Les Chiens et leurs colliers au siècle des Lumières

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Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 21 avril 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Dans l'Europe du Moyen-Âge et de la Renaissance, les chiens étaient considérés comme de simples "machines" qui accomplissaient certaines tâches, telles que la garde d'une maison ou la traque du gibier, mais ce point de vue changea considérablement au cours du siècle des Lumières des 17e et 18e siècles.

Le siècle des Lumières est un mouvement intellectuel de la classe supérieure qui encouragea la réévaluation et la réinterprétation de croyances largement répandues concernant la condition humaine. Avant la Réforme protestante (1517-1648), l'Église catholique avait façonné l'interprétation européenne de la vie et de la place de chacun dans l'univers, mais par la suite, les individus furent encouragés à rechercher une relation personnelle avec Dieu sur la base de leur propre compréhension des Écritures, ce qui conduisit à une plus grande liberté de recherche spirituelle et intellectuelle, qui trouva finalement son expression au cours du siècle des Lumières.

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The Painter and His Pug
Le peintre et son carlin
William Hogarth (CC BY-NC-ND)

Parmi les nombreuses avancées de cette période, il y eut une réévaluation du chien. L'Église avait déclaré que les chiens étaient des êtres sans âme et qu'ils ne devaient pas être traités avec la même considération que les humains qui avaient été dotés d'une âme immortelle. L'un des penseurs les plus importants du siècle des Lumières, René Descartes (1596-1650), le philosophe que certains considèrent comme le "père des Lumières", décida de prouver le bien-fondé de l'affirmation de l'Église en disséquant des chiens encore vivants, même le chien de compagnie de sa femme, et, ne trouvant aucune trace d'âme, en conclut que l'Église avait raison.

LE SIÈCLE DES LUMIÈRES changeA RADICALEMENT LA FAÇON DONT LES GENS CONSIDÉRAIENT ET TRAITAIENT LES CHIENS.

Plus tard, des penseurs, des artistes et des poètes furent en désaccord avec Descartes et mirent en scène les animaux dans leurs œuvres, en excluant souvent les sujets humains. Les colliers pour chiens, qui étaient auparavant des dispositifs utilitaires pour contrôler les animaux, devinrent des œuvres d'art ornées. Les colliers étaient si précieux, en fait, que des lois furent promulguées pour punir les personnes qui volaient un collier plus sévèrement que si elles avaient volé le chien lui-même. Le siècle des Lumières changea radicalement la façon dont les gens considéraient et traitaient les chiens et puis encouragea le développement de sociétés dédiées à leur sécurité, leur confort et leur bien-être.

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Les chiens dans l'art

En 1434, l'artiste flamand Jan van Eyck (c. 1390-1441) peignit ce qui est sans doute son plus grand chef-d'œuvre, Les Époux Arnolfini, représentant un homme et une femme dans une pièce avec un chien. Les deux personnes, vraisemblablement un mari et sa femme enceinte, semblent être au milieu d'une discussion sérieuse, mais le petit chien à leurs pieds regarde attentivement vers le spectateur. Ce tableau a longtemps été loué pour son intimité et son réalisme, et ce chien en est un aspect important. Ce chien ne se préoccupe pas du tout du drame qui peut se dérouler ou non entre les deux humains; son attention se porte sur l'étranger - la personne qui regarde maintenant le tableau - qui vient tout juste d'entrer dans cette scène.

Arnolfini Wedding Portrait by Jan van Eyck
Les Époux Arnolfini par Jan van Eyck
National Gallery, London (Public Domain)

Aussi impressionnante que soit cette œuvre, aucun autre artiste ne choisit de représenter des chiens d'une manière aussi intime et réaliste jusqu'au XVIIIe siècle, lorsque des peintures commencèrent à mettre régulièrement en scène la classe supérieure en compagnie de leur chien préféré. Le tableau Miss Mary Edwards (1742) de l'artiste anglais William Hogarth (1697-1764) montre la femme à sa table d'écriture caressant la tête de son épagneul et Une femme avec un chien (1769) du peintre français Jean Honoré Fragonard (1732-1806) montre une femme tenant son petit chien de salon blanc, portant un collier et une laisse en ruban bleu, comme si le spectateur venait d'ouvrir la porte et la surprenait. Le chien de cette peinture, contrairement à celui de van Eyck, ne fait pas attention à l'intrus et n'a d'yeux que pour sa maîtresse.

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Les colliers des chiens dans ces tableaux et dans beaucoup d'autres, lorsqu'ils sont montrés, sont souvent des bandes d'or ou d'argent ou, comme dans le cas de l'œuvre de Fragonard, des rubans. Dans de nombreux tableaux du siècle des Lumières représentant des chiens, l'accent était clairement mis sur le sujet humain, le chien jouant un rôle secondaire dans la composition, jusqu'à ce qu'un artiste n'ait décidé d'élever le chien dans l'art et, ce faisant, ait changé la façon dont les gens voyaient les chiens dans leur vie quotidienne.

Stubbs et le chien

George Stubbs (1724-1806) était un peintre anglais qui est probablement plus connu pour ses représentations de chevaux. Son travail sur les chiens, cependant, était révolutionnaire car le chien devenait l'essence même du tableau, ce qui laissait entendre que les chiens étaient dignes de ce genre d'attention et de considération. Un aspect fascinant de l'œuvre de Stubbs est que ses chiens ne portent pas de collier; ils sont présentés comme des sujets dignes de considération sans référence à un propriétaire humain et, dans de nombreux cas, sans aucune présence humaine suggérée.

Self-Portrait by George Stubbs
Autoportrait de George Stubbs
George Stubbs (CC BY-NC-SA)

Même dans des compositions comme Huntsman with a Grey Hunter and Two Foxhounds (1760-1761), qui comprend un sujet humain, un cheval et deux chiens, les chiens n'ont pas de collier et se regardent l'un l'autre comme s'ils étaient en conversation, sans se soucier de l'homme ni de son cheval. Dans A Repose After Shooting (1770), un chasseur se repose sous un arbre avec deux chiens tandis qu'un second s'avance vers lui en tenant du gibier. Les chiens, dont aucun ne porte de collier, lèvent les yeux vers le deuxième homme de la même manière que le chasseur couché, ce qui suggère une égalité totale entre les trois.

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Tous les chiens de Stubbs sont dépeints comme des êtres à part entière, sensibles, tout aussi dignes de respect et d'attention que n'importe quel être humain et sont soigneusement représentés comme des individus au caractère spécifique. Au milieu de la trentaine, Stubbs était déjà célèbre pour ses chevaux réalistes et saisissants et, bien qu'il ait continué à accepter des commandes de portraits humains, il consacra beaucoup de temps à la peinture de chiens et, ce faisant, éleva leur statut plus que tout autre peintre de son époque. Si un artiste aussi célèbre et talentueux estimait que le chien était digne d'un tel effort, on pensait que les autres devaient reconsidérer leur façon de considérer les animaux.

Five of Lord Rockingham's Hounds in a Landscape
Cinq chiens de Lord Rockingham dans un paysage
George Stubbs (CC BY)

Le chien musical de Reinagle

Le travail de Stubbs avec les chiens inspira d'autres artistes à faire de même, et parmi eux, le peintre anglais Philip Reinagle (1749-1833). Reinagle était l'élève du célèbre portraitiste Allan Ramsay (1713-1784), qui occupait à la cour le poste de Principal Painter in Ordinary sous le roi George III d'Angleterre (r. 1760-1820). Reinagle réalisa de nombreux portraits de Ramsay ainsi que ses propres commandes jusqu'à ce qu'il se lasse de peindre des personnes et ne se tourne vers les chiens. Il est peut-être significatif que Reinagle ne change de sujet qu'après le décès de son maître en 1784, mais à partir de 1785, il popularisa le chien dans le portrait à travers toute l'Europe. Reinagle était particulièrement connu pour ses peintures d'épagneuls, un chien très populaire à l'époque, et le sujet de l'une de ses œuvres les plus connues.

Le Portrait d'un chien musicien extraordinaire (1805) de Reinagle représente un épagneul brun au collier rouge assis à un piano, une partition ouverte devant lui. Une fenêtre ouverte, à l'arrière-plan, montre un paysage pastoral. Le chien, les pattes sur les touches et la tête tournée vers la fenêtre, regarde le spectateur comme si on venait de l'interrompre en train de jouer. La composition reflète soigneusement une pose populaire de l'époque dans laquelle une jeune femme était assise à un piano (fenêtre ouverte sur un paysage derrière ou, peut-être, des étagères de livres), regardant vers le spectateur.

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Portrait of an Extraordinary Musical Dog
Portrait of an Extraordinary Musical Dog par Reinagle
Virginia Museum of Fine Arts (CC BY-NC)

Le spécialiste Lawrence Libin du Metropolitan Museum of Art observe que la partition musicale ouverte sur le piano est God Save the King et que Reinagle, expert en musique et en solfège, créa là, délibérément, une satire du portrait populaire de l'époque jusqu'à la musique que le chien semble jouer (Libin, 97). Le point central de la composition est le chien qui regarde vers le spectateur avec une expression de surprise, comme s'il venait d'être interrompu pendant sa répétition. Le collier rouge du chien est assorti au tabouret du piano, et tous deux reflètent le brun rougeâtre du piano et du pelage du chien pour maintenir l'œil du spectateur concentré sur la vision du peintre: un chien jouant un air populaire et politique au piano.

Colliers pour chiens de personnes célèbres

Cette nouvelle appréciation du chien se poursuivit tout au long du XVIIIe siècle. Les colliers de chiens de l'époque sont souvent incroyablement ornés, comme le montrent deux pièces de la collection du château de Leeds, dans le Kent, en Angleterre, les articles H31 et H32 (Château de Leeds, 14 et 15). H31 est un collier anglais en laiton à charnière, décoré d'écussons en forme de coquilles Saint-Jacques et de rosettes et gravé des initiales du propriétaire, tandis que H32 est un collier à charnière en fer et en laiton provenant d'Allemagne et minutieusement décoré de volutes baroques. Les colliers étaient aussi parfois gravés de dictons en rapport avec le caractère du chien ou de son propriétaire. Le plus célèbre d'entre eux est celui du grand poète anglais Alexander Pope (1688-1744), connu pour des œuvres telles que The Rape of the Lock (La Boucle de Cheveux Enlevée), ses épigrammes et ses autres vers satiriques.

Le fidèle compagnon de Pope était un dogue allemand nommé Bounce qui, au dire de tous, se comportait très bien et était un chien modèle. On dit que Bounce sauva un jour la vie de Pope d'un valet nouvellement engagé qui tenta de tuer et de voler le poète dans son sommeil. Bounce se méfia immédiatement de l'homme et quitta sa place habituelle à l'heure du coucher pour se cacher sous le lit de Pope et faire le guet. Lorsque l'homme entra furtivement dans la chambre, Bounce alerta la maisonnée et l'agresseur en herbe fut arrêté.

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LE COLLIER DE CHIEN EN CUIR ORNÉ D'UNE PLAQUE GRAVÉE devint SI POPULAIRE QU'IL migrA MÊME VERS LES COLONIES ANGLAISES D'AMÉRIQUE DU NORD.

Bounce était grandement admiré par Frederick, prince de Galles (1707-1751) qui était un ami de Pope et rendait souvent visite au poète dans son domaine de Twickenham. Un jour, lorsque le prince arriva, on lui donna un des chiots de Bounce qu'il ramena au chenil royal à Kew Gardens. Peu de temps après, un collier pour le chien lui fut livré avec l'inscription: I am his Highness' dog at Kew - Pray tell me, sir, whose dog are you? (Je suis le chien de son Altesse à Kew - Dites-moi, monsieur, le chien de qui êtes-vous?) La nouvelle de ce couplet fit le tour du monde, et il semble qu'il soit devenu très populaire. Le collier en laiton orné de la collection de Leeds, numéro H39 (Château de Leeds, 22), date de la fin du XVIIIe siècle et porte une variante du couplet de Pope: I am Mr. Pratt's Dog, King St. Nr. Wokingham, Berks. Whose dog are you? (Je suis le chien de M. Pratt, King St. Nr. Wokingham, Berks. Le chien de qui êtes-vous?) Cette dernière œuvre n'avait évidemment pas la finesse et le charme de l'œuvre de Pope, mais c'est pour cela que Pope est considéré comme un grand poète et que M. Pratt, lui, ne l'est pas. Le collier de Pratt n'est pas le seul à emprunter le couplet de Pope, qui continua à être populaire auprès des propriétaires de chiens près d'un siècle plus tard. Un autre collier, fabriqué en laiton et daté du milieu des années 1800, est gravé: I'm Thos. Thompson's Dog. Whose Dog are You? (Je suis Thos. le chien de Thompson. Le chien de qui êtes-vous?).

Le collier de cuir orné d'une plaque gravée devint si populaire qu'il migra même vers les colonies anglaises d'Amérique du Nord, où la possession d'un chien établissait le statut social d'une personne et où ce type de colliers le renforçait. Le collier à cadenas, un anneau métallique articulé fixé autour du cou du chien et maintenu par des fermoirs fixés par un cadenas, devint particulièrement populaire dans les colonies. Le propriétaire détenait la seule clé du cadenas et, en cas de vol du chien, on pouvait établir sa propriété en présentant la clé et en déverrouillant le collier. Ces colliers n'avaient pas besoin de la plaque gravée pour établir la propriété, mais cela ne signifie pas qu'ils n'en avaient pas en tant que symbole de prestige.

L'intérêt personnel croissant pour le chien en tant qu'animal de compagnie se manifesta tout au long du reste du XVIIIe siècle dans les colonies et en Europe continentale. Un exemple européen célèbre est le chien du polymathe français Pierre Beaumarchais (1732-1799) ou, en fait, le collier de ce chien. Beaumarchais avait fait graver sur le collier de sa chienne Floretta: "Je m'appelle Floretta. Beaumarchais m'appartient!" Beaumarchais était célèbre en son temps pour ses écrits, sa musique et sa ferveur révolutionnaire, et l'esprit du collier de son chien était considéré comme un reflet de ses dons intellectuels.

Tout comme l'épigramme de Pope en Angleterre, celle de Beaumarchais devint un sentiment populaire parmi les amateurs de chiens sur le continent. On voit encore aujourd'hui ce même concept exprimé par des autocollants de pare-chocs et des panneaux amusants affirmant que l'on est la propriété de son chien ou qu'il nous a bien dressé.

Colliers pour chiens et statut plus élevé

Il semblerait qu'il y ait une part de vérité dans cette affirmation, car les chiens étaient de plus en plus considérés comme des membres estimés de la famille, recevant souvent un meilleur traitement que les humains de la maison. Les chiens de la classe supérieure avaient souvent leurs propres oreillers et toiletteurs, et même les chiens de la classe ouvrière étaient mieux traités qu'auparavant. Le chien de trait tirait des charrettes de toutes sortes dans les rues de Londres, car il était moins cher à entretenir et à nourrir qu'un cheval ou une mule. Les chiens de trait finirent par être considérés comme des membres de la famille et de l'entreprise, tout comme les autres chiens dans les maisons de la classe supérieure. Le Grand Bouvier Suisse était le grand préféré pour tirer les grandes charrettes et les races plus petites pour les plus petites.

Lady with a Dog
Dame avec un chien
Mather Brown (Copyright)

Chaque chien avait un collier qui l'identifiait lui et son propriétaire, même s'il travaillait toute la journée avec un harnais. Le collier identifiait le chien de la même manière que les documents personnels d'un humain vérifiaient son identité. Les chiens étaient légalement considérés comme une propriété privée et le collier était la preuve physique qu'un chien appartenait à une personne spécifique. En 1845, le projet de loi sur le vol de chiens fut adopté et fit du vol du chien d'une autre personne une infraction pénale. Avant cette loi, la sanction pour le vol du collier d'un chien - mais pas du chien - était de sept ans de prison. Un collier, souvent orné et coûteux dans la classe supérieure, était évidemment la propriété de la personne dont le nom y était gravé. Ce ne fut qu'après l'adoption de la loi sur le vol de chiens que le chien qui portait le collier eut la même valeur aux yeux de la loi.

Conclusion

Bien que la loi ait mis du temps à reconnaître la valeur du chien, la sensibilisation et l'affection du public pour les chiens en tant qu'animaux de compagnie augmentèrent depuis les premières années du siècle des Lumières et continuèrent à se développer tout au long du XIXe siècle. Bien que le chien ait été mieux considéré qu'il ne l'avait été auparavant, au Moyen-Âge et au début de la Renaissance, il était encore victime de mauvais traitements lors d'événements tels que les combats de chiens publics, les combats d'ours (au cours desquels un chien se battait contre un ours enchaîné), ainsi que des actes de cruauté aveugles commis par des personnes qui, pour une raison quelconque, se croyaient meilleures que les chiens.

Bear Baiting
Chasse à l'ours
Abraham Hondius (Public Domain)

La RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals), fondée en 1824, fut la première organisation à promouvoir le bien-être des animaux dans le monde. Bien que la colonie de la Baie du Massachusetts, en Amérique du Nord, ait adopté la première loi relative aux mauvais traitements infligés aux animaux, la Regulation against Tyranny or Cruelty, en 1641, cette loi n'établit pas d'organisation spécifique et n'eut aucune portée au-delà de cette colonie. L'objectif de la RSPCA était non seulement de protéger les animaux contre les mauvais traitements, mais aussi de traduire en justice ceux qui les blessaient délibérément. Au cours de sa première année d'existence, elle put procéder à l'arrestation de 63 personnes accusées de cruauté envers les animaux et devint encore plus efficace après avoir été parrainée par la princesse et future reine Victoria (r. 1837-1901), dont l'animal de compagnie préféré était son chien Dash bien avant qu'elle ne devienne fan des chats.

Bien que la RSPCA ait commis très tôt un certain nombre d'erreurs graves qui finirent par nuire à un plus grand nombre d'animaux que prévu (comme la loi londonienne sur la police de 1839 qui causa par inadvertance la mort de milliers de chiens), elle a néanmoins fait plus de bien que de mal et a continué à attirer l'attention sur les droits des animaux et sur la dignité et le respect fondamentaux dus à toutes les créatures vivantes. Des organisations similaires ont été créées dans d'autres pays, ce qui a permis d'améliorer le statut du chien en tant que meilleur ami de l'homme. Aujourd'hui, les chiens font partie des animaux de compagnie les plus populaires et les plus choyés au monde, rivalisant uniquement avec les chats, qui ont connu une popularité tardive et ont largement bénéficié de l'attention portée au chien pendant le siècle des Lumières.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, avril 21). Les Chiens et leurs colliers au siècle des Lumières [Dogs & Their Collars in the Age of Enlightenment]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1730/les-chiens-et-leurs-colliers-au-siecle-des-lumiere/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Les Chiens et leurs colliers au siècle des Lumières." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 21, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1730/les-chiens-et-leurs-colliers-au-siecle-des-lumiere/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Les Chiens et leurs colliers au siècle des Lumières." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 21 avril 2021. Web. 21 déc. 2024.

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