Ports au Trésor de la Mer des Caraïbes

Article

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 27 octobre 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
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Les ports au trésor de la mer des Caraïbes (sur la Tierra Firme), tels que Carthagène, Portobelo, Panama et Veracruz, étaient utilisés pour collecter les richesses que l'Empire espagnol avait extraites des Amériques, prêtes à être transportées vers l'Europe par les deux "flottes des trésors" (flotte des Indes) qui s'y rendaient chaque année. Les énormes quantités d'or, d'argent et d'autres biens précieux en jeu faisaient de ces ports une cible tentante pour les puissances étrangères et les corsaires comme Francis Drake (c. 1540-1596) et Henry Morgan (c. 1635-1688). La Couronne espagnole investit massivement dans les fortifications défensives, faisant des ports comme La Havane et San Juan de Ulúa des objectifs redoutables, même pour les grandes flottes de navires de guerre rivaux.

British Attack on Portobelo, 1739
Attaque britannique sur Portobelo, 1739
Samuel Scott (Public Domain)

Les richesses de l'empire espagnol

Les Espagnols conquirent des peuples comme les Aztèques au Mexique et les Incas en Amérique du Sud dans la première moitié du XVIe siècle, et ils dépouillèrent ces cultures de tout ce qui avait de la valeur, en fondant notamment des objets en or et en argent. Des quantités massives d'argent provenaient également des mines dont les Espagnols s'étaient emparés. Cet argent brut était souvent frappé en pesos ou pièces de huit, une pièce qui devint de facto la monnaie internationale des Amériques. Il y avait aussi les galions de Manille qui transportaient des marchandises orientales précieuses, comme la soie et les épices, des Philippines à Acapulco au Mexique. Les navires-trésors transportaient ensuite d'énormes quantités de ce butin lors de voyages annuels depuis le Mexique et l'Amérique centrale, à travers l'Atlantique jusqu'en Espagne. En 1600, 25 000 tonnes d'argent avaient été transportées vers l'Espagne. Les quantités de butin diminuèrent à partir des années 1620, mais les convois de navires-trésor se poursuivirent néanmoins jusque dans les années 1730, une petite flotte continuant à partir du Mexique uniquement entre 1754 et 1789. À son apogée, une flotte des trésors pouvait compter jusqu'à 90 navires marchands et au moins huit navires de guerre.

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Les marines et les pirates européens ne s'attaquaient pas aux puissantes flottes au trésor, mais aux dépôts américains où s'accumulaient les richesses.

Les premiers corsaires, comme les marins élisabéthains que les Espagnols appelaient avec mépris les "chiens de mer", réussirent à capturer quelques navires-trésor avant que l'Espagne ne les arme mieux. Les flottes navales anglaises et néerlandaises capturaient également à l'occasion des navires-trésor en mer aux XVIe et XVIIe siècles, mais en général, ils constituaient une cible trop puissante pour les pirates et les corsaires ultérieurs, comme les boucaniers. En fait, les tempêtes et les récifs causèrent bien plus de dégâts aux flottes des trésors que les navires ennemis. Les galions espagnols, equipés de canons, voyageaient en convois à partir de 1555 (une idée lancée par le capitaine-général Pedro Menendez de Avilés) et étaient en outre protégés par une force d'intervention spécifique, l'Armada de la Guarda de la Carrera de las Indias (Armada de la Garde de la Route des Indes). Cette flotte de 6 à 16 navires de guerre fut créée en 1521 pour patrouiller les eaux entre le dernier tronçon de la route, les Açores, et l'Espagne. À partir des années 1540, la force opérationnelle accompagnait les galions des Caraïbes jusqu'en Europe.

The Spanish Main and Caribbean Pirate Havens  c. 1670
Les ports pirates de la Tierra Firme et la mer des Caraïbes vers 1670
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Face à ces difficultés, les autres marines européennes, les corsaires et les pirates s'attaquèrent non pas aux puissantes flottes des trésors, mais aux dépôts où les richesses étaient accumulées avant d'être chargées à bord des galions: les ports au trésor américains. Des dépôts tels que Carthagène, Panama et Portobelo étaient constamment la cible d'importantes forces amphibies de boucaniers multinationaux parrainés - officiellement ou non - par des autorités coloniales telles que la Jamaïque britannique et l'île française d'Hispaniola. Les Espagnols réagirent à ces attaques à partir des années 1560 en construisant des fortifications de plus en plus grandes et de meilleure qualité, avec des garnisons suffisamment étoffées. Cependant, au cours des deux siècles suivants, les Espagnols furent obligés de défendre en permanence un empire qui sombrait contre les grandes flottes britanniques, hollandaises et françaises, qui naviguaient désormais à partir de bases situées dans les Caraïbes. Le Nouveau Monde était devenu un théâtre de guerre tout aussi redoutable que le continent européen l'avait été pendant deux millénaires.

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Carthagène

Carthagène, dans l'actuelle Colombie, servait de point de collecte de l'or, de l'argent, des émeraudes et des perles en provenance de Colombie et du Venezuela. La ville, abritée dans une large baie aux eaux profondes, était connue comme la "Reine des Indes" (nom donné à l'époque aux Amériques). Carthagène, qui n'était pas très bien protégée à ses débuts, fut attaquée par des corsaires français en 1543. Les corsaires anglais John Hawkins (1532-1595) et Francis Drake attaquèrent le port en 1568 et 1586, respectivement. Hawkins échoua, mais Drake s'empara bel et bien de la ville, mais pour un butin relativement faible et sans aucune rançon. En conséquence, les fortifications de Carthagène furent considérablement améliorées grâce à la construction d'une immense forteresse et d'un bastion sur l'étroite langue de terre qui protégeait le port en 1602. Même si les navires évitaient les nombreux canons des forteresses, ils devaient toujours négocier l'étroit chenal d'accès au port, avec ses bas-fonds traîtres et ses récifs cachés. Même dans ce cas, des forteresses supplémentaires comme le Castillo San Felipe de Barajas (1647) offraient la possibilité d'un feu croisé défensif mortel. Enfin, un mur d'enceinte fut construit à partir de 1614 et permit à Carthagène d'être pratiquement imprenable.

Même les grandes armées de boucaniers ne réussirent pas à relever le défi que représentait Carthagène, mais la ville finit par être capturée en avril-mai 1697 lorsque les Français combinèrent boucaniers et navires de guerre pour percer le port aux trésors des Espagnols le plus difficile à conquérir. La faiblesse de la ville résidait dans l'isolement de chacune de ses forteresses, et les Français les détruisirent une à une. En 1741, Carthagène résista avec succès à une force britannique de 180 navires. Les fortifications de la ville furent à nouveau améliorées à partir de 1769, après la chute de La Havane plus tôt dans la décennie, de sorte que la citadelle entière devint un labyrinthe de fortifications massives et de batteries de canons. Les forces rebelles colombiennes assiégèrent et prirent Carthagène en 1815 et 1821.

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Cartagena on the Spanish Main
Carthagène des Indes dans la Tierra Firme
Baptista Boazio (Public Domain)

La Havane

La Havane, à Cuba, n'était pas un port au trésor en tant que tel, mais elle était la clé de voûte de la mer des Caraïbes et servait de point de départ final pour la traversée de l'Atlantique, où toutes les flottes des trésors pouvaient s'approvisionner pour le voyage. À partir de 1610, La Havane fut également un important chantier naval, construisant un grand nombre de galions espagnols destinés à servir dans les Caraïbes.

Le premier port, tout comme dans les autres colonies espagnoles, reçut un château médiéval de style européen, mais cela ne suffit pas à dissuader le corsaire français Jacques de Sores qui attaqua brutalement La Havane en juillet 1555, bien qu'il n'y ait trouvé ni or ni argent. À la suite de ce raid, La Havane fut dotée en 1558 d'une nouvelle fortification défensive considérablement améliorée, la Fuerza Real, qui fut la première forteresse bastionnée à être construite dans les Amériques. La grande forteresse connue sous le nom de Castillo de los Tres Reyes Magos del Morro ("Château des trois rois mages"), ou plus simplement fort El Morro, fut construite de 1589 à 1630 et fut conçue par le talentueux ingénieur italien Bautista Antonelli. Le château comportait de nombreux bastions à angle aigu qui suivaient les contours de la côte rocheuse du port. Il comportait de nombreuses plates-formes de tir pour les batteries de canons, une courtine et un grand fossé extérieur sec, faisant de l'étroite entrée du port de La Havane une zone interdite aux navires ennemis.

La garnison de La Havane protégeait 30 000 habitants et utilisait les 180 canons montés le long de 4,5 km de murs défensifs.

À partir de 1674, un mur d'enceinte en pierre fut construit, il entourait la ville dans les années 1690, mais ne fut achevé qu'en 1797. Les défenses de la ville étaient assurées par dix compagnies de miliciens et plus de 600 soldats réguliers, la plus grande garnison de la région, qui atteignit une force militaire totale de 6 000 hommes au milieu du XVIIIe siècle. La garnison protégeait les 30 000 habitants de la ville et faisait fonctionner les 180 canons installés le long des 4,5 km de murs défensifs.

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La Havane tomba aux mains d'une importante force britannique composée de 200 navires et de 11 000 hommes en août 1762, lorsque les envahisseurs s'emparèrent des hauteurs situées en face du port et pilonnèrent sans relâche chaque fort à tour de rôle jusqu'à ce qu'ils se soumettent. L'occupation fut brève, La Havane étant restituée en vertu du traité de Paris de 1763, et Cuba resta donc aux mains des Espagnols jusqu'en 1898. La chute de La Havane incita le roi Charles III d'Espagne (r. de 1759 à 1788) à investir massivement dans l'amélioration des défenses sur l'ensemble du territoire espagnol et en particulier dans les ports au trésor. L'ouest de La Havane fut doté d'une nouvelle forteresse en forme d'étoile à cinq branches, le Castillo de Santo Domingo de Atarés. Parallèlement, les hauteurs de La Cabaña, que les Britanniques avaient utilisées pour bombarder La Havane, furent dotées du plus grand fort des Amériques, achevé en 1774 au prix énorme de 60 000 000 pesos d'argent.

François L'Olonais
François L'Olonnais
Unknown Artist (Public Domain)

Maracaibo

Maracaibo se trouve sur la côte de l'actuel Venezuela. Au milieu des années 1660, Maracaibo comptait environ 4 000 habitants et était le centre du commerce régional des perles. La ville était protégée par une forteresse dotée de 16 canons, mais cela ne dissuada en rien le boucanier français François L'Olonnais (vers 1630-1668), qui mena de nombreuses attaques dans la région. Les massacres de L'Olonnais lui valurent le surnom de "Fléau des Caraïbes". En 1667, il attaqua Maracaibo avec une force de 600 hommes et huit navires. Attaquant par la terre et évitant ainsi les canons de la forteresse, il s'empara de la ville et la pilla. L'Olonnais extorqua alors une rançon aux autorités espagnoles pour la restitution de Maracaibo, et reçut 30 000 pièces de huit. Maracaibo fut à nouveau attaquée en avril 1669 par une autre force de flibustiers, cette fois-ci dirigée par le capitaine gallois Henry Morgan. La ville fut mise à sac, et même trois galions de guerre espagnols ne purent empêcher les flibustiers de s'emparer d'une fortune en butin.

Panama

Le port de Panama, situé sur la côte pacifique de l'isthme de Panama, fut fondé en 1519. C'est là que les Espagnols rassemblaient les énormes quantités d'argent qu'ils extrayaient des mines d'Amérique du Sud. La plus grande mine était celle de Potosi au Pérou (découverte en 1545), qui produisait annuellement neuf millions de pesos d'argent à son apogée en 1600; elle produisait encore deux millions de pesos en 1700. Panama était à son apogée vers 1607, avec 6 000 habitants (dont 4 000 esclaves noirs). De là, l'argent était emballé sur des mules et transporté à travers l'isthme de Panama jusqu'au port atlantique de Nombre de Dios (fondé en 1510). À partir de 1596, ce dernier, marécageux et infesté d'insectes porteurs de fièvre, fut remplacé par Portobelo, qui disposait d'un bien meilleur port et d'un plus grand potentiel de défense.

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The Capture of Cacafuego by the Golden Hind
La capture du Cacafuego par le Golden Hind
Friedrich van Hulsen (Public Domain)

La fortune en argent amassée dans l'isthme suscita plusieurs attaques de corsaires. En février 1573, Francis Drake arriva sur les lieux, décrivant le moment à ses hommes comme suit: "Je vous ai amené à la maison au trésor du monde" (Cordingly & Falconer, 15). Drake s'empara du train de mules transportant le métal précieux à Nombre de Dios et s'empara de 15 tonnes d'argent et de 100 000 pesos d'or (de quoi construire 30 navires de guerre de l'époque). Drake récidiva en mars 1579 en capturant le Nuestra Señora de la Concepción (alias Cacafuego), un navire-trésor qui transportait 26 tonnes d'argent, 13 coffres de tôle et 36 kg d'or du Pérou au Panama. Drake fut obligé d'enlever le lest de son navire, le Golden Hind, pour faire de la place à ces richesses.

Toutes les attaques ne furent pas couronnées de succès. Le corsaire John Oxenham (c. 1535-1580) prit le contrôle du Panama pendant un an à partir de 1576, mais ses navires furent détruits par une flotte espagnole. L'Anglais fut capturé, torturé et exécuté. Les membres de l'équipage d'Oxenham qui avaient été capturés furent pendus sur place ou envoyés travailler comme galériens sur des navires espagnols.

Après une nouvelle attaque de l'isthme par Drake en 1595-1596, le Panama fut largement épargné jusqu'à ce qu'il ne soit frappé par une importante force de flibustiers dirigée par Henry Morgan en janvier 1671. Après avoir pris la forteresse de San Lorenzo, qui protégeait l'entrée du Panama par le fleuve Chagres, puis attaqué par la terre ferme, les maraudeurs s'emparèrent de la ville mal défendue - son unique fort n'avait que six canons - et Panama fut réduit en cendres. Les habitants reonstruisirent ensuite leur port un peu plus loin sur la côte, un site qui est devenu par la suite Panama City. Le Panama d'origine fut abandonné et repris par la jungle.

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Fortifications at Portobelo-San Lorenzo, Reconstructed
Fortifications de Portobelo-San Lorenzo, reconstruites
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Portobelo

Portobelo (alias Puerto Bello), dans l'actuel Panama, était l'un des trois grands ports au trésor de l'Espagne. C'était le dépôt final des énormes quantités d'argent recueillies dans les mines d'Amérique du Sud et le site d'une grande foire commerciale annuelle. Après le dernier raid de Francis Drake, effectué juste avant sa mort par dysenterie en janvier 1596, le port était bien protégé par trois forteresses distinctes, équipées de 60 canons au total. Celles-ci ne purent toutefois empêcher l'attaque de William Parker (mort en 1617) en janvier 1601.

Conscient que les défenses de Portobelo étaient mal entretenues et manquaient d'effectifs, Henry Morgan attaqua en juillet 1668. Il utilisa 23 canoës pour débarquer 500 hommes à quelques kilomètres de la ville, puis marcha pour surprendre les Espagnols qui s'attendaient à une attaque par la mer. Après la victoire, les prisonniers furent torturés pour révéler leurs objets de valeur et une rançon fut exigée pour que les boucaniers se retirent. La rançon fut payée par le gouverneur de Panama et, avec le butin de la ville, Morgan s'empara de 250 000 pesos d'argent.

Portobelo fut attaqué à plusieurs reprises, notamment en février 1680 par John Coxon et Bartholomew Sharp (mort en 1688). De tous les ports espagnols de la mer des Caraïbes, Portobelo semblait être une cible irrésistible pour les Britanniques, et ils s'en emparèrent à nouveau brièvement en novembre 1739, lorsque le vice-amiral Edward Vernon exécuta ses ordres de "détruire les établissements espagnols dans les Antilles et de déstabiliser leur navigation par quelque méthode que ce soit" (cité dans Wood, 164). À la suite de cette nouvelle vague d'attaques, les défenses de Portobelo furent à nouveau améliorées dans les années 1750 et présenteraient désormais 24 canons sur deux niveaux au lieu de 18 sur un seul.

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Fortifications, San Juan de Ulúa
Fortifications de San Juan de Ulúa
Angelinn RT (CC BY-SA)

San Juan de Ulúa - Veracruz

San Juan de Ulúa était l'île forteresse qui protégeait le port de Veracruz sur la côte atlantique de l'actuel Mexique. Veracruz fut fondée en 1519 par Hernán Cortés qui saborda ses navires afin que ses hommes ne soient pas tentés de rentrer chez eux jusqu'à ce que cette partie des Amériques ne soit conquise. Le bois de ces navires fut utilisé pour la première fortification de Veracruz. Veracruz devint rapidement le point de collecte de l'argent collecté au Mexique et des précieuses marchandises orientales apportées par les galions de Manille à Acapulco, puis transportées par voie terrestre jusqu'à Veracruz. Comme c'était le cas pour les colonies espagnoles dans les Amériques, la ville fut aménagée selon un quadrillage régulier de rues et de pâtés de maisons. Elle fut fortifiée par les Espagnols à partir de 1535, améliorée à nouveau en 1582 avec un fort en pierre remplaçant l'ancien, et dotée d'un mur d'enceinte dans les années 1630, mais comme la colonie ne s'était jamais développée de manière significative, Veracruz ne fut pas jugée digne d'être attaquée pendant la majeure partie du XVIIe siècle. En septembre 1568, John Hawkins et Francis Drake avaient attaqué Veracruz, mais ils avaient essuyé un échec cuisant lorsque la flotte des trésors espagnole était entrée dans le port. Le nouveau vice-roi de l'Empire espagnol, Don Martín Enríquez, avait notoirement offert des conditions de paix à la flotte anglaise, avant de revenir perfidement sur sa parole, une volte-face que les Anglais allaient utiliser pour justifier leurs attaques en mer des Caraïbes au cours des 40 années suivantes.

L'attaque majeure suivante eut lieu plus d'un siècle plus tard, lorsque le corsaire néerlandais Laurent De Graaf (c. 1651-1702) attaqua le port en mai 1683 et parvint à s'emparer du butin destiné à une flotte des trésors. Les Espagnols réagirent à cette perte en construisant sur San Juan de Ulúa une nouvelle fortification à deux tours, équipée de plus de 100 canons. Malheureusement, certaines parties de ces murs furent tellement ensablées qu'il était facile de les franchir, rappelant de manière poignante les difficultés incessantes que rencontraient les Espagnols pour construire et, plus important encore, pour maintenir les fortifications défensives au sein de leur gigantesque empire.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur, à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que partagent toutes les civilisations. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2021, octobre 27). Ports au Trésor de la Mer des Caraïbes [Treasure Ports of the Spanish Main]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1867/ports-au-tresor-de-la-mer-des-caraibes/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Ports au Trésor de la Mer des Caraïbes." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le octobre 27, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1867/ports-au-tresor-de-la-mer-des-caraibes/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Ports au Trésor de la Mer des Caraïbes." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 27 oct. 2021. Web. 08 mars 2025.

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