Armes des Conquistadores

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Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 20 juillet 2022
Disponible dans ces autres langues: anglais, italien, espagnol
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Les conquistadores ibériques furent les premiers militaires à explorer, attaquer et conquérir les territoires des Amériques et de l'Asie qui allaient ensuite faire partie de l'empire espagnol ou portugais. Les peuples autochtones ne pouvaient rivaliser avec les armes des conquistadores (canons, épées, arbalètes et lances) ou, plus dévastateur encore, avec leur cavalerie cuirassée.

La supériorité des armes des conquistadors, combinée à des tactiques disciplinées et à l'aide significative d'alliés autochtones, leur permit de faire honneur à leur titre à maintes reprises, du Mexique au Pérou, en passant par l'Inde et les Philippines. Une fois que les conquistadors avaient envahi un territoire tel un fléau, le processus de colonisation proprement dit était entrepris par des colons et des fonctionnaires envoyés par les couronnes espagnoles et portugaises en vue de "pacifier" une région et d'entamer l'exploitation systématique et prolongée des personnes et des ressources.

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European 16th Century Armour
Armure européenne du XVIe siècle
Paul Alex Reed (CC BY-NC-ND)

Avant-garde de l'empire

Les conquistadores des XVe et XVIe siècles furent les avant-gardes des empires portugais et espagnol dans leur expansion hors d'Europe. Hommes ayant acquis une expérience militaire et le goût de la victoire dans des conflits tels que la Reconquista et les guerres d'Italie, les conquistadores avaient une moralité douteuse et étaient motivés avant tout par des rêves de richesse personnelle. Les objectifs d'exploration, de commerce, de colonisation et d'évangélisation qui préoccupaient les autorités espagnoles et portugaises étaient accessoires pour la plupart d'entre eux. Certains conquistadores, notamment les chefs, pouvaient avoir des objectifs plus nobles d'exploration et de "civilisation" des peuples qu'ils rencontraient, mais la base était constituée d'envahisseurs sans pitié qui ne reculaient devant rien, pas même devant le meurtre de leurs compatriotes européens, pour satisfaire leur soif de richesse et, surtout, d'or. Les conquistadores représentaient un tel fardeau que les monarques européens étaient toujours désireux de les remplacer par des fonctionnaires coloniaux plus contrôlables dès que possible dans tout nouveau territoire.

Les Européens n'avaient aucun scrupule à affronter une armée bien plus nombreuse que leurs propres forces.

L'obstacle majeur qui se dressait entre un conquistador et la richesse avec laquelle il pouvait se retirer en Espagne était le peuple indigène. Naturellement, les tribus locales, dès qu'elles comprirent que ces visiteurs venus d'un autre monde étaient des envahisseurs décidés à conquérir, opposèrent la meilleure résistance possible pour conserver leurs terres, leurs ressources et même leur survie culturelle. Malheureusement pour les peuples autochtones des Amériques et d'ailleurs, même si beaucoup d'entre eux étaient très doués pour la guerre, ils avaient des siècles, voire des éons de retard sur les Européens en termes d'armement. La supériorité des armes des conquistadores était telle que les Européens n'avaient aucun scrupule à affronter une armée bien plus nombreuse que leur petite force, et leurs innombrables victoires leur donnaient l'impression d'être invincibles.

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Arsenal des conquistadores

Une force de conquistadores pouvait compter sur l'impressionnante panoplie d'armes suivante:

  • canons
  • arquebuses
  • arbalètes
  • épées
  • hallebardes
  • piques
  • lances
  • dagues
  • chiens d'attaque

Falchion Sword
Épée Falchion
Metropolitan Museum of Art (Copyright)

Les canons étaient de tailles diverses, allant des canons à main aux canons à roues, plus grands, adaptés à l'attaque des fortifications défensives. Il y avait des couleuvrines, des falconets et des "lombards", pour ne citer que quelques-uns des innombrables types de canons utilisés au début de la période moderne. En raison de leur coût et de leur poids, ainsi que de la rareté de la poudre à canon disponible, très peu de canons furent utilisés dans les Amériques et les colonies par rapport aux batailles en Europe. La force des conquistadores dirigée par Hernán Cortés (1485-1547) qui conquit la civilisation aztèque au Mexique à partir de 1519, par exemple, ne transportait qu'environ 18 canons de tous types. Faute de chevaux précieux et de bêtes de somme locales, il fallait souvent faire appel à des porteurs humains pour traîner les canons d'une bataille à l'autre. Néanmoins, une poignée de canons chargés de mitraille et de pièces métalliques aléatoires pouvait causer d'énormes dégâts physiques et psychologiques à un ennemi totalement étranger à de telles terreurs. La fumée, le bruit et, bien sûr, les blessures terribles et inédites qu'ils infligeaient signifiaient que les canons valaient la peine d'être utilisés dans l'action.

Les armes à projectiles étaient limitées par le problème logistique de l'approvisionnement en munitions.

Les arquebuses étaient des armes peu maniables qui nécessitaient une allumette allumée en permanence et un support pour leurs longs canons (39 à 60 pouces ou 1 à 1,5 m). La lenteur du chargement - un coup toutes les 90 secondes - était un autre facteur négatif pour l'utilisation efficace de ce type d'armes à feu. Beaucoup moins utilisée que sur les champs de bataille européens plus ordonnés de l'époque, l'arquebuse était plus utile comme arme de choc pour instiller la peur chez l'ennemi que pour lui infliger des blessures. Elle pouvait cependant être utilisée efficacement dans les sièges, tant pour la défense que pour l'attaque, lorsque des écrans de protection ou des remparts permettaient au tireur de recharger en toute sécurité.

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L'arbalète était une autre arme efficace en Europe, mais qui l'était beaucoup moins en dehors de ce continent. Il en existait de toutes les tailles et de tous les matériaux, tels que l'acier, le bois, l'os et le roseau. Elles pouvaient tirer un trait suffisamment puissant pour transpercer une armure métallique et tirer sur une distance allant jusqu'à 305 m (1 000 pieds). Le problème pour les conquistadores était que leur ennemi ne disposait pas d'une telle armure, et que la précision de l'arme pour tuer un adversaire isolé était moins utile lorsqu'il s'agissait de faire face à un ennemi de plusieurs milliers de personnes attaquant un seul sur un front très large. Tout comme l'arquebuse, le mécanisme encombrant de l'arbalète, où la corde est tirée à l'aide d'un cliquet ou d'une clé, et la vulnérabilité particulière des pièces dégradables aux conditions climatiques locales, entraînaient de graves problèmes de fiabilité. La lenteur de chargement des arbalètes - un boulon tiré par minute - faisait qu'elles étaient également utilisées de préférence lors des sièges. Les armes à projectiles telles que les canons, les arquebuses et les arbalètes présentaient une autre limite importante: le problème logistique lié à l'approvisionnement en munitions et en poudre.

16th Century Morion Helmet
Morion du XVIe siècle
Metropolitan Museum of Art (Copyright)

Plutôt que les armes à projectiles, ce sont les armes de corps à corps qui donnèrent aux conquistadores un réel avantage. Les lances mesuraient généralement de 3 à 4 mètres de long et leurs longues pointes métalliques étaient très efficaces pour percer les armures des autochtones.

Les épées étaient de styles et de longueurs variés, mais les lames de cette période étaient généralement longues (environ 1 m ou 40 in), fines et à double tranchant. La lame, fabriquée par exemple en acier de Tolède, se terminait par une pointe, ce qui permettait d'utiliser l'arme pour poignarder et trancher dans les deux sens. Très souvent, alors qu'un guerrier ennemi était en train de taillader un conquistador, ce dernier pouvait effectuer un mouvement de poignardage et expédier son ennemi avec une blessure mortelle à la poitrine. Les épées pouvaient avoir une poignée à une ou deux mains, tandis que les gardes étaient constituées d'une simple longueur de fer. Un modèle européen courant de l'époque était constitué d'une barre en forme de S dont une extrémité était recourbée vers l'arrière pour servir de garde-main et l'autre vers l'avant pour permettre d'attraper la lame ou l'arme d'un adversaire et de la lui arracher des mains. Le falchion en acier, léger et peu coûteux à produire, était très apprécié des conquistadores, sa lame légèrement incurvée témoignant d'une influence évidente des armes utilisées par les Maures en Espagne. Les Européens savaient que leurs épées leur donnaient un avantage vital, et c'est pourquoi aucun Amérindien n'était autorisé à en posséder une dans les territoires contrôlés par les Espagnols.

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Enfin, les féroces chiens d'attaque employés par les conquistadores constituaient une arme inédite dans la guerre américaine. Il s'agissait de chiens-loups irlandais, de mastiffs et de lévriers écossais, amenés pour chasser la viande et attaquer les guerriers ennemis en meute. Un lévrier écossais mesure jusqu'à 80 cm et pèse environ 40 kg, ce qui est monstrueux pour des peuples comme les Aztèques, qui n'étaient habitués qu'aux chihuahuas. Les chiens furent également utilisés par certains conquistadores comme méthode d'exécution lente des captifs.

Armure et cavalerie

L'armure et les chevaux étaient deux éléments essentiels à l'avantage des conquistadores lorsqu'ils combattaient des peuples indigènes. La cavalerie, lorsqu'elle était utilisée sur un bon terrain et en formation disciplinée, s'avéra pratiquement invincible dans les Amériques, par exemple. Le conquistador et chroniqueur Pedro de Cieza de León décrit avec justesse le cheval comme la fortaleza ou "forteresse" des Espagnols (Sheppard, 44). Cependant, le transport de chevaux à travers les océans n'était pas un exploit logistique facile à réaliser. Les chevaux étaient également très chers, ce qui explique qu'une force comme celle de Francisco Pizarro (1478-1541), qui attaqua la civilisation inca au Pérou en 1532, ne comptait au départ que 62 chevaux.

Vasco Núñez de Balboa
Vasco Nunez de Balboa
Unknown Artist (Public Domain)

Les cavaliers portaient souvent une armure trois-quarts et, pour faciliter leurs mouvements et leur rapidité, des bottes en cuir. Ils portaient généralement une cuirasse, des protections pour le haut des jambes et des gantelets en métal. Au fur et à mesure de la conquête des Amériques, les armures eurent tendance à devenir plus légères, car elles n'avaient pas besoin de protéger contre les balles. En tout état de cause, les conditions climatiques humides eurent raison des armures métalliques, même si les Espagnols tentèrent d'y remédier en peignant les pièces en noir. De nombreux conquistadores n'hésitèrent pas à adopter des armures locales, comme des vestes matelassées en coton ou en fibres de maguey, trempées dans une solution d'eau salée pour les rendre suffisamment résistantes aux flèches.

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Les cavaliers portaient des casques, mais généralement sans protection faciale. Le cheval pouvait être protégé par des plaques d'acier le long du cou et sur le devant de la tête. Les selles en cuir étaient munies de plaques d'acier offrant une protection supplémentaire pour le haut des cuisses et l'aine. Ainsi protégé, le cavalier pouvait charger l'ennemi en utilisant le cheval comme un bélier, puis profiter pleinement de sa plus grande taille pour frapper l'ennemi à l'aide d'une épée ou d'une lance. Ils pouvaient porter un bouclier, un petit cercle d'acier utilisé pour parer les coups de l'attaquant. Des boucliers en cuir durci étaient également utilisés, car ils étaient plus légers et suffisants pour résister aux coups portés par les armes de leurs ennemis non-européens.

Un cavalier avait une vitesse et une manœuvrabilité bien supérieures à celles d'un soldat d'infanterie. Le chroniqueur Cieza de León a décrit la combinaison efficace de l'arbalète et de la cavalerie au Mexique:

...en formant deux compagnies avec des arbalètes, des boucliers et des piques, et deux autres avec des chevaux, il [le commandant Rojas] s'approcha du plus grand escadron d'Indiens par deux côtés, de sorte que les arbalètes puissent lui faire beaucoup de mal... il [attaqua ensuite] par deux côtés avec les chevaux dans une lanière fermée et serrée. Piétinant et tuant avec les lances, ils ouvrirent l'escadron... les Indiens furent vaincus et dispersés. (Sheppard, 45)

L'infanterie, qui constituait le gros de l'armée des conquistadores, portait des casques en acier plus simples, comme le sallet, le cabasset, le morion et le burgonet, qui avaient un rebord dégressif. Le torse pouvait être protégé par une cuirasse composée de plaques de métal attachées à un support en lin ou en cuir, ou par une chemise de mailles. Le cou pouvait être protégé par un haut collier métallique ou un gorget qui s'élevait pour protéger la partie inférieure du visage. Au fil du temps, l'infanterie des conquistadores adopta des armures locales plus légères, car elles étaient efficaces contre les armes locales.

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Réponse de l'ennemi

Les peuples autochtones disposaient de leur propre panoplie d'armes, mais il s'agissait essentiellement d'armes tranchantes utilisant des lames en bronze, en cuivre ou dans des matériaux tranchants mais faciles à briser comme l'obsidienne. Les autres armes couramment utilisées étaient l'arc, la fronde, le javelot, la massue, la masse à pointes, la hache de guerre et la lance. Les lames et les pointes étaient fabriquées en obsidienne ou en bois durci au feu, mais elles ne pouvaient pas percer l'armure métallique des Européens. Ce n'est qu'en frappant directement une zone non protégée, comme le visage, qu'un conquistador pouvait être sérieusement mis en difficulté. C'est pour cette raison que les chroniqueurs font souvent état de blessures telles que la perte de dents, de nez ou d'yeux chez les conquistadores, mais très rarement de décès. L'armure des autochtones américains a déjà été mentionnée, et elle était complétée par un petit bouclier fait de bois, de canne ou de cuir. Là encore, ces armes n'étaient pas à la hauteur des armes à poudre ou des techniques de poignardage des épéistes européens.

Aztec Warriors
Guerriers aztèques
Unknown (Public Domain)

Les conquistadores n'étaient évidemment pas invincibles, même s'ils semblaient l'être. Dans les batailles plus ouvertes, la cavalerie européenne régnait en maître, si bien que les armées autochtones finirent par éviter ce type d'affrontement. Les Mayas, en particulier, étaient des adeptes de la guérilla, utilisant les embuscades et les attaques nocturnes à bon escient. Lors du siège de Cusco en 1536-1537, une armée inca opposa une résistance acharnée et prolongée aux conquistadores. Il y eut également de nombreux revers, lorsque les guerriers locaux utilisèrent à bon escient leur connaissance de la topographie ou lorsque les conquistadores devinrent trop confiants ou s'isolèrent en petits groupes.

Les peuples autochtones s'adaptèrent rapidement aux nouvelles menaces que représentaient les armes et la cavalerie qu'ils ne connaissaient pas. Lors de la chute de Tenochtitlan en 1521, les guerriers aztèques veillèrent à éviter les arcs de feu des armes à poudre. Ils creusèrent des fosses à pointes pour piéger les chevaux et réutilisèrent les épées capturées en les attachant à de longues perches. Les Amérindiens disposaient souvent d'armes propres que les Européens ne connaissaient pas et ils payèrent cher en vies humaines avant d'avoir pris conscience de la menace qu'elles représentaient. Les Incas mirent au point les bolas (plusieurs balles reliées par des lanières de cuir) spécialement pour abattre les chevaux. Les Vénézuéliens utilisaient de longues piques contre la cavalerie et ce avec un certain succès. Les autochtones de la côte colombienne utilisaient des flèches empoisonnées pour défendre leur territoire. Il existe d'autres cas de résistance, mais l'histoire générale est celle de soldats européens qui remportent implacablement les batailles les plus importantes.

Outre les armes ennemies, d'autres menaces pesaient sur les conquistadores. Les maladies tropicales, les serpents venimeux, la famine et les autres conquistadores causèrent souvent leur perte. Mais l'Histoire raconte sa propre histoire. Au fur et à mesure que des vagues de nouveaux colons et administrateurs s'installaient dans les territoires conquis par les conquistadores, les empires espagnol et portugais finirent par s'étendre autour du globe, ce qui fut rendu possible par la combinaison d'une stratégie de guerre totale et de l'utilisation d'alliés locaux. L'effondrement presque total des structures sociales et politiques dans ces régions colonisées, dû à la propagation des maladies européennes, un ennemi invisible bien plus mortel que toutes les armes portées par les conquistadores, constitua une aide inestimable pour les ambitions impériales.

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Questions & Réponses

Quelles épées les conquistadors utilisaient-ils ?

Les conquistadors utilisaient une grande variété d'épées, mais la plupart d'entre elles étaient en acier, avaient une longue lame fine et une garde simple.

De quoi était faite l'armure des conquistadors ?

Les conquistadors portaient généralement des armures trois-quarts en plaques métalliques, mais ils adoptèrent des armures indigènes légères parce qu'ils n'avaient pas besoin de se protéger contre les armes à projectiles.

Quelles sont les cinq armes utilisées par les conquistadors ?

Les conquistadors utilisaient cinq armes: les épées, les arbalètes, les lances, les arquebuses et les canons.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2022, juillet 20). Armes des Conquistadores [Weapons of the Conquistadors]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2042/armes-des-conquistadores/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Armes des Conquistadores." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le juillet 20, 2022. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2042/armes-des-conquistadores/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Armes des Conquistadores." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 20 juil. 2022. Web. 21 nov. 2024.

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