Dix Inventions Amérindiennes à Connaitre

10 jours restants

Investissez dans l'enseignement de l'Histoire

En soutenant notre organisation reconnue d'utilité publique, World History Foundation, vous investissez dans l'avenir de l'enseignement de l'Histoire. Votre don nous aide à transmettre à la nouvelle génération les connaissances et les compétences dont elle a besoin pour comprendre le monde qui l'entoure. Aidez-nous à démarrer la nouvelle année prêts à publier des contenus historiques fiables et gratuits pour tous.
$3081 / $10000

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 06 novembre 2023
Disponible dans ces autres langues: anglais, espagnol
Écouter cet article
X
Imprimer l'article

Les peuples autochtones d'Amérique du Nord ont bâti des villes, construit des routes et développé des cultures très sophistiquées qui ont favorisé l'invention de nombreux objets souvent considérés comme acquis ou dont les origines sont ignorées de nos jours, de l'aspirine au pistolet à eau en passant par le lit superposé, le canoë et même le sirop d'érable.

Beaded Shoshone Moccasins
Mocassins Shoshone perlés
Durova (CC BY-SA)

De nombreuses innovations, telles que la culture du maïs, sont initialement venues d'Amérique centrale et du Sud, mais furent adoptées par les nations nord-américaines et devinrent essentielles à leurs communautés. Les techniques d'irrigation, le commerce à longue distance, les villes, les calculs astronomiques, les barrages et les aqueducs, les anesthésiques et les complexes d'appartements faisaient tous partie de la vie des Autochtones d'Amérique du Nord bien avant l'arrivée des Européens, mais cette compréhension des différentes cultures a été obscurcie par l'image de l'Amérindien en tant que "noble sauvage" vivant au jour le jour dans la nature, sans aucune notion de "civilisation" ou de technologie. Cette image a également contribué au concept erroné et inexact d'Amérindiens "anti-science" ou "anti-progrès" et résistants aux nouvelles idées, comme l'ont noté les universitaires Roxanne Dunbar-Ortiz et Dina Gilio-Whitaker:

Supprimer la pub
Publicité

L'un des plus grands défis pour les peuples autochtones d'Amérique du Nord (et d'ailleurs) est d'être considérés par les populations dominantes en tant que peuples possédant des systèmes de connaissances légitimes, un problème dû à des siècles de suprématie blanche qui a fait des peuples autochtones des êtres inférieurs à tous points de vue.

(Indiens, 124)

En réalité, les peuples autochtones des Amériques ont une longue histoire d'innovation, d'invention et de développement technologique qui n'a été possible que grâce à leur ouverture à de nouvelles façons de voir, à leur respect des dons du monde naturel et du concept de durabilité, et à la curiosité nécessaire à tout type d'invention ou de développement culturel.

Ces inventions et innovations sont les suivantes:

  • l'aspirine
  • les lits superposés
  • le canoë
  • le sirop d'érable
  • les mocassins
  • les lunettes de neige
  • le stickball
  • la technique de plantation dite des 3 sœurs
  • le Tipi (Teepee)
  • le tabac

Il ne s'agit là que d'un petit échantillon des nombreuses inventions des Autochtones d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, et nous nous concentrons uniquement sur celles de l'Amérique du Nord. Parmi les inventions qui ne figurent pas dans la liste ci-dessous, on trouve la seringue, fabriquée à partir d'un os d'oiseau creux et d'une vessie d'animal, utilisée pour administrer des médicaments, comme c'est le cas aujourd'hui. La seringue a inspiré l'invention - ou le développement - par les Sioux Lakota du pistolet à eau comme jouet pour les enfants, un des nombreux exemples de l'ingéniosité des Amérindiens dans l'adaptation d'un type de technologie à un autre usage et, contrairement aux pistolets à eau et autres objets produits en masse et jetés aujourd'hui, ceux des nations amérindiennes étaient rendus à la terre d'où ils provenaient.

Supprimer la pub
Publicité

Aspirine

La salicine, extraite de l'écorce de saule, était régulièrement utilisée comme analgésique et devint l'"aspirine" des Amérindiens.

La salicine, extraite de l'écorce de saule, était régulièrement utilisée pour soulager la douleur et devint l'"aspirine" amérindienne, dont l'ingrédient actif est l'acide salicylique. Une fois la salicine ingérée, soit en mâchant l'écorce ramollie, soit en la consommant sous forme de thé, elle faisait baisser la fièvre et soulageait les maux de tête, les douleurs musculaires, les douleurs arthritiques et d'autres malaises traités aujourd'hui par l'aspirine ou divers médicaments antidouleur. Ce remède est documenté dans les ouvrages médicaux de l'ancienne Mésopotamie, de l'Égypte, de la Grèce et de Rome, mais il avait été développé indépendamment par les Amérindiens bien avant le contact avec les Européens. L'analgésique européen connu sous le nom d'aspirine ne fut mis au point qu'à la fin du XIXe siècle.

Lits superposés

Les lits superposés furent mis au point par les nations algonquine et iroquoise pour gagner de la place dans leurs longues maisons. Les cadres des lits étaient faits de bois avec une feuille d'écorce posée dans le sens de la longueur sur une série de tiges transversales. Des peaux d'animaux servaient de matelas au-dessus de l'écorce et des fourrures et des peaux servaient de couvertures. Les lits superposés étaient généralement à deux niveaux, mais pouvaient être à trois niveaux, le sommet étant accessible par une petite échelle. En hiver, les couchettes supérieures étaient souvent utilisées pour le rangement, et les gens n'utilisaient que les couchettes inférieures pour se rapprocher de la chaleur du feu central. Les lits superposés furent adoptés par les Européens, puis par les colons américains, pour être utilisés dans les casernes militaires, les dortoirs et les maisons.

Supprimer la pub
Publicité

Canoë

Les canoës étaient fabriqués selon diverses techniques, mais l'une des plus populaires était l'utilisation d'un feu contrôlé et d'une herminette pour la pirogue. Un arbre de taille convenable était abattu et dépouillé de son écorce, puis un feu était allumé le long de la cime. Une fois que les flammes avaient brûlé une partie du bois, l'herminette était utilisée pour gratter les morceaux carbonisés, puis le feu était rallumé, et le processus se poursuivait jusqu'à ce que tout le tronc ait été creusé. L'intérieur et l'extérieur étaient ensuite lissés et façonnés à l'aide de l'herminette, de couteaux ou d'autres outils. Le kayak, inventé par les Aléoutes, les Aïnous, les Inuits et les Yupiks, se développa indépendamment. Il s'agissait d'une armature en bois ou en os recouverte de peaux d'animaux et imperméabilisée avec de la graisse de baleine. Le canoë et le kayak sont restés des embarcations populaires jusqu'à nos jours.

Native Americans Make Dugout Canoe c. 1590
Les Amérindiens fabriquent des pirogues vers 1590
Theodor de Bry (Public Domain)

Le sirop d'érable

Les Premières nations du Canada et les membres de la Confédération Haudenosaunee furent parmi les premiers à exploiter la sève des érables pour la transformer en sirop d'érable. Bien que plusieurs types d'érables aient été utilisés, l'érable à sucre, dont la sève est la plus sucrée, était le plus populaire. Au printemps, les Amérindiens pratiquaient une petite entaille dans un arbre et y inséraient un roseau creusé qui permettait à la sève de couler dans un seau ou un bol en argile. Après avoir séché, la sève était bouillie sur le feu et transformée en sirop, qui était ensuite versé dans d'autres récipients. Le sirop d'érable était utilisé comme complément alimentaire, pour aromatiser la viande, dans les remèdes médicinaux et comme édulcorant dans les boissons, en particulier les infusions amères qui étaient prises soit comme remède à une maladie, soit à titre préventif. Le sirop d'érable devint si populaire parmi les colonisateurs européens qu'il est devenu par la suite un produit commercial important.

Mocassins

Le mocassin est la chaussure la plus communément associée aux nations amérindiennes d'Amérique du Nord. Son nom vient de mekezin ou makasin - le mot algonquin pour "chaussure" - et il était fait de peaux d'ours, de castor, de cerf ou d'élan, coupées à la taille et cousues ensemble, la peau de cerf étant la plus populaire. La forme la plus courante du mocassin est la chaussure, mais les bottes de cheville, de mollet ou de genou étaient fabriquées selon la même technique et les chaussures comme les bottes étaient généralement ornées de perles ou de franges. Les mocassins étaient parfois enduits de graisse animale pour les imperméabiliser, mais ils pouvaient être laissés tels quels si utilisés exclusivement à l'intérieur, comme les pantoufles de l'ère moderne. Le mocassin devint populaire parmi les commerçants européens, à commencer par les Français dans la région du Canada actuel. Ils étaient connus sous le nom de "chaussures indiennes" et faisaient souvent l'objet d'échanges commerciaux.

Supprimer la pub
Publicité

Lunettes de neige

Les lunettes de neige furent inventées par les Inuits et/ou les Yupiks pour prévenir la cécité due à la neige et améliorer la vision du porteur. La plus ancienne paire de lunettes trouvée jusqu'à présent est de fabrication inuit et date du 13e siècle environ. Elles étaient fabriquées en bois de cerf, en os ou, le plus souvent, en bois. Chaque paire était fabriquée pour la personne qui la portait, de façon à ce qu'elle s'ajuste parfaitement au visage, avec deux fentes étroites taillées dans le bois ou l'os pour les yeux. On ne sait pas exactement à quand remonte l'utilisation des lunettes de neige, mais elles étaient déjà utilisées, tout comme les raquettes, depuis longtemps avant que les Premières nations ne rencontrent les commerçants français au XVIIe siècle. Aujourd'hui encore, les Inuits et les Yupiks fabriquent des lunettes de neige selon des techniques traditionnelles.

Inuit Snow Goggles
Lunettes de neige inuites
Jaredzimmerman (CC BY-SA)

Le stickball

Le stickball était un sport d'équipe populaire parmi les nations amérindiennes des régions de l'actuel Canada et du nord des États-Unis et continue d'être pratiqué de nos jours. Le jeu est similaire à la crosse, qui s'en inspire, mais en diffère par les règles et l'équipement. Il est également similaire au jeu de balle de Mésoamérique en ce sens que les joueurs ne peuvent pas tenir ou lancer la balle avec leurs mains. Les équipes marquent des points en envoyant la balle en cuir dans le but de l'adversaire à l'aide de leurs bâtons, et non de leurs mains ou de leurs pieds. Ce jeu était fréquemment utilisé pour régler les différends entre les nations tribales. Si l'issue du match s'avérait satisfaisante pour les deux parties, la guerre était évitée; dans le cas contraire, la guerre était déclarée. Les colons français et anglais en vinrent à apprécier le jeu et, au XIXe siècle, les Français développèrent les règles du jeu pour en faire la crosse.

Technique de plantation dite des trois sœurs

La technique de plantation dite "des trois sœurs", largement pratiquée en Amérique du Nord par les nations amérindiennes, continue d'être utilisée aujourd'hui.

La méthode de plantation dite "des trois sœurs" fut inventée par les Amérindiens d'Amérique du Nord il y a des centaines d'années, bien que la date précise ne soit pas connue. Les "trois sœurs" que sont le maïs, les haricots et les courges sont plantées ensemble, chacune bénéficiant des autres. Le maïs est planté en premier, puis, une fois que la tige est établie, les haricots, qui s'enroulent autour du maïs, et enfin les courges. Les haricots aident à ancrer la tige de maïs et à fertiliser le sol, la tige de maïs sert de treillis aux haricots, et les grandes feuilles de la courge ombragent les racines des haricots et du maïs afin de maintenir le sol humide et d'éviter les mauvaises herbes. Cette méthode, largement pratiquée dans toute l'Amérique du Nord par les nations autochtones, continue d'être utilisée aujourd'hui.

Supprimer la pub
Publicité

Tipi

Le tipi est l'image historique emblématique associée à la culture des Indiens des plaines: une tente effilée avec des poteaux dépassant d'un toit ouvert. Bien que le tipi, généralement représenté dans des images de prairies ouvertes, ait encouragé les non-Autochtones à considérer les Amérindiens comme des vagabonds sans racines rejetant une habitation "civilisée", cette structure est en fait un excellent exemple de sophistication technologique. Dunbar-Ortiz et Gilio-Whitaker citent l'ingénieur et éducateur cherokee George Thomas à propos du tipi: "c'est une forme très aérodynamique qui peut résister à des vents violents et à la charge de neige, avec de fortes propriétés de chauffage et de refroidissement par convection" (Indians, 128).

Le tipi historique était fait de peaux d'animaux cousues ensemble et tirées autour de poteaux placés en cercle et ancrés au sol. Le rabat qui sert d'entrée et de sortie était généralement placé à l'est pour accueillir le lever du soleil et la structure entière pouvait être soulevée et démontée rapidement si les gens avaient besoin de se déplacer soudainement vers un nouvel emplacement. Le montage et le démontage du tipi incombaient à la femme de la famille dont c'était la maison, et l'on pensait qu'elle possédait également tout ce qui se trouvait à l'intérieur et qui n'était pas la propriété personnelle de son mari.

Oglala Sioux Girl in front of Tipi with Pet Dog
Fille sioux Oglala devant Tipi avec un chien de compagnie
John C. H. Grabill (Public Domain)

Le tipi est souvent confondu avec le wigwam, qui ne lui ressemble pas du tout. Un wigwam est une structure plus courte, en forme de dôme, historiquement faite de bois et recouverte d'écorce. Le tipi a inspiré Henry Hopkins Sibley (1816-1886), alors officier de l'armée américaine, à créer sa célèbre tente Sibley en 1856. Sibley a soigneusement modelé sa tente sur le tipi, et celle-ci s'est avérée être une amélioration considérable par rapport aux tentes à clochettes que l'armée utilisait jusqu'alors. La tente Sibley a ensuite inspiré d'autres développements dans la fabrication de tentes et le modèle du tipi est encore aujourd'hui très respecté par les campeurs non autochtones, tout en demeurant un puissant symbole d'unité culturelle et de tradition pour les Amérindiens.

Vous aimez l'Histoire?

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire gratuite!

Le tabac

Le tabac avait été cultivé par les autochtones d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud pendant des siècles avant d'être introduit en Europe par Christophe Colomb après 1492, puis par John Rolfe de la colonie de Jamestown en 1611. Pour les Européens, et plus tard pour les Américains, le tabac était une culture commerciale lucrative, mais pour les Amérindiens, il était - et est toujours - considéré comme un don sacré du Grand Esprit et utilisé comme un moyen de communier avec le divin. La fumée du tabac était portée à la bouche puis relâchée, transportant les prières vers le haut, vers le royaume du Dieu créateur et le monde des esprits. Le tabac était également fumé en tant qu'herbe médicinale, utilisé lors de cérémonies - comme dans les sept rites sacrés des Sioux Lakota - et transporté dans le "paquet sacré" pour un usage social. Selon la tradition sioux, c'est l'entité surnaturelle connue sous le nom de Femme Bison Blanc qui avait donné au peuple la pipe cérémonielle sioux à utiliser avec le tabac pour maintenir leur relation avec le Grand Esprit. D'autres nations tribales ont leur propre tradition concernant le tabac et ses usages, mais toutes le considèrent comme sacré et rejettent sa commercialisation et les additifs addictifs qui lui sont aujourd'hui si étroitement associés. Bien que l'usage du tabac soit aujourd'hui reconnu comme un risque pour la santé, il était considéré, avant sa culture par des Européens comme John Rolfe, comme une aide médicinale et spirituelle puissante.

Conclusion

Le tabac était considéré comme un puissant anesthésiant, tout comme le datura (également utilisé pour élever la conscience lors des cérémonies) et d'autres fleurs et herbes. L'aconit et l'épine-vinette étaient utilisés comme contraceptifs oraux et l'huile de tournesol, l'aloès et les huiles de poisson comme écrans solaires. Les Amérindiens ont également inventé le biberon et le "lait maternisé" - que d'autres civilisations anciennes avaient également créé indépendamment -, les jouets pour enfants, l'utilisation de l'éphédra pour traiter les rhumes et le jeu populaire du Shinny, qui a influencé le développement du hockey sur glace et du hockey sur gazon.

Loin de l'image des peuples "arriérés" ou "non civilisés" que les écrivains européens et américains du XVIIe au début du XXe siècle ont encouragée, les autochtones d'Amérique du Nord avaient développé une culture sophistiquée égale, et à bien des égards supérieure, à celle des Européens qui se moquaient d'eux en les qualifiant d'"anti-progrès" ou d'"anti-science". Dunbar-Ortiz et Gilio-Whitaker commentent:

Le mot "science", tel qu'il est couramment utilisé, se réfère étroitement à des systèmes de mesure complexes, spécialisés et mécanistes permettant de comprendre ce que nous appelons la réalité. Toutefois, dans sa traduction littérale, la science désigne simplement la connaissance systématisée. En ce sens, tous les peuples autochtones possèdent leurs propres structures de connaissances empiriques. À partir de leurs observations, ils ont développé des technologies qui leur ont facilité la vie, selon des méthodes durables caractéristiques. (Indiens, 124)

Le développement durable, un concept qui gagne de plus en plus d'attention à l'ère moderne - au même titre que celui de "zéro déchets" - était, et est toujours, une question de bon sens pour les peuples indigènes d'Amérique du Nord. Tout ce qui était prélevé sur la terre pour le bénéfice du peuple retournait à la terre, tout comme il était entendu qu'à la mort, le corps se décomposait et retournait à la terre d'où il venait et sur laquelle il avait vécu.

L'importance du développement durable était reconnue par les Amérindiens des siècles avant l'ère moderne où elle est devenue un sujet de débat qui divise. La confédération Haudenosaunee, au moins depuis 1500, si ce n'est plus tôt, avait imposé le "principe de la septième génération" dans toutes les décisions prises par les nations: toute résolution concernant les ressources naturelles devait être durable pour sept générations à venir afin d'assurer un avenir aux descendants du peuple. Bon nombre des inventions énumérées ci-dessus, et bien d'autres encore qui ne figurent pas ici, furent développées plus tard par des Européens et d'autres non-Amérindiens, mais ce concept, malheureusement, a été ignoré et continue de l'être.

Supprimer la pub
Publicité

Questions & Réponses

Quelle est la valeur centrale observée dans toutes les inventions amérindiennes ?

L'une des valeurs centrales des civilisations amérindiennes était le développement durable qui était également au cœur de leurs nombreuses inventions.

Quelles sont les inventions des Amérindiens d'Amérique du Nord ?

L'aspirine, le sirop d'érable, les lits superposés, le tipi, les mocassins, le canoë, le pistolet à eau et la culture conjointe du maïs, des haricots et des courges comptent parmi les inventions les plus connues des Amérindiens d'Amérique du Nord.

Les Autochtones d'Amérique du Nord étaient-ils "anti-science" ?

Les Autochtones d'Amérique du Nord n'étaient pas "anti-science" ou "anti-progrès" et sont, en fait, toujours très progressistes dans ces deux domaines.

De quand datent les inventions des autochtones d'Amérique du Nord ?

Il est difficile de déterminer l'ancienneté des inventions des Autochtones d'Amérique du Nord, car ils n'ont pas conservé de traces écrites, mais elles sont plus anciennes que le premier contact avec les colons européens à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2023, novembre 06). Dix Inventions Amérindiennes à Connaitre [Ten North American Native Inventions You Need to Know]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2321/dix-inventions-amerindiennes-a-connaitre/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Dix Inventions Amérindiennes à Connaitre." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 06, 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2321/dix-inventions-amerindiennes-a-connaitre/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Dix Inventions Amérindiennes à Connaitre." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 06 nov. 2023. Web. 21 déc. 2024.

Adhésion