrate, parfois présentés sous forme de dialogues et parfois sous forme d'observations de Xénophon, l'un des étudiants de Socrate.

De quand datent les Mémorables de Xénophon?

Les Mémorables de Xénophon datent de 371 av. J.-C. environ.

Traducteur

Jerome Couturier
Je suis médecin, spécialisé en Génétique. J'aime l'Histoire et l'Antiquité depuis mon plus jeune âge. J'ai toujours eu un interêt pour la recherche dans divers domaines scientifiques, dont l'archéologie.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2022, septembre 26). Défense de Socrate par Xénophon [Xenophon's Defense of Socrates]. (J. Couturier, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-152/defense-de-socrate-par-xenophon/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Défense de Socrate par Xénophon." Traduit par Jerome Couturier. World History Encyclopedia. modifié le septembre 26, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-152/defense-de-socrate-par-xenophon/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Défense de Socrate par Xénophon." Traduit par Jerome Couturier. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 26 sept. 2022. Web. 02 avril 2025.

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