Pétition du Rameau d'Olivier

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Harrison W. Mark
par , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié sur 16 janvier 2024
Disponible dans d'autres langues: Anglais
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La pétition du rameau d'olivier était une lettre adoptée par le deuxième Congrès continental le 5 juillet 1775 et envoyée au roi George III de Grande-Bretagne (r. de 1760 à 1820) dans une ultime tentative de réconciliation au cours des premiers mois de la guerre d'Indépendance américaine (1775-1783). Le roi refusa de recevoir la pétition et les colonies déclarèrent leur indépendance un an plus tard.

Signature Page of the Olive Branch Petition
Page de signature de la Pétition du rameau d'olivier
US Library of Congress (Public Domain)

À l'époque où la pétition fut rédigée, la guerre s'intensifiait rapidement et de nombreux délégués du Congrès continental pensaient que de nouvelles effusions de sang étaient inévitables; alors même qu'un comité commençait à rédiger la pétition du rameau d'olivier, le reste du Congrès était occupé à organiser l'armée continentale et à autoriser l'invasion du Canada sous contrôle britannique. Cependant, les délégués avaient également compris l'intérêt de faire un dernier effort pour parvenir à la paix; si le roi n'écoutait pas, cela prouverait au moins au monde que les Américains faisaient tout leur possible pour éviter la guerre et qu'ils n'étaient pas les agresseurs.

La pétition, rédigée principalement par John Dickinson de Pennsylvanie, fut ratifiée par le Congrès le 5 juillet 1775 et envoyée à Londres trois jours plus tard. Elle imputait essentiellement la situation à la tyrannie du Parlement et à la trahison des ministres du roi, et implora George III d'intervenir et de rétablir le statu quo; la pétition affirmait que tout ce que les Américains souhaitaient, c'était le rétablissement de relations harmonieuses entre le roi et les colonies. Cependant, lorsque la pétition parvint à Londres, le roi avait déjà publié une proclamation de rébellion qui appelait à la répression de la rébellion coloniale, et refusa même de recevoir la pétition du rameau d'olivier. Le Congrès ne tenterait plus de se réconcilier avec le roi et adopterait la Déclaration d'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776.

Contexte

La querelle entre la Grande-Bretagne et ses treize colonies d'Amérique du Nord avait commencé en 1764 lorsque le Parlement avait tenté de lever des impôts en mettant en œuvre le Sugar Act, qui taxait le commerce de la mélasse dans les colonies. D'autres taxes avaient suivi, notamment le Stamp Act (1765) et les Townshend Acts (1767-1768), qui avaient tous deux suscité l'indignation générale dans les colonies. Les Américains firent valoir que leurs droits, inscrits à la fois dans la constitution britannique et dans leurs propres chartes coloniales, leur permettaient de s'auto-taxer; comme les Américains n'étaient pas représentés au Parlement, toute tentative de ce dernier de les taxer violait leurs droits. Les tensions s'aggravèrent lorsque la Grande-Bretagne envoya des soldats pour rétablir l'ordre dans les colonies et que les gouverneurs royaux suspendirent les assemblées législatives coloniales. Des événements tels que le massacre de Boston (1770), la Boston Tea Party (1773) et l'adoption des lois intolérables (1774) par le Parlement mirent les colonies sur la voie de la guerre.

Le Congrès espérait qu'une pétition adressée au roi pour demander la paix prouverait au monde que les Américains n'étaient pas les agresseurs.

En octobre 1774, le premier Congrès continental se réunit à Philadelphie pour discuter d'une réponse coordonnée aux lois intolérables. À cette occasion, les délégués rédigèrent une pétition au roi, dans laquelle ils énumérèrent leurs griefs et implorèrent le roi George III d'intervenir en leur faveur. À l'époque, de nombreux colons croyaient encore que le roi était un souverain bienveillant, qu'il était simplement trompé par ses ministres traîtres et le Parlement corrompu; beaucoup pensaient que si le roi pouvait seulement écouter la détresse des colons, il deviendrait sensible à leur cause et remettrait les choses en ordre. La première pétition au roi fut adoptée et envoyée en 1774, mais ne reçut aucune réponse dans les mois qui suivirent. Ce que les colons ne pouvaient pas savoir, c'est que George III considérait déjà les colonies comme étant en rébellion ouverte et encourageait son ministère à rétablir l'ordre, par la force si nécessaire.

Lorsque le deuxième Congrès continental se réunit à Philadelphie en mai 1775, le sang avait déjà coulé aux batailles de Lexington et Concord (19 avril 1775) et les milices coloniales assiégeaient les troupes britanniques en garnison à Boston; le 17 juin 1775, les colons et les soldats britanniques s'affrontèrent à nouveau lors de la bataille de Bunker Hill, l'une des journées les plus sanglantes de la Révolution américaine. Le deuxième congrès prit sur lui d'agir en tant que gouvernement américain en temps de guerre; il envoya George Washington prendre le commandement de l'armée coloniale à l'extérieur de Boston et autorisa l'invasion du Québec par les Américains. Dans le même temps, de nombreux délégués du Congrès conservaient l'espoir d'une paix et d'un retour au statu quo. George III était perçu sous un jour moins bienveillant qu'à l'automne précédent, mais certains délégués continuaient de penser que le roi était le meilleur moyen de négocier une paix satisfaisante. Au moins, le Congrès espérait qu'une pétition adressée au roi pour demander la paix prouverait au monde que les Américains n'étaient pas des agresseurs et que tout ce qu'ils voulaient, c'était défendre leurs libertés contre les tyrans du Parlement. John Dickinson était le principal auteur de la pétition dite du rameau d'olivier, bien qu'il ait été conseillé par Thomas Jefferson, Benjamin Franklin, John Jay et John Rutledge. Le 5 juillet 1775, la pétition fut signée par le président du Congrès, John Hancock, et envoyée à Londres le 8 juillet.

Portrait of John Hancock, c. 1765
Portrait de John Hancock, vers 1765
John Singleton Copley (Public Domain)

Texte de la pétition du rameau d'olivier

À la Très Excellente Majesté du Roi.

Très Gracieux Souverain: Nous, fidèles sujets de Votre Majesté des colonies du New-Hampshire, du Massachusetts-Bay, de Rhode-Island et des Plantations de Providence, du Connecticut, de New-York, du New-Jersey, de la Pennsylvanie, des comtés de Newcastle, de Kent et de Sussex, du Delaware, du Maryland, de la Virginie, de la Caroline du Nord et de l'Angleterre, Maryland, Virginie, Caroline du Nord et Caroline du Sud, en notre nom et au nom des habitants de ces colonies, qui nous ont chargés de les représenter au Congrès général, nous demandons à Votre Majesté d'accorder sa gracieuse attention à cette humble pétition.

L'union entre notre mère patrie et ces colonies, et l'énergie d'un gouvernement doux et juste, ont produit des avantages si remarquablement importants, et ont donné une telle assurance de leur permanence et de leur accroissement, que l'étonnement et l'envie des autres nations ont été excités, alors qu'elles voyaient la Grande-Bretagne s'élever à une puissance la plus extraordinaire que le monde ait jamais connue.

Ses rivaux, constatant qu'il n'y avait aucune probabilité que cet heureux lien soit rompu par des dissensions civiles, et appréhendant ses effets futurs s'ils étaient laissés plus longtemps en l'état, résolurent de l'empêcher de recevoir ces apports continus et redoutables de richesse et de force, en freinant la croissance des établissements d'où ils devaient être tirés.

Dans la poursuite de cette tentative, il se produisit des événements si défavorables à ce dessein, que tous les amis des intérêts de la Grande-Bretagne et de ces colonies nourrissaient des espérances agréables et raisonnables de voir une force et un effort supplémentaires donnés immédiatement aux opérations de l'union jusqu'alors expérimentée, par un élargissement des dominions de la Couronne, et l'éloignement d'anciens et belliqueux ennemis à une plus grande distance.

À la fin de la dernière guerre [guerre de la conquête], la plus glorieuse et la plus avantageuse jamais menée par les armes britanniques, vos loyaux colons ayant contribué à son succès par des efforts si répétés et si acharnés qu'ils leur ont souvent valu l'approbation distinguée de Votre Majesté, du défunt roi et du Parlement, ne doutaient pas qu'il leur serait permis, avec le reste de l'Empire, de partager les bénédictions de la paix et les émoluments de la victoire et de la conquête.

Alors que ces récentes et honorables reconnaissances de leurs mérites étaient consignées dans les journaux et les actes de cette auguste législature, le Parlement, sans qu'il y ait eu imputation ou même soupçon d'une quelconque infraction, ils étaient alarmés par un nouveau système de statuts et de règlements adopté pour l'administration des colonies, qui remplissait leur esprit des craintes et des jalousies les plus douloureuses; et, à leur étonnement inexprimable, ils percevaient le danger d'une querelle étrangère rapidement suivie d'un danger domestique, à leur avis, d'une nature plus redoutable.

Ces inquiétudes n'étaient pas non plus atténuées par une quelconque tendance de ce système à promouvoir le bien-être de leur mère patrie. En effet, bien que ses effets aient été ressentis plus immédiatement par eux, son influence semblait nuire au commerce et à la prospérité de la Grande-Bretagne.

Nous nous refusons à la tâche ingrate de décrire la variété des artifices utilisés par de nombreux ministres de Votre Majesté, les prétextes trompeurs, les terreurs infructueuses et les sévérités sans effet qu'ils ont de temps à autre déployés pour tenter d'exécuter ce plan impolitique, ou de retracer, à travers une série d'années passées, le progrès des différences malheureuses entre la Grande-Bretagne et ces colonies, qui ont découlé de cette source fatale.

Les ministres de Votre Majesté, persévérant dans leurs mesures et procédant à l'ouverture des hostilités pour les faire respecter, nous ont obligés à nous armer pour notre propre défense et nous ont engagés dans une controverse si particulièrement odieuse à l'affection de vos fidèles colons que, lorsque nous considérons à qui nous devons nous opposer dans cette lutte et, si elle se poursuit, quelles peuvent en être les conséquences, nos propres malheurs particuliers ne sont considérés que comme des éléments de notre détresse. Sachant à quels violents ressentiments et à quelles incurables animosités les discordes civiles sont susceptibles d'exaspérer et d'enflammer les parties en présence, nous nous croyons tenus, par des obligations indispensables envers Dieu tout-puissant, envers Votre Majesté, envers nos concitoyens et envers nous-mêmes, d'utiliser immédiatement tous les moyens en notre pouvoir, qui ne sont pas incompatibles avec notre sécurité, pour arrêter l'effusion de sang et pour éviter les calamités imminentes qui menacent l'Empire britannique.

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Appelés à nous adresser à Votre Majesté sur des questions d'une telle importance pour l'Amérique, et probablement pour tous vos dominions, nous sommes sincèrement désireux de remplir cette fonction avec la plus grande déférence pour Votre Majesté; et nous prions donc la magnanimité et la bienveillance royales de Votre Majesté de donner les interprétations les plus favorables à nos expressions en une occasion si peu commune. Si nous pouvions représenter dans toute leur force les sentiments qui agitent l'esprit des sujets dévoués que nous sommes, nous sommes persuadés que Votre Majesté attribuerait toute déviation apparente de la révérence dans notre langage et même dans notre conduite, non pas à une intention répréhensible, mais à l'impossibilité de concilier les apparences habituelles de respect avec une juste attention à notre propre préservation contre ces ennemis rusés et cruels qui abusent de votre confiance et de votre autorité royales, dans le but d'assurer notre destruction.

Attachés à la personne, à la famille et au gouvernement de Votre Majesté, avec tout le dévouement que les principes et l'affection peuvent inspirer; attachés à la Grande-Bretagne par les liens les plus forts qui puissent unir les sociétés, et déplorant tout événement qui tendrait à les affaiblir, nous assurons solennellement à Votre Majesté que non seulement nous désirons ardemment que l'ancienne harmonie entre elle et ces colonies soit rétablie, mais qu'une concorde puisse être établie entre elles sur une base si solide qu'elle en perpétuera les bienfaits, sans être interrompue par aucune dissension future, aux générations futures des deux pays, et de transmettre le nom de Votre Majesté à la postérité, orné de cette gloire signalée et durable qui a accompagné la mémoire de ces personnages illustres, dont les vertus et les capacités ont extirpé des États de convulsions dangereuses, et, en assurant le bonheur des autres, ont érigé les monuments les plus nobles et les plus durables à leur propre renommée.

Nous vous prions en outre d'assurer à Votre Majesté que, malgré les souffrances de vos loyaux colons au cours de la présente controverse, nos poitrines conservent une trop tendre estime pour le royaume dont nous tirons notre origine, pour demander une réconciliation qui pourrait, de quelque manière que ce soit, être incompatible avec sa dignité ou son bien-être. L'honneur et le devoir, ainsi que l'inclination, nous incitent à les soutenir et à les faire progresser; et les appréhensions qui oppressent actuellement nos cœurs d'un chagrin indicible étant une fois dissipées, Votre Majesté trouvera vos fidèles sujets sur ce continent prêts et disposés à tout moment, comme ils l'ont toujours été, au péril de leur vie et de leur fortune, à faire valoir et à maintenir les droits et les intérêts de Votre Majesté et de notre mère patrie.

Nous implorons donc Votre Majesté de bien vouloir faire intervenir votre autorité et votre influence royales pour nous soulager de nos craintes et de nos jalousies affligeantes, causées par le système susmentionné, et pour établir la paix dans toutes les parties de nos dominions, en nous soumettant en toute humilité à la sage considération de Votre Majesté, s'il ne serait pas opportun, pour faciliter la réalisation de ces objectifs importants, que Votre Majesté veuille bien prescrire un moyen par lequel les demandes conjointes de vos fidèles colons au Trône, conformément à leurs conseils communs, pourraient être transformées en une réconciliation heureuse et permanente; et que, dans l'intervalle, des mesures soient prises pour empêcher que la vie des sujets de Votre Majesté ne soit davantage détruite, et que les lois qui affligent le plus immédiatement l'une ou l'autre des colonies de Votre Majesté soient abrogées.

En ce qui concerne les dispositions que la sagesse de Votre Majesté peut prendre pour recueillir le sentiment uni de votre peuple américain, nous sommes convaincus que Votre Majesté recevrait des preuves si satisfaisantes de la disposition des colons à l'égard de leur Souverain et de leur État parent, que l'occasion souhaitée leur serait bientôt redonnée de prouver la sincérité de leurs professions par tous les témoignages de dévouement, devenant ainsi les sujets les plus dévoués et les colons les plus affectueux.

Que Votre Majesté puisse jouir d'un règne long et prospère, et que vos descendants puissent gouverner vos Dominions avec honneur pour eux-mêmes et bonheur pour leurs sujets, est notre prière sincère et fervente.

(Sources des textes: American Battlefield Trust; Americainclass.org)

Réponse du roi

La pétition du rameau d'olivier arriva à Londres le 21 août 1775, alors que les journaux britanniques avaient déjà appris la nouvelle de la bataille de Bunker Hill. Les rapports sur les pertes britanniques effroyables à Bunker Hill et le récit des miliciens coloniaux se battant comme des "sauvages" avaient horrifié le public britannique et endurci beaucoup de ses cœurs contre leurs cousins américains. En réponse à la nouvelle de la bataille, le roi George III publia une proclamation royale le 23 août dans laquelle il déclarait officiellement que les colonies étaient en état de rébellion et appelait à la suppression de cette rébellion ainsi qu'au châtiment de ses chefs (voir ci-dessous le texte de cette proclamation). Lorsque les ministres du roi lui présentèrent une copie de la Pétition du rameau d'olivier le 2 septembre, George III refusa même de la lire, laissant sa Proclamation de rébellion servir de réponse officielle de la Couronne.

George III by Ramsay
George III par Ramsay
Allan Ramsay (Public Domain)

La proclamation du roi non seulement mit fin à une chance de paix rapide mais elle désillusionna également les patriotes américains qui pensaient que George III était un tant soit peu favorable à leur cause. Avec la publication du pamphlet influent de Thomas Paine, Common Sense (Le Sens commun), l'année suivante, de nombreux Américains commencèrent à croire que la rupture des liens avec la Couronne était leur seul espoir de garantir leurs libertés. Par conséquent, il n'y aurait plus de tentatives de réconciliation entre la Grande-Bretagne et ses colonies; le 4 juillet 1776, les États-Unis d'Amérique déclareraient leur indépendance.

Proclamation de rébellion

Considérant que beaucoup de nos sujets dans diverses parties de nos colonies et plantations en Amérique du Nord, trompés par des hommes dangereux et mal intentionnés, et oubliant l'allégeance qu'ils doivent à la puissance qui les a protégés et soutenus; après avoir commis divers actes de désordre qui ont troublé la paix publique, entravé le commerce légitime et opprimé nos loyaux sujets qui le pratiquent, sont enfin passés à une rébellion ouverte et avouée, en s'organisant de manière hostile pour s'opposer à l'exécution de la loi, et en préparant, ordonnant et déclenchant traîtreusement la guerre contre nous: Et considérant qu'il y a des raisons de penser que cette rébellion a été largement favorisée et encouragée par la correspondance traîtresse, les conseils et le réconfort de diverses personnes méchantes et désespérées au sein de ce royaume: Afin qu'aucun de nos sujets ne puisse négliger ou violer son devoir par ignorance ou par doute de la protection que la loi accordera à sa loyauté et à son zèle, nous avons jugé bon, par et avec l'avis de notre Conseil privé, d'émettre notre Proclamation royale, déclarant que non seulement tous nos officiers, civils et militaires, sont obligés de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger leurs droits et leurs intérêts, sont obligés de faire tout leur possible pour réprimer cette rébellion et traduire les traîtres en justice, mais que tous les sujets de ce royaume et des dominions qui en font partie sont tenus par la loi d'aider et d'assister à la répression de cette rébellion, et de révéler et de faire connaître toutes les conspirations et tentatives de trahison contre nous, notre couronne et notre dignité; En conséquence, nous chargeons et ordonnons strictement à tous nos officiers, tant civils que militaires, et à tous nos autres sujets obéissants et loyaux, de faire tout leur possible pour résister à cette rébellion et la réprimer, et de révéler et faire connaître toutes les trahisons et conspirations qu'ils sauront être dirigées contre nous, notre Couronne et notre dignité; et, à cette fin, de transmettre à l'un de nos principaux secrétaires d'État, ou à tout autre fonctionnaire compétent, des renseignements complets et en bonne et due forme sur toutes les personnes qui, dans l'une ou l'autre de nos colonies et plantations d'Amérique du Nord, seront trouvées en correspondance avec les personnes actuellement en armes et en rébellion ouverte contre notre gouvernement, ou qui les aideront ou les soutiendront de quelque manière que ce soit, afin de soumettre à un châtiment sévère les auteurs, les perpétrateurs et les instigateurs de ces projets de trahison.

Donné à notre Cour à St. James le vingt-troisième jour d'août, mille sept cent soixante-quinze, dans la quinzième année de notre règne.

Que Dieu protège le Roi.

(Source du texte : Massachuetts Historical Society Collections)

Questions et réponses

Qu'est-ce que la pétition du rameau d'olivier ?

La pétition du rameau d'olivier fut une pétition adoptée par le deuxième Congrès continental le 5 juillet 1775 comme ultime tentative de réconciliation avec le roi George III de Grande-Bretagne au cours du premier mois de la guerre d'indépendance américaine.

Qui rédigea la pétition du rameau d'olivier ?

La pétition du rameau d'olivier fut rédigée principalement par John Dickinson, de Pennsylvanie, avec l'aide de Thomas Jefferson, John Jay, John Rutledge et Benjamin Franklin.

Comment la Grande-Bretagne réagit-elle à la pétition du rameau d'olivier ?

Lorsque la pétition du rameau d'olivier arriva en Grande-Bretagne, le roi George III refusa de la recevoir et préféra publier sa Proclamation de rébellion, qui appelait à la répression de la rébellion coloniale et à la punition de ses dirigeants.

Bibliographie

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À propos du traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

A propos de l'auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

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Style APA

Mark, H. W. (2024, janvier 16). Pétition du Rameau d'Olivier [Olive Branch Petition]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Récupéré de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2351/petition-du-rameau-dolivier/

Le style Chicago

Mark, Harrison W.. "Pétition du Rameau d'Olivier." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. Dernière modification janvier 16, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2351/petition-du-rameau-dolivier/.

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Mark, Harrison W.. "Pétition du Rameau d'Olivier." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 16 janv. 2024. Web. 20 nov. 2024.

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