Périclès et la Restauration de l'Agora Athénienne

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 31 mai 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais
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L'agora d'Athènes se développa du VIe siècle avant notre ère jusqu'à sa destruction lors de l'invasion perse de 480 avant notre ère. Par la suite, l'homme d'État Périclès (495-429 av. J.-C.) utilisa les fonds de la Ligue de Délos pour la restaurer et en faire la manifestation physique du pouvoir politique de l'Empire athénien.

L'agora prit son essor pendant la période de la civilisation mycénienne (c. 1700 - 1100 av. J.C.), lorsqu'une forteresse fut construite sur l'Acropole et que le site en contrebas, qui devint l'agora, fut utilisé pour les enterrements. Au VIe siècle avant notre ère, c'était un quartier résidentiel qui s'était développé davantage encore sous le tyran Pisistrate (mort vers 528 av. J.-C.) et ses fils Hippias (mort c. 528-510 av. J.-C.) et Hipparque (mort c. 528-514 av. J.-C.), devenant le "berceau de la démocratie" après que l'homme d'État Clisthène (mort au VIe siècle av. J.-C.) eut réformé la législation.

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Agora of Athens and the Temple of Hephaestus
Agora d'Athènes et Temple d'Héphaïstos
Spyros Kamilalis (CC BY-NC-SA)

Cette version de l'agora fut détruite en 480 avant notre ère par les Perses, après quoi Périclès organisa la Ligue de Délos, une confédération de cités-États grecques, pour se défendre contre une nouvelle agression perse. Lorsque les hostilités prévues ne se matérialisèrent pas, Périclès utilisa l'argent donné par les membres de la ligue pour reconstruire l'agora et ériger un complexe de temples sur l'Acropole.

Triomphant des objections de ceux qui considéraient qu'il s'agissait d'un détournement de fonds, Périclès fit passer son programme. L'agora antique, célèbre pour ses avancées philosophiques, politiques et artistiques, fut rendue possible grâce à la vision de Périclès qui transforma une ruine en un centre culturel prospère. L'élévation de la ville ne fut cependant pas appréciée par les autres cités-États, et l'établissement de l'empire athénien, qui se développa au fur et à mesure de la reconstruction de la ville, conduisit aux guerres du Péloponnèse (c. 460-446 av. J.-C. et 431-404 av. J.-C.). Cette situation conduisit certains chercheurs à critiquer les choix politiques de Périclès, tandis que d'autres continuèrent à les défendre. Quel que soit le camp auquel on se ralliait, il est clair que la restauration de l'agora par Périclès, et d'Athènes en général, fit de la ville le premier centre culturel du monde antique.

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Développement sous Pisistrate

Pisistrate trouvait que la place du marché était mal organisée et la fit restructurer pour plus de commodité.

Au VIe siècle avant notre ère, l'agora était un quartier résidentiel, mais elle était déjà considérée comme un site illustre en raison de son association avec la civilisation mycénienne et les grands héros mycéniens de l'Iliade et de l'Odyssée d'Homère. Une sorte de marché fut établi sur le site, où l'on vendait des produits agricoles provenant des fermes environnantes et d'autres articles provenant du port maritime du Pirée, situé à proximité.

Une forme rudimentaire de démocratie fut instaurée par le législateur Solon (c. 630-c. 560 av. J.-C.), qui fut renversé par le tyran Pisistrate. Le terme "tyran" doit être compris dans ce cas comme se référant à quelqu'un qui règne par sa propre autorité et ses propres règles. Pisistrate n'était pas un "tyran" au sens moderne du terme et lança un certain nombre de projets de construction importants, notamment la voie Panathénaïque - la rue menant du Dipylon de la ville (porte principale) à l'Acropole - qui était déjà un site sacré pour la déesse Athéna.

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Pisistrate consacra une attention considérable à l'agora. Estimant que la place du marché était mal organisée, il la fit restructurer pour la rendre plus pratique. Il fit creuser un certain nombre de puits pour approvisionner la région en eau et finança la construction d'un aqueduc ainsi que l'établissement d'un certain nombre de sanctuaires et de temples. À sa mort, vers 528 avant notre ère, ses fils Hipparque et Hippias lui succèdèrent et poursuivirent sa politique.

The Panathenaic Way, Athens, Greece
La voie sacrée, Grèce
Betsy Mark (CC BY-NC-SA)

Pisistrate finança ses projets de construction avec l'argent de la communauté (ce qui créa le précédent que Périclès utiliserait plus tard) et ses fils firent de même. Sous le règne d'Hipparque et d'Hippias, l'autel des douze dieux fut érigé sur l'agora, un monument qui servait de repère pour mesurer la distance à parcourir vers tous les points d'Athènes. Le bâtiment connu sous le nom de "vieux Bouleutérion", une salle de réunion commune, fut également construit à cette époque et les limites des quartiers, y compris l'agora, furent établies par l'érection de pierres de démarcation.

Hipparque fut assassiné en 514 avant notre ère par deux jeunes - Harmodios et Aristogiton (les tyrannoctones) - qui ne s'intéressaient pas à la politique et qui commirent le meurtre pour des raisons personnelles, et, par la suite, Hippias devint plus solitaire et fantasque. Il finit par être renversé en 510 avant notre ère par une force spartiate à laquelle les Athéniens avaient demandé de l'aide. Après le départ des Spartiates, les Athéniens réécrivirentt leur histoire en faisant d'Harmodios et d'Aristogiton les héros "tyrannicides" qui avaient libéré Athènes et érigèrent une statue de bronze en leur honneur sur l'agora, à peu près au même moment où Clisthène réformait les lois et instaurait la démocratie.

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Les Perses et le serment de Platées

À cette époque, les bâtiments de l'agora étaient essentiellement municipaux et les résidences se trouvaient à la périphérie du quartier. La fonction exacte de ces bâtiments n'est pas claire, mais l'agora était principalement un quartier administratif et commercial lorsqu'elle fut détruite par l'invasion perse de 480 avant notre ère, menée par leur roi Xerxès Ier (r. de 486 à 465 av. J,.C.). Xerxès Ier était le fils et le successeur de Darius Ier (le Grand, r. de 522 à 486 av. J.-C.), vaincu par les Grecs à la bataille de Marathon en 490 av. J.-C.. L'invasion de Xerxès Ier était une campagne de conquête destinée à venger l'honneur de son père.

Le serment de Platées est une inscription dans la pierre qui interdisait à ceux qui prêtaient serment de tenter de reconstruire les sanctuaires détruits par les Perses.

L'agora fut brûlée avec le reste d'Athènes après que la défense grecque des Thermopyles eut été brisée et que les Perses eurent été libres de poursuivre leur attaque sur leur cible principale, la ville d'Athènes. Les forces perses poursuivirent leur conquête jusqu'à ce qu'elles ne soient vaincues à la bataille de Salamine en 480 avant notre ère, puis à la bataille de Platées en 479 avant notre ère. La bataille de Platées, ou plutôt une réunion qui aurait eu lieu juste avant, fut invoquée plus tard pour expliquer pourquoi les Athéniens avaient mis tant de temps à reconstruire l'agora: parce qu'ils avaient juré de ne pas le faire.

Le serment de Platées est une inscription en pierre érigée dans le district attique (dème) d'Acharnes, qui interdisait à ceux qui prêtaient serment de tenter de reconstruire les sanctuaires détruits par les Perses. Cela reviendrait à déshonorer ceux qui avaient perdu la vie pour défendre la Grèce. Les ruines de l'agora et d'autres sites devaient être laissées en l'état, en tant que monuments de guerre honorant les morts. Les chercheurs ont unanimement rejeté le serment comme étant authentique en raison d'un certain nombre de facteurs (notamment le fait qu'il n'est absolument pas mentionné dans les sources de l'époque et qu'aucune n'apparaît avant 338 av. J.-C.), mais le serment de Platées continue d'être mentionné dans des articles comme étant la raison pour laquelle l'agora serait restée en ruines pendant si longtemps entre 480 et 460 avant notre ère.

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Périclès et la restauration

En fait, l'affirmation selon laquelle les Athéniens furent lents à reconstruire l'agora pourrait être exagérée. Les Perses furent vaincus en 479 avant notre ère, la Ligue de Délos fut formée en 478 avant notre ère pour se défendre contre de nouvelles agressions et, bien que tout cela ait sans aucun doute demandé beaucoup de temps et d'attention, il est probable qu'une tentative de restauration ait été faite peu après 478 avant notre ère. La reconstruction de l'agora aurait commencé vers 460 avant notre ère, mais il n'y a aucun moyen de savoir si des tentatives antérieures auraient été faites. La date de 460 av. J.-C. n'est étayée que par l'utilisation par Périclès de fonds provenant de la Ligue de Délos, mais des bienfaiteurs privés auraient pu contribuer discrètement de leur côté. Il est peu probable que le quartier commercial de la ville soit resté en ruine pendant 20 ans.

Athenian Agora and Acropolis
Agora athénienne et Acropole
Ancient History Magazine / Karwansaray Publishers (CC BY-NC-SA)

Quoi qu'il en soit, vers 460 avant notre ère, Périclès avait fait de la Ligue de Délos une extension du pouvoir athénien, et les autres membres se contentaient de continuer à payer des cotisations au fonds de la Ligue tant qu'Athènes tenait sa promesse de les protéger contre l'agression des autres. Lorsque Périclès commença à utiliser les fonds pour restaurer Athènes, les autres cités-États s'y opposèrent, affirmant qu'il détournait des fonds publics - destinés à la défense de toute la Grèce - pour un projet privé: la restauration et l'embellissement de sa propre ville. L'historien Plutarque (c. 45/50 - c. 120/125 de notre ère) rend compte de la réponse de Périclès:

Périclès tenait un tout autre langage : « Vous ne devez à vos alliés nul compte de ces deniers, disait-il au peuple, puisque c’est vous qui faites la guerre pour eux, et qui retenez les barbares loin de la Grèce, tandis qu’eux ne vous fournissent pas un cheval, pas un vaisseau, pas un homme, et qu’ils ne contribuent que de leur argent. Or, l’argent, du moment qu’il est donné, n’est plus à celui qui l’a donné, mais à celui qui l’a reçu, pourvu seulement que celui-ci remplisse les engagements qu’il a contractés en le recevant.

(Vie de Périclès, 12, trad. A. Pierron, Remacle)

Périclès soulignait en outre que le tribut payé n'était pas destiné à un usage particulier - il était seulement payé dans l'idée que l'armée athénienne protégerait les autres cités-États - et que les fonds pouvaient donc être utilisés à n'importe quelle fin. La place centrale de l'agora fut rénovée, agrandie et embellie par des jardins, des arbres, des fontaines et des statues, et tous les bâtiments endommagés en 480 avant notre ère furent restaurés à une plus grande échelle et de nouvelles structures furent construites à côté. Le spécialiste Robin Waterfield commente:

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Le programme de construction péricléen comprenait des temples et d'autres bâtiments ailleurs en Attique (le célèbre temple de Poséidon au cap Sounion, par exemple). L'ampleur du programme dans son ensemble et des bâtiments individuels était extraordinaire. La démocratie athénienne a laissé des monuments d'une stature normalement associée à des tyrans qui s'enorgueillissent ou à des souverains absolus... Les constructions péricléennes les plus célèbres et les plus durables, cependant, avaient une fonction religieuse et étaient situées sur l'Acropole - et parmi elles, la plus connue est le Parthénon, le temple de la déesse vierge Athéna. Les travaux ont commencé en 447 et l'essentiel du temple monumental, y compris la statue de culte, a été achevé en 438. (91-92)

Pericles
Périclès
Mark Cartwright (CC BY-NC-SA)

Périclès supervisa en personne certains des projets de construction, mais il était l'architecte de la vision derrière tous ces projets. Il inspectait régulièrement les travaux sur l'Acropole tout en gérant ses autres responsabilités d'homme d'État athénien. Bien que la restauration ait été l'objectif initial, le résultat final était une transformation complète dans le but de faire d'Athènes la ville la plus impressionnante de toute la Grèce. Waterfield note:

L'un des avantages populaires de ces travaux était, bien sûr, le fait qu'un grand nombre d'artisans athéniens et étrangers ont été maintenus dans un emploi rémunéré par l'État pendant une période aussi longue. Mais le principal avantage était intangible: les nouveaux bâtiments ont appris aux Athéniens à considérer leur ville comme un leader mondial. (91)

Après l'invasion perse de 480 avant notre ère, la marine athénienne devint la plus puissante de la région et son armée était tout aussi impressionnante. Les murs d'Athènes furent améliorés et renforcés, et la ville entière fut embellie. Tous ces développements contribuèrent directement à faire d'Athènes la superpuissance de la région et, puisqu'elle était clairement considérée comme puissante, Périclès estimait qu'elle devait en avoir l'air.

Bâtiments de l'Agora

Outre les fontaines et la restauration de sanctuaires comme l'autel des douze dieux, les bâtiments connus pour avoir été restaurés ou construits par Périclès, ou du moins pour avoir fait partie de sa vision de l'agora, sont les suivants:

  • La Stoa Poikilè (19)
  • La maison de la fontaine du sud-est (3)
  • Le Prytanée (Tholos) (8)
  • La voie panathénaïque
  • La Stoa de Zeus Eleutherios (15)
  • L'Hôtel des monnaies (2)
  • La Dikastiria (tribunal, 1)
  • La Stoa Basileos ou Stoa du roi (17)
  • Le nouveau Bouleutérion (12)
  • Le temple d'Héphaïstos (13)
  • Les pierres de frontière (9)
  • La place du marché

La Stoa de Poïkilè (également connue sous le nom de Stoa peinte) est un chef-d'œuvre achevé grâce à un don privé du beau-frère de Cimon d'Athènes (c. 510-450 av. J.-C.), tantôt ami, tantôt rival de Périclès. Le bâtiment était une longue structure avec des portiques et est devenu célèbre pour les peintures sur ses murs célébrant les victoires militaires comme celle de Marathon.

Agora of Athens
Agora d'Athènes
Madmedea (CC BY-SA)

La fontaine sud-est était un puits central construit à l'origine sous le règne d'Hippias. Il fonctionnait grâce à une série de tuyaux en terre cuite et à une pompe qui aspirait l'eau jusqu'à un bec vers lequel les gens remplissaient leurs récipients privés. La maison de la fontaine devint un lieu populaire pour les réunions informelles et les commérages dans l'agora.

Le Prytanée (Tholos) était le siège du gouvernement, mais il abritait également le feu sacré qui symbolisait la vie de la communauté. Les héros des victoires militaires et des Jeux olympiques étaient honorés dans ce bâtiment où le Conseil des citoyens se réunissait également pour discuter des questions administratives de la ville.

La voie panathénaïque existe encore aujourd'hui et peut être parcourue.

La voie panathénaïque était la voie sacrée utilisée lors du festival panathénaïque en l'honneur d'Athéna. Comme nous l'avons vu, elle fut construite par Pisistrate, mais élargie et améliorée par Périclès. Elle entrait dans l'agora à l'angle nord-ouest, en sortait au sud-est et continuait à gravir la colline de l'Acropole jusqu'au complexe des temples. La voie panathénaïque existe encore aujourd'hui et peut être empruntée.

La Stoa de Zeus Eleutherios était un bâtiment dédié au dieu Zeus en tant que libérateur et symbolisait la liberté de la communauté. Ce n'était pas un temple, on n'y faisait pas de sacrifices, mais il semble qu'il s'agissait d'une salle commune.

L'Hôtel des Monnaies était l'endroit où les Athéniens frappaient leur monnaie. Il s'agit d'un grand bâtiment carré situé près de la maison de la fontaine.

La Dikastiria était le tribunal où les affaires étaient entendues. Elle était située près de la prison qui servait à incarcérer les délinquants de courte durée. Bien que des efforts aient été faits pour associer ce site à la prison dans laquelle Socrate passa ses derniers jours, rien ne le prouve.

La Stoa Basileos, dans l'angle nord-ouest de l'agora, était le lieu du procès de Socrate. Son nom signifie "stoa du roi" et c'est là que l'archonte présidait les procès et rencontrait son conseil d'administration.

Le Nouveau Bouleutérion (nom moderne de la structure) remplaça l'ancien et devint le lieu de réunion du Sénat athénien.

Le temple d'Héphaïstos était dédié au dieu patron des artisans. Il fut commencé sous la supervision de Périclès vers 450 avant notre ère et achevé en 415 avant notre ère. De nos jours, il est souvent appelé Thésion, car on pensait autrefois qu'il avait été construit en l'honneur de Thésée, le fondateur légendaire d'Athènes.

Temple of Hephaestus
Temple d'Héphaïstos
Spyros Kamilalis (CC BY-NC-SA)

Les pierres de frontières étaient les Herma, des sculptures du dieu Hermès ou une pile de pierres avec la tête ou le symbole d'Hermès au sommet, ou simplement un tas de pierres représentant Hermès, le dieu protecteur des voyageurs parmi ses nombreuses autres responsabilités. À l'origine, les bornes furent mises en place sous Hippias afin de délimiter l'agora.

La place du marché, comme nous l'avons vu, fut agrandie et embellie par des fontaines et des jardins. Elle était si vaste que ce marché, couramment appelé agora, donna son nom au terme moderne désignant la peur des espaces ouverts et des personnes qui s'y trouvent: l'agoraphobie.

Conclusion

La croissance et l'amélioration de la ville d'Athènes, comme nous l'avons vu, étaient directement liées à l'augmentation de son pouvoir politique et militaire, qui finit par aboutir à la première guerre du Péloponnèse (c. 460-446 av. J.-C.) contre Sparte, que Périclès supervisa en tant que commandant en chef et que Cimon d'Athènes conclut en négociant une trêve. Après la guerre, Périclès poursuivit ses projets de construction et sa vie avec son épouse Aspasie de Milet (c. 470 - 410/400 av. J.-C.) qui, selon certains de ses détracteurs, écrivit sa célèbre oraison funèbre prononcée en l'honneur des morts de la guerre.

Bien qu'il ait été critiqué pour des manquements bien plus graves que la revendication de la paternité d'un discours, Périclès resta un dirigeant populaire et admirable jusqu'à sa mort. Waterfield commente:

La raison la plus importante de la popularité durable de Périclès est qu'il fut le premier à formuler une vision de l'avenir vers lequel les événements des cinquante années précédentes semblaient inévitablement conduire Athènes - une vision de gloire matérielle et culturelle pour la ville et de leadership pour tous les Grecs partout dans le monde. (103)

Périclès mourut en 429 avant notre ère lors de la peste d'Athènes qui emporta de nombreux citoyens et ne vit jamais l'achèvement d'un certain nombre de projets de construction qu'il avait lancés. Ils furent toutefois poursuivis en son honneur et sa vision d'une ville splendide fut pleinement réalisée. Même après sa chute face à Sparte lors de la deuxième guerre du Péloponnèse, la vision de Périclès et la réputation dont elle jouissait grâce à lui permirent à Athènes de se relever et de devenir l'un des centres culturels et intellectuels les plus importants de l'Antiquité.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, mai 31). Périclès et la Restauration de l'Agora Athénienne [Pericles & the Restoration of the Athenian Agora]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1759/pericles-et-la-restauration-de-lagora-athenienne/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Périclès et la Restauration de l'Agora Athénienne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le mai 31, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1759/pericles-et-la-restauration-de-lagora-athenienne/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Périclès et la Restauration de l'Agora Athénienne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 31 mai 2021. Web. 30 janv. 2025.

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