Raisons pour lesquelles la Révolution Industrielle Commença en Grande-Bretagne

Article

Mark Cartwright
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 14 avril 2023
Disponible dans ces autres langues: anglais, portugais, espagnol, Turc
Écouter cet article
X
Imprimer l'article

La révolution industrielle entraîna une vague de changements technologiques et sociaux dans de nombreux pays du monde aux XVIIIe et XIXe siècles, mais elle débuta en Grande-Bretagne pour un certain nombre de raisons spécifiques. La Grande-Bretagne disposait d'une énergie bon marché grâce à son abondante réserve de charbon, et la main-d'œuvre était relativement chère. Les inventeurs et les investisseurs furent donc attirés par la possibilité de réaliser des profits en fabriquant des machines fonctionnant au charbon et permettant d'économiser de la main-d'œuvre.

Au cours de la révolution industrielle, la machine à vapeur actionna d'abord des pompes dans les mines. La vapeur permit à des machines comme le métier à tisser de remplacer la main-d'œuvre qualifiée coûteuse et d'augmenter massivement la production textile. La vapeur fut utilisée comme source d'énergie pour les trains et les navires. Même dans l'agriculture, des appareils comme la batteuse pouvaient désormais remplacer le travail humain. Les usines mécanisées remplacèrent les industries artisanales et accélérèrent le rythme de l'urbanisation. Des villes entières se développèrent autour des grands bassins miniers. Les salaires augmentèrent et de nouveaux emplois furent créés, bien que très souvent moins qualifiés qu'auparavant. Les habitants des villes voulurent alors des biens de consommation manufacturés, tout comme les marchés étrangers, et le processus d'industrialisation se perpétua et accéléra. Ce processus, avec quelques variantes, finit par se produire dans de nombreux pays, mais c'est la Grande-Bretagne qui en fit l'expérience la première.

Supprimer la pub
Publicité

Coalbrookdale by Night by Philippe Jacques de Loutherbourg
Coalbrookdale de nuit de Philippe Jacques de Loutherbourg
Science Museum, London (CC BY-NC-SA)

Les facteurs suivants étaient tous présents en Grande-Bretagne et expliquent pourquoi ce pays fut le premier à connaître la révolution industrielle :

  • une agriculture efficace
  • le charbon comme combustible bon marché
  • urbanisation importante
  • coût élevé de la main-d'œuvre
  • opportunités commerciales intercontinentales
  • le soutien des pouvoirs publics aux entreprises
  • l'innovation et l'esprit d'entreprise
  • investisseurs en capital-risque
  • les nouvelles techniques de vente et de marketing.

Avant d'examiner la situation en Grande-Bretagne, il est peut-être utile de préciser ce que signifie "industrialisation" et quelle est, en général, son échelle de temps. L'Encyclopédie du monde victorien définit l'industrialisation comme suit :

Supprimer la pub
Publicité

Terme générique désignant les processus économiques et sociaux par lesquels une société passe d'une base agricole à une base manufacturière dépendant de machines modernes. En Grande-Bretagne, la révolution était pratiquement achevée dès les premières années de l'ère victorienne, avec un système d'usines florissant en place, une importante population urbaine au travail et une puissante classe capitaliste en plein essor. Pour les autres puissances occidentales, en revanche, la révolution industrielle n'en était qu'à ses débuts. La France la connut après 1830, l'Allemagne après 1850 et les États-Unis après 1865... Ailleurs - en Russie, en Chine, au Japon et dans ce que l'on appelle aujourd'hui le monde en développement - elle allait devenir une réalité au cours du vingtième siècle. (235)

Lorsque les salaires étaient bas, l'investissement en capital dans les machines était beaucoup moins intéressant, car les économies réalisées grâce à la mécanisation de la production étaient bien moindres.

Le coût du travail

La question est donc la suivante: pourquoi la Grande-Bretagne fut-elle la première à s'industrialiser? La première chose à examiner pour répondre à cette question est le niveau des salaires en Grande-Bretagne. La population britannique augmenta de façon spectaculaire au XVIIe siècle, en particulier à Londres et dans d'autres villes. Seuls les Pays-Bas connurent une urbanisation comparable à celle de la Grande-Bretagne à cette époque. Les salaires augmentaient parce que la superficie des terres arables était fixe. L'agriculture dut devenir plus efficace pour répondre à l'augmentation de la population, à la fois dans l'utilisation des équipements et dans l'organisation, comme les enclosures de terres qui permirent d'utiliser les terres communales à des fins agricoles. Ces deux facteurs, la croissance urbaine et l'amélioration de l'efficacité de l'agriculture (ce que certains historiens ont appelé une révolution agricole), entraînèrent une augmentation de la demande de main-d'œuvre et donc une hausse des salaires. La nécessité pour les propriétaires terriens d'attirer la main-d'œuvre et de l'empêcher de se déplacer vers les zones urbaines en expansion constitua un facteur supplémentaire de l'augmentation du coût de la main-d'œuvre. Ce phénomène ne se produisit pas en France, en Italie et en Espagne à cette époque, car les salaires et le niveau de vie étaient en baisse. Lorsque les salaires sont bas, l'investissement dans les machines est beaucoup moins intéressant, car les économies réalisées grâce à la mécanisation de la production sont bien moindres, voire inexistantes.

The East India Company Trade, c. 1800
Le commerce de la Compagnie des Indes orientales, vers 1800
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Un troisième facteur d'augmentation du coût de la main-d'œuvre est le commerce intercontinental qui créa une demande accrue de biens et donc de main-d'œuvre. La Grande-Bretagne avait établi des colonies ou des centres de commerce en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, au Bengale et dans d'autres régions de l'Inde. D'autres pays européens possédaient également des empires qui leur procuraient des avantages commerciaux, mais ce n'était pas le cas de tous les pays européens, notamment de l'Allemagne. L'Espagne tirait de grandes richesses des Amériques (moins du commerce que de l'acquisition directe), mais cela s'avéra préjudiciable à sa propre économie, car l'hyperinflation qui en résulta signifiait qu'aucune activité manufacturière ne pourrait jamais y être rentable dans ces conditions de travail. La Grande-Bretagne gagna d'énormes quantités d'argent grâce au commerce colonial de matières premières, de produits manufacturés et d'esclaves. Cet argent pouvait être réinvesti dans les nouvelles technologies. En outre, l'Empire britannique set développa pour devenir un énorme marché pour les produits manufacturés britanniques tels que les machines et les textiles. Les gouvernements protégèrent ce commerce en supprimant la concurrence locale, en restreignant la vente de certains produits aux colons et par ceux-ci, en écartant les puissances impérialistes rivales par la force ou la menace de la force, et en bloquant certaines exportations vers la Grande-Bretagne, comme la viande et les produits laitiers irlandais.

Supprimer la pub
Publicité

Une fois le cycle d'industrialisation entamé et le marché de consommation créé, les salaires élevés perpétuèrent le processus, comme l'explique l'historien de l'économie R. C. Allen :

Les salaires élevés ont augmenté l'offre et la demande de technologie britannique. Les salaires élevés signifiaient que la population dans son ensemble était mieux placée pour acheter de l'éducation et de la formation que ses homologues ailleurs dans le monde. Les taux élevés d'alphabétisation et de numératie qui en ont résulté ont contribué à l'invention et à l'innovation. (137)

Innovation, esprit d'entreprise et soutien de l'État

L'industrialisation précoce de la Grande-Bretagne s'explique également par le fort esprit d'entreprise qui y régnait. Contrairement à la France, par exemple, où le soutien de l'État aux inventions était généralement limité à des fins militaires ou à un avantage direct pour l'État, en Grande-Bretagne, les inventeurs de toutes sortes étaient encouragés par des investisseurs privés. Il s'agissait soit de propriétaires d'entreprises, soit de personnes cherchant simplement à obtenir un bon retour sur investissement. Ces derniers étaient à l'époque appelés "projectors"; aujourd'hui, nous les appellerions "venture capitalists" (investisseurs en capital-risque). Les investisseurs recherchaient des inventeurs capables de créer n'importe quel moyen d'augmenter l'efficacité de la production et donc les profits. Il y avait aussi des inventeurs qui s'autofinançaient et qui étaient motivés soit par la recherche du profit, soit par la création d'un avantage pour la société, soit par les deux.

Power Looms in a Textile Mill
Métiers à tisser mécaniques dans une usine de textile
J. Tingle (Public Domain)

Les inventeurs furent également aidés par la politique de l'État, qui appliquait une fiscalité relativement faible (dans ce domaine comme dans d'autres), et par le fait que les taux d'intérêt étaient plus bas en Grande-Bretagne, ce qui permettait d'obtenir plus facilement des prêts pour la recherche et le développement. Il existait également un système de protection solide pour les brevets. Les inventeurs étaient donc encouragés. D'un autre côté, les gouvernements aidaient considérablement les capitalistes susceptibles d'acheter les inventions en imposant des restrictions aux droits des travailleurs (par exemple, le droit de former des syndicats ou le droit d'émigrer pour les machinistes qualifiés) par le biais de lois du Parlement. Dans le même temps, l'État et les inventeurs se montraient relativement ouverts aux idées venues de partout, y compris de l'étranger. Les immigrants apportaient des compétences qui augmentaient la productivité, ce qui n'était pas toujours le cas dans certains des États européens les plus fermés et les plus autoritaires de cette période. Un autre facteur favorable à l'industrialisation de la Grande-Bretagne était sa stabilité politique qui renforçait la confiance des investisseurs. La combinaison de tous ces facteurs politiques et économiques encouragea les investisseurs à risquer des investissements dans les nouvelles technologies et à surmonter les réactions négatives des travailleurs face à la mécanisation, plus que dans d'autres pays.

Supprimer la pub
Publicité
La question de savoir si les machines pouvaient réduire les coûts de production dépendait en grande partie du coût du carburant dont elles avaient besoin.

Le moyen le plus simple d'accroître les profits était d'augmenter les quantités de production manufacturière ou minière tout en réduisant le nombre de travailleurs nécessaires. Les machines permettaient d'atteindre ces deux objectifs. Une fois que des usines de taille importante avaient été créées, d'autres inventeurs furent financés pour trouver d'autres moyens de réduire les coûts, et c'est ainsi que le processus d'industrialisation s'étendit de plus en plus. Les inventeurs britanniques ne tardèrent pas à imiter et à améliorer les inventions qu'ils rencontraient dans d'autres pays. Parfois, une nouvelle technologie apparaissait dans des pays où elle n'était pas pleinement exploitée, pour des raisons économiques ou autres, mais l'industrialisation de la Grande-Bretagne signifiait souvent que ces innovations pouvaient fonctionner ou fonctionner mieux dans l'environnement économique de la Grande-Bretagne. Les ingénieurs britanniques, en particulier, devinrent des experts du développement et de l'amélioration des inventions réalisées ailleurs. Souvent appelé "bidouillage", c'est dans cet aspect de l'invention que la Grande-Bretagne excellait, plutôt que dans la création de nouvelles machines à partir de zéro.

Tout comme il existait un environnement d'investissement financier dans les nouvelles idées, il existait également un esprit d'invention, ou plutôt un environnement en Grande-Bretagne qui, d'une certaine manière, favorisait les nouvelles idées et, plus important encore, leur concrétisation dans la réalité pratique. L'opinion traditionnelle est que "la science newtonienne, les Lumières et le génie [ont joué un rôle important] en apportant des connaissances que les technologues ont pu exploiter, des habitudes d'esprit qui ont favorisé la recherche, des réseaux de communication qui ont diffusé les idées et des étincelles de créativité qui ont conduit à des percées qui n'auraient pas été réalisées par la recherche et le développement ordinaires" (Allen, 138). Cependant, Allen souligne que le génie des inventeurs n'est pas propre à la Grande-Bretagne. Comme nous l'avons déjà noté, plusieurs autres facteurs étaient nécessaires pour que le génie s'épanouisse et soit utile aux industriels qui retiraient les nouvelles idées de la planche à dessin et les mettaient en œuvre dans les usines. En bref, l'adoption favorise l'invention.

The First Industrial Revolution, c. 1760 - 1840
Première révolution industrielle, c. 1760, 1840
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Le processus d'industrialisation se perpétua grâce à une demande accrue, alimentée par l'augmentation de la population, l'urbanisation, l'éducation et le consumérisme. Des conflits comme les guerres napoléoniennes (1792-1815) favorisèrent également l'innovation. De nombreux fabricants britanniques (Josiah Wedgwood en est peut-être l'exemple le plus clair) furent des pionniers dans l'utilisation d'outils de vente et de marketing, tels que l'utilisation de vendeurs itinérants, l'aménagement de salles d'exposition élégantes, la distribution d'échantillons gratuits aux personnes riches et célèbres pour obtenir leur aval, la création d'une gamme de produits reflétant les nouveaux goûts de la mode, et l'offre de remises et de possibilités de remboursement. Toutes ces techniques permirent d'augmenter les ventes, ce qui stimula la production et permit d'investir davantage de capitaux dans d'autres innovations en matière d'industrialisation.

Supprimer la pub
Publicité

Un carburant bon marché

Inventer une machine est une chose, mais la faire fonctionner à faible coût est souvent une autre étape du développement. La question de savoir si les machines peuvent réduire les coûts de production est étroitement liée au coût du carburant dont elles ont besoin pour fonctionner. À cet égard, la Grande-Bretagne disposait d'un avantage considérable sur plusieurs autres pays européens (mais pas tous, loin s'en faut). La Grande-Bretagne était riche en charbon. En outre, elle disposait d'autres ressources naturelles importantes, telles que du minerai de fer de haute qualité, du plomb, du cuivre et de l'étain. L'exploitation minière existait depuis des siècles, mais elle s'était intensifiée avant la révolution industrielle en raison de la déforestation et de la pénurie de bois. Le charbon était devenu une alternative bon marché à la combustion du bois. Ce n'est pas une coïncidence si la plupart des nouvelles villes qui virent le jour en Grande-Bretagne se trouvaient à proximité des bassins miniers. Ces derniers étaient tous situés à proximité de l'eau pour le transport, un autre grand avantage naturel de la Grande-Bretagne.

La longue histoire de l'exploitation minière en Grande-Bretagne signifiait qu'il existait déjà un savoir-faire technologique sur la manière d'exploiter les minéraux présents dans la terre, ce qui signifiait que lorsque les nouvelles machines eurent besoin de plus de charbon que jamais auparavant, il s'agissait d'augmenter la production plutôt que de partir de zéro, ce qui aurait été plus problématique, comme ce fut le cas dans d'autres pays. Une fois encore, lorsque les premières machines, généralement des machines à vapeur, furent mises en place et commencèrent à fonctionner, cela encouragea le développement technologique pour les rendre encore plus économes en carburant et ainsi, une fois de plus, augmenter les profits.

Coal Pits & Factories
Mines et usines de charbon
Internet Archive Book Images (Public Domain)

Les mines accélérèrent à la fois l'urbanisation et l'augmentation du coût de la main-d'œuvre. En outre, le carburant bon marché fit plus que compenser les coûts élevés de la main-d'œuvre britannique, ce qui permit aux exportations d'être compétitives.

Vous aimez l'Histoire?

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire gratuite!

Conclusion

En résumé, plusieurs pays européens avaient certains des avantages dont la Grande-Bretagne jouissaient en termes de création d'une plate-forme sur laquelle un processus rapide d'industrialisation pouvait être construit, mais seule la Grande-Bretagne bénéficia de tous les facteurs nécessaires, ou les plus bénéfiques, réunis. Certains pays avaient certains atouts. L'Espagne avait plus d'or, l'Allemagne plus de charbon, les Pays-Bas plus d'urbanisation, etc., mais, dans l'ensemble, c'est la Grande-Bretagne qui eut la main haute sur l'endroit du monde occidental où l'industrialisation allait prendre son essor. Une fois que les roues de l'industrialisation commencèrent à tourner, l'innovation permit de les faire tourner encore plus vite, laissant derrière elle la plupart des rivaux européens et nord-américains de la Grande-Bretagne jusqu'à ce qu'ils ne la rattrapent plus tard au cours du 18e ou même du 19e siècle. De 1750 à 1850 environ, les Britanniques étaient, semble-t-il, en droit d'appeler leur île l'atelier de fabrication du monde.

Supprimer la pub
Publicité

Questions & Réponses

Pourquoi la révolution industrielle a-t-elle commencé en Grande-Bretagne ?

La révolution industrielle s'est d'abord produite en Grande-Bretagne en raison d'un certain nombre de facteurs : coûts de main-d'œuvre élevés, carburant bon marché, agriculture développée et environnement propice à l'investissement dans de nouvelles idées, entre autres.

Quelle était la cause de la révolution industrielle ?

La révolution industrielle est née de la volonté d'accroître les profits grâce à la mécanisation de l'industrie.

Pourquoi la révolution industrielle a-t-elle commencé en Europe ?

La révolution industrielle a débuté en Europe, et plus précisément en Grande-Bretagne, parce que c'est là seulement que se trouvaient réunies des conditions telles que des coûts de main-d'œuvre élevés, des combustibles bon marché, l'urbanisation, l'investissement dans l'innovation et de vastes contacts commerciaux avec son empire.

Quand la révolution industrielle a-t-elle commencé en Angleterre ?

La révolution industrielle en Angleterre n'a pas de date de début précise, et les historiens ne sont pas tous d'accord. La date de début la plus courante se situe entre 1730 et 1760.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Mark Cartwright
Mark est un auteur, chercheur, historien et éditeur à plein temps. Il s'intéresse particulièrement à l'art, à l'architecture et à la découverte des idées que toutes les civilisations peuvent nous offrir. Il est titulaire d'un Master en Philosophie politique et est le Directeur de Publication de WHE.

Citer cette ressource

Style APA

Cartwright, M. (2023, avril 14). Raisons pour lesquelles la Révolution Industrielle Commença en Grande-Bretagne [Why the Industrial Revolution Started in Britain]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2221/raisons-pour-lesquelles-la-revolution-industrielle/

Style Chicago

Cartwright, Mark. "Raisons pour lesquelles la Révolution Industrielle Commença en Grande-Bretagne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le avril 14, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2221/raisons-pour-lesquelles-la-revolution-industrielle/.

Style MLA

Cartwright, Mark. "Raisons pour lesquelles la Révolution Industrielle Commença en Grande-Bretagne." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 14 avril 2023. Web. 20 nov. 2024.

Adhésion