Courses de Chars dans la Rome Antique

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Laura Kate C. McCormack
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 02 février 2023
Disponible dans ces autres langues: anglais, portugais
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Les courses de chars étaient une grosse affaire dans la Rome antique. Il y avait toute une industrie construite autour des factions, les quatre écuries professionnelles connues par la couleur de leur équipe - Bleu, Vert, Rouge et Blanc -, fournissant tout ce qui était nécessaire pour une course: chevaux, directeurs d'écurie, forgerons, médecins, assistants des conducteurs de char, opérateurs pour les mécanismes de démarrage des portes.

Victorious Roman Charioteer
Conducteur de char victorieux
Carole Raddato (CC BY-NC-SA)

À Rome, il était possible d'organiser jusqu'à 24 courses en une journée. Les estimations modernes suggèrent que 700 à 800 chevaux étaient nécessaires pour une journée de course. Les conducteurs de chars romains commençaient généralement leur carrière en tant que jeunes garçons ; ces garçons étaient pour la plupart des esclaves achetés et entraînés par les factions. L'auriga était un conducteur de char moins expérimenté et conduisait un char à deux chevaux ; avec le temps et une compétence croissante, il avait la possibilité d'accéder au rang d'agitator, un conducteur accompli et de haut rang qui conduisait un char de quatre à dix chevaux. La piste pouvait promettre la gloire et une longue carrière; cependant, c'est aussi sur la piste que de nombreux conducteurs perdaient leur jeune vie.

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Site et public

La course exigeait une grande endurance et une grande force de la part des conducteurs de chars et de leurs chevaux.

Les écuries étaient situées à environ 2 kilomètres de là, dans le Campus Martius (Champ de Mars) ; les chevaux, les conducteurs d'attelages et les ouvriers des factions se rendaient de là au Circus Maximus (Cirque Maxime), la plus grande structure artificielle de tout l'Empire romain. Les pistes du Cirque étaient dangereuses, avec sept tours (environ 5 kilomètres) et 13 virages serrés. La piste était équipée d'un séparateur, un "euripus" ou "spina", une barrière centrale parfois remplie d'eau, tendue dans le sens de la longueur pour séparer les voies "montantes" et "descendantes" et empêcher les collisions frontales. À chaque extrémité de ces séparateurs, il y avait un poteau de virage. Des balises en forme d'œuf ou de dauphin étaient tournées pour marquer l'achèvement de chaque tour et permettaient au public de suivre visuellement à travers la poussière, l'éblouissement du soleil et la chaleur étouffante.

Pline le Jeune (61-112 de notre ère) écrivit sur l'énorme popularité des courses et s'était étonné que tant de milliers d'hommes aient éprouvé le besoin encore et encore d'assister aux courses de chars (Lettres. 9.6). La popularité de ce sport ne se limitait pas à ce qu'un auteur de l'Antiquité décrivait comme "une foule innombrable de plébéiens" qui traînaient dans les rues en se disputant les équipes (Marcellin, Histoire romaine. 14. 6. 26-7). Il n'y avait pas que la plèbe excitée qui attendait le jour de la course, on pouvait également trouver des conversations à la table de l'élite de Rome, où les invités discutaient des équipes. Pline l'Ancien (23-79 de notre ère) parle de Caecina, un chevalier de Volterra, qui, lorsqu'il assistait aux courses à Rome, lâchait ses propres hirondelles pour annoncer à ses amis la nouvelle de l'équipe gagnante ; il peignait les pattes des oiseaux de la couleur du vainqueur. Le Cirque, en effet, captivait tout Rome.

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Roman Quadriga Race in the Circus Maximus
Course de quadrige au Cirque Maxime
Georges Jansoone (CC BY-SA)

Chevaux et équipement

Le circuit de la course devait durer huit minutes, une durée époustouflante et palpitante, les chars pouvant atteindre une vitesse de 35 kilomètres par heure et jusqu'à 72 kilomètres par heure dans la ligne droite, ce qui exigeait une grande endurance et une grande force de la part des auriges et de leurs chevaux. La majorité des chevaux utilisés étaient des étalons. Ces chevaux de course étaient élevés dans des haras privés et impériaux en Afrique du Nord, en Cappadoce, en Sicile, en Espagne et en Thessalie. Les chevaux de course étaient de constitution trapue et comparables à un grand poney d'aujourd'hui. Pline l'Ancien note que "...bien que les chevaux puissent être dressés dès l'âge de deux ans pour d'autres services, les courses dans le cirque ne les sillicitent pas avant cinq ans" (N.H 161-162). Ces chevaux pouvaient concourir sur la piste jusqu'à l'âge de 20 ans avant d'être envoyés au haras.

Les chevaux subissaient un entraînement approfondi pour la piste, dont une partie avait lieu dans les haras et se poursuivait ensuite sur des terrains d'entraînement équestre tels que le Trigarium du Champ de Mars à Rome. Dans un attelage, le plus important des chevaux était l'introiugus, le cheval de tête sur le côté gauche du char, c'est lui qui guidait l'attelage dans les virages. Pline l'Ancien commente que l'entraînement des chevaux devait être très intense. Il raconte qu'un attelage de chevaux avait jeté son conducteur au début de la course :

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... [le] cocher de la faction blanche, fut jeté par terre an départ : les chevaux prirent le premier rang et le gardèrent, s'opposant, se lançant, et faisant contre leurs rivaux tout ce qu'ils auraient pu faire avec le plus habile conducteur; on rougissait de voir des chevaux l'emporter en habileté sur des hommes: eux cependant, ayant fourni la carrière, s'arrêtèrent à la ligne de craie qui sert de limite.

(N.H. 8.159-161).

Pline suggère également que la performance d'un cheval pouvait être améliorée par le port d'une grande dent de loup autour du cou, ce qui lui permettait d'éviter la fatigue.

Les conducteurs de chars portaient des vêtements de protection composés d'épais casques en cuir et de tuniques épaisses avec des bandes horizontales en cuir rembourrées autour de la poitrine et du tronc, ainsi qu'autour des cuisses. Le char qu'ils conduisaient était conçu avec des roues petites et légères pour aider à le stabiliser dans les virages serrés. La caisse du char était petite et basse - un cadre en bois rempli de sangles entrelacées pour le plancher, ce type de plancher fournissant une base élastique. La conception légère de ces chars signifiait qu'ils pouvaient faire des dérapages que les auriges inexpérimentés devaient apprendre à contrôler habilement. Les conducteurs enroulaient les rênes du char autour de leur taille pour libérer la main qui tenait le fouet. Ils appuyaient tout leur corps sur les rênes et dirigeaient le char en déplaçant le poids de leur corps, n'utilisant la main gauche que pour corriger leur trajectoire sur la piste. Le fait que les auriges attachaient les rênes autour de leur taille augmentait le risque de tomber de la position debout et d'être entraîné par le char et les chevaux au galop ; le conducteur portait un couteau pour se détacher et se sauver en cas de chute.

Auriga Knife Handle
Manche de couteau de conducteur de char
Marie-Lan Nguyen (Public Domain)

Le jeune conducteur non qualifié pouvait facilement perdre le contrôle "en se penchant en avant avec un pied instable... il est porté en avant, à la merci des chevaux ; les essieux fument à cause de la vitesse excessive..." ( Sil. Pun. 283-289). Les accidents se produisaient surtout au début de la course et dans les virages, lorsque les conducteurs de chars se bousculaient pour se positionner. Les accidents spectaculaires étaient connus sous le nom de "naufragia" (littéralement, "naufrage") ; "les chevaux étaient abattus, une multitude de jambes s'immiscaient dans les roues" (Sid. Apoll. Poèmes, 408-409). La vitesse de la course autour de la piste signifiait que les assistants devaient travailler en toute hâte pour dégager les blessés et les décombres.

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La course

Avant le début de la course, une procession sacrée (pompa circensis) avec des images des dieux défilait dans les rues de la ville et se terminait au Cirque Maxime, où elle faisait le tour de la piste. Après les dieux, et inclus dans la procession, se trouvaient les magistrats, les athlètes, les danseurs, les assistants et les conducteurs de chars, "dont certains conduisaient quatre chevaux de front, d'autres deux, et d'autres encore des chevaux non attelés" (Dion. Hal. Ant. Rom. 7.70-3). Pour certaines courses, la piste du Cirque était saupoudrée d'un pigment rouge vif, le minium, et de carbonate de cuivre vert pour créer les couleurs rouge et verte des factions.

Des pancartes portant le nom de chaque char et de chaque cheval étaient portées devant eux, ce qui augmentait la fébrilité des spectateurs qui reconnaissaient les conducteurs. Avant la course, et avant que les équipes ne soient entrées dans les stalles, un tirage au sort était organisé pour déterminer la stalle que chaque équipe occuperait. On tirait au sort dans une urne fixée à une barre transversale qui tournait, et des boules tombaient du dispositif lorsqu'il était actionné. La tension dans le cirque devait être incroyablement élevée, "les yeux des spectateurs roulant tout comme les boules" (Tert. De Spect.16). Le tirage au sort, qui était effectué dans l'urne, permettait au charretier de choisir le couloir dans lequel il voulait s'engager pour la course.

Roman Mosaic with Charioteers
Mosaïque romaine avec des auriges
Carole Raddato (CC BY-SA)

Une fois dans leurs stalles, les chevaux nerveux et plein d'énergie frappaient follement les portes avec leurs sabots et leurs têtes, "Ils poussent... ils traînent... ils font rage..." (Sid. Apoll. Poèmes 23. 334). Les assistants qui aidaient les charretiers essayaient de calmer et de stabiliser les animaux dans les stalles en attendant le signal du départ. Le Cirque pouvait accueillir sept chevaux de front. Il n'était pas rare que les portes aient été brisées par des chevaux agités et que de jeunes conducteurs inexpérimentés ait perdu le contrôle. Lorsque chaque char était dans son couloir, le magistrat qui présidait la course se levait pour signaler le début de la course en laissant tomber un mouchoir blanc, et avec cela, les 12 portes du Cirque Maxime, qui étaient placées sur une courbe peu profonde et actionnées par un levier central, s'ouvraient simultanément.

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Le dépassement par l'intérieur à l'approche du virage était une tactique très appréciée car extrêmement dangereuse.

Les chars restaient dans leur couloir jusqu'à ce qu'ils n'atteignent l'extrémité la plus proche de la ligne de partage, après quoi les chars se battaient pour les meilleures positions. Des stratégies étaient appliquées tactiquement, telles que occupavit et vicit, pour prendre la tête dès le début et gagner, ou praemisit et vicit, où le conducteur permettait intentionnellement à son adversaire de prendre la tête au début et revenait ensuite pour gagner. Une fois libérés de leurs couloirs, les conducteurs couraient dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de la piste, travaillant par paires, chaque conducteur se tenant près de l'arrière de ses chevaux, sur le char fin et fragile, qui pouvait facilement basculer et se briser. L'un des deux conducteurs s'efforçait de forcer et d'intimider ses adversaires afin de laisser le champ libre à son partenaire. Un cavalier, le horator, chevauchait derrière ou devant les chars, leur criant des encouragements et des conseils tandis qu'ils élaboraient des stratégies pour éviter les virages en épingle à cheveux ou les concurrents qui se rapprochaient de leurs talons. Les chars s'approchaient le plus possible de la barrière centrale pour raccourcir leur trajectoire. Le sparsor jetait de l'eau aux chevaux pour les garder au frais pendant la course. Le dépassement par l'intérieur à l'approche du virage était une tactique très admirée car extrêmement dangereuse.

La ligne d'arrivée blanche était située juste après le milieu de l'euripus. Dans son poème, Sidoine Apollinaire décrit une arrivée où le conducteur est imprudent dans sa tentative de dépassement et est éjecté de son char, il gît dans un amas de débris tordus tandis que le premier char, sous les acclamations des spectateurs, court vers la ligne blanche (Poèmes 23. 323-424).

Le gagnant était salué et appelé par la trompe afin d'aller recueillir son prix : la palme de la victoire et la bourse. Sur le plan de marbre sévérien du début du IIIe siècle de notre ère, une représentation du Cirque Maxime indique une structure construite dans la zone des sièges, reliée à l'arène par un large escalier qui permet d'accéder à la piste. Le conducteur de char victorieux pouvait monter ces escaliers pour être accueilli, félicité et couronné par l'empereur romain ou le patron des jeux. Le char, dans toute sa gloire, faisait alors un tour d'honneur autour de la piste, tandis que les spectateurs excités lui lançaient des petites pièces ou des fleurs.

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Vie et mort sur la piste

Les inscriptions honorifiques et funéraires des conducteurs de char marquent leurs succès et fournissent des détails et des informations précieuses sur leur vie. Florus était un auriga, un conducteur de rang inférieur et moins expérimenté. Son inscription funéraire est la suivante :

Moi, Florus, je gis ici, enfant conducteur d'un char à deux chevaux, qui, alors que je voulais faire courir mon char rapidement, tomba trop vite dans les ombres...(CIL. 6.10078)

Sextus Vistilius Helenus était un auriga, et son inscription funéraire nous informe qu'il avait été transféré à la faction bleue où il était entraîné par Datileus lorsqu'il mourut à l'âge de 13 ans. Crescens, un autre jeune conducteur, était un char de la faction bleue ; il était originaire d'Afrique du Nord et avait probablement été amené à Rome en tant qu'esclave. Il avait 13 ans lorsqu'il remporta sa première course en 115 de notre ère. Il aurait conduit des chars pendant au moins un an avant cela, ce qui fait qu'il avait 12 ans lorsqu'il avait commencé son entraînement. Crescens remporta sa première course avec un char à quatre chevaux, conduisant les chevaux Circus, Acceptor, Delicatus et Cotynus à la victoire. Sa carrière dura neuf ans, au cours desquels il remporta 1 558 346 sesterces (à cette époque, un soldat était payé 1 200 sesterces par an.) Crescens mourut à l'âge de 22 ans.

Le célèbre conducteur de chars, Polynice, avait deux fils qui étaient également conducteurs de chars ; Marcus Aurelius Polynice gagna 739 palmes de victoire dans sa carrière, trois bourses d'une valeur de 40 000 sesterces, 26 bourses d'une valeur de 30 000 et onze bourses d'or. Marius avait conduit des attelages de six, huit et dix chevaux. Il avait 29 ans quand il mourut. L'autre fils de Polynice, Marcus Aurelius Mollicius Tatinus, gagna 125 palmes de victoire et remporta deux fois le prix de 40 000 sesterces, il n'avait que 20 ans à sa mort.

Roman Terracotta Depicting a Winning Charioteer
Terre cuite romaine représentant un aurige victorieux
Marcus Cyron (CC BY-SA)

Ces jeunes garçons vivaient avec les dangers de la course de chars et la menace d'une mort soudaine et prématurée, mais parallèlement à ces dangers, il y avait aussi la possibilité de gagner la gloire et la célébrité sur la piste. Ces conducteurs de char se déplaçaient entre les quatre factions, et il est probable qu'ils étaient repérés par les chefs d'équipe rivaux. Le conducteur de char Publius Aelius Gutta Calpurnianus était l'un de ces conducteurs qui concourut pour les quatre équipes. Un conducteur de char qui réussissait pouvait devenir célèbre, admiré et adulé et gagner très confortablement sa vie. Le succès d'un conducteur pouvait lui assurer de gagner en une seule course au moins la somme qu'un enseignant pourrait gagner en une année de frais de scolarité. Bien que les bourses substantielles gagnées allaient aux propriétaires des factions et qu'une fraction était versée aux conducteurs, l'opportunité de participer à de nombreuses courses au cours de leur carrière permettait à certains charretiers d'économiser suffisamment pour s'assurer une bonne retraite.

Martial, dans ses Épigrammes, fait référence au célèbre aurige Scorpus, qui avait une grande popularité et était "la gloire de votre cirque bruyant, l'objet de vos applaudissements, votre favori de courte durée" (10.53, 50. 5-8). Il gagna 2048 courses et fit d'énormes gains en tant que conducteur de char, dans une seule course il gagna 15 sacs d'or (10.74). Scorpus, atteignit les sommets du succès et connut la gloire et la célébrité jusqu'à sa mort prématurée dans un accident sur la piste. Il n'avait que 26 ans.

Gaius Appuleius Diocles, né dans la province de Lusitanie, eut une carrière spectaculaire qui dura 24 ans. Entré tardivement sur la piste à l'âge de 18 ans, il remporta sa première victoire à l'âge de 20 ans. Il passa six ans avec la faction blanche, trois ans avec la faction verte, et le reste de sa carrière avec la faction rouge. Il remporta 1 462 courses au cours de ses 24 ans de carrière. Il remporta 815 victoires en prenant la tête au début de la course et en la conservant, 502 victoires en gagnant un sprint à la fin de la course et 67 en venant de l'arrière pour dépasser le leader. Les pilotes à succès comme Diocles étaient adorés, gagnaient le cœur des foules et étaient invités à dîner par les riches. Dioclès acquit une fortune de plus de 35 millions de sesterces au cours de sa carrière, un revenu bien supérieur à celui de tous les sénateurs, sauf les plus riches. Il se retira pour vivre à Praeneste, près de Rome, et mourut à l'âge de 42 ans.

Conclusion

Malgré les dangers de la piste et la menace réelle de la mort, beaucoup de ces jeunes garçons faisaient preuve d'une audace téméraire dans l'espoir de gagner une grande renommée et la gloire en tant que conducteurs de chars. Pour ces jeunes esclaves amenés des provinces, les courses de chars offraient la perspective du succès et de la stabilité financière, et pour certains, une grande notoriété Comme la plupart de ces jeunes conducteurs de char étaient des esclaves, le fait de réussir et de gagner des courses pouvait, en fin de compte, signifier qu'ils pouvaient aussi gagner leur liberté. Dion Cassius (c. 150-235 de notre ère) fit état d'une course de ce type au cours de laquelle la foule réclamait à grands cris la libération d'un de ses conducteurs de char favoris (Rom. Hist. 69.12-15).

De nombreux conducteurs de chars participaient à la course alors en tant qu'illustres inconnus, et beaucoup moururent prématurément. Cependant, pour les conducteurs qui avaient déjoué la mort au Cirque, il pouvait y avoir une vie après les pistes. Les auriges qui avaient terminé leur carrière pouvaient occuper l'un des nombreux postes au sein des factions, des jeunes hommes comme Aurelius Heraclides, qui avait été aurige pour les Bleus, devint entraîneur pour les Bleus et les Verts. À la fin du IIIe siècle de notre ère, les conducteurs de char à la retraite avaient de meilleures perspectives d'avenir, puisqu'ils pouvaient devenir directeurs de faction, un poste qui était autrefois occupé par les membres de l'ordre équestre.

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Questions & Réponses

Où avaient lieu les courses de chars dans la Rome antique ?

Des courses de chars étaient organisées dans le Circus Maximus de Rome.

Sur quelle distance se courait une course de chars ?

Les pistes du Circus Maximus faisaient environ 5 kilomètres de long, avec sept tours et 13 virages serrés.

Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Laura Kate C. McCormack
I enjoy research and much of my time is spent working on projects and travelling Italy. My main interest is in Roman funerary stones.

Citer cette ressource

Style APA

McCormack, L. K. C. (2023, février 02). Courses de Chars dans la Rome Antique [Chariot Racing in Ancient Rome]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2150/courses-de-chars-dans-la-rome-antique/

Style Chicago

McCormack, Laura Kate C.. "Courses de Chars dans la Rome Antique." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 02, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2150/courses-de-chars-dans-la-rome-antique/.

Style MLA

McCormack, Laura Kate C.. "Courses de Chars dans la Rome Antique." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 02 févr. 2023. Web. 21 nov. 2024.

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