Paul était un membre de la communauté juive des Pharisiens, au 1er siècle ap. J.-C., qui eut une révélation du Jésus-Christ ressuscité. Dans cette vision, Jésus lui confiait la mission d'être l'apôtre des Gentils (non-Juifs). Il voyagea beaucoup à travers l'Empire romain après cette expérience, répandant la 'bonne nouvelle' selon laquelle Jésus devait bientôt revenir du ciel et inaugurer le royaume de Dieu sur terre.
Nous avons, dans le Nouveau Testament, 14 lettres (ou épîtres) traditionnellement attribuées à Paul, mais le consensus scientifique reconnaît maintenant que sur ces 14, seules sept furent écrites par lui:
- 1 Thessaloniciens
- Galates
- Philémon
- Philippiens
- 1 et 2 Corinthiens
- Romains
Les Épîtres 2 Thessaloniciens, Éphésiens et Colossiens restent controversées pour certains spécialistes. Les autres lettres majeures (1 et 2 Timothée et Tite) furent très probablement écrites par des disciples de Paul, utilisant son nom pour faire autorité. Les lettres ayant été transmises jusqu'à nous se situent entre 52 et 60 ap. J.-C. Bien qu'il soit impossible de déterminer avec précision la date à laquelle les lettres de Paul furent compilées, Clément, évêque de Rome dans les années 90 de notre ère, cita un passage de l'épître aux Corinthiens.
Nature des Lettres
Ces lettres sont considérées être de nature circonstancielle. Elles ne furent pas écrites en tant que théologie systématique ou comme des traités sur le Christianisme. Les lettres sont des réponses à des problèmes spécifiques et à des événements se présentant au sein de ses communautés. Paul passait du temps dans les villes pour établir un groupe, puis partait. Il recevait des lettres et parfois des rapports avec des questions détaillées ou des avis sur comment régler les conflits. Malheureusement, alors que les lettres de Paul furent sauvegardées et diffusées, les lettres originales des communautés, elles, ne furent pas conservées. Ainsi, la reconstitution des problèmes originaux ne peut être déterminée qu’à travers les réponses de Paul.
Bien que connu comme le converti le plus célèbre de l’histoire (d’après les Actes des Apôtres), Paul ne s’est pas réellement converti. La conversion suppose de passer d’un système religieux à un autre, mais à l’époque, il n’existait aucun système chrétien auquel se convertir. Et Paul lui-même était ambigu concernant son identité:
Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi;... Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns.
(1 Corinthiens 9:20-22).
Concernant ce qui arriva à Paul, le mieux est de suivre ce qu'il dit, à savoir qu'il fut 'appelé'. C'est de cette manière que, selon la tradition, les prophètes d'Israël étaient 'appelés' à leurs missions individuelles.
Je vous déclare, frères, que l'Évangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme; car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus Christ.
(Galates 1:11-12).
Paul soutenait que cette expérience lui donnait autant d’autorité que le cercle originel de Jérusalem (Pierre, Jacques et Jean). L’appel de Paul à être l’apôtre des Gentils était choquant car, comme il l’admettait spontanément, il avait auparavant "persécuté à outrance et ravagé l'Église de Dieu" (Galates 1:13). Il n’expliqua jamais vraiment ce qu’il avait fait, ni pourquoi il l’avait fait. C’est dans les lettres de Paul que le nom de Jésus est combiné avec Christ, mot grec pour mashiah en hébreu ('l’oint'). Compris comme un titre, 'Jésus le Christ', il devint courant comme expression indiquant son identité et sa fonction.
L'Admission des Gentils
Les Actes des Apôtres et l’Epître de Paul aux Galates décrivent une réunion tenue à Jérusalem, vers 50 ap. J.-C., pour résoudre un évènement inattendu. Lorsque les missionnaires apportèrent les enseignements de Jésus de Nazareth dans d’autres villes, ils découvrirent que des 'Gentils' (terme général désignant les non-Juifs) voulaient les rejoindre. De nombreux non-Juifs fréquentaient souvent les synagogues des villes, car ils admiraient les enseignements et l'éthique juifs. Connus comme les 'craignant-Dieu' (ceux qui respectaient le Dieu d'Israël) dans les Actes des Apôtres, ils devaient être familiers des allusions aux Écritures dans les enseignements des disciples de Jésus.
Les chefs devaient décider si ces non-Juifs pouvaient rejoindre le mouvement sans devenir juifs au préalable. Le Judaïsme avait des marqueurs d’identité particuliers: la circoncision, les lois alimentaires et l’observance du sabbat, issus de la Loi de Moïse. Lors de la réunion, il fut décidé que ces non-Juifs n'avaient pas à se soumettre à la circoncision, ni aux autres questions d'identité, mais qu'ils devaient s'abstenir des choses "polluées par les idoles" (Actes 15:20), et éviter toute viande provenant d'un animal étouffé ou tué dans la nature. Ils devaient aussi mettre fin à leur "immoralité sexuelle", ce qui pourrait être une référence à l'obligation de suivre les lois juives sur l'inceste, et non celles de la culture dominante. Paul se sentit conforté par cette décision, car c'est ce qu'il enseignait dans ses communautés depuis longtemps.
Bien qu’une décision ait été prise lors de l'assemblée de Jérusalem, la question de l’inclusion des Gentils continuait apparemment à être débattue au sein des communautés. Cette question se retrouve dans toutes les épîtres de Paul. Dans Galates, il ouvre la lettre en se plaignant qu'après qu’il eut quitté la région, de faux apôtres soient venus enseigner "un évangile différent" (Galates 1:6). En d’autres termes, certains membres continuaient à insister pour que les Gentils deviennent d’abord juifs. Les arguments de Paul en faveur de l’inclusion des Gentils sans devenir juifs incluaient une polémique contre les faux apôtres qui pouvait parfois être assez sévère. Cela conduisit à un malentendu, à savoir que Paul enseignait contre son ancienne religion à la lumière de la nouvelle.
Mais concernant l’identité ethnique, la loi de Moïse ne s’adressait qu’aux Juifs; on n’avait jamais attendu des Gentils qu’ils adoptent les marqueurs d’identité juive. Les prophètes d’Israël prédisaient tous qu’aux derniers jours, certains Gentils se tourneraient vers le Dieu d'Israël et l'adoreraient. Ils devaient devenir partie d’Israël mais en conservant leur identité ethnique de Gentils. Tout ce que Paul écrivit sur le Judaïsme et les Gentils était lié à cela. Le retournement des Gentils convainquit Paul que ce que les prophètes avaient annoncé était manifeste dans les communautés de croyants.
Eschatologie et épreuves de Paul
Quand on lit les Épîtres de Paul, il est important de se rappeler que dans le contexte de ses missions, Paul travailla dans un laps de temps limité. Jésus avait enseigné l’imminence du royaume de Dieu environ 20 ans auparavant. Pour Paul, il restait encore à se manifester, même si "le temps est court" (1 Corinthiens 7:29). Paul n’était pas en train d’établir une nouvelle religion; il croyait que sa génération était la dernière avant la fin des temps, moment où l'univers serait transformé et où toutes les conventions sociales changées. Paul adopta très tôt une affirmation chrétienne connue sous le nom de parousie ('second avènement') selon laquelle le Christ reviendrait sur terre et accomplirait les prophéties de la fin des temps. Paul se voyait, lui-même et ses compagnons croyants, comme la dernière génération de l’ordre ancien.
D’après les Épîtres, nous comprenons que lorsque Paul entrait dans une ville, il commençait à attirer des adeptes, soit à partir des communautés synagogales, soit du forum. Bien que certaines Bibles traduisent ces communautés par 'églises', il n’y eut aucun bâtiment d’église pendant encore environ 300 ans. Le mot 'église' est traduit du grec ecclesia et signifie 'assemblée'. Les villes de l’empire avaient des assemblées de citoyens locaux qui constituaient le gouvernement sous la forme de magistrats élus, et Paul appliquait apparemment ce modèle. Ses partisans se réunissaient dans des maisons individuelles et il cite dans ses lettres de nombreuses personnes qui ouvraient leurs maisons pour des réunions.
Dans 2 Corinthiens, Paul se plaint de ne pas obtenir le même respect que les autres apôtres:
Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme... (2 Corinthiens 11:23-25).
Le fouet faisait partie des punitions des synagogues pour violations de la Loi mosaïque. Paul ne fournit jamais de détails à ce sujet. Les verges étaient une punition romaine pour les troubles civils. Paul faisait référence à ses souffrances constantes tout au long de ses lettres pour valider combien il avait travaillé pour le bien des croyants.
Galates
Dans cette Épître, Paul présente ce qui devint l'un de ses enseignements les plus célèbres: "Ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais c'est par la foi en Jésus-Christ" (Galates 2:16). Les Bibles traduisent le mot grec pistis par 'foi', mais il signifiait plutôt 'loyauté'. En ce sens, il s'agit de la loyauté à l'égard des enseignements du Christ, tels que transmis par Paul. C'est de là que Martin Luther tira son concept de 'salut par la foi seule'. Cependant, ce que Paul voulait dire, c'est que les Gentils sont admis sans "les œuvres de la Loi", faisant référence aux barrières physiques qui séparaient Juifs et Gentils.
Dans les Épitres, Paul essayait constamment d'éliminer les barrières sociales et culturelles au sein du groupe. Une fois admis, les Gentils devaient suivre les préceptes de la Loi mosaïque. En tant que Pharisien, la Loi de Moïse revêtait pour lui une grande signification et il utilisait de façon répétée des citations de la Loi en matière d’éthique et de comportement. Il ne pouvait jamais dire que la Loi n’était pas bonne, mais pour ce qui concernait les Gentils, les rituels matériels de Moïse n’étaient pas requis. Dans Galates, Paul écrit que Dieu donna la Loi comme un pedagogus (un tuteur, un guide), pour définir le péché. Sans la Loi, nous ne pourrions pas distinguer le bien du mal. Mais maintenant, Christ est venu comme le teleos (la fin ou le but) de la Loi.
"Justifié" était l’un de ces mots grecs qui avaient plusieurs significations. Dans les Bibles, il est parfois traduit par 'justifié' et parfois par 'déclaré juste'. Le concept de Paul est expliqué plus en détail dans son Épître aux Romains. Il y présente la mort de Jésus comme une expiation du péché d'Adam. Son péché entraîne le châtiment de la mort humaine, et la mort du Christ entraîne, par la résurrection, la vie éternelle. Les croyants sont ainsi acquittés (justifiés) de ce châtiment. Paul croyait que sa génération ne devait littéralement pas souffrir de la mort physique. L'Église postérieure retint le concept de parousie, mais reportée maintenant à une date future. Les Chrétiens devaient encore mourir physiquement mais ils avaient la possibilité de vivre éternellement au ciel.
1 Thessaloniciens
C’est l’une des premières lettres de Paul, alors que la communauté de Thessalonique (Grèce) lui avait écrit dans une certaine détresse. Des membres de la communauté étaient morts avant le retour du Christ. Paul répondit:
Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. (1 Thessaloniciens 4:15-18).
Ce passage fut ensuite adopté par les croyants chrétiens au 17ème siècle pour poser le concept connu comme 'l'enlèvement', ou le fait d'emmener les bons Chrétiens au ciel avant le début de la violence des derniers jours, comme décrit dans le Livre de l'Apocalypse.
Philippiens
Paul présenta au sujet de Jésus une combinaison confuse: Jésus était à la fois une figure divine préexistante, présente lors de la création, et "un descendant de David… qui, par l'Esprit de sainteté, fut nommé Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d'entre les morts" (Romains 1:3). Un des premiers hymnes récités par Paul se trouve dans Philippiens:
Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
(Philippiens 2:6-11)
Ici, "...le nom qui est au-dessus de tout nom" est le Tétragramme (YHWH, pour Yahweh), le nom de Dieu. Et, "que tout genou fléchisse" voulait dire adorer selon un concept vieux comme le monde consistant à se prosterner devant les images des divers dieux. Philippiens 2:6-11 est essentiellement une exégèse (interprétation) d’Ésaïe 45-53, connu comme contenant les passages sur "le serviteur souffrant". Le serviteur souffrant s’humilia dans l’obéissance, souffrit et mourut, pour être ensuite ressuscité et exalté au-dessus de tous les autres, et être placé à côté de Dieu sur le trône céleste. Certains Juifs avaient interprété le passage d’Ésaïe comme signifiant que Dieu s’était manifesté dans ce serviteur. Le fait que Dieu était littéralement présent en Jésus fut ensuite intégré dans le concept de trinité, lors du premier concile de Nicée en 325 ap. J.-C., déclarant que Dieu et Jésus étaient d'essence identique.
Les croyants chrétiens adorant Jésus comme Dieu et l’exigence de Paul que les Gentils cessent l’idolâtrie causèrent très probablement des problèmes, qui conduisirent aux épreuves que Paul connut dans les synagogues et dans les forums.
1 et 2 Corinthiens
La correspondance corinthienne est une fenêtre fascinante sur l’une des premières communautés chrétiennes. Après que Paul eut quitté la ville, on lui rapporta que les Corinthiens avaient mal compris bon nombre de ses enseignements. Tout au long de 1 Corinthiens, Paul réprimande la communauté pour avoir créé des factions ou des groupes dissidents. Ils étaient divisés sur la question de savoir qui était le meilleur en ayant été baptisé par soit Paul, Apollos (un Chrétien d'Alexandrie), ou Pierre. Ils se poursuivaient mutuellement devant les tribunaux publics, se querellaient sur savoir si les veuves devaient se remarier. Ils étaient également en compétition sur qui possédait les meilleurs "dons de l’esprit" (en langues, en prophétie, en guérison), et le souvenir de la Cène du Seigneur s’était réduit à une lutte pour la nourriture et la boisson. Certains membres avaient également commencé à enseigner contre le concept de la résurrection des morts.
Paul ayant abordé tous ces problèmes, l'épître contient ce qui devait devenir certains des éléments les plus spirituels et les plus éclairants de l’enseignement chrétien. 1 Corinthiens 13 contient la lecture de Paul sur le véritable sens de l’amour mutuel dans la communauté. 1 Corinthiens 15 est le seul endroit du Nouveau Testament qui décrit à quoi ressemblerait la résurrection, lorsque les croyants seraient transformés en corps spirituels pour accueillir le retour du Christ.
2 Corinthiens est une auto-réflexion ésotérique sur l’expérience de Paul d’un voyage extracorporel vers les cieux pour y découvrir les secrets des derniers jours. Cette lettre contient des vues philosophiques souvent utilisées dans les analyses du Paul mystique.
Romains
Cette lettre est l'une des plus complètes, dans la mesure où il se présente aux Romains tout en expliquant ses enseignements. De nombreuses questions soulevées dans les autres lettres sont répétées et développées plus en détail dans cette dernière missive qui résume la théologie paulinienne. Dans Romains 7, il réfléchit aux raisons pour lesquelles les humains pèchent. Dans un passage compliqué, il affirme que malgré la Loi (la connaissance du bien et du mal), nous péchons parce que le pouvoir du péché est une force active en nous. La mort et la résurrection du Christ, en dépassant le pouvoir du péché, libérait ceux qui ont foi en Lui.
Dans Romains, nous trouvons l’une des rares fois où il s’adresse à ses compatriotes juifs :
J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le coeur un chagrin continuel. Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement.
(Romains 9:2-5).
Une fois que les Juifs auraient vu ce qui était arrivé aux Gentils, ils finiraient par se repentir, accepter la bonne nouvelle de Christ, et croire. En attendant, les Gentils ne devaient pas se réjouir de leur bonne fortune, car ils étaient secondaires.
Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé... (Romains 11: 25-26).
Paul n’indiqua pas de calendrier ni d’idée de quota, mais ceci était la compréhension qu’il avait de son rôle dans le salut: le royaume attendait l’œuvre cruciale de Paul parmi les Gentils et alors les Juifs devaient en venir à croire.
En termes d’influence et de nombre, nous n’avons pas de chiffres précis sur le nombre de personnes que Paul aida à devenir de nouveaux croyants. Mais au milieu du 2ème siècle ap. J.-C., l’enseignement de Paul devint la base du dogme chrétien. Lorsqu'ils citaient Paul, ils le désignaient systématiquement comme 'l'Apôtre', un titre dont il aurait été fier.