La chute des Girondins, qui se produisit lors des insurrections de Paris du 31 mai au 2 juin 1793, marqua la fin d'une âpre lutte de pouvoir entre les Girondins et les Montagnards pendant la Révolution française (1789-99). Ce fut un événement majeur car cela assura la domination des Jacobins sur la Révolution et mena à la période du règne de la Terreur (1793-94).
La Gironde et la Montagne
Dans les semaines qui suivirent le procès et l'exécution de Louis XVI (r. de 1774 à 1792), deux groupes se disputaient la suprématie au sein de la Convention nationale, l'organe législatif de la première République française. Aucun n'était un parti politique au sens moderne du terme, mais une coalition souple de députés qui votaient ensemble et travaillaient à des objectifs similaires. La loyauté envers ces groupes était fluctuante, certains individus passant de l'un à l'autre. Cependant, cela n'atténuait pas la rivalité entre eux, une haine mutuelle qui allait s'épanouir en une lutte à la vie à la mort.
Alors qu'ils auraient été considérés comme des extrémistes dans la plupart des pays d'Europe, les Girondins étaient à ce moment-là la faction modérée de la Révolution. Nommés d'après le département français de la Gironde, d'où provenaient leurs principaux dirigeants, les Girondins dominaient la Révolution depuis octobre 1791 et avaient fait plus que quiconque pour guider la nation dans les guerres révolutionnaires françaises (1792-1802). Insatisfaits de la Constitution de 1791, les Girondins avaient assuré la poursuite de la Révolution à un moment où beaucoup pensaient qu'elle s'arrêterait naturellement et avaient joué un rôle important dans l'affaiblissement de la monarchie et l'instauration de la République.
Pourtant, une fois parvenus au sommet du pouvoir, les Girondins adoptèrent une position plus modérée, s'opposant aux conséquences radicales qui avaient résulté de leurs actions. Comme le souligne l'historien R. R. Palmer, les Girondins avaient été le parti de la guerre en 1792 mais s'étaient opposés à l'augmentation des règles de guerre en 1793 ; ils avaient été parmi les premiers à attaquer la monarchie constitutionnelle mais avaient décrié l'exécution du roi ; ils avaient utilisé la violence politique quand cela leur convenait mais la dénonçaient maintenant en tant que radicalisme. En effet, en février 1793, les Girondins étaient ceux qui prônaient la fin de la Révolution avant qu'elle ne devienne trop extrême, estimant que le destin de la France était trop souvent décidé par la seule population de Paris. Ils croyaient aux mérites d'un marché libre et obtenaient la plupart de leur soutien des départements français. Les Girondins les plus en vue au début de 1793 étaient Jacques-Pierre Brissot, Pierre Vergniaud, Marguerite-Élie Guadet, Jean-Marie Roland et sa femme, appelée Madame Roland.
En face d'eux se trouvait la Montagne, le groupe de gauche radicale qui finit par dominer le Club des Jacobins, auquel les Girondins ne venaient plus. Nommés pour leur tendance à s'asseoir au sommet des gradins lors des réunions de la Convention, les Montagnards se caractérisaient par leurs politiques populistes qui répondaient aux désirs de la classe ouvrière de Paris. La Montagne pensait que ce qui était le mieux pour les pauvres de la ville était le mieux pour toute la France et se targuait d'être le porte-parole des laissés-pour-compte de Paris. Apparue à la fin de l'année 1792 en opposition aux Girondins, la Montagne était elle-même divisée en plusieurs factions plus ou moins extrémistes, centrées sur Maximilien Robespierre, Georges Danton, Jean-Paul Marat et Jacques-René Hébert.
Bien entendu, ces deux groupes étaient à la merci du peuple de Paris. Organisées en 48 sections, les classes populaires de la ville s'étaient largement tenues à l'écart pendant les premières années de la Révolution, laissant leurs représentants bourgeois rédiger en leur nom des réformes égalitaires. Pourtant, en 1793, ces réformes n'avaient pas amélioré leur situation autant que les dirigeants révolutionnaires auraient pu le prétendre. Le chômage était toujours aussi élevé, l'inflation s'aggravait de jour en jour et le peuple était tout aussi affamé sous la République qu'il l'avait été sous l'ancien régime.
Frustrées par cette situation et effrayées par les menaces des ennemis de la France en temps de guerre, les classes ouvrières de la ville finirent par passer à l'action. Se faisant appeler sans-culottes (littéralement, sans culotte de soie), elles avaient joué un rôle essentiel dans le renversement de la monarchie et avaient été au centre des appels qui avaient réclamé la tête du roi. Même si la Montagne affirmait parler en leur nom, il était évident que les sans-culottes n'avaient pas peur de prendre les choses en main. Ils observaient la Révolution de près tout en aiguisant leurs piques et attendaient patiemment le prochain moment d'insurrection.
Les enfants de Saturne
La Gironde et la Montagne se disputèrent âprement le sort du roi de France Louis XVI. Après sa déposition lors de la prise du palais des Tuileries, les Girondins avaient souhaité le garder en prison, en tant que précieux pion politique et otage. Soutenue par les sans-culottes, la Montagne adopta une position plus belliqueuse ; le roi, disaient-ils, ne pouvait être pardonné pour ses crimes et devait mourir pour assurer la survie de la République. Certains Montagnards, tels que Robespierre et son jeune protégé Louis-Antoine Saint-Just, soutenaient que Louis XVI devait être exécuté sans même bénéficier d'un procès. Finalement, bien qu'un procès ait eu lieu, l'ancien roi fut condamné à mourir sous la guillotine. Son exécution, le 21 janvier 1793 dressa les factions les unes contre les autres, amorçant un bras de fer politique qui mena tout droit au règne de la Terreur.
La grande dispute suivante commença en février lorsque des sans-culottes affamés dévalisèrent les épiceries de la ville pour se saisir de leurs marchandises hors de prix. Cela déclencha un débat au sein de la Convention sur l'idée d'un prix fixe du pain, appelé le maximum. Alors que la Montagne soutenait cette idée, les Girondins y étaient opposés, affirmant qu'elle interférait avec le marché libre et empiétait sur le droit des agriculteurs à fixer des prix équitables pour leurs propres produits. En réponse, un groupe d'ultra-radicaux incendiaires, connu sous le nom d'Enragés, dénoncèrent les Girondins en tant qu'ennemis du peuple. Au début du mois de mars, ils rassemblèrent une foule de sans-culottes pour attaquer les imprimeries appartenant aux Girondins et détruire leurs presses. En partie grâce à cette violence politique organisée, la Montagne put faire passer une "loi du maximum" le 4 mai, imposant un contrôle des prix du blé et des céréales.
Les Girondins utilisèrent cette attaque comme la preuve que les sans-culottes de Paris avaient trop de contrôle sur une Révolution qui touchait toute la nation, affirmant que les Jacobins considéraient toute idée contraire à la leur comme équivalente à une trahison. Les Girondins proposèrent de dissoudre la Convention et de mettre en place une nouvelle assemblée dans la ville de Bourges, dans le centre de la France. Les Montagnards s'y opposèrent vigoureusement, car cela les priverait de leur base de pouvoir. Pour discréditer les Girondins, la Montagne les accusa de comploter une dictature militaire, citant la récente trahison du général Charles-François Dumouriez, un allié girondiste qui avait fait défection dans le camp des Autrichiens après sa défaite à la bataille de Neerwinden.
Le 13 mars, l'éminent Girondin Pierre Vergniaud prononça un puissant discours dans lequel il dénonça la violence populaire encouragée par la Montagne, comparant la destruction des presses girondines à l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie. Il mit en garde contre les dangers des foules parisiennes anarchiques pour la survie de la démocratie et tourna en dérision les sans-culottes les plus militants en les qualifiant de "fainéants, d'hommes sans travail " et d'"ignares" qui aimaient trop s'écouter parler. Il conclut par une remarque assez révélatrice :
Citoyens, il est à craindre que la révolution, comme Saturne, ne dévore successivement tous ses enfants et n’engendre enfin le despotisme avec les calamités qui l’accompagnent.
Le discours de Vergniaud, bien sûr, fut interrompu par des huées retentissantes de la part des Montagnards présents. Mais bien que son discours ait été en soi partisan, il soulignait le développement du factionnalisme qui menaçait de détruire tout semblant de légalité laissé à la Révolution.
Procès de Marat
Au début du mois d'avril, la Convention allait prendre trois décisions fatidiques qui allaient grandement affecter le conflit entre Girondins et Montagnards. Tout d'abord, le 1er avril, un décret qui révoquait l'immunité de poursuite de tous les députés en exercice fut adopté. Ensuite, le 5 avril, les pouvoirs du Tribunal révolutionnaire furent étendus, afin qu'il puisse juger toute personne ayant été dénoncée par une autorité publique. Enfin, le 6 avril, la Convention créa un Comité de salut public, comité centralisé composé de neuf députés et chargé de contrôler les fonctions du gouvernement. Danton et certains de ses partisans montagnards se virent attribuer des sièges, mais aucun Girondin ne reçut de siège dans le Comité.
Avec ces trois décrets, le décor était planté pour l'épreuve de force finale entre les factions. L'incident déclencheur survint le 5 avril, lorsque la Montagne envoya une circulaire à tous les clubs jacobins de France, exigeant l'expulsion de tout membre qui s'était prononcé contre l'exécution de Louis XVI. Les Girondins prirent cela comme une attaque personnelle et décidèrent de répondre par une démonstration de force, en arrêtant un haut dirigeant jacobin. Ils prirent pour cible Jean-Paul Marat, le journaliste provocateur qui venait d'être nommé président des Jacobins et qui avait signé la circulaire. De nombreux Girondins avaient également des raisons personnelles de détester Marat qui les assaillait fréquemment d'insultes enfantines au cours des débats, qualifiant Guadet de "vil oiseau" et Vergniaud de "mouchard".
À la mi-avril, alors que de nombreux Montagnards étaient en mission loin de Paris, les Girondins frappèrent. Profitant de leur majorité temporaire, ils firent passer un acte d'accusation de 19 pages contre Marat, l'accusant d'inciter à la violence illégale dans ses divers pamphlets et journaux. Cependant, cela se retourna presque instantanément contre eux. Une fois Marat arrêté, les Girondins prirent conscience de son immense popularité lorsque de grandes foules de partisans vinrent lui rendre visite en prison.
Le 24 avril, jour de son procès, la salle d'audience était remplie de spectateurs qui acclamèrent bruyamment la comparution de Marat, refusant de cesser d'applaudir jusqu'à ce que Marat lui-même leur demande de se taire pour pouvoir présenter ses arguments de défense. Il présenta sa défense avec éloquence, affirmant que les déclarations des Girondins utilisées contre lui avaient été sorties de leur contexte. Heureusement pour lui, le juge avait des sympathies montagnardes, et Marat fut acquitté, à la grande joie de la foule qui le hissa sur ses épaules et orna sa tête de lauriers.
Après le procès de Marat et l'adoption de la loi du maximum, l'opinion publique se retourna contre les Girondins. Les Enragés, dirigés par Jean Varlet et le prêtre radical Jacques Roux, demandèrent l'arrestation de 22 chefs girondins, considérés comme des ennemis du peuple. De plus en plus désespérée, à la mi-mai, la chef girondine Marguerite-Élie Guadet annonça qu'un complot visant à renverser la Convention nationale avait été découvert et qu'une Commission des Douze avait été créée pour enquêter sur cette menace. La Commission, composée principalement de Girondins, procéda à l'arrestation de membres éminents des sections de Paris, dont Varlet et le journaliste Jacques-René Hébert, qui était également procureur adjoint de la Commune de Paris (gouvernement de la ville). Lorsque la Commune protesta contre ces arrestations, le Girondin Maximin Isnard la mit en demeure de se conformer aux décisions de la Convention. Si la Commune osait fomenter une insurrection, Isnard affirma que les départements français se soulèveraient et marcheraient sur Paris, la détruisant à un tel point que "les hommes devront chercher sur les bords de la Seine les preuves qu'elle a jamais existé" (Schama, 720).
La déclaration glaciale d'Isnard ne fit que convaincre les Parisiens de l'existence d'un complot girondin. Loin de les intimider, elle ne fit que pousser les sans-culottes à l'insurrection. Un tel acte fut encouragé par Robespierre qui lança un vibrant appel aux armes au Club des Jacobins, exigeant une "insurrection morale" contre les députés corrompus (Schama, 720). À son instigation, les sans-culottes accusèrent 22 grands Girondins, dont Brissot, Vergniaud et Guadet, d'être "coupables du crime de félonie contre le peuple souverain" (Davidson, 156). Les Girondins répondirent en publiant leur propre circulaire accusant la Montagne de fomenter délibérément la guerre des classes. Pourtant, au milieu de toutes ces accusations, on avait mis le feu aux poudres, et l'insurrection que les Girondins craignaient depuis longtemps commença le 31 mai.
L'insurrection du 31 mai au 2 juin
Escortés par les soldats armés de la Garde nationale, 33 sections les plus radicales de Paris marchèrent sur l'Hôtel de Ville, le siège du gouvernement de la ville. Sous la direction de François Hanriot, ancien greffier confirmé quelques jours plus tôt dans ses fonctions de commandant de la Garde nationale, les sans-culottes armés énoncèrent une liste de revendications comprenant notamment
- l'arrestation des 22 Girondins, ainsi que de l'ensemble du Comité des Douze
- la création d'une armée de sans-culottes pour protéger les réformes révolutionnaires
- que le prix du pain soit fixé à trois sous la livre
- le droit de vote provisoirement réservé aux seuls sans-culottes.
Les sans-culottes reçurent le soutien réservé de la Commune de Paris, après quoi ils décidèrent de porter leurs revendications devant la Convention nationale. Le dimanche 2 juin au matin, la sonnerie du tocsin de Paris donna le signal de l'action aux sans-culottes de la ville. Soutenus par Hanriot et la Garde nationale, plus de 80 000 Parisiens, dont beaucoup étaient armés, encerclèrent le palais des Tuileries, où se réunissait la Convention.
Les Girondins avaient été avertis à l'avance de l'insurrection mais avaient refusé de fuir la ville. Ils étaient maintenant prisonniers de la Convention, assiégés par les sans-culottes venus de l'extérieur et forcés d'écouter Robespierre prononcer contre eux une longue dénonciation moralisatrice. Peut-être pour masquer sa peur, Vergniaud interrompit Robespierre en criant : "Concluez donc", ce à quoi Robespierre répondit : "Je conclurai, et je le ferai contre vous" (Scurr, 268).
Une fois que Robespierre eut terminé, la Convention décida de l'attitude à adopter face aux sans-culottes qui se trouvaient devant leurs portes. Dans un premier temps, Bertrand Barère, l'un des députés nommés au nouveau Comité de salut public, tenta de désamorcer les tensions en demandant aux Girondins visés de démissionner de la Convention. Cette solution était inacceptable tant pour les Girondins visés que pour les sans-culottes qui ne demandaient rien de moins que leur arrestation. A un moment donné, le président de la Convention, Hérault de Séchelles, s'impatienta ; refusant de se laisser intimider par la populace, il envoya des députés rencontrer Hanriot pour lui ordonner de mettre fin à cette mascarade. La réponse d'Hanriot fut aussi inattendue que glaçante :
Dites à votre putain de président que lui et son Assemblée sont foutus, et que si dans une heure les vingt-deux ne sont pas livrés, nous les ferons tous sauter (Schama, 723).
Le langage menaçant et grossier d'Hanriot était tout à fait symbolique ; prononcé par un homme du peuple et adressé à un ancien noble, il montrait qui avait vraiment dominé la Révolution. Pour prouver qu'il pensait ce qu'il disait, Hanriot ordonna de monter des canons, de les amorcer et de les diriger vers les portes de la Convention. Certains députés nerveux tentèrent de s'échapper par d'autres sorties, mais ils découvrirent que celles-ci avaient également été bloquées par les hommes de Hanriot.
Un silence de plomb s'installa parmi les députés de la Convention nationale, rompu seulement par la voix du député infirme Georges Couthon qui parla depuis son fauteuil roulant. Tentant de sauver la face en prétendant qu'il y avait un choix, Couthon annonça que la volonté du peuple était claire et que la Convention avait le devoir de l'exécuter. Il lut ensuite un acte d'accusation contre 29 députés, dont dix membres de la Commission des Douze. Après le vote de leur arrestation, Vergniaud se leva et offrit sarcastiquement à la Convention un verre de sang pour étancher sa soif. Les Girondins proscrits furent alors mis en état d'arrestation, et c'est seulement à ce moment-là que l'insurrection prit fin.
La chute des Girondins
Pendant le reste de l'été et l'automne, les Girondins furent assignés à résidence. Certains d'entre eux s'échappèrent vers les départements, où ils espéraient fomenter une rébellion ; Marseille, Lyon et Bordeaux s'étaient déjà révoltés pour soutenir les Girondins et avaient rejeté leurs administrations jacobines. De nombreux autres Girondins de premier plan restèrent sous bonne garde à Paris, jusqu'à leur procès le 26 octobre. À ce moment-là, le règne de la Terreur était déjà bien avancé et les Jacobins, solidement installés au pouvoir. Par conséquent, comme l'issue était déjà décidée, il n'était guère nécessaire de passer par un simulacre de procès.
Il n'y avait pas d'avocats pour défendre les accusés, et aucun document ne fut présenté comme preuve. Les accusés ne furent même pas autorisés à parler pour eux-mêmes. Le 30 octobre, lorsque le verdict de culpabilité fut rendu sans surprise, l'un des Girondins se poignarda avec un poignard et se vida de son sang sur le sol de la salle d'audience. Les 21 autres, dont Brissot et Vergniaud, furent amenés en charette vers la guillotine le jour suivant. D'une hardiesse grandiloquente jusqu'à la fin, ils chantèrent La Marseillaise alors qu'ils étaient exécutés un par un, continuant l'effort jusqu'à ce qu'ils soient tous morts. Une semaine plus tard, la Girondine Madame Roland suivit ses amis à la guillotine ; ses derniers mots furent : "Liberté ! Quels crimes sont commis en ton nom ?" (Scurr, 290).
Bien que les Girondins aient cessé d'être une force politique au sein de la Convention après le 2 juin, leur influence était loin d'être terminée. Dans toute la France, les révoltes fédéralistes éclatèrent en leur nom, et le 13 juillet 1793, une jeune femme nommée Charlotte Corday assassina Marat dans sa baignoire, citant la chute des Girondins comme mobile de son acte. La purge des Girondins laissa aux Jacobins la domination de la Révolution, mais cela ne durerait pas. La Montagne se retourna bientôt contre elle-même et se divisa en factions qui s'accusèrent mutuellement de contre-révolution et envoyèrent leurs anciens amis à la guillotine. La Montagne resterait au centre de l'effusion de sang jusqu'au 28 juillet 1794, date à laquelle Robespierre, Hanriot, Couthon et leurs alliés seraient à leur tour exécutés, mettant ainsi fin à la Terreur.