Le Passé Portugais de Bangkok

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Article

Kim Martins
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 20 octobre 2020
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
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Tout itinéraire d'une visite à Bangkok, en Thaïlande, doit inclure certains des sites historiques et culturels incontournables de la ville:

  • Le marché aux fleurs (Pak Khlong Talat), ouvert 24 heures sur 24 qui déborde de guirlandes parfumées au jasmin, d'œillets odorants, de roses, d'orchidées et de soucis.
  • Le Wat Pho ou temple du Bouddha couché, construit au XVIIIe siècle par le roi Rama I (r. 1782-1809) qui abrite un Bouddha géant recouvert de feuilles d'or brillantes.
  • Le Wat Phra Kaew ou le temple du Bouddha d'émeraude où une minuscule statue de Bouddha en jade trône sur un piédestal à plusieurs niveaux.
  • La maison de Jim Thompson, construite par l'homme d'affaires américain qui, à lui seul, relança l'industrie de la soie en Thaïlande dans les années 1950.
  • Le marché de Chatuchak, où plus de 15 000 étals proposent de tout, des bijoux aux aliments pour animaux, ou le centre commercial MBK, avec ses huit étages remplis d'articles de maroquinerie et d'électronique.

Afonso de Albuquerque - Portuguese Admiral
Afonso de Albuquerque - Amiral portugais
Unknown (Public Domain)

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Ce qui ne figure peut-être pas sur l'itinéraire, c'est la visite du quartier de Kudeejeen, situé le long du Wat Kanlayamit klong (canal), où le clocher d'une église portugaise s'élève au-dessus des lignes électriques et des toits des maisons. Il ne faut pas non plus oublier la visite de la boulangerie Thanusingha à Kudeejeen, où cinq générations de la même famille ont confectionné des friandises portugaises comme le khanom farang kudi chin ("gâteau de l'étranger") par exemple.

En vous promenant dans les rues de Thonburi, sur la rive droite du fleuve Chao Phraya, vous serez peut-être surpris de voir le célèbre coq de Barcelos - le symbole national du Portugal - fièrement exposé à l'entrée du Baan Kudichin Museum, un musée consacré à la célébration de la longue relation entre la Thaïlande et le Portugal. Dans Soi Captain Bush, une rue latérale nommée en l'honneur du capitaine anglais John Bush (1819-1905), se trouve la plus ancienne ambassade européenne de Bangkok, construite en 1860 par les Portugais.

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Vous trouverez des traces de l'influence portugaise dans la langue thaïe, dans la cuisine locale et dans l'architecture coloniale de Bangkok. Ces traces remontent à l'époque où la Thaïlande était connue sous le nom de Siam et où la capitale était le royaume d'Ayutthaya. Quelle fut vraiment l'ampleur de l'influence portugaise ? Nous allons le découvrir.

L'arrivée des Portugais en Thaïlande

Les Portugais furent les premiers Européens à entrer en contact avec le Siam. Ils arrivèrent à Ayutthaya en 1511 après avoir capturé le port de Malacca (alors appelé Melaka) et cherchèrent à établir une relation mutuellement bénéfique avec les Thaïlandais. La nouvelle de l'attaque de Malacca et les rumeurs sur la force de la puissance militaire portugaise étaient parvenues au roi Ramathibodi II (r. 1491-1529), qui ne fut peut-être pas tout à fait surpris de voir une jonque chinoise remonter le fleuve Chao Phraya. À bord se trouvait une mission diplomatique envoyée de Malacca par l'amiral et commandant militaire portugais Afonso de Albuquerque (1453-1515) pour justifier la prise du port de commerce qui était un État tributaire du Siam. Un tailleur portugais de langue malaise qui avait été emprisonné à Malacca fut chargé d'établir des relations amicales entre le roi du Portugal et le roi du Siam.

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PENDANT LE RÈGNE DU ROI CHAIRACHA (R. 1534-1546), 120 PORTUGAIS SERVirENT DE GARDES DU CORPS ROYAUX.

Le roi Ramathibodi II se vit offrir une épée en or dans un fourreau serti de diamants et une bague en rubis. Il accepta la prise de Malacca par les Portugais, et c'est ainsi que commença une longue série de missions diplomatiques et commerciales entre Malacca et Ayutthaya qui aboutit à la signature d'un traité commercial entre l'envoyé portugais, Duarte Coelho Pereira (c. 1485-1554), et le roi d'Ayutthaya. En échange de poudre à canon, de mousquets et de conseils sur la stratégie militaire à adopter pour mener une guerre contre le royaume de Chiang Mai (au nord de la Thaïlande), les Portugais reçurent des terres dans la région sud d'Ayutthaya, et la colonie portugaise, connue sous le nom de Campos Portugues, comptait plus de 3 000 habitants au moment où Ayutthaya fut saccagée par les Birmans en 1767. Des artisans et des marchands, des prêtres et des soldats, ainsi que des citoyens portugais et leurs familles qui souhaitaient s'installer aux confins de l'empire portugais en Orient (connu sous le nom d'Estado da India), avaient élu domicile sur la rive occidentale du fleuve Chao Phraya.

Sous le règne du roi Chairacha (r. 1534-1546), 120 Portugais servirent de gardes du corps royaux, tandis que d'autres servirent de mercenaires dans les interminables disputes d'Ayutthaya avec les pays voisins. Les Portugais ne furent cependant pas totalement loyaux envers les Thaïlandais. Lorsque les Birmans attaquèrent Ayutthaya pendant la guerre birmano-siamoise de 1547-1549, les mercenaires portugais de l'armée siamoise essuyèrent le feu de compatriotes qui faisaient partie d'un contingent de mercenaires combattant aux côtés des Birmans.

Santa Cruz Church
Église de Santa Cruz
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

Ce qui reste de Campos Portugues, les ruines de l'église San Petro et une fosse de tombes contenant les squelettes préservés de colons portugais, peut être vu aujourd'hui au parc historique d'Ayutthaya qui se trouve à 80 kilomètres au nord de Bangkok.

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Après la chute d'Ayutthaya, le roi Taksin (r. 1767-1782) déplaça la capitale de 80 kilomètres en aval vers la ville de garnison de Thonburi et la déclara nouvelle capitale. Thonburi était un port douanier et se trouvait à un endroit stratégique, dans un coude du fleuve Chao Phraya, ce qui la rendait plus facilement défendable. Les Portugais reçurent un terrain sur la rive du fleuve pour fonder une nouvelle communauté et la permission de construire une église catholique, l'église Santa Cruz.

L'église Santa Cruz à Kudeejeen

La communauté de Kudeejeen, à Thonburi, ne se trouve pas sur les sentiers touristiques les plus fréquentés. Elle est située dans le sous-district de Wat Kanlaya de Thonburi, et les personnes qui y vivent aujourd'hui sont principalement un mélange de Thaïs catholiques, de musulmans et de bouddhistes. L'héritage portugais est visible dans les traits du visage des Thaïlandais qui vivent à Kudeejeen (également connu sous le nom de Baan Kudichin), et en marchant dans les rues et les soi (ruelles) étroites vers l'église Santa Cruz de couleur crème, l'une des plus anciennes églises catholiques de Bangkok, vous pourrez apercevoir des azulejos portugais (carreaux de céramique émaillée traditionnels) et des croix chrétiennes dans les entrées et les portes ouvertes des maisons du quartier.

Santa Cruz Church
Église de Santa Cruz
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

L'église Santa Cruz, de style néoclassique Renaissance, est le cœur de la communauté de Kudeejeen et constitue une surprise dans une ville remplie de temples dorés et de statues de Bouddha. On la désigne parfois sous le nom de Wat Kudeejeen. L'église Santa Cruz originale était construite en bois et fut achevée en 1770 avec l'aide de la communauté chinoise locale. Le nom "kudeejeen" serait dérivé du mot kutijeen, qui signifie "résidence de moine chinois" ou "village de sanctuaire chinois". Cette église aux influences architecturales chinoises fut détruite par un incendie, reconstruite en 1834, puis rénovée en briques en 1916 par deux architectes italiens qui étaient à Bangkok pour concevoir d'autres bâtiments, dont l'ancien hôtel Phraya Palazzo. Une touche distinctive de leur conception est le crucifix dans la porte principale de l'église. C'est la rénovation de 1916 que vous verrez, et cela vous rappellera peut-être le Duomo de Florence car le dôme de l'église Santa Cruz a une forme octogonale rouge-brun similaire. Le dôme est éclairé en bleu la nuit et est devenu un point de repère reconnaissable le long de la rivière Chao Phraya.

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Santa Cruz Church Altar
Autel de l'église de Santa Cruz
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

L'intérieur de l'église est tout à fait étonnant avec son plafond incurvé, une fresque de couleur bleu ciel représentant Jésus sur la croix et des vitraux gravés d'images bibliques. La cour qui entoure l'église est remplie de statues en marbre blanc de Marie et Joseph, et il y a un petit cimetière à l'arrière où sont enterrés les anciens dirigeants de l'église. L'église est l'une des rares traces restantes d'une communauté portugaise qui prospérait à Kudeejeen il y a des centaines d'années.

Santa Cruz Church Interior
Intérieur de l'église de Santa Cruz
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

►LE SAVIEZ-VOUS?

Si vous avez la chance de vous rendre à Kudeejeen, vous entendrez peut-être parler de Phi Hua Phrik (fantôme à tête de piment). Tout comme de nombreuses cultures dans le monde, la culture thaïlandaise est imprégnée de superstitions. Les maisons des esprits sont souvent placées dans les jardins des maisons familiales, et des offrandes sont faites aux fantômes censés être sur la propriété afin de les rendre heureux. Dans la communauté Kudeejeen, il était courant de croire que si les enfants ne rentraient pas chez eux lorsque les cloches de l'église Santa Cruz sonnaient à 18 heures chaque soir, le gentil fantôme de Phi Hua Phrik enlevait les enfants désobéissants et jouait avec eux jusqu'à ce qu'il en ait assez. Une poupée Phi Hua Phrik est exposée au musée Baan Kudichin.

Musée Baan Kudichin

Au fond d'une ruelle de Kudeejeen se trouve le Baan Kudichin Museum, un élégant bâtiment de deux étages de style colonial qui était l'ancienne maison d'une famille catholique. Il célèbre l'amitié entre la Thaïlande et le Portugal et conserve des meubles et des objets historiques provenant des maisons thaïlandaises et portugaises qui existaient autrefois dans le quartier. Il y a un café au rez-de-chaussée du musée (avec des azulejos colorés) où vous pouvez goûter le Sappayak Bun - un petit pain traditionnel portugais saupoudré de tamarin et farci de pommes de terre, de piment et de porc haché. Il est cuit sur un tao ou brûleur à charbon de bois à l'ancienne.

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The Barcelos Rooster - Symbol of Portugal
Le coq Barcelos, symbole du Portugal
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

Au deuxième étage, vous trouverez des expositions sur l'arrivée des Portugais en Thaïlande et leur installation à Ayutthaya et Thonburi, ainsi que des outils anciens, des cartes et des gravures et des photographies historiques. Le toit offre une vue imprenable sur le quartier de Kudeejeen avec la tour de l'église Santa Cruz qui domine le paysage.

Portuguese Furniture and Artefacts
Meubles et objets portugais
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

►LE SAVIEZ-VOUS?

Au Baan Kudichin Museum, vous verrez des modèles en plastique des aliments et des plantes que les Portugais ont introduits en Thaïlande. Saviez-vous qu'ils y ont introduit la patate douce du Brésil, ainsi que le manioc, la papaye, l'ananas, les tournesols, les noix de cajou et les piments?

Sur le mur à l'entrée du musée et à l'intérieur du café, vous verrez également le célèbre coq portugais. Comme beaucoup de contes populaires transmis de génération en génération, la légende du coq de Barcelos (Galo de Barcelos) change selon la personne qui la raconte, mais le thème commun est qu'un pèlerin de la province espagnole de Galiza passa par Barcelos, dans le nord-ouest du Portugal, au XVe siècle.

Foods and Plants Introduced to Thailand by the Portuguese
Aliments et plantes introduits en Thaïlande par les Portugais
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

Un vol d'argenterie rendit les habitants de Barcelos nerveux et ils tentèrent de trouver le coupable; le pèlerin fut arrêté et condamné à la pendaison. Il plaida pour voir le magistrat local et fut emmené chez lui où se tenait un banquet. Le magistrat refusa de croire en l'innocence de l'homme, mais le pèlerin montra un coq rôti sur un plateau d'argent et dit : "Mon innocence est aussi certaine que le fait que ce coq chantera au moment où on me pendra." Tout le monde rit, mais le coq s'anima, et le pèlerin fut disculpé. Le coq de Barcelos est devenu le symbole portugais de la foi, de la chance et de la justice.

La communauté de Conception

Au nord du quartier de Kudeejeen se trouve une autre zone où des commerçants portugais reçurent des terres d'un roi thaïlandais. En 1674, le roi Naraï le Grand (r. 1656-1688) autorisa la construction d'une église sur ses terres privées, dans ce qui est aujourd'hui Samsen Road, dans le district de Dusit. Le roi d'Ayutthaya était accueillant envers les missionnaires, portugais et français, et favorisait la liberté religieuse. L'église de l'Immaculée Conception (également connue sous le nom de Wat Khamen) que l'on peut visiter aujourd'hui fut construite dans le style néo-roman en 1847 et est considérée comme la plus ancienne église de Thaïlande.

LE CLOCHER NÉO-ROMAN fut AJOUTÉ EN 1883 PAR L'ARCHITECTE AUTRICHIEN JOACHIM GRASSI (1837-1904).

Au fil des siècles, l'église originale en bois, détruite lors de l'attaque d'Ayutthaya par les Birmans en 1767, fut reconstruite à plusieurs reprises et, en 1785, elle devint un refuge spirituel pour les réfugiés khmers fuyant la guerre civile au Cambodge. En 1832, l'église accueillit également des Vietnamiens qui avaient quitté leur pays en raison des persécutions religieuses. Les Vietnamiens contribuèrent à l'expansion de l'église et rejoignirent la congrégation portugaise, ce qui valut à l'église de l'Immaculée Conception un autre nom - Bot Buan Yuan (église du village vietnamien).

La reconstruction de 1847 fut supervisée par l'influent missionnaire français, Monseigneur Pallegoix (1805-1862) qui enseignait le latin au prince Mongkut (1804-1868). Le jeune prince monta sur le trône en 1851 sous le nom de roi Rama IV (r. 1851-1868). L'une des versions originales de cette église, appelée Petite Église ou Wat Noi, pourrait être le bâtiment plus ancien qui se trouve derrière l'église actuelle.

The Church of the Immaculate Conception - Bell Tower
L'église de l'Immaculée Conception - Clocher
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

La façade de l'église fait face à la rivière Chao Phraya et la première chose que vous verrez dans la cour est une rocaille dédiée à la Vierge Marie. L'intérieur est une église catholique romaine traditionnelle avec des statues apportées du Portugal. De nombreux descendants des commerçants portugais qui construisirent l'église originale sont enterrés dans le cimetière adjacent. En 1883, le clocher néo-roman fut ajouté par l'architecte autrichien, Joachim Grassi (1837-1904).

The Church of Immaculate Conception
L'église de l'Immaculée Conception
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

►LE SAVIEZ-VOUS?

La langue portugaise influença certains des mots du thaï actuel. Le mot thaï pour le pain - pang - vient du mot portugais pão. Les mots adoptés d'une langue étrangère sont connus comme des mots de prêt ou d'emprunt. Le savon en est un autre exemple. Il s'agit de sapao en portugais et de saboo en thaï.

De nombreux desserts thaïlandais à base d'œufs sont étroitement liés aux délices portugais. Le fios de ovos est une friandise traditionnelle portugaise également connue sous le nom de cheveux d'ange. Il est fait à partir de jaunes d'œuf étirés en fins filaments comme des pâtes, puis bouillis dans un sirop sucré. En Thaïlande, vous verrez pratiquement le même plat - Foi Thong - des jaunes d'œufs dorés arrosés d'eau sucrée pour créer une longue et douce ficelle dorée.

Comment s'y rendre

Pour visiter le village portugais du parc historique d'Ayutthaya, qui se trouve à l'extrémité sud du parc, à Tambon Samphao Lom, vous pouvez vous rendre de Bangkok en bateau, en minibus ou en voiture, mais le train est le moyen le plus pittoresque et le plus relaxant de se rendre à Ayutthaya. Les trains partent régulièrement de la gare de Hualamphong à Bangkok. L'entrée du parc est gratuite.

Pour vous rendre au quartier de Kudeejeen, à l'église Santa Cruz et au musée Baan Kudichin, prenez le bateau express de la rivière Chao Phraya. Descendez à Memorial Bridge et traversez à pied du côté de Thonburi. Levez les yeux et vous verrez l'église Santa Cruz s'élever au-dessus des toits. Les heures d'ouverture du musée sont indiquées ici. L'entrée est gratuite mais un don est toujours apprécié.

Vous pouvez rejoindre l'église de l'Immaculée Conception en taxi depuis le BTS Victory Monument ou par le Chao Phraya express, en descendant à Thewet Pier, puis en tournant à gauche dans Samsen Road et à nouveau à gauche dans Samsen Soi 9.

Khanom Farang Kudichin - Foreigner Cake
Khanom Farang Kudichin - Gâteau de l'étranger
Kim Martins (CC BY-NC-SA)

L'une des premières choses à faire avant d'explorer l'influence portugaise à Bangkok est de goûter l'un des nombreux délicieux gâteaux et desserts, et rien n'est meilleur que le "gâteau de l'étranger" fait avec des œufs de canard et garni de fruits confits.

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Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Kim Martins
Kim est une écrivaine indépendante basée en Nouvelle-Zélande. Elle est titulaire d'une licence d'histoire et d'une maîtrise en sciences du chaos et de la complexité. Elle s'intéresse particulièrement aux fables et à la mythologie, ainsi qu'à l'exploration du monde antique.

Citer cette ressource

Style APA

Martins, K. (2020, octobre 20). Le Passé Portugais de Bangkok [Bangkok's Portuguese Past]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1627/le-passe-portugais-de-bangkok/

Style Chicago

Martins, Kim. "Le Passé Portugais de Bangkok." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le octobre 20, 2020. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1627/le-passe-portugais-de-bangkok/.

Style MLA

Martins, Kim. "Le Passé Portugais de Bangkok." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 20 oct. 2020. Web. 24 déc. 2024.

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