Inhumation dans l'Ancienne Mésopotamie

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 28 février 2023
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Dans l'ancienne Mésopotamie, l'inhumation consistait à enterrer un cadavre dans une tombe ou un tombeau en observant certains rites, principalement pour assurer le passage de l'âme du défunt dans le monde souterrain et l'empêcher de revenir hanter les vivants. Les considérations sanitaires liées à l'élimination d'un cadavre étaient secondaires par rapport aux préoccupations spirituelles.

Assyrian Amulet
Amulette assyrienne
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Dans l'ancienne Mésopotamie, les fantômes étaient considérés comme une réalité de la vie, et cette croyance avait une longue histoire. Bien que les spécialistes ne s'accordent pas tous sur la date à laquelle l'inhumation fut associée pour la première fois à la prévention des fantômes, il semble qu'elle remonte au moins à la période d'Obeïd (c. 5000-4100 av. J.-C.), si l'on en croit les objets funéraires. Il est toutefois possible que cette association et les rites funéraires qui l'accompagnent remontent plus loin. La plus ancienne tombe découverte à ce jour au Proche-Orient est la grotte de Shanidar, dans les monts Zagros, qui remonterait à une période comprise entre 60 000 et 45 000 ans et qui, selon certains spécialistes, témoignerait de l'existence de rites funéraires. Si tel est le cas, cela suggère une association entre l'enterrement et la vie après la mort qui remonte à l'époque des Néandertaliens.

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Le défunt était censé être enterré respectueusement avec des objets funéraires et sa dernière demeure devait être entretenue par les membres de sa famille.

Les rituels funéraires étaient destinés à honorer les morts et à les acheminer respectueusement vers l'autre monde, mais selon des inscriptions datant de la période d'Uruk (4100-2900 av. J.-C.), il existait bel et bien une crainte persistante que les morts ne reviennent. Parfois, une âme fugitive parvenait à s'échapper du monde souterrain de son propre chef, d'autres fois, elle était autorisée à revenir parmi les vivants pour réparer un tort ou délivrer un message, mais la raison la plus courante était un enterrement et des rites funéraires inadéquats.

Le défunt était censé être enterré respectueusement avec des objets funéraires et sa dernière demeure devait être entretenue par les membres de la famille qui apportaient des offrandes de nourriture et de boisson. Le non-respect des traditions funéraires empêchait l'âme de trouver sa place dans l'au-delà et, en tant qu'esprit agité, elle revenait hanter les vivants.

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Dans l'ancienne Mésopotamie, l'au-delà était un monde gris et sombre d'inactivité dans lequel les âmes mangeaient de la poussière, buvaient dans des flaques d'eau et restaient debout ou assises sans rien faire pendant l'éternité. Présidé par la déesse Ereshkigal (plus tard avec son consort Nergal), il ressemblait bien plus à une prison qu'à un paradis, et l'on pensait que les âmes étaient prêtes à saisir n'importe quelle occasion de revenir à la lumière du soleil. Les mauvaises pratiques funéraires offraient justement une telle occasion, car Ereshkigal, qui veillait à ce que les morts restent dans son royaume, pouvait accorder à une âme un congé pour terroriser ses proches afin qu'ils s'occupent de responsabilités dont ils auraient dû s'occuper en premier lieu.

Dieux, vie et esprit

Selon le récit babylonien du déluge, Atrahasis (vers le XVIIe siècle av. J.-C.), les humains ont été créés par les dieux qui ont combiné l'argile avec l'esprit animateur et l'intelligence de l'un des leurs: le dieu We-Ilu, qui s'est sacrifié à cette fin. La déesse Nintu (Ninhursag) a mélangé le sang, la chair et l'esprit à l'argile pour produire les 14 premiers êtres humains, qui ont été créés pour servir et assister les dieux dans leur travail. Les humains étaient donc une combinaison d'un corps terrestre qui, à la mort, se décomposait et retournait à l'argile dont il était fait, et de l'esprit immortel de We-Ilu.

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The Atrahasis III Tablet
légende d'Atrahasis Tablette III
The Trustees of the British Museum (Copyright)

Les dieux avaient créé l'ordre à partir du chaos, mais pour maintenir cet ordre, ils avaient besoin de travailler constamment. Les humains ont été conçus à dessein pour s'occuper des tâches quotidiennes de maintenance, afin que les dieux soient libérés pour leurs propres responsabilités et activités. Ce sont désormais les humains, et non plus les dieux, qui creusent les canaux et les fossés d'irrigation, plantent et récoltent les cultures, construisent les villes, peuplent la terre et respectent la volonté des dieux et l'ordre établi.

Lorsqu'une personne mourait, son intelligence - un gidim en sumérien et un etemmu en akkadien - se séparait de son corps. Cet esprit avait alors besoin d'être dirigé, car sa tendance naturelle était de retourner à son point d'origine, et comme on pensait que les dieux vivaient au-dessus de la terre, c'était vers le haut, en direction de leur royaume. Cependant, les dieux ne pensaient pas qu'il était convenable que les âmes humaines habitent leur espace, et c'est pourquoi un autre espace avait été créé pour elles sous la terre - connu sous le nom d'Irkalla - le royaume d'où personne ne revenait. L'enterrement permettait à l'âme de se diriger vers Irkalla et, une fois arrivée, de s'assurer qu'elle y reste.

Rites funéraires

La crémation était déconseillée par la plupart des cités-états sumériennes car on pensait que si le corps était détruit, la personne n'aurait aucune forme dans l'au-delà et disparaîtrait tout simplement, et, à différentes époques, également parce que la fumée de la crémation s'élèverait vers le haut et emporterait l'âme vers les dieux au lieu de la faire descendre vers Irkalla. Les rites funéraires et l'enterrement ont évolué pour s'assurer que l'esprit du défunt allait là où il était censé aller et, ce qui est tout aussi important, qu'il n'aurait aucune raison légitime de revenir.

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Lorsqu'une personne mourait, on disait qu'elle avait "perdu son vent", et une expression courante pour désigner la mort d'une personne était "Son vent s'est envolé" (Finkel, 29). L'esprit était alors libéré et son attention était ramenée sur son corps par les soins de la famille. Le chercheur Stephen Bertman décrit la scène du lit de mort d'une personne mourant chez elle de vieillesse, d'un accouchement, d'une blessure ou d'une maladie:

Lorsque l'heure de la mort approchait pour un adulte, l'ancien Mésopotamien s'allongeait dans son lit pour attendre son arrivée en compagnie de ses proches, peut-être aussi en présence d'un prêtre. À côté du lit, sur la gauche, se trouvait une chaise vide réservée à l'esprit lorsqu'il s'élèverait invisiblement du cadavre. À côté de la chaise se trouvaient les premières offrandes spirituelles: de la bière et du pain plat pour fortifier l'âme pendant son long voyage vers le monde souterrain. Lorsque la mort survenait enfin, le corps était lavé, oint d'huiles parfumées, habillé et paré de bijoux et d'autres objets préférés. (281-282)

Artist's Depiction of an Ailing Woman
Représentation artistique d'une femme malade
Mohawk Games (Copyright)

Le cadavre recevait parfois du pain et de l'eau, comme l'illustre le texte littéraire sumérien Le voyageur et la jeune fille, dans lequel la jeune fille s'occupe du corps de son amant décédé. Ici, la nourriture et la boisson ne sont pas déposées par la chaise, mais offertes directement au cadavre et versées sur le sol pour fournir à l'âme de quoi se désaltérer lors de sa descente:

J'ai trempé du pain et je l'ai essuyé avec;
Dans un bol couvert qui n'avait jamais été détaché,
D'un seau dont le bord n'était pas scellé,
j'ai versé de l'eau; la terre l'a bue.
J'ai oint son corps de mon huile parfumée,
J'ai enveloppé le fauteuil de mon tissu neuf;
Le vent était entré en lui, le vent est sorti.
Mon vagabond des montagnes,
Désormais, il doit reposer dans la montagne, dans l'Autre Monde.

(Finkel, 30)

La "montagne" était un autre terme pour désigner l'au-delà, car on pensait que l'entrée du vaste monde souterrain se trouvait loin, sous les montagnes, et que l'âme avait besoin d'une première nourriture pour ce voyage, puis d'un nouveau passage vers le bas, à travers une rivière, et dans le royaume du crépuscule d'Ereshkigal. Les rites susmentionnés ne constituaient toutefois que la première étape de la préparation du défunt à ce voyage, car une fois le corps nettoyé et oint, il fallait l'enterrer correctement.

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L'inhumation

Les premières sépultures en Mésopotamie se trouvaient sous le sol des maisons, et cette pratique se poursuivit tout au long de l'histoire de la région. Les gens enterraient leurs proches dans les maisons car il était plus facile de prendre soin d'eux en leur offrant de la nourriture et des boissons que s'ils étaient enterrés dans un cimetière à l'extérieur de la ville ou du village. À toutes les époques, les tombes et les tombeaux étaient généralement creusés dans la terre pour faciliter l'accès de l'âme à Irkalla, mais la dernière demeure d'une personne pouvait prendre plusieurs formes différentes. Le spécialiste Irving Finkel présente les différents types d'enterrement en Mésopotamie:

  • L'enterrement dans un mur: spécifiquement pour les nourrissons et les enfants.
  • Enterrement en terre ou en fosse: le corps est enveloppé dans une natte de roseau dans une fosse creusée sous le sol.
  • La tombe à puits: les puits conduisent souvent à des tombes à fosse, à un sarcophage ou à une cavité.
  • Inhumation en jarre ou en double jarre: un cadavre pouvait être inhumé dans une grande jarre scellée et couverte, parfois de type domestique, parfois fabriquée tout spécialement. On trouve deux jarres reliées par le goulot; on peut se demander si ces individus sont morts ensemble s'ils sont enterrés de cette manière.
  • Tombe à tessons: le corps inhumé est recouvert d'une couverture de tessons de poterie.
  • Sarcophage: un sarcophage mésopotamien est généralement fait de céramique et recouvert. Sa forme caractéristique est celle d'une baignoire, avec laquelle des spécimens ont parfois été confondus par le passé.
  • Structures spécifiques: cistes en pierre ou en brique sous le sol ou cavités visibles en brique. (44)

Headdress and Necklaces from the Royal Cemetery of Ur
Coiffe et colliers du cimetière royal d'Ur
Osama Shukir Muhammed Amin (Copyright)

Dans certains cas, la chaise qui avait été fournie au défunt était conservée dans la maison afin que, dans le cas où l'esprit reviendrait sous la forme d'un fantôme, il y trouve un accueil et un lieu de repos et que, avec un peu de chance, retourne ensuite tranquillement dans son royaume. Des figurines du défunt étaient également conservées dans la maison en signe de souvenir, et des objets funéraires étaient enterrés avec le cadavre pour fournir à l'esprit ses possessions préférées ou les objets dont il aurait besoin. Finkel décrit les objets que la famille devait offrir à l'esprit, même sous des formes modestes:

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  • Une effigie en argile du défunt. Elle était huilée, habillée et imprégnée de l'identité du défunt et pouvait ou devait être symboliquement conservée dans la demeure familiale pour servir de point d'ancrage au souvenir du défunt et au maintien de sa présence au sein de la famille.
  • La chaise spéciale pour le fantôme.
  • Les biens funéraires. Il s'agit de ce dont le défunt aurait besoin pour le voyage et à son arrivée. L'accent était mis sur la nourriture et la boisson. Une fois dans l'autre monde, la nourriture disponible pour les fantômes était, selon certaines autorités, inférieure, et il ne fait aucun doute que l'accent mis en permanence sur ces offres témoigne d'une prise de conscience bienveillante de cette situation. (30)

Toutes les sépultures ne suivaient pas les formes décrites ci-dessus, et tous les rites n'étaient pas observés tels qu'ils sont décrits. Comme le note Finkel, "la forme la plus courante d'inhumation consistait à enterrer le cadavre, enveloppé dans une natte de roseau, sous le sol d'une simple fosse", mais ceux qui mouraient de maladie étaient enterrés ailleurs (44-45). Les Mésopotamiens connaissaient le concept de maladie contagieuse mais, ne connaissant pas la théorie des germes, ils l'interprétaient de manière spirituelle: les dieux avaient permis à la personne de mourir de la maladie, pour des raisons qui leur étaient propres mais qui étaient généralement liées à un péché de commission ou d'omission, et la proximité du cadavre risquait de contaminer les vivants par association.

Ceux qui mouraient au combat, en mer, en voyage, seuls pour une mission, assassinés en secret, seuls dans leur maison ou de toute autre manière qui les privait de l'attention, de l'assistance et des offrandes de leur famille n'étaient pas bien lotis dans l'au-delà. Il appartenait aux vivants non seulement d'accompagner le défunt dans son dernier voyage, mais aussi de s'en occuper jusqu'à la fin de ses jours.

Au-delà

Contrairement à la vision de l'au-delà de civilisations telles que l'Égypte, la vision mésopotamienne du monde souterrain n'offrait ni récompense pour une vie vertueuse, ni punition pour un mauvais comportement. Roi et paysan, bon et mauvais, tous allaient au même endroit et connaissaient la même existence sombre et terne après la mort. L'esprit immortel de chacun était parfaitement conscient de son état, mais ne pouvait rien faire pour l'améliorer. Ce qui sépare l'ombre souffrante de l'esprit plus satisfait, ce sont les efforts de la famille sur terre.

Même les esprits élevés par le souvenir de leur famille restaient dans le même royaume des ténèbres que tous les autres, tout comme les grands rois.

Dans Gilgamesh, Enkidu et le monde souterrain, Enkidu raconte ses expériences dans l'au-delà tandis que Gilgamesh l'interroge. Aux lignes 254-267, Gilgamesh s'enquiert des esprits de ceux qui ont eu des fils pour se souvenir d'eux et prendre soin d'eux et demande: "As-tu vu celui qui n'avait qu'un fils?", ce à quoi Enkidu répond: "Je l'ai vu. Il pleure amèrement la cheville de bois qui a été enfoncée dans son mur", tandis que, lorsque Gilgamesh l'interroge sur l'esprit qui a eu sept fils, Enkidu répond qu'il est satisfait "en tant que compagnon des dieux, il est assis sur un trône et écoute les jugements". La différence entre les deux esprits est que le premier n'a qu'un seul fils qui se souvient de lui - un fils qui finira par mourir et le rejoindre - alors que le second a de nombreux fils et continuera donc à être honoré plus longtemps.

Cependant, même les esprits élevés par le souvenir de leur famille restaient dans le même royaume des ténèbres que tous les autres, tout comme les grands rois. Dans La mort d'Ur-Nammu, le roi sumérien Ur-Nammu (alias Ur-Namma, r. de 2047 à 2030 av. J.-C.) arrive dans le monde souterrain, présente ses offrandes aux dieux et, conformément à son statut, organise un grand banquet, mais "la nourriture du monde souterrain est amère, l'eau du monde souterrain est saumâtre" (lignes 83-84), et après une semaine passée dans ce monde, il pleure sa vie sur terre. Le même type d'expérience est décrit dans La mort de Gilgamesh, où le héros-roi d'Uruk se retrouve désespéré après son arrivée dans le monde souterrain où, malgré sa vie honorable, il ne vaut guère mieux que les autres, même si, tout comme Ur-Nammu, il a reçu un enterrement en bonne et due forme.

Fantômes et sortilèges

Gilgamesh et Ur-Nammu, en tant que rois ayant maintenu l'ordre de leur vivant, ont accepté leur destin, bien qu'à contrecœur, mais tous les esprits n'étaient pas aussi enclins à le faire. Les esprits des morts insatisfaits saisissaient toute occasion de revenir visiter les vivants et de faire l'expérience du ciel et de la lumière du soleil, des rivières et de la brise. Il n'existe cependant aucune trace d'un fantôme ayant agi de la sorte en toute discrétion. Il est possible que des fantômes soient revenus invisiblement et se soient assis silencieusement sur la chaise qui leur était destinée, mais personne ne l'aurait su s'ils l'avaient fait. Les scribes de l'ancienne Mésopotamie décrivent les fantômes comme des esprits gênants qu'il fallait renvoyer à leur place.

The Queen of the Night Reconstruction
Reconstruction de la Reine de la nuit
Trustees of the British Museum (Copyright)

Parmi eux, le fantôme "Laissez-moi entrer", qui suppliait les vivants de lui accorder des faveurs et devait être renvoyé à Irkalla par la récitation d'un sort qui leur était spécifiquement destiné. Un médecin connu sous le nom d'asipu - qui faisait office d'exorciste - récitait le sort approprié pour un certain type de revenant, renvoyant le fantôme à Irkalla en le nommant spécifiquement ou par type. Ces sorts commençaient souvent par une phrase du type "Je te bannis", suivie du type d'esprit:

Qu'il s'agisse d'un "Laissez-moi entrer, laissez-moi manger avec vous" [fantôme]
Qu'il s'agisse d'un "Laissez-moi entrer, laissez-moi boire avec vous" [fantôme].
Qu'il s'agisse d'un "J'ai faim, laisse-moi manger avec toi" [fantôme].
Que ce soit un "J'ai soif, laissez-moi boire de la bière/de l'eau avec vous" [fantôme].
Qu'il s'agisse d'un "J'ai froid, laisse-moi m'habiller avec toi" [fantôme]. (Finkel, 36)

Dans le cas d'âmes qui avaient quitté Irkalla sans permission, ces sorts les y renvoyaient. Cependant, si une personne avait été mal enterrée ou si la famille n'accomplissait pas les actes de commémoration et d'offrande attendus, Ereshkigal permettait à l'esprit de hanter la famille jusqu'à ce qu'elle ne reconnaisse sa faute, fasse amende honorable et se comporte comme il était dû.

Conclusion

De la même manière que l'on comprend la réalité d'un vent invisible par ses effets, les anciens Mésopotamiens reconnaissaient la main invisible des fantômes dans leur vie quotidienne. Même les esprits invisibles étaient censés se comporter d'une certaine manière et être à l'origine de divers effets. Finkel définit trois croyances distinctes chez les anciens Mésopotamiens qui, ensemble, soutiennent l'affirmation selon laquelle les pratiques funéraires visaient principalement à s'assurer que les morts ne reviendraient pas dans le monde ou parmi les vivants:

[Ces croyances] sont tellement imbriquées et interdépendantes que l'une d'entre elles n'aurait pas pu prévaloir sans les autres. L'enterrement impliquait les trois: 1. Quelque chose survit à l'être humain après sa mort. 2. Cette chose échappe à l'emprise du cadavre et va quelque part. 3. Cette chose, si elle va quelque part, peut raisonnablement être considérée comme capable de revenir. (5)

Il incombait aux vivants de veiller à ce que les morts soient aussi à l'aise que possible dans leur nouvelle demeure, et la première étape de cet effort consistait en des rites funéraires et un enterrement appropriés. Par la suite, la qualité de l'existence dans l'éternité était déterminée non pas par ce que l'on avait fait pendant sa vie, mais par la façon dont on se souvenait de nous et par l'honneur que l'on nous rendait après notre mort.

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Questions & Réponses

Quand les inhumations les plus anciennes ont-elles eu lieu dans l'ancienne Mésopotamie?

Les plus anciennes sépultures de l'ancienne Mésopotamie datent au moins de la période d'Obeïd, vers 5000-4100 avant notre ère, mais il existe des preuves suggérant des sépultures remontant à 60 000 ans.

Les anciens Mésopotamiens momifiaient-ils leurs morts?

Non. Les anciens Mésopotamiens enveloppaient leurs morts dans des nattes de roseau ou des tissus.

Quelle était la forme de sépulture la plus courante en Mésopotamie?

La forme la plus courante d'inhumation en Mésopotamie consistait à enterrer le corps sous le sol de la maison, en l'enveloppant dans une natte de roseau ou un tissu et en le dotant d'un mobilier funéraire.

Pourquoi les rites funéraires et l'inhumation étaient-ils si importants en Mésopotamie?

En Mésopotamie, l'inhumation et les rites funéraires étaient importants car ils étaient censés assurer le passage paisible de l'âme de cette vie à l'au-delà et prévenir le retour d'esprits agités ou en colère.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2023, février 28). Inhumation dans l'Ancienne Mésopotamie [Burial in Ancient Mesopotamia]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2182/inhumation-dans-lancienne-mesopotamie/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Inhumation dans l'Ancienne Mésopotamie." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 28, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2182/inhumation-dans-lancienne-mesopotamie/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Inhumation dans l'Ancienne Mésopotamie." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 28 févr. 2023. Web. 21 oct. 2024.

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