Bataille de Civitate

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Christopher L. Serafin
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 14 juin 2023
Disponible dans d'autres langues: Anglais, Italien
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La bataille de Civitate se déroula dans le sud-est de l'Italie, entre San Paolo di Civitate et la rivière Fortore, le 18 juin 1053 entre une armée papale du pape Léon IX (r. de 1049 à 1054) et une force de chevaliers normands en infériorité numérique qui cherchaient à faire reconnaître leurs conquêtes et leurs titres. Les Normands furent victorieux et, 37 ans après leur arrivée, la conquête normande de l'Italie du Sud put commencer pour de bon.

Robert Guiscard with Pope Nicholas II
Robert Guiscard avec le pape Nicolas II
Giovanni Villani (Public Domain)

L'Italie du Sud en l'an 1000

L'Italie du Sud au XIe siècle était un mélange de puissances indépendantes concurrentes.

L'Italie du Sud au XIe siècle n'était pas unie politiquement, mais plutôt un mélange de puissances indépendantes concurrentes, souvent en désaccord les unes avec les autres et cherchant toutes à atteindre leurs propres objectifs. Tout d'abord, les vestiges d'un ancien royaume lombard existaient encore à travers les trois principautés concurrentes de Salerne, Capoue et Bénévent. Ces principautés changeaient souvent d'allégeance pour ou contre l'autre selon leur convenance, reconnaissant l'empereur byzantin, le Saint Empereur romain ou le Pape selon les circonstances. Ensuite, les villes côtières occidentales de Naples, Amalfi et Gaète étaient de riches entrepôts commerciaux qui reconnaissaient nominalement l'empereur byzantin, bien qu'elles fussent virtuellement indépendantes. En outre, la majeure partie de l'Italie du Sud, y compris les provinces actuelles des Pouilles et de la Calabre, était revendiquée par l'Empire byzantin, bien qu'il ait souvent été incapable de gouverner efficacement ces terres lointaines, en particulier après 1025. Les lourds impôts et la conscription militaire aigrirent la population locale, provoquant fréquemment des révoltes contre le pouvoir byzantin.

L'ancienne province byzantine de Sicile, tombée aux mains d'une puissance islamique nord-africaine au 9e siècle, constituait un autre problème à résoudre. Les ports siciliens envoyaient fréquemment des raids navals contre les villes côtières italiennes voisines. Enfin, les États pontificaux situés au nord des terres byzantines et lombardes étaient nominalement dirigés par le pape catholique et théoriquement soutenus par les armées de l'empereur romain germanique, qui revendiquait la souveraineté sur l'ensemble de la péninsule sans vraiment pouvoir l'exercer.

Political Map of Italy circa 1000 CE
Carte politique de l'Italie vers l'an 1000
MapMaster (CC BY-SA)

C'est dans ce bourbier confus que les Normands firent leur entrée vers 1017, principalement en tant que mercenaires. Guerriers habiles, les Normands s'entraînaient très tôt à l'équitation, à la chasse et à la survie en plein air. Leur discipline militaire, leur armure et leur capacité à se battre en groupe à cheval en faisaient d'habiles combattants. Ils avaient également perfectionné l'utilisation de la charge de cavalerie en masse, qui balayait souvent tout devant elle et leur valait une réputation redoutable. Ironiquement, il semblerait que ce soit leur foi et leur piété chrétiennes qui les aient amenés au sud.

Les dissidents lombards

Sur les pentes du mont Gargano, dans le sud-est de l'Italie, se trouve un sanctuaire dédié à l'archange Michel, particulièrement vénéré par les pèlerins normands. Un groupe d'environ 40 chevaliers normands visitait le sanctuaire en 1016 lorsqu'ils rencontrèrent un dissident lombard nommé Melo qui leur demanda de l'aide pour débarrasser sa ville de Bari de la domination byzantine.

Archangel Michael Appearing at Monte Gargano
L'Archange Michael apparaissant à Monte Gargano
Cesare Nebbia / David Caster (Public Domain)

La combinaison d'une lourde fiscalité et d'un service militaire obligatoire sur les terres byzantines suscitait souvent l'inimitié des seigneurs lombards locaux, conduisant parfois à une révolte ouverte. C'est ce qui s'était produit en 1009 lorsque Melo et son beau-frère prirent possession de Bari et de quelques villes voisines. En l'espace de quelques années, les Byzantins reprirent leurs villes, obligeant Melo à se réfugier à Salerne pour réfléchir à la suite des événements. Lorsque ce groupe de pèlerins normands rencontra Melo en 1016, il accepta consciencieusement de l'aider après être retourné chez eux pour aller chercher des renforts, ce qui marqua le début de la présence normande dans le sud de l'Italie.

Rainulf et les premiers Normands en Italie

Melo et ses alliés normands perdirent d'abord contre une force byzantine plus puissante en 1018, mais la force byzantine en Italie fut entravée par la perte de l'empereur Basile II (r. de 975 à 1025) en 1025, ce qui donna lieu à près d'un demi-siècle d'empereurs byzantins faibles. Certains chefs lombards remarquèrent le changement dans la politique étrangère byzantine et recrutèrent ces nouveaux mercenaires normands. Par exemple, le prince de Capoue, Pandolf IV, chercha à exploiter la faiblesse byzantine en attaquant les villes voisines de Naples et de Gaète. En l'absence de fortes représailles byzantines, Pandolf pouvait utiliser ses alliés normands pour contraindre ses voisins à la soumission.

Grâce à son habileté politique et à ses allégeances changeantes, Rainulf réussit à devenir une figure militaire de premier plan dans le sud-ouest de l'Italie.

La principale figure normande de ces débuts était Rainulf Drengot (mort en 1045). D'abord allié à Pandolf, il changea de camp vers 1029, s'attirant ainsi la gratitude de Serge IV, le duc de Naples. En récompense, Serge lui offrit la ville d'Aversa en 1030, ainsi qu'une proposition de mariage avec sa propre sœur. En un instant, Rainulf obtint son propre fief, devint le beau-frère d'un duc et entra dans l'aristocratie de l'Italie du Sud.

Aversa est située entre Capoue et Naples, ce qui permettait à Rainulf de faire pencher la balance du pouvoir en faveur de celui qu'il soutenait. À la mort de sa femme, Rainulf épousa la nièce de Pandolf en 1035, retournant ainsi dans le camp de Pandolf de Capoue. En 1038, Rainulf changea à nouveau de camp, soutenant désormais Guaimar IV (r. de 1027 à 1052), prince de Salerne, après que Pandolf se soit attiré les foudres de tous en attaquant l'abbaye voisine de Monte Casino.

En 1038, Guaimar et Rainulf s'associèrent à Conrad II, empereur du Saint-Empire romain germanique (r. de 1032 à 1039), pour arrêter Pandolf pour ses crimes, ce qui permit à Conrad de conférer à Rainulf la reconnaissance impériale de comte d'Aversa. Grâce à son habileté politique et à ses allégeances changeantes, Rainulf réussit à devenir une figure militaire de premier plan dans le sud-ouest de l'Italie, à peine 20 ans après son arrivée.

Pandulf IV Imprisoned by the Emperor
Pandolf IV emprisonné par l'empereur
Heidelberg University Library (Public Domain)

Les Hauteville

Le succès de Rainulf attira inévitablement d'autres recrues normandes en quête de richesse et de célébrité. La famille Hauteville jouerait un rôle important en Italie, principalement grâce à la fertilité de son patriarche et à la modestie de son patrimoine, incapable de subvenir aux besoins de ses nombreux fils. Tancrède de Hauteville (980-1041) eut douze fils de deux femmes au cours de sa vie et, en 1035, les trois fils aînés, Guillaume (1005-1046), Drogon (1010-1051) et Onfroi (1010-1057), se rendirent dans le sud pour rejoindre l'armée de Rainulf de plus en plus nombreuse. Quelques années après leur arrivée, les frères Hauteville décidèrent de se joindre à une expédition byzantine pour reconquérir la Sicile en 1038, où Guillaume se distingua au combat en désarçonnant l'émir de Syracuse lors d'un siège. L'acte de bravoure de Guillaume lui valut le surnom de "bras de fer" et la reconnaissance de ses pairs en tant que chef militaire. L'armée byzantine se dissolut peu après, mais les Hauteville n'eurent aucun mal à retrouver du travail en Italie. De retour à Salerne, les frères découvrirent qu'une insurrection contre la domination byzantine avait éclaté dans les Pouilles.

En 1040, un noble lombard du nom d'Ardouin, accompagné d'un groupe de Normands dont les frères Hauteville, prit le contrôle de Melfi, une importante forteresse située au sommet d'une colline, à mi-chemin entre Salerne et Bari. À partir de Melfi, les forces lombardes et normandes remportèrent une série de victoires sur les Byzantins. Grâce à ses prouesses et à sa personnalité, Guillaume de Hauteville finit par être élu par ses pairs à la tête des forces normandes dans les Pouilles en 1042. Cependant, la coutume féodale exigeait qu'un titre officiel soit accordé par une source appropriée, comme un prince, un duc ou un empereur. Le prince lombard Guaimar IV de Salerne accéda à la demande de Guillaume et, en 1042, celui-ci fut proclamé comte des Pouilles sous l'autorité de Guaimar, consolidant ainsi un deuxième point central du pouvoir normand dans le sud de l'Italie.

Castle of Melfi
Château de Melfi
Michele Perillo (CC BY-SA)

La route vers Civitate

Les deux pôles du pouvoir normand établis à Melfi et à Aversa avaient été renforcés par l'investiture officielle d'Henri III, empereur romain germanique (r. de 1046 à 1056), en 1047. Cependant, peu habitués à gouverner, les seigneurs normands acquirent rapidement une réputation de brigands et de brutalité à l'égard de ceux qu'ils étaient censés protéger. En outre, de nombreux seigneurs normands s'étendirent dans les Pouilles et, bien que Guillaume, puis Drogon et enfin Onfroi aient été nominalement leurs suzerains, les frères Hauteville n'exerçaient que peu de contrôle sur leurs compatriotes indépendants. Cela devint un problème en 1051 lorsque le duché papal voisin de Bénévent subit des raids normands, attirant l'attention malvenue du pape Léon IX (r. de 1049 à 1054).

Préoccupé par l'expansion normande, Léon forma une alliance avec un seigneur byzantin local, partant du principe que les Normands représentaient la plus grande menace pour l'Italie du Sud. N'ayant pas d'armée permanente, Léon se tourna vers l'empereur Henri III pour qu'il lui envoie des troupes, bien que l'empereur ne puisse se passer que d'un petit mais dangereux détachement d'épéistes souabes. Léon fit marcher ces hommes vers le sud, en recrutant des volontaires en cours de route, jusqu'à ce qu'il ait amassé une force considérable. Le plan consistait à rejoindre l'armée de son allié byzantin, puis à affronter ensemble les Normands.

Pope Leo IX
Pape Léon IX
Cyberprout (Public Domain)

Les barons normands, quant à eux, étaient conscients de leur situation difficile face aux forces papales, byzantines et locales des Pouilles. En infériorité numérique, ils comprirent la nécessité de travailler ensemble. Ainsi, le nouveau souverain d'Aversa, Richard II, le comte Onfroi de Pouilles et Robert Guiscard (fils aîné du second mariage de Tancrède) s'unirent pour empêcher les forces papales de s'allier aux Byzantins. Le 17 juin 1053, les chevaliers normands affrontèrent l'armée papale devant la ville de Civitate, près de l'actuel San Severo, à proximité du fleuve Fortore.

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Les pourparlers s'engagèrent, Léon espérant gagner du temps jusqu'à l'arrivée de l'armée byzantine, tandis que les Normands semblaient avoir de réelles réticences à attaquer le représentant élu de Dieu sur terre. Néanmoins, les Normands étaient conscients de l'approche des Byzantins qui allaient considérablement affaiblir leur position. Les pourparlers semblent avoir été rompus, les épéistes allemands se moquant des Normands et encourageant Léon à rejeter leurs offres de paix. La bataille commença le lendemain matin.

La bataille

L'armée papale pouvait compter jusqu'à 6 000 fantassins et cavaliers. Le flanc gauche était composé de divers alliés lombards et italiens, tandis que les épéistes allemands commandaient la droite et le centre en une fine ligne. Les épéistes souabes constituaient l'épine dorsale de cette force, des combattants féroces préférant la mort à la reddition. Guillaume des Pouilles, une source contemporaine favorable aux Normands, décrit les combattants allemands en détail :

Les Allemands étaient accompagnés de nombreux alliés et se fiaient (à tort) à l'aide des lâches Lombards... Il y avait là des gens fiers et courageux, mais peu versés dans l'équitation, qui se battaient plutôt à l'épée qu'à la lance... Ces épées étaient très longues et tranchantes, et elles étaient souvent capables de couper quelqu'un en deux à la verticale ! Ils préféraient descendre de cheval et monter la garde à pied, et ils préféraient mourir plutôt que de tourner les talons. Leur bravoure était telle qu'ils étaient bien plus redoutables ainsi qu'à cheval. (20)

En comparaison, les Normands, en infériorité numérique, disposaient peut-être d'environ 3 000 cavaliers et 500 fantassins, répartis en trois groupes, Richard d'Aversa et ses chevaliers montés sur le flanc droit, face aux Lombards. Le comte Onfroi semble avoir dirigé l'infanterie et les archers au centre, face aux Allemands, tandis que Robert dirigeait ses propres troupes montées sur le flanc gauche, et devait être tenu en réserve, aidant là où c'était le plus nécessaire.

Robert Guiscard
Robert Guiscard
Merry-Joseph Blondel (Public Domain)

La bataille s'ouvrit par une charge de Richard d'Aversa, qui semble avoir dispersé les soldats italiens et lombards au premier contact. Le flanc gauche de l'armée papale étant déjà en fuite, les Allemands affrontèrent l'infanterie d'Onfroi. Guillaume des Pouilles décrit la scène:

Les Souabes dressèrent leur ligne de bataille contre les armes du vaillant Onfroi. Onfroi les attaqua d'abord à longue distance avec des flèches, et fut à son tour harcelé par les flèches de ses ennemis. Finalement, les deux camps chargèrent épée contre épée, et leurs épées s'infligèrent mutuellement des coups incroyables; on pouvait voir des corps humains fendus par le milieu, et des chevaux et des hommes gisant morts ensemble. Alors Robert, voyant son frère si violemment attaqué par des ennemis résolus à ne pas céder un pouce, chargea férocement et fièrement au milieu des rangs hostiles... Il fut désarçonné trois fois, trois fois il reprit des forces et revint plus férocement dans la mêlée. (21)

La bataille contre les Allemands fut féroce et faillit se retourner contre les Normands. Ce qui sauva la situation, ce fut la discipline de Richard d'Aversa et de ses chevaliers, ils firent demi-tour après avoir mis les Italiens en déroute et encadrèrent les Allemands d'un troisième côté. Guillaume conclut la bataille pour nous dans les lignes suivantes:

La glorieuse armée de Richard le victorieux les rejoignant fut la cause première de la catastrophe de leurs ennemis. Les malheureux périrent de diverses manières, et de tous ces hommes, aucun ne survécut. (22)

Suites de l'histoire

Léon fut retenu comme un prisonnier virtuel jusqu'à ce qu'il accepte de confirmer formellement les Normands dans toutes les terres dont ils s'étaient emparés jusqu'à présent.

Le pape Léon fut humilié, son armée fut mise en déroute et son contingent allemand massacré. Étonnamment, les Normands victorieux ne se comportèrent pas comme s'ils avaient capturé un ennemi, mais seraient tombés à genoux, implorant le pardon de Léon et l'escortant même jusqu'à la cité papale de Bénévent. Malgré la piété professée par les Normands, Léon resta pratiquement prisonnier dans la ville pendant près d'un an. Il fut autorisé à s'occuper des affaires de son bureau, mais n'était pas autorisé à partir tant qu'il n'avait pas accepté de confirmer officiellement les Normands sur toutes les terres dont ils s'étaient emparés jusqu'à présent.

Après environ neuf mois de captivité, Léon semble avoir accepté les conditions, reconnaissant les conquêtes normandes jusque là. N'ayant plus aucune raison de le garder enfermé à Bénévent, Léon fut autorisé à partir le 12 mars 1054, escorté par le comte Onfroi jusqu'à Capoue, en route pour Rome.

Importance de Civitate

Les Normands avaient remporté leur plus grande victoire depuis leur arrivée dans le sud de l'Italie 37 ans plus tôt. Ils obtinrent la reconnaissance officielle par le pape de leur droit sur les terres qu'ils avaient conquises et montrèrent qu'ils étaient trop puissants pour être éradiqués.

La bataille de Civitate fut un tournant pour les Normands, après quoi leur conquête de l'Italie du Sud et de la Sicile put réellement commencer. Robert Guiscard prit le contrôle après la mort d'Onfroi vers 1057 et commença à arracher le pouvoir à l'influence lombarde, byzantine et papale existante. Deux ans plus tard, le nouveau pape, Nicolas II (r. de 1059 à 1061), investit Robert du titre de duc des Pouilles, de Calabre et de Sicile par le traité de Melfi. L'historienne Susan-Wise Bauer explique l'importance de ce traité dans le passage suivant:

Mais le traité de Melfi a fait beaucoup plus. Il renonçait au droit spécial de l'"empereur romain" de protéger les héritiers de Saint-Pierre. En le signant, Nicolas II a supprimé le devoir central qui faisait de la fonction d'empereur une fonction sacrée. Ce devoir a été transféré aux Normands qui, dans le cadre du traité, ont même promis qu'ils se battraient pour le pape et contre tout futur empereur romain, si nécessaire. (594)

C'est peut-être là le résultat le plus important de Civitate: la papauté considérait désormais que c'était les Normands, et non le Saint Empereur romain, qui seraient les mieux à même de la protéger et de défendre ses intérêts en Italie, ce qui, en fin de compte, influait sur l'équilibre des pouvoirs dans la région. Reconnu par la papauté comme le seigneur légal de ses vastes domaines, Robert put entamer le processus d'unification de toute l'Italie du Sud sous son autorité et celle de ses héritiers.

Roger II Crowned King
Roger II couronné roi
Matthias Süßen (CC BY-SA)

Commandant militaire doué, Robert finit par établir un minimum de contrôle sur ses vastes domaines apuliens et calabrais, malgré les révoltes constantes de ses barons. En outre, avec son frère cadet Roger Ier, il entama la reconquête de la Sicile. Robert réussit même à envahir l'Empire byzantin avec un certain succès. Le neveu de Robert, Roger II (r. de 1105 à 1154), réussit à réunir ces vastes royaumes en un royaume riche et efficace basé à Palerme en 1130, en partie grâce aux fondations posées par ses ancêtres à la bataille de Civitate.

À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Christopher L. Serafin
Dr. Serafin is a professor of business administration at Andrew College in Cuthbert, Georgia. He also holds a master's degree in history and when not reading or teaching you can find him running or watching tv.

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Style APA

Serafin, C. L. (2023, juin 14). Bataille de Civitate [Battle of Civitate]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2246/bataille-de-civitate/

Le style Chicago

Serafin, Christopher L.. "Bataille de Civitate." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification juin 14, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2246/bataille-de-civitate/.

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Serafin, Christopher L.. "Bataille de Civitate." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 14 juin 2023. Web. 21 nov. 2024.

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