La société des Celtes de l'Europe de l'âge du fer était composée de plusieurs groupes hiérarchiques distincts. Au sommet se trouvaient les souverains et les guerriers d'élite, puis les chefs religieux, les druides, et enfin les artisans spécialisés, les commerçants, les agriculteurs et les esclaves. Notre connaissance de la société celtique est malheureusement fragmentaire et elle repose sur des sources littéraires et archéologiques de seconde main. Néanmoins, nous connaissons de nombreuses caractéristiques de cette société, qu'il s'agisse des symboles de statut des Gaulois de l'Antiquité ou des reines combattantes de la Grande-Bretagne ancienne.
Les composants de la société celtique
Les Celtes n'ont laissé aucune trace écrite de leur existence. Nous sommes donc obligés d'étudier les récits de seconde main des auteurs classiques et de reconstituer les caractéristiques de la société à partir des vestiges archéologiques. Nous savons que la plupart des communautés celtiques étaient rurales et agraires, avec une hiérarchie distincte, au sommet de laquelle se trouvaient les rois ou les reines ou un groupe aristocratique, et leurs proches dont la richesse était basée sur la propriété foncière. En dessous de ceux-ci se trouvaient divers groupes divisés par leur fonction et leurs compétences, tels que les guerriers, les druides, les artisans spécialisés et les commerçants (y compris des étrangers). La grande majorité de la population était composée d'artisans et de fermiers peu qualifiés ; au bas de l'échelle sociale se trouvaient les esclaves. À l'exception des esclaves, rien n'indique que les enfants de l'un de ces groupes aient été empêchés d'entrer dans un autre groupe, à condition qu'ils aient acquis la richesse nécessaire (en faisant la guerre, par exemple) ou qu'ils aient suivi l'éducation ou l'apprentissage requis.
Au sein de la société celtique, il existait un système contractuel dans lequel les individus puissants s'engageaient à s'occuper des autres - c'est-à-dire à leur fournir de la nourriture, un abri, une protection juridique et militaire - en échange d'une sorte de service, un peu comme dans la relation entre le seigneur et le vassal du féodalisme médiéval. Pour les Celtes, une telle personne était un ambactus. Il en résultait que des liens de loyauté étaient établis envers le seigneur et la classe dirigeante au sens plus large, établissant un statu quo. Certains seigneurs commandaient la loyauté de milliers de personnes de leur communauté, des serviteurs et des vassaux. Cependant, il s'agit là de généralisations et, comme pour d'autres domaines de la culture celtique, il est important de souligner qu'il y avait de grandes variations à la fois en terme de développement durant l'âge du fer en Europe et en termes de géographie. En bref, les sociétés celtiques d'une partie de l'Europe en 700 av. JC étaient peut-être très différentes de celles d'une autre partie du continent, sans parler de celles de l'an 400 ap. JC.
Les dirigeants
Les communautés celtiques étaient divisées en tribus dirigées par un monarque ou un petit groupe aristocratique. Certaines tribus, comme celles de la Belgique actuelle, ont pu avoir deux monarques au pouvoir en même temps. Au fil du temps, ce système monarchique a cédé la place à un gouvernement plus complexe composé de confédérations de chefs de tribus et de tribus individuelles dirigées par des conseils d'anciens. Certaines tribus devenaient aussi les clientes de tribus plus dominantes et elles étaient alors obligées de payer un du comme des marchandises ou elles devaient fournir des otages (généralement des hommes jeunes pour servir de vassaux). Ce réseau d'alliances, en Gaule et ailleurs, s'est encore compliqué lorsque les Romains ont commencé à s'intéresser à l'expansion de leur empire et que des tribus auparavant défavorisées se sont alliées aux envahisseurs pour servir leurs propres causes contre leurs ennemis traditionnels.
Les souverains et les chefs de tribu devaient offrir des cadeaux à leurs partisans et, provenant en grande partie du butin de guerre, ils étaient distribués en fonction du rang dans la communauté. Les chefs devaient également organiser des festins. Lors de ces événements, le statut social était lié à la disposition des sièges, comme le commente l'auteur grec Posidonios (vers 135-51 av. JC) dans Histoires :
...ils s'assoient en cercle, avec l'homme le plus influent au centre, qu'il soit le plus doué pour la guerre, la noblesse de sa famille ou sa richesse. A côté de lui s'assoit l'hôte et de chaque côté d'eux les autres par ordre de distinction.
(cité dans Allen, 16)
La vaisselle était un autre moyen de montrer le statut social, en particulier les gobelets, les vases à servir le vin et les chaudrons pour servir la nourriture. Beaucoup de ces récipients étaient importés des cultures voisines, ce qui permettait à l'hôte d'afficher sa richesse et la qualité supérieure de ces ustensiles rares et exotiques. L'usage de ces objets était parfois prescrit par le statut social des participants. Certaines chopes, par exemple, étaient conçues pour une consommation commune où l'ordre des buveurs était bien défini. La nourriture elle-même faisait partie du spectacle social, puisque seuls les invités les plus âgés avaient droit aux meilleurs morceaux de viande, par exemple. La meilleure viande de toutes était un morceau coupé dans la cuisse et elle était réservée au plus grand guerrier présent. Si un autre guerrier se sentait supérieur, il pouvait réclamer ce morceau de viande pour lui-même et ainsi défier le chef dans un combat.
Même dans la mort, les souverains celtes jouissaient d'un grand respect. Dans les tombes de l'élite celtique, on trouve souvent une gamme d’objets particulièrement bien faits, coûteux et rares enterrés avec le mort, un cas peut-être de consommation ostentatoire et destiné à montrer la richesse et le pouvoir du défunt et, plus important encore, de ceux qui honoraient sa mort et héritaient peut-être de son titre et de son pouvoir. En effet, la parenté faisait partie intégrante de la société celtique, avec la formation de familles étendues dont la lignée remontait à un seul ancêtre.
Les guerriers
Le fait que les guerriers jouissaient d'un statut élevé dans la société celtique est suggéré par le nombre de dieux de l’ancien panthéon celtique associés à la guerre et par la grande quantité d'armes et d'armures trouvées dans les tombes. Le courage et les prouesses au combat étaient très appréciés.
Les guerriers celtes de Gaule sont décrits comme blanchissant leurs longs cheveux à l'eau de chaux, tandis qu'en Grande-Bretagne, ils peignaient des motifs sur leur corps. Plusieurs auteurs classiques commentent également le fait étrange que les guerriers celtes pouvaient entrer dans la bataille entièrement nus. Toutes ces habitudes suggèrent avant tout que les guerriers tenaient à s'identifier comme faisant partie d'un même groupe social. De nombreux guerriers celtes portaient un torque - la célèbre statue du Galate mourant (ou Gaulois mourant) des musées du Capitole à Rome en porte un - et ceux-ci étaient probablement un symbole de statut et de rang au sein de la communauté.
Un autre indicateur très visible du statut était l'utilisation d'armures, de boucliers et d'armes très décorés. Seuls les guerriers les plus riches pouvaient s'offrir de tels objets décorés de matériaux précieux comme l'or, l'argent, l'ivoire, les pierres semi-précieuses, l'émail et les morceaux de verre coloré. De même, seuls les riches pouvaient posséder des chars et des chevaux, et employer des assistants pour les aider au combat - le nombre de ceux-ci devenait une question de prestige pour l'élite. Une autre marque de distinction de l'élite guerrière a été notée par Poseidonius : « les nobles se rasent les joues mais laissent la moustache pousser librement de sorte qu'elle couvre la bouche » (cité dans Cunliffe, 234). Enfin, l'histoire et la lignée familiales étaient importantes, et les guerriers celtes aimaient à les proclamer devant leurs ennemis juste avant la bataille.
Les druides
Les chefs religieux des communautés celtiques étaient des druides, considérés comme des intermédiaires entre l'humanité et les dieux. Comme l'a noté Jules César (vers 100-44 av. JC) :
Les druides officient au culte des dieux, ils réglementent les sacrifices publics et privés, et ils statuent sur toutes les questions religieuses. Un grand nombre de jeunes gens affluent vers eux pour s'instruire, et ils sont tenus en grand honneur par le peuple.
(La Guerre des Gaules, VI:13)
Le statut élevé des druides dans la société celtique est attesté par leur exemption des obligations militaires et des impôts. Les druides ont peut-être souligné leur statut élevé en portant de longues robes blanches distinctives et peut-être aussi des coiffures inhabituelles avec des cornes ou des bois de cerf. Bien que César mentionne l'élection d'un chef druide pour un an en Gaule, on ignore si d'autres niveaux de hiérarchie existaient parmi les druides eux-mêmes.
Connus pour leur grande sagesse et leur connaissance des traditions, les druides étaient les dépositaires de l'histoire de la communauté, qu'ils transmettaient aux novices qui passaient une vingtaine d'années à acquérir les compétences et le savoir-faire du druidisme. L'enseignement se faisait oralement, ce qui peut s'expliquer par le désir de réserver le savoir des druides aux initiés plutôt que par un manque d'alphabétisation. Les druides conseillaient les dirigeants, présidaient les cours de justice, délibéraient sur les conflits communautaires et ils fabriquaient des potions médicinales. Ils pouvaient également être amenés à jeter des tabous (ou, moins précisément, des sorts) sur les gens, afin de garantir le respect des règles de la société. Ces règles pouvaient être très banales, comme ne pas manger la viande d'un animal particulier, mais leur non-respect entraînait l'exclusion des cérémonies religieuses de la communauté. Le fait de ne pas pouvoir participer aux rituels rendait la personne impure et elle devenait un exclu dans la communauté.
Les druides étaient si importants pour la société celtique que les Romains ont fini par les considérer comme des ennemis de l'État. Ce n'est peut-être pas une coïncidence si les régions qui ont le plus fortement résisté au contrôle romain étaient également des centres réputés pour les druides. Plusieurs empereurs romains ont tenté d'éradiquer les druides, notamment Tibère (r. 14-37 ap. JC) et Claude (r. 41-54 ap. JC). En 59 ap. JC, le centre druidique d'Anglesey, au Pays de Galles, fut systématiquement attaqué par une armée romaine et le druidisme fut interdit.
Les devins, les bardes et les artisans
Un personnage similaire au druide était le devin qui prédisait les événements futurs en interprétant des phénomènes naturels ou des choses comme les vols d'oiseaux particuliers et les entrailles d'animaux (et d'humains) sacrifiés. Ces personnages sont appelés des vates par l'écrivain grec Strabon (vers 64 av. JC - 24 ap. JC). Une troisième figure, observée en Irlande, était le fili ou poète-historien érudit. Outre la composition d'éloges et d'invectives, les filis transmettaient oralement à la génération suivante le folklore de la communauté et ils étaient impliqués d'une manière ou d'une autre dans les codes de loi et dans les prophéties. Les spécialistes s'interrogent encore sur la question de savoir si les druides, les devins et les filis étaient des individus totalement distincts ou s'ils étaient les différents rôles d’un seul individu. Jules César mentionne également un autre personnage impliqué dans la justice. Il s'agit du vergobretus qui était élu par l'aristocratie pour un an et qui servait de magistrat suprême avec un pouvoir absolu sur tous en termes d'application de la loi.
Les bardes, avec leurs récits, leurs poèmes et leur habileté à jouer de la harpe, étaient très appréciés dans la culture celtique, même si les anciens Celtes les classaient en dessous des druides et des vates en termes de statut social. En Irlande, les bardes avaient un statut social inférieur à celui des filis. Les bardes ne nuisaient pas à leur réputation en chantant les louanges des hommes de haut rang lors des festins celtiques.
Bien que les artisans et les travailleurs qualifiés tels que les charpentiers, les potiers et les tisserands aient été essentiels à la vie quotidienne, nous savons très peu de choses sur eux dans les sociétés celtiques. Le seul groupe dont nous savons quelque chose est celui des forgerons. Les forgerons étaient indispensables pour travailler le fer, qui nécessite un haut niveau de compétences techniques par rapport à d'autres métaux. Le fer était utilisé pour les objets essentiels tels que les outils agricoles, les armes et les ustensiles de cuisine. Comme il fallait s'y attendre pour un travailleur qui transformait le métal avec du feu, les forgerons sont présents dans la mythologie celtique, et certains dieux étaient dotés de compétences en matière de forge et de travail du métal, comme Goibniu dans la mythologie irlandaise médiévale, qui était basé sur un ancien dieu celtique des forgerons au nom inconnu. En Écosse gaélique, on attribuait des pouvoirs de guérison aux forgerons, et tout ce dont ils avaient besoin était de tenir leur marteau au-dessus de la personne souffrante.
Les femmes
Le nombre de déesses et leur rôle suggèrent que les femmes celtes jouissaient d'un meilleur statut social que dans certaines autres cultures contemporaines, mais malheureusement, il existe très peu de preuves directes du rôle des femmes dans l’ancienne société celtique.
Les sources fluviales étaient particulièrement importantes dans la religion celtique, et beaucoup d'entre elles étaient personnifiées par des femmes. Par exemple, Sequana était associée à la Seine et à la guérison. La déesse possédait un important sanctuaire à la source de la Seine, près de Dijon, où de nombreuses offrandes votives lui étaient dédiées ; le temple de la déesse était toujours en activité à l'époque romaine. Il est curieux de constater que les cultures celtique et méditerranéenne se distinguent par le fait que, dans la première, de nombreux dieux féminins étaient associés à la guérison, tandis que dans la seconde, il s'agissait de dieux masculins comme Apollon et Asclépios (ou Esculape).
Le fait que les femmes pouvaient régner de plein droit est attesté par deux cas en Grande-Bretagne. Le premier est celui de Cartimandua, souveraine de la tribu des Brigantes dans le nord de l'Angleterre. Au milieu du 1er siècle ap. JC, Cartimandua aurait livré un prince celte fugitif aux autorités romaines. Le deuxième cas est celui de Boadicée, reine de la tribu des Icènes, qui a mené une révolte de plusieurs tribus contre l'occupation romaine en 60 ap. JC. Après avoir réussi à capturer Londinium (Londres du temps des Romains) et Colchester, entre autres forteresses romaines, la révolte a été écrasée et Boadicée s'est suicidée ou elle est morte de maladie en 61 ap. JC.
Boadicée a dirigé son armée en personne, et il y avait peut-être des femmes guerrières dans certaines armées celtes, bien que les auteurs anciens ne leur accordent que peu d'attention. Il est certain que les dieux celtiques comprenaient des femmes, comme le trio de déesses irlando-celtique de la guerre connu sous le nom de Mórrigan : Badb, Macha et Mórrigan. En outre, dans la mythologie médiévale irlandaise, plusieurs héros masculins, notamment Cú Chulainn, ont appris à utiliser des armes auprès de maîtres féminins tels que Scáthach et Aifé, ce qui suggère une longue tradition d'un rôle féminin important dans la guerre celtique.
Les preuves que des femmes étaient druides dans l'Antiquité sont rares, mais rien ne prouve qu'elles n'étaient pas autorisées à jouer ce rôle. Les références aux femmes en tant que druides proviennent de sources de l'Antiquité tardive ou de la période médiévale, et elles ne sont alors mentionnées qu'en Gaule et en Irlande. Cependant, comme le note l'historienne Chiara Tommasi, ces sources « sont d'une fiabilité douteuse et doivent probablement être écartées » (Bagnall, 2329).
Les sites funéraires constituent un autre indicateur du statut des femmes. La tombe de Vix, près de Châtillon-sur-Seine, dans le nord-est de la France, date de la fin du 6e ou du début du 5e siècle av. JC, et elle montre que certaines femmes celtes bénéficiaient, lors de leur enterrement, d'autant de respect et d'attention que les hommes. La défunte était une femme âgée d'environ 35 ans, et elle a été placée sur un chariot à quatre roues. Parmi les richesses enterrées avec elle, on trouve un énorme cratère en bronze importé de la Méditerranée, un grand torque en or, un collier d'ambre provenant de la Baltique, des bracelets en bronze et en lignite, et une broche ornée de coraux exotiques. Tous ces objets montrent que, quelle que soit l'identité de cette femme, des Celtes de l'Antiquité ont été prêts à consacrer beaucoup de temps et de richesses à sa sépulture, ce qui suggère qu'il s'agissait d'une personne d'une grande importance pour la communauté dans laquelle elle avait vécu.
Pour les femmes plus ordinaires, les informations sont rares et peut-être pas entièrement fiables. Les auteurs classiques, qui ne comprenaient probablement pas entièrement les coutumes étrangères qu'ils rencontraient, ont noté que les femmes celtes étaient belles et aussi grandes et courageuses que les hommes celtes. Il est noté que les femmes celtes sont de mœurs légères et que les épouses sont partagées entre les hommes de la famille du mari. Jules César a observé que les femmes celtes de Gaule apportaient une dot à leurs maris et que celle-ci pouvait être héritée par la femme si son partenaire mourait avant elle. Le général romain a également noté que les maris avaient le pouvoir de vie et de mort sur leurs épouses et leurs enfants. Les femmes étaient souvent mariées dans différentes tribus pour cimenter les alliances et créer des liens durables entre elles.
Les enfants
Selon Jules César, les enfants en Gaule étaient surveillés par leur père, bien qu'il y ait une sorte de tabou pour un garçon qui n'avait pas encore atteint sa maturité de s'asseoir en public avec son père. Ce commentaire de César est peut-être réellement lié à la pratique selon laquelle certains enfants pouvaient être confiés à des parents adoptifs afin de resserrer les liens entre les familles et d'améliorer les perspectives de l'enfant en le faisant élever par des parents aristocratiques. C'était certainement le cas dans l'Irlande médiévale, mais les spécialistes ne s'accordent toujours pas sur la question de savoir si cette pratique avait disparu de l'ancienne société celtique à l'époque de César. Un autre type de placement familial consistait à prendre en otage les enfants des tribus nouvellement conquises et à les élever dans les familles des conquérants. Cela permettait de s'assurer de la conformité des principales familles conquises et cela contribuait à lier les deux tribus dans les générations futures.
Il est curieux que les fouilles archéologiques des sites celtiques aient permis de trouver relativement peu de tombes d'enfants, ce qui peut s'expliquer par l'absence de sépulture formelle. L'enfance se terminait probablement vers l'âge de 14 ans pour les garçons comme pour les filles. Les garçons prêtaient désormais allégeance à un homme plus âgé dans le cadre du système de clients mentionné plus haut, tandis que les filles étaient désormais considérées comme étant en âge de se marier.
Les étrangers et les esclaves
Les commerçants et les artisans étrangers semblent avoir été les bienvenus dans les communautés celtiques. L'analyse détaillée des restes humains d’un site funéraire a révélé que ce ne sont pas seulement quelques individus qui étaient nés à des centaines de kilomètres de là. L'évolution des objets d'art celtique, comme les broches fines et les torques, suggère également fortement que des artisans étrangers se sont déplacés et qu’ils ont apporté avec eux de nouvelles compétences, comme la granulation et l'émaillage.
Les esclaves, hommes et femmes, constituaient la classe la plus basse des communautés celtiques. Les esclaves étaient utilisés dans la société celtique et comme des objets d'échange, dans ce dernier cas la source étant les personnes capturées lors des guerres ou les personnes qui ne pouvaient pas payer leurs dettes. Il est intéressant de noter que le mot celtique désignant une femme esclave - cumal - a fini par être utilisé comme terme pour désigner une unité monétaire.