Dans la mythologie scandinave, elfes et nains sont des divinités mineures. Les elfes (álfar) et les nains (dvergar) ont pour point commun leur talent pour la création d'objets précieux, leur habileté, leur agilité et leur ambiguïté morale. Les nains apparaissent dans plusieurs histoires majeures, comme celle de la forge du marteau de Thor ou du trésor du dragon Fafnir. Les elfes, quant à eux, accompagnent les dieux dans la poésie mais ne sont pas vraiment les héros d'histoires individuelles, à l'exception de Völund le forgeron.
Sous l'influence du folklore et de la culture populaire, nous avons tendance à attribuer aux elfes, aux nains ainsi qu'à de nombreuses autres créatures surnaturelles certaines caractéristiques qui les rendent très facilement identifiables. Cependant, pour les hommes du Nord païens, les frontières entre ces créatures devaient être beaucoup plus floues qu'elles ne le sont pour nous. N'oublions pas non plus qu'outre les elfes et les nains, l'espace imaginaire scandinave était également peuplé de landsvættir, des esprits de la terre qui pouvaient à la fois bénir et maudire les voyageurs; de valkyries, qui assistaient Odin dans le choix des guerriers dignes de son palais; de disir, des sortes d'esprits gardiens; de trolls, un terme utilisé pour décrire les esprits maléfiques ou les habitants magiques des montagnes; et même de revenants, les draugar.
L'origine des nains
Dans le folklore, les nains sont généralement associés à l'artisanat, à l'exploitation minière, aux montagnes, à la terre, et leur apparence n'a rien de très séduisant. L'expression 'dvergr of voxt', 'petit comme un nain', laisse entendre qu'ils sont plutôt de petite taille. Les dvergars peuvent se métamorphoser et peuvent parfois se montrer assez méchants. Les sources scandinaves contiennent peu d'informations sur leurs autres caractéristiques physiques; ils doivent avant tout leur célébrité à leurs talents de forgeron. On trouve des précisions sur leur origine dans le poème de la création intitulé Völuspá, le premier poème de l'Edda poétique, un recueil de poèmes nordiques datant du XIIIe siècle. À la neuvième strophe, les dieux se réunissent et décident qui doit conduire les nains 'issus du sang de Brimir et des jambes de Blain' (Hildebrand, 16), deux noms qui pourraient être synonymes d'Ymir ou de sa chair.
À la dixième strophe, nous découvrons les noms de deux nains apparemment puissants, Motsognir et Durin, mais nous ne savons pas grand-chose d'eux, ni des autres nains énumérés dans le catalogue suivant, jusqu'à la seizième strophe, le Dvergatal en vieux norrois. J.R.R. Tolkien s'est inspiré de ce catalogue, notamment des noms Gandalfr ('elfe magique', non pas nain) et Eikinskjaldi. De plus, il décrit lui aussi les nains comme le peuple de Durin. Parmi les nombreux noms évoqués, on trouve également Norþri, Suþri, Austri et Vestri - nord, sud, est et ouest, ceux qui soutiennent le ciel. La race des nains, jusqu'à un personnage nommé Lofar, quitte les montagnes pour un nouveau foyer, mais cette histoire n'est pas explicitée. Un autre nom de la liste, Dvalin, est cité dans un autre poème de l'Edda poétique, le Hávamál, dans lequel il donne des runes magiques à ses parents, ce qui explique peut-être leurs aptitudes particulières (strophe 144).
L'écrivain islandais médiéval Snorri Sturluson, auteur de l'Edda en prose, affirme qu'ils sont sortis de la chair du géant primordial Ymir comme des asticots, puis que les dieux les ont dotés de raison. Ils peuvent vivre dans le sol ou dans les rochers. Le court récit intitulé Sörla þáttr, dans lequel la déesse Freyja accepte de coucher avec des nains en échange d'un magnifique collier, indique également qu'ils vivent dans des rochers ou probablement dans des grottes. Pour compliquer encore les choses, Snorri établit une différence entre les elfes lumineux qui vivent en un lieu splendide appelé Alfheim et les elfes noirs (svartálfar) qui vivent sous terre et qui pourraient même être des nains ou leur être apparentés.
Dans le poème Fáfnismál de l'Edda poétique, le dragon tué par le héros légendaire Sigurd mentionne que certaines des Nornes, les divinités qui ont le don de prophétie et décident du destin de l'humanité toute entière, sont de la famille des Dvalin. En général, cependant, la plupart des dvergars sont de sexe masculin. Certains se transforment en animaux, comme Fafnir, mentionné précédemment, dans la légende du clan des Volsungs (liée au cycle continental des Nibelungs), Andvari, qui vit comme un poisson, et Otr, dont le nom signifie littéralement 'la loutre', dans la même histoire.
Les cadeaux des nains
Le récit de la fabrication de Mjölnir, le marteau de Thor, ainsi que d'autres objets essentiels n'a été rapporté que par l'Edda de Snorri, la source secondaire, mais dans la mesure où ils sont parfois utilisés comme métaphores dans l'art poétique, ils trouvent probablement leur origine dans des sources plus anciennes. Dans le Skáldskaparmál ('dits sur la poésie'), Snorri nous raconte l'histoire suivante pour répondre à la question de savoir pourquoi les cheveux de Sif sont qualifiés d'or. En effet, Loki avait coupé les cheveux de Sif, l'épouse de Thor, pour lui faire une farce. Furieux, Thor obligea Loki à chercher les elfes noirs/nains qui pourraient lui donner une chevelure d'or. Loki se rend chez les fils d'Ivaldi, qui ont également créé Gungnir, la lance d'Odin, et Skidbladnir, le navire de Freyr. Loki paria sa tête avec un autre nain appelé Brokk que lui et son frère Eitri ne seraient pas capables de fabriquer trois objets aussi précieux que ceux-ci.
Or, à peine s'étaient-ils mis au travail dans leur atelier que Loki, sous la forme d'une mouche, commence à harceler Brokk, mais ce dernier continue de souffler sur la forge. À un moment donné, il s'arrête pour chasser la mouche qui lui mordillait la paupière, c'est pourquoi le marteau qu'ils ont fabriqué pour Thor a un défaut: il est plutôt court. Ils l'apportent aux dieux, ainsi que l'anneau Draupnir, duquel s'écoulent neuf autres anneaux toutes les neuf nuits, et Gullinborsti, un sanglier magique plus rapide que n'importe quel cheval. Quant au marteau Mjölnir, ils affirment qu'il ne peut manquer ses frappes. Une fois qu'il fut décidé qu'il s'agissait bien du plus beau cadeau, Brokk demanda à Thor de capturer Loki pour lui, mais le fourbe Loki déclara qu'il avait parié sa tête et non son cou, et le frère du nain, Alr, scella les lèvres de Loki en représailles.
Personnages majeurs
Deux nains cruels, Fjalar et Galar, apparaissent dans l'histoire de l'hydromel de la poésie. Ce sont eux qui tuent Kvasir, l'extraordinaire créature savante née des crachats mélangés des deux familles de dieux, les Æsir et les Vanir, à la fin de la guerre qu'ils se sont livrée au commencement du monde. Après l'avoir tué, ils drainent son sang, le mélangent à du miel et concoctent ainsi l'hydromel de la poésie, le liquide enchanté qui peut faire un skald de talent du premier venu. Les nains invitent ensuite un géant nommé Gilling et sa femme. Un jour qu'ils partent en mer, le bateau chavire et Gilling se noie. Lassés des pleurs de sa femme, ils lui jettent une meule de moulin sur la tête. Furieux de ces agissements, Suttung, le fils du couple, s'empare de Fjalar et Galar mais reçoit en compensation l'hydromel magique. C'est pourquoi la poésie est parfois appelée la boisson des nains.
Un autre personnage de nain remarquable est Alviss, littéralement 'l'omniscient', que l'on retrouve dans le poème intitulé Alvíssmál de l'Edda poétique. Thor l'oblige à répondre à ses questions pour prouver sa compétence après que le nain a déclaré qu'on lui avait promis sa fille Thrúd en mariage, et l'irrite en le traitant de vagabond en raison de son manque de raffinement. Thor demande à Alviss comment s'appellent la terre, les nuages, le vent, la mer, le feu, etc. Il est intéressant de constater que les elfes apparaissent dans onze réponses concernant le nom de ces éléments, car le poème semble tracer une ligne entre ces races. À la fin, Thor admet la somme de sagesse dont il venait d'être témoin, mais la conversation s'avéra une ruse destinée à faire patienter le nain jusqu'à ce que la lumière du soleil ne le transforme en pierre.
Troisièmement, nous retrouvons les personnages de l'histoire de Sigurd. La Volsunga saga, écrite au XIIIe siècle, fait appel à de nombreux thèmes surnaturels. Avant les aventures de Sigurd, la saga traite des luttes de pouvoir des ancêtres de Sigurd. Son père, Sigmund, est tué lors d'une bataille avec un prétendant de sa mère Hjordis. Elle est recueillie par Alf, prince du Danemark, tandis que son fils Sigurd se révèle d'une puissance et d'un caractère extraordinaires. Regin, fils de Hreidmar, lui tient lieu de père adoptif mais l'incite néanmoins à se lancer dans une quête qui finira par provoquer sa perte. Il lui raconte l'histoire de sa famille et de ses deux frères, Fafnir et Otr, et comment un jour Odin, Loki et Hoenir avaient tué Otr sous sa forme de loutre.
Naturellement, le roi Hreidmar exigea réparation, ce qui lui fut accordé sous la forme de l'or volé au nain Andvari, qui avait lancé une malédiction sur un de ses objets précieux, l'anneau Andvararnaut. Fafnir tua leur père, se transforma en dragon et cacha tout le trésor, tandis que Regin devint forgeron. Sigurd, après avoir vengé son père, relève le défi et frappe Fafnir en plein cœur, allongé dans un fossé qu'il a creusé, suivant les conseils d'Odin. Regin boit le sang de Fafnir et demande à Sigurd de lui en faire rôtir le cœur pour son dîner. Après y avoir goûté lui-même, Sigurd commence à comprendre le langage des oiseaux, qui le préviennent du projet de Regin de l'assassiner. Il décide donc de tuer son père adoptif, de manger un morceau du cœur de dragon et de s'emparer d'une grande partie du trésor.
Regin figure également au nombre des dvergars de la Völuspá. Le Reginsmál ne mentionne que sa petite taille, mais poursuit en disant qu'il était farouche, doué pour la magie et sage, de sorte que son identification en tant que nain pourrait convenir. Cependant, à un certain moment, il est également qualifié de jotunn, un géant. Quoi qu'il en soit, Regin et Fafnir succombent tous deux à leur cupidité, laissant l'éclat de l'or altérer leur capacité de jugement. Aussi talentueux soient-ils, leur pouvoir créatif peut finalement se retourner contre les forgerons.
La légende de Völund le forgeron
On ne connaît que très peu de choses sur les elfes dans la mythologie scandinave. Peut-être le dieu Freyr, associé à la prospérité et aux bonnes récoltes, avait-il quelque chose en commun avec eux, puisque le poème Grímnismál suggère que le royaume des elfes lumineux, Alfheim, lui a été consacré. Dans les sagas de légende, les rois de sang elfique semblent être de la plus haute importance. Le sacrifice elfique que le poète Sigvat mentionne brièvement dans son poème Austrfararvísur pourrait avoir été une fête liée aux bonnes récoltes et au culte des ancêtres.
L'elfe le plus célèbre était Völund le forgeron (Völund en vieux norrois, Wēland en anglo-saxon, Wieland en allemand) dont l'histoire a dû circuler dans diverses versions à travers tout l'espace germanique. Le personnage est présent en vieil anglais dès le VIIIe siècle, et s'est probablement répandu en Scandinavie un siècle plus tard. Völund est longuement célébré dans le premier poème héroïque de l'Edda poétique du XIIIe siècle, à savoir Völundarkviða (Chant de Völund, vieux norrois: Vǫlundarkviða), qui raconte comment le célèbre artisan a été mutilé par le roi Nidud et s'est ensuite livré à une terrible vengeance.
Dans l'introduction, Völund est présenté comme un fils du roi Finni, peut-être une référence aux habitants de la Laponie, associés à la magie dans les sagas scandinaves. Ce personnage habile et ses frères prennent pour épouses des femmes cygnes (valkyries), mais au bout de quelques années, elles s'envolent. Tandis que ses frères partent à leur recherche, Völund reste chez lui et forge des anneaux avec des pierres précieuses, en attendant sa femme. Pendant qu'il fait cela, Nidud découvre l'emplacement de sa demeure et y envoie ses hommes en son absence. Ils voient les 700 anneaux suspendus à une corde, mais ne s'emparent que d'un seul. En rentrant chez lui, le 'maître des elfes' (strophe 13) remarque l'anneau manquant et pense que sa femme Hervor est revenue. Après s'être endormi, il est capturé par Nidud et accusé d'avoir volé son trésor, mais l'elfe affirme que l'or ne se trouvait pas dans les collines du Rhin. Cette information indique que l'histoire scandinave est d'inspiration méridionale.
Le roi prend l'épée de Völund, sa fille reçoit en partage l'anneau d'or destiné à la femme de Völund, et la reine parle de sa mauvaise apparence et du malheur à venir de cette créature ou de Myrkwood (lieu magique également utilisé par Tolkien). Elle dit que 'ses yeux brillent comme des serpents luisants' et qu'il 'grince des dents' lorsqu'il voit l'épée et l'anneau, alors ils lui coupent les tendons de la jambe et l'emprisonnent sur une île (Hildebrand, 359). Là, il fabrique toutes sortes d'objets précieux pour le roi, sans jamais se reposer. Un jour, les fils de Nidud viennent sur l'île pour voir le fabuleux trésor de l'elfe. Lors de leur deuxième visite, Völund les tue et cache leurs corps sous son soufflet de forge.
Déterminé à exercer une vengeance des plus cruelles, il fait de leurs crânes des coupes d'argent pour le roi, de leurs yeux des pierres précieuses pour leur mère, et de leurs dents une broche pour leur sœur Bödvildr. L'histoire se poursuit après un trou dans les vers, lorsque Bothvild regrette que sa bague se soit brisée. Völund promet de la réparer, puis ils boivent ensemble et Bödvildr s'endort sur sa chaise. Völund séduit la princesse, qui pleure ensuite son compagnon qui a réussi à s'échapper de l'île. Après un nouveau trou et des vers peu clairs dans le poème, le roi convoque Völund, l''elfe retors', pour qu'il lui explique ce qui est arrivé à ses fils (Hildebrand, 367). Avant de se confesser, l'elfe lui fait jurer qu'aucun mal ne sera fait à son épouse, Bödvildr, et à l'enfant qu'elle porte. Nidud a beau vouloir se venger, il ne parvient pas à atteindre l'elfe: 'Aucun homme n'est assez grand pour te désarçonner, aucun archer n'est assez habile pour t'abattre là où tu erres parmi les nuages' (Hildebrand, 369).
L'histoire se termine par la confirmation par Bödvildr des paroles de Völund et par l'envol de l'elfe. Le Chant de Völund n'explique pas comment il réussit à s'envoler, mais nous pouvons nous appuyer sur une autre source pour le déduire. Dans la Thidrekssaga, un ouvrage de littérature médiévale basé sur les légendes de Théodoric le Grand, nous découvrons que c'est le frère de Völund, Egil, qui l'aide en tirant sur les oiseaux et en lui confectionnant un costume de plumes. C'est également Egil qui est contraint par Nidud de tirer sur Völund, non sans avoir caché sous son bras une vessie remplie de sang pour faire croire au roi que son ennemi était mort. En outre, ces détails sont évoqués dans les scènes du coffret d'ivoire de Franks, un coffre anglo-saxon du VIIIe siècle richement orné de sujets mythiques.
Völund est un personnage complexe, réunissant des aspects des elfes lumineux et des elfes noirs mentionnés par Snorri: d'abord paisible et mélancolique, il devient cruel et impitoyable après son emprisonnement. Son trait de caractère le plus marquant reste sa maîtrise de l'artisanat: son habileté lui apporte à la fois la gloire et les pires déboires, mais elle l'aide à retrouver sa liberté. Le fait qu'il ait l'apparence d'un serpent suggère une relation avec la terre, et Thidrekssaga ajoute qu'il a appris l'art de la forge auprès des nains. La légende de Völund/Weiland est résumée dans la Complainte de Deor, un poème en vieil anglais du Xe siècle du Livre d'Exeter, où le poète souffrant énumère des héros qui ont également enduré beaucoup de douleur, parmi lesquels le forgeron elfique. D'autres références à sa personne apparaissent dans les poèmes Beowulf et Waldere, sur une pierre runique suédoise à Ardre, et dans diverses traditions du folklore médiéval.
Conclusion
Compte tenu de leur capacité à fabriquer des objets raffinés et de leur nature savante non dépourvue de magie, on peut supposer que les elfes et les nains occupaient une place intermédiaire entre les dieux et les hommes. Ils ont survécu dans le folklore moderne comme faisant partie des hludufólk, les peuples cachés. Les textes médiévaux, peut-être sous l'influence du christianisme, les considèrent plutôt négativement, comme des démons. Ainsi que le fait remarquer Turville-Petre:
Une croyance ancienne et répandue veut que les elfes provoquent des maladies, et la terminologie du vieil anglais est riche en expressions qui le démontrent. Ælfsiden désigne un cauchemar, et ælfogoða, le hoquet. Le terme Ylfagescot (flèche des elfes) s'applique à certaines maladies des hommes et des bêtes. (232).
Le poème anglo-saxon Against a Dwarf (Contre un nain) est une incantation censée guérir une maladie de type trouble du sommeil, cauchemar, 'rêve d'elfe' (Alptraum en allemand).
En ce qui concerne les différences entre toutes ces créatures surnaturelles, l'écrivain Ármann Jakobsson ajoute:
Les notions de continuité des traditions populaires nordiques [...] sont ravivées à chaque génération, avec des changements subtils, sans jamais vraiment passer de mode. Même s'il est possible d'avancer des arguments en faveur d'une telle continuité dans certains cas, il peut être dangereux de formuler des hypothèses générales à partir d'exemples limités ou spécifiques. Chaque cas doit être jugé selon ses propres mérites. Une autre erreur serait de supposer que nous savons toujours ce que les concepts et la terminologie du Moyen Âge signifient parce que nous savons ce que ces mêmes mots ont désigné au cours des XIXe et XXe siècles, sans jamais examiner leur véritable sens dans les sources médiévales. (28)
Il est probable que les termes d'elfes et de nains aient été considérés comme interchangeables, appartenant tous deux à la grande famille des esprits peuplant un monde ressenti comme beaucoup plus riche encore que celui que l'on pouvait percevoir à l'œil nu, car les hommes du Nord ne partageaient pas notre passion pour les catégories bien définies. Il convient également de garder à l'esprit qu'ils avaient peut-être une vision différente de ces êtres que les images présentées aujourd'hui dans les contes populaires. Pour ceux d'entre nous qui envisagent de regarder à nouveau la saga du Seigneur des anneaux, il pourrait être intéressant d'imaginer à quoi ressemblerait Legolas s'il était physiquement plus proche de Gimli.