Procope sur la Peste de Justinien: Texte et Commentaire

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 01 avril 2020
Disponible dans ces autres langues: anglais
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La peste de Justinien (541-542 et au-delà) fut le premier cas de peste bubonique entièrement documenté dans l'histoire. Elle porte le nom de l'empereur de l'Empire byzantin de l'époque, Justinien Ier (r. de 527 à 565), et est relatée par l'historien de sa cour, Procope (500-565), dans son Histoire de la guerre contre les Perses, livre II. 22. On pense que la peste serait née en Chine, aurait voyagé à travers l'Inde, puis aurait traversé le Proche-Orient avant d'entrer en Égypte, puis selon Procope, serait arrivée à Constantinople, capitale de l'Empire byzantin.

Emperor Justinian & His Court
L'empereur Justinien et sa cour
Carole Raddato (CC BY-SA)

Une fois que la peste eut fait son œuvre, vers 750, le nombre de morts s'élevait à plus de 30 millions, le chiffre standard de 50 millions étant accepté par la plupart des historiens. La peste avait fait son chemin à travers le Proche-Orient avant d'atteindre Constantinople, mais il semble que les Byzantins n'avaient aucune idée qu'elle les concernait et n'avaient donc pris aucune disposition pour s'en prémunir. Comme le fait remarquer Procope, ils n'auraient pas pu faire grand-chose puisqu'ils n'avaient aucune idée de la manière dont la maladie se propageait. La seule défense qu'ils purent mettre en place prit surtout la forme de rituels religieux qui se révélèrent inefficaces et la peste finit par emporter 25 % de la population.

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Contexte de la peste

La cause de la peste ne fut isolée et identifiée qu'en 1894 comme étant la bactérie Yersinia pestis, véhiculée par les puces des rongeurs, principalement des rats. Avant cette identification, la maladie était attribuée à des causes surnaturelles et, dans le cas de la peste de Justinien, à la colère de Dieu. Procope, dans son Anecdota (mieux connue sous le nom d'Histoire secrète de Justinien), condamne le règne de Justinien Ier comme injuste et capricieux, affirmant qu'il était contrôlé par ses passions (et par sa femme Théodora) et suggère fortement que Dieu était mécontent de lui.

La seule mesure efficace fut ce que l'on appelle aujourd'hui la distanciation sociale et l'auto-isolement, à l'initiative du peuple et non de l'administration de Justinien.

Procope note que, même lorsque la peste faisait rage, Justinien Ier exigea l'évaluation et la collecte des impôts, imposant aux survivants des taux exorbitants pour compenser les décès (Anecdota XXIII.20). Ces taxes étaient ensuite affectées aux projets de construction de Justinien Ier, et non à la prise en charge des malades et des mourants, de sorte que l'empereur est désigné par Procope comme la cause la plus évidente de la colère de Dieu, le peuple n'étant qu'un dommage collatéral.

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Justinien Ier fut infecté mais survécut à la peste, alors que la plupart des gens perdirent la vie, ce qui dut rendre Procope encore plus furieux. Malgré cela, comme il le note, il n'y avait aucune raison pour que la maladie s'attaque à une personne et pas à une autre, on ne comprenait pas pourquoi l'une survivait et l'autre mourait, et il n'y avait pas de traitement efficace pour l'une d'entre elles qui aurait pu aider à sauver les autres. La peste s'introduisit dans la ville par le biais du commerce - elle arriva probablement avec les rats sur les navires céréaliers en provenance d'Égypte - et se propagea rapidement dans Constantinople. La seule mesure efficace fut ce que l'on appelle aujourd'hui la distanciation sociale et l'auto-isolement, tous deux initiés par la population elle-même, et non par l'administration de Justinien Ier.

Le texte

Le texte de Procope décrit en détail l'origine, les symptômes, la propagation et la réaction à la peste, ainsi que son observation selon laquelle la peste aurait été envoyée par Dieu. La version suivante, légèrement modifiée, est tirée de son Histoire de la guerre contre les Perses, livre II.22-23, traduit par louis Cousin, aux étitions Damien Foucault et disponible sur le site de Philippe Remacle:

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XXII. Il y eut en ces temps-là une maladie contagieuse, qui enleva une grande partie du genre humain. Elle fut attribuée au ciel et aux astres par certains esprits présomptueux, qui s'étaient accoutumés à inventer des opinions extravagantes et monstrueuses, et qui savaient bien eux-mêmes, qu'ils ne disaient rien de solide, et qu'ils ne cherchaient qu'à tromper les simples. Il est assurément difficile de se persuader, et encore plus de persuader aux autres, qu'il y ait eu d'autre cause de ce mal, que la volonté de Dieu. Il ne s'attacha pas à une partie de la terre, à un genre de personnes, à une saison de l'année ; si cela eut été, on aurait peut-être trouvé dans une de ces circonstances, des raisons vraisemblables de son existence. Mais il embrasa tout le monde, il confondit toutes les conditions, et il n'épargna ni âge, ni sexe.

Quelques différences qu'il y eut entre les hommes, soit par l'éloignement de leurs demeures, ou par la diversité de leurs coutumes, ou par l'antipathie de leurs inclinations, elles étaient inutiles pour les distinguer dans cette maladie, qui lles égalait tous par le traitement qu'elle leur faisait Les uns en étaient attaqué en été, les autres en hiver, et les autres en une autre saison. Que les sophistes, et ceux qui font profession de connaître les météores, en discourent comme il leur plaira; pour moi, je me contente de représenter fidèlement quel a été son commencement, son progrès et sa fin.

Elle commença par les Egyptiens de Péluse. De là elle se partagea, et alla, d'un coté vers Alexandrie, et de l'autre dans la Palestine. Ensuite avançant toujours, et avec une démarche réglée, elle courut toute la terre. Elle semblait garder une mesure égale, de s'arrêter un certain temps en chaque pays. Elle s'étendit jusqu'aux nations les plus éloignées, et il n'y eut point de coin, pour reculé qu'il pût être, où elle ne portât sa corruption. Elle n'en exempta ni île, ni montagne, ni caverne. S'il y avait quelque endroit ou elle n'avait point passé, ou bien qu'elle n'y eut passé que légèrement, elle y revint sans toucher aux lieux d'alentour, et elle s'y arrêta jusqu'à ce qu'elle y eut causé autant de morts et de funérailles, que dans les autres. Elle commençait toujours par les contrées maritimes, d'où elle se répandait sur celles qui étaient loin de la mer.

J'étais à Constantinople, lorsqu'elle y vint. C'était au milieu du printemps de la seconde année qu'elle y exerça et qu'elle y exerça sa fureur. Voici comment elle y arriva. Elle était précédée de fantômes revêtus de diverses formes. Ceux à qui ces fantômes apparaissaient, s'imaginaient en être frappés en quelque partie de leur corps, et en même temps ils étaient frappés de la maladie. Il y en avait qui tâchaient de s'en délivrer, en prononçant les plus saints noms qu'il y ait dans la religion, ou en faisant quelque cérémonie. Mais cela ne leur servait de rien, car ceux-même qui se refugiaient dans les églises, y trouvaient la mort. Il y en avait qui s'enfermaient dans leurs maisons, et qui ne répondaient point à la voix de leurs meilleurs amis, s'imaginant que c'étaient des diables qui les appelaient, et ils laissaient plutôt rompre leurs portes que de les ouvrir. Quelques-uns n'étaient pas attaqués de la peste de cette manière, mais cela leur arrivait en songe, et ils pensaient entendre une voix, qui les comptait au nombre des morts. D'autres sentaient le mal, sans en avoir eu de présage, ni dans le sommeil, ni hors du sommeil. C'était ou en s'éveillant, ou en se promenant, ou en quelque autre occupation, qu'ils s'apercevaient d'avoir là fièvre. Ils ne changeaient point de couleur. Ils ne sentaient point d'inflamation, et l'accès semblait si léger, que les médecins avaient peine à le reconnaitre en tâtant le pouls, et qu'ils n'y voyaient aucune apparence de danger. Cependant sur le soir, ou le lendemain, il paraissait un charbon à la cuisse, ou à la hanche, et quelquefois sous l'aisselle, ou à l'oreille. Voilà ce qui arrivait presqu'à tous ceux qui étaient surpris de ce mal.

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Je ne saurais dire si la diversité des symptômes procédait de celle des tempéraments, ou si elle n'avait point d'autre cause que la volonté de l'Auteur de la Nature. Les uns étaient accablés d'un assoupissement très profond, les autres étaient emportés d'une frénésie très-furieuse. Mais les uns et les autres souffraient extrêmement dans la différence de leur maladie. Ceux qui tombaient dans l'assoupissement oubliaient less fonctions les plus ordinaires de la vie, comme s'ils eussent été dans son sommeil éternel, tellement qu'ils mouraient de faim, si quelque personne charitable n'avait la bonté de leur mettre les aliments dans la bouche. Les frénétiques n'avaient jamais de regrets. Ils étaient toujours troublés par l'image de la mort, et s'imaginaient être poursuivis. Ils s'enfuyaient, en jetant des cris épouvantables. Ceux qui les gardaient avoient une fatigue insupportable, et n'étaient guère moins à plaindre que leurs malades. Ce n'est pas qu'ils fussent en danger de gagner le mal, car personne ne le gagna par la fréquentation des malades, et plusieurs l'eurent sans les fréquenter. Mais c'est qu'ils souffraient beaucoup de peine, lorsque les malades se roulaient par terre, et qu'ils étaient obligés de les relever, ou qu'il fallait les empêcher de se jeter du haut des maisons, et de se précipiter dans l'eau. Ce n'était pas aussi un petit travail, que de leur faire prendre de la nourriture. Car il y en eut qui périrent faute de manger, comme d'autres périrent par leurs chutes. Ceux qui n'eurent ni assoupissement, ni frénésie, moururent d'une autre manière. Leur charbon s'éteignait et ils étaient enlevés par la violence de la douleur. On peut juger par conjecture que les autres, dont je viens de parler, enduraient le même mal. Mais peut-être qu'ils en avaient perdu le sentiment, en perdant l'usage de la raison. Les Médecins étonnés de la nouveauté de ces accidents, et se doutant que la cause principale du mal résidait dans les charbons, se résolurent de la découvrir, et en ayant fait l'anatomie sur des corps morts, ils y trouvèrent en effet une grande source de corruption. Quelques-uns mouraient le jour-même qu'ils étaient frappés, et les autres les jours suivants. Il y en avait à qui il s'élevait par tout le corps des pustules noires, de la grosseur d'un pois; et ceux-là ne passaient jamais le jour, et quelquefois ils expiraient à l'heure-même. Il y en eut qui furent étouffés par une grande abondance de sang, qui leur sortit de la bouche.

Je puis assurer, que les plus fameux médecins prédirent la mort à des personnes qui échappèrent à toute sorte d'espérance, et qu'ils prédirent la guérison à d'autres qui mouraient bientôt après, tant ce mal était impénétrable à la science des hommes, et tant il était accompagné de circonstances contraires à la raison et à l'apparence. Le bain servait aux uns et nuisait aux autres. Quelques-uns mouraient faute de remèdes, et d'autres se sauvaient sans ce secours. Les remèdes produisaient des effets tout contraires à leur nature, tellement qu'il n'était pas moins impossible de chasser la maladie, lorsqu'elle était venue que de l'empêcher de venir. On y tombait sans sujet et on s'en relevait sans assistance. Les femmes grosses, qui étaient atteintes de cette contagion, n'évitaient point la mort, et quoiqu'elles portassent leurs enfants jusqu'au terme ordinaire, ou qu'elles accouchassent devant, elles étaient enlevées hors du monde, avec les enfants qu'elles venaient d'y mettre. On dit néanmoins, qu'il y eut trois mères qui survécurent à leurs enfants, et un enfant qui survécut à sa mère. Ceux à qui le charbon croissait, et aboutissait en pus, recouvraient la santé, l'expérience ayant fait voir, que c'était un signe que la plus grande ardeur du mal était éteinte. Ceux au contraire, dont le charbon demeurait toujours au même état, souffraient tous les accidents dont noue venons de parler. Il y en avait à qui la cuisse se desséchait ; ce qui était cause qu'il ne sortait plus d'humeur du charbon. D'autres en échappèrent, à qui il demeura un défaut à la langue, qui les rendit bègues pour toute leur vie.

XXIII. Cette maladie dura quatre mois à Constantinople ; mais elle n'y fut, bien violente que pendant trois mois seulement. Elle enlevait d'abord si peu de personnes, que le nombre des morts n'en paraissait pas plus grande que de coutume. Dans la suite il en mourrait cinq mille chaque jour, et sur la fin dix mille, et plus. Chacun prenait le soin au commencement, de la sépulture de les morts, et les mettait dans des tombeaux étrangers, soit en secret et par adresse, ou en public, et par force ; mais depuis on ne le fit que par confusion. Les valets se trouvèrent sans maîtres. les maîtres furent privés, ou par la maladie, ou par la mort, du service de leurs valets. Les maisons furent désolées, et les corps demeurèrent plusieurs jours sans sépulture.

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L'Empereur fit son possible pour arrêter le cours de se mal. Il donna de l'argent à Théodore pour le distribuer, et lui assigna des soldats pour y servir sous lui. La fonction de sa charge était de présenter au Prince les requêtes des particuliers, et de leur en dire la réponse. Les Romains donnent à cet officier le nom de Référendaire. Ceux dont les maisons n'étaient pas entièrement désertes, prenaient le soin des funérailles de leurs proches. Theodore employa l'argent de l'Empereur, et même une partie du sien à faire enterrer les pauvres. Quand tous les tombeaux furent remplis, on creusa des fosses le long des murailles de la ville ; quand toutes ces places furent occupées, les fossoyeurs découvrirent les tours pour y entasser des corps, et après ils les recouvrirent. La puanteur qui sortait de ce monstrueux amas de corruption, était aussi insupportable que la contagion l'avait été, surtout lorsque le vent en chassait l'odeur dans les places publiques, et dans les maisons particulières. Il n'y avait alors aucune cérémonie dans les enterrements, et l'on n'y observait ni la solennité du chant, ni le reste.de la pompe. On se contentait de porter les morts sur les épaules dans le quartier de la ville, qui est le plus procne.de la mer, et de les charger sur des vaisseaux pour les enlever. Ceux du peuple, qui avaient été autrefois de différentes factions, quittèrent leur haine, et se réunirent pour rendre conjointement les derniers devoirs à des personnes qui leur avoient été inconnues durant leur vie.

Ceux qui auparavant s'étaient abandonnés à la débauche, s'adonnaient alors à la piété. Ce n'est pas qu'ils eussent perdu en un instant l'habitude de l'incontinence, et qu'ils eussent acquis celle de la vertu. L'on ne se délivre pas, sans un secours tout extraordinaire du Ciel, des mauvaises qualités que la nature a mises dans le fond de notre âme, et qu'une longue accoutumance y a gravées profondément.. Mais c'est que la vue' de tant d'accidents funestes, et la menace d'une mort prochaine, les obligeait à paraitre plus retenus. En effet, lorsqu'ils crurent que le danger était passé, et que leurs forces furent rétablies, ils changèrent une seconde fois de mœurs, et retournèrent aux dérèglements qu'ils avaient quittés. L'excès des désordres où ils se prostituaient avec la dernière licence» pouvait faire dire avec raison, que cette maladie, soit par hasard ou par choix, avait enlevé les plus gens de bien, et épargné les plus coupables. Mais cette remarque sera faite en un autre endroit.

On ne voyait personne dans les places, publiques de Constantinople, durant cette déplorable affliction. Ceux qui se portaient bien demeuraient dans leurs maisons, pour y assister les malades, ou pour y pleurer les morts. Que si quelqu'un paraissait dans les rues, ce n'était que pour enterrer des corps. Il n'y avait plus de commerce, plus d'affaires, plus d'exercice des Arts. Cette cessation générale fit venir la famine dans une ville, où l'abondance était ordinaire continuelle. Il était si difficile d'y avoir du pain, que plusieurs moururent faute de. manger. Enfin l'on ne voyait personne porter la robe, surtout durant la maladie de l'Empereur, qui fut attaqué d'un charbon. Les hommes de la qualité la plus relevée se contentaient de se couvrir d'un petit manteau, au milieu de la capitale de l'Empire. Voilà les désordres que produisit la maladie contagieuse dans Constantinople, et dans les autres pays de l'obéissance des Romanis. Elle infecta aussi les Perses, et d'autres Barbares.

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Conclusion

Un autre témoin oculaire de la peste, Jean d'Éphèse (c. 507 - c. 588) corrobore le récit de Procope et note également que les habitants de Constantinople étaient au courant de la peste deux ans avant qu'elle n'atteigne la ville, mais qu'ils n'avaient fait aucun effort pour se préparer à son arrivée. Lorsque la peste s'éloigna, les récoltes pourrissaient dans les champs, l'inflation avait grimpé en flèche et Justinien Ier continua à faire des pieds et des mains pour collecter les impôts dont il avait besoin pour ses projets de construction, notamment des églises, censées plaire à Dieu qui empêcherait alors une autre peste du même genre de ravager son empire.

Après avoir quitté Constantinople, la peste retourna au Proche-Orient - "le pays des Perses" - et y détruisit la population jusqu'en 749, avant de s'éteindre et de se transformer en peste noire, qui frappa l'Orient de 1346 à 1360 et l'Europe de 1347 à 1352 . Comme ces pandémies ultérieures, la peste de Justinien provoqua une panique généralisée et des perturbations, endommageant l'économie, l'armée et tous les autres aspects de la vie dans l'Empire byzantin et au-delà. Procope note ci-dessus que "toute la race humaine faillit être anéantie" et, du point de vue de son époque, l'événement n'aurait pas pu être interprété d'une autre manière.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

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Style APA

Mark, J. J. (2020, avril 01). Procope sur la Peste de Justinien: Texte et Commentaire [Procopius on the Plague of Justinian: Text & Commentary]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1536/procope-sur-la-peste-de-justinien-texte-et-comment/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Procope sur la Peste de Justinien: Texte et Commentaire." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 01, 2020. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1536/procope-sur-la-peste-de-justinien-texte-et-comment/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Procope sur la Peste de Justinien: Texte et Commentaire." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 01 avril 2020. Web. 01 nov. 2024.

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