Les Flèches Médicinales et la Coiffe Sacrée

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Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 07 août 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
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The Medicine Arrows and the Sacred Hat (Les flèches médicinales et la coiffe sacrée) est un court essai de l'anthropologue George Bird Grinnell (1849-1938) qui explique l'origine et la signification des flèches médicinales et de la coiffe en fourrure de bison, éléments centraux de la culture cheyenne. L'essai fournit un historique des légendes cheyennes The Life and Death of Sweet Medicine (La vie et la mort de Sweet Medicine ) et Old Woman's Water and the Buffalo Cap (L'eau de la vieille femme et la coiffe de bison).

Mounted Cheyenne Warrior with Pronghorn Headdress
Guerrier Cheyenne à cheval avec coiffe en pronghorn
Unknown Artist (Public Domain)

Ces deux contes racontent l'histoire des héros de la culture cheyenne Sweet Medicine et Standing-on-the-Ground, qui donnèrent les quatre flèches sacrées et la coiffe en fourrure de bison au peuple il y a longtemps, établissant ainsi l'ordre et encourageant la révérence envers le Créateur dont ces dons provenaient. Comme le note Grinnell, avec le temps, le peuple négligea de respecter ces objets comme il se devait - les quatre flèches furent prises par les Pawnee au cours d'une bataille lorsque la cérémonie prescrite par Sweet Medicine ne fut pas respectée, et la coiffe de bison se dégrada en raison des mauvais soins apportés par ses gardiens - et ce manquement fut considéré par les Cheyennes comme responsable des malheurs qui suivirent.

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Au départ, les objets sacrés étaient bien entretenus et les rituels appropriés étaient respectés. Le passage du temps et les circonstances auraient contribué à leur perte, mais aujourd'hui, les dons des héros de la culture sont à nouveau au cœur des célébrations cheyennes.

Héros culturels et objets sacrés

Toutes les nations amérindiennes ont leurs propres héros culturels qui apportent des cadeaux importants à leur peuple à des moments cruciaux de leur histoire.

Toutes les nations amérindiennes ont leurs propres héros culturels - des personnes qui servent de médiateurs, de messagers ou même d'avatars du Grand Esprit - qui apportent des cadeaux importants aux peuples à des moments cruciaux de leur histoire. Parmi les plus célèbres d'entre eux, citons White Buffalo Calf Woman des Sioux Lakota et Hiawatha des Iroquois. Dans la légende Pawnee, Making the Sacred Bundle (La création du Paquet Sacré), le chef Eagle Feather joue le rôle de héros culturel en établissant la tradition du sac de médecine. Chez les Cheyennes, les figures centrales sont Falling Star, Ehyophsta (de la légende Ehyophsta, et non la femme guerrière du XIXe siècle), Sweet Medicine, Standing-on-the-Ground et Erect Horns (ces deux dernières se remplaçant parfois l'une l'autre). Le spécialiste Larry J. Zimmerman commente l'importance de ces figures:

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Une fois le monde créé, des êtres plus accessibles l'ont transformé et l'ont rendu habitable. Ces personnages ont apporté aux peuples la lumière et le feu, ainsi que les outils et les technologies de leurs cultures traditionnelles: Sweet Medicine a donné des flèches sacrées aux Cheyennes; Lone Man a établi la tradition Mandan de laisser une place au centre du village pour danser. Ces imposeurs d'ordre (une activité populaire consistait à vaincre les monstres du monde primitif) sont désignés par les anthropologues comme des "héros culturels" - des êtres créatifs qui transforment leur environnement et se transforment eux-mêmes, tout en assumant des caractéristiques et des personnalités humaines ou animales au cours du processus.

Les héros se présentent sous de nombreuses formes et comprennent les activités extraordinaires de personnes par ailleurs normales. Un héros peut avoir participé à la création des êtres humains, avoir joué un rôle dans l'introduction de nouvelles technologies ou de nouvelles croyances au sein d'un groupe, ou avoir sauvé la population d'une catastrophe. Les héros sont des exemples d'intelligence, de générosité et de sacrifices personnels consentis pour le bien du groupe. Conservées dans leur structure de base, les histoires des héros culturels sont souvent adaptées aux besoins de chaque génération.

(180-181)

Les héros culturels - ainsi que leur contrepartie, le personnage du filou - illustrent également la transformation et la reconnaissance du changement comme étant non seulement inévitable, mais aussi souhaitable. Dans le cas de Sweet Medicine, il fut d'abord un filou gênant avant de reconnaître les valeurs du Dieu créateur Maheo (le Sage d'en haut) et de devenir un législateur et un prophète pour son peuple.

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Les héros culturels sont souvent associés à des objets sacrés, et il en va de même pour Sweet Medicine et Standing-on-the-Ground. Même si le peuple finit par ne plus apprécier ces objets comme il le devrait - ou comme il le faisait autrefois - le "médicament" (le pouvoir spirituel) de ces objets ne diminue pas; il devient seulement moins accessible à ceux qui en ont besoin. L'"objet de pouvoir" reste imprégné de la même énergie spirituelle, que l'on croie en cette énergie et qu'on l'honore ou qu'on la rejette et qu'on l'ignore. Ce même paradigme s'applique aux quatre flèches et à la coiffe en fourrure de bison des Cheyennes comme à tout autre objet sacré.

Medicine Bundle
Sac médicinal
Metropolitan Museum of Art (Copyright)

Pouvoir spirituel et tradition

Les paquets de médecine - et les objets qu'ils contiennent - ne sont pas diminués par le manque de croyance en eux ou le fait de ne pas en prendre soin; ceux qui ne les honorent pas souffrent de ces manquements, et ceux-ci sont toujours dus à une rupture dans l'observation de la tradition, qui est causée par le fait de ne pas suivre les instructions données par un héros de la culture. Les Autochtones considèrent que le monde est habité par des énergies spirituelles qui exigent un respect approprié et l'observation de rituels, exécutés conformément à la tradition, qui témoignent de ce respect. Une cérémonie donnée doit être exécutée exactement comme elle l'a toujours été - dans le lieu où elle a toujours été observée si possible - pour être considérée comme valide et acceptable par les esprits qu'elle est censée honorer. Zimmerman commente:

Non seulement les formes terrestres, les plantes et les animaux ont un esprit, mais ils peuvent aussi être l'esprit. Un aigle est un aigle, mais il peut aussi être un oiseau-tonnerre doté de pouvoirs spéciaux de protection; un coyote est un coyote, mais il peut aussi être la manifestation d'un filou, désireux d'égarer un humain ou un autre animal ou de lui donner une leçon. Il est impératif que les personnes qui doivent vivre aux côtés de ces esprits multiples le sachent et se comportent en conséquence. Si l'on obéit à certaines règles, on peut en tirer des avantages; si l'on n'y obéit pas, il peut y avoir des conséquences désastreuses. Cette attention portée aux esprits de la nature ne signifie en aucun cas que l'on vénère l'esprit ou la nature, mais plutôt que l'on loue la nature en même temps que l'on vit avec ces puissances invisibles et que l'on s'en sert. Les anciens enseignent aux enfants comment se comporter avec les esprits de la nature, dans l'espoir de les respecter. Certains individus cherchent à maîtriser et à diriger le pouvoir, ou "médecine" - normalement de manière modeste - peut-être en utilisant un talisman dans un paquet de médecine ou un baluchon.

(86)

Ce concept est illustré par les quatre flèches et la coiffe de bison: le pouvoir spirituel est inhérent aux objets, mais il n'est pas accessible à moins d'accomplir le rituel approprié avec foi et conformément aux instructions qui ont fini par former les traditions entourant cette cérémonie.

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Les quatre flèches et la coiffe de bison

Un thème commun aux légendes amérindiennes - ainsi qu'aux récits d'événements et de personnages historiques - est le danger inhérent au fait de ne pas suivre des instructions simples ou de ne pas accomplir des cérémonies conformément à la tradition. Un exemple célèbre est la mort de Roman Nose (guerrier cheyenne) (c. 1830-1868), qui négligea d'accomplir son rituel de protection avant la bataille de Beecher Island et fut tué. De nombreux contes Wihio des Cheyennes - et les contes Iktomi des Sioux Lakota - ainsi que des histoires similaires de tromperie de nombreuses nations - mettent en garde contre le danger de ne pas respecter les traditions, et il en va de même pour les Quatre Flèches et la coiffe de Bison.

Comme Grinnell l'explique ci-dessous, les quatre flèches furent perdues lors d'une bataille contre les Pawnees en 1830, après qu'on n'ait pas respecté la cérémonie appropriée les concernant, et, bien que les sources diffèrent sur l'issue finale, il ne semble pas que les quatre flèches originales aient jamais été récupérées. Les Cheyennes s'étaient préparés à la bataille pour surprendre le camp Pawnee, au cours de l'été 1830, lorsqu'ils furent découverts par des chasseurs de bisons Pawnee. La cérémonie des quatre flèches n'avait pas encore commencé, mais il n'y avait plus de temps à perdre une fois la bataille engagée. Le chef White Thunder des Cheyennes remit donc les quatre flèches au guerrier Bull pour qu'il les porte dans la bataille. Cependant, comme il n'y avait pas eu de cérémonie d'accès au pouvoir des flèches, leur protection fut neutralisée et les Cheyennes furent vaincus, perdant leur faisceau sacré de flèches au profit des Pawnees, qui refusèrent ensuite de les leur rendre.

Battle Between a Cheyenne Warrior and an Osage or Pawnee Warrior
Bataille entre un guerrier cheyenne et un guerrier osage ou pawnee
Unknown Artist (CC BY-NC-ND)

Le bref récit de Grinnell sur le sort de la coiffe de bison suit un modèle similaire: les gardiens de la coiffe ne semblaient pas avoir l'intention de lui manquer de respect ou de la dégrader délibérément, mais, faute d'avoir respecté les cérémonies traditionnelles, la coiffe tomba en désuétude et se détériora. La perte de ces objets sacrés, comme on l'a vu, fut ensuite rendue responsable des malheurs des Cheyennes, notamment des défaites au combat, des massacres de personnes âgées, de femmes et d'enfants par l'armée américaine ou les nations autochtones ennemies, et de la perte des terres cheyennes en raison du double jeu des représentants du gouvernement américain.

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Comme les Cheyennes, à l'instar d'autres nations, réussirent à lutter et à revendiquer leurs droits en tant que peuple autonome, ces objets autrefois sacrés sont de nouveau mis en lumière. La question de savoir si les flèches détenues aujourd'hui par les Cheyennes sont les mêmes que celles qui leur auraient été données par Sweet Medicine est contestée, comme c'est le cas pour la coiffe de bison, mais les pouvoirs spirituels que représentent ces objets continuent d'être honorés par des rituels aujourd'hui comme ils le furent dans un passé lointain.

Texte

Le texte suivant est extrait de By Cheyenne Campfires (1926) de George Bird Grinnell. L'histoire des quatre flèches et de la coiffe de bison fut très probablement traduite pour Grinnell par l'interprète et historien anglo-cheyenne George Bent (1843-1918), qui était responsable de la traduction de la plupart, sinon de la totalité, des communications entre Grinnell et les Cheyennes.

Dans les différents récits de guerre, il est souvent fait mention des flèches médicinales et de la coiffe de bison, deux mystères protecteurs que les Cheyennes possèdent depuis longtemps et qu'ils vénèrent. Ils leur ont été apportés par les héros culturels des deux tribus, envoyés par la Grande Puissance pour leur assurer santé, longévité et abondance en temps de paix, ainsi que protection, force et victoire sur leurs ennemis en temps de guerre.

Les flèches médicinales ont été apportées aux Tsistsistas par Sweet Medicine, et la coiffe de bison aux Suhtai par Standing-on-the-Ground. Les flèches étaient au nombre de quatre, avec des pointes en pierre comme dans les temps anciens, et la coiffe sacrée est une casquette ou un bonnet fait de la peau de la tête d'un bison, orné d'une paire de cornes de bison rasées, aplaties et décorées.

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Les flèches étaient confiées à un homme particulier qui, lorsqu'il pensait être sur le point de mourir, les confiait à un homme de sa famille - son jeune frère, son fils ou peut-être son neveu. Les gardiens de flèches étaient des hommes de sagesse et de pouvoir et des conseillers respectés dans les affaires de la tribu. De la même manière, la coiffe sacrée était confiée à un homme choisi, qui le transmettait à un autre, généralement un parent, et de celui-ci à un autre.

De temps à autre, des occasions se présentaient où il fallait renouveler les flèches, c'est-à-dire sortir les quatre flèches de leur faisceau, peut-être enlever les pointes de pierre des hampes, les remplacer par de nouveaux enroulements de tendon et mettre de nouvelles plumes sur les hampes. Ce renouvellement des flèches était motivé par diverses raisons: parfois en guise de sacrifice ou d'expiation d'une faute commise, parfois pour conjurer un malheur redouté, parfois pour mettre fin à un mal existant, parfois encore en guise d'accomplissement d'un vœu. Un homme devait s'engager à effectuer ce renouvellement et c'était un sacrifice difficile et coûteux. Si, dans le camp, un individu tuait l'un des membres de sa tribu par accident ou à dessein, les flèches devaient être renouvelées. Si on les inspectait après un tel événement, les flèches présentaient toutes de petites taches de sang sur la tête. Dans ce cas, on pensait que quelqu'un était sur le point d'être tué ou qu'une grande maladie menaçait le camp.

Lorsque les flèches devaient être renouvelées, toutes les divisions de la tribu, qui pouvaient être dispersées dans de nombreux groupes et endroits différents, étaient invitées à venir dans le camp principal et à y rester pendant les quatre jours que durait la cérémonie. Tous les gens étaient généralement heureux de venir, car ils bénéficiaient de la cérémonie, dont les bonnes influences étaient utiles à tous ceux qui se trouvaient dans le camp.

Parfois, pour se venger des blessures infligées par les ennemis, toute la tribu, hommes, femmes et enfants, partait en guerre et, à cette occasion, emportait les flèches médicinales et la coiffe de bison. Pour assurer le succès d'un tel voyage de guerre, il était nécessaire que ces objets sacrés soient traités selon un cérémonial spécial. S'ils n'étaient pas traités de la sorte, ils perdaient leur rôle protecteur. Tant qu'on les respectait et qu'on accomplissait les cérémonies prescrites par les héros de la culture, on pensait que ces mystères protégeaient la tribu.

La loi voulait que, lorsque ces deux objets sacrés étaient portés à la guerre par l'ensemble de la tribu, une certaine cérémonie devait être accomplie avant l'attaque de l'ennemi. Auparavant, deux jeunes hommes étaient choisis pour porter ces objets au combat, l'un pour porter les flèches et l'autre la coiffe sacrée. Avant de les remettre à ces hommes, on procédait à la cérémonie qui faisait partie du rituel de ces objets. Elle avait pour but de troubler et d'alarmer l'ennemi. Avant l'attaque, le gardien des flèches prenait dans sa bouche un peu de la racine qui est toujours attachée aux flèches, la mâchait finement, puis la soufflait de sa bouche d'abord vers les quatre points cardinaux et, enfin, vers l'ennemi. Ce souffle en direction de l'ennemi était censé le rendre aveugle.

Une fois cette opération effectuée, le gardien des flèches prenait les flèches dans sa main et dansait en les pointant vers l'ennemi et en les poussant vers l'avant au rythme de sa danse. Tous les hommes de la tribu, alignés derrière le gardien des flèches, se tenaient debout comme lui, le pied gauche en avant, dansant comme lui et faisant avec leurs lances, leurs flèches ou toute autre arme qu'ils pouvaient tenir, les mêmes mouvements vers l'ennemi que ceux que le gardien des flèches faisait avec les flèches médicinales.

Le gardien des flèches lançait les flèches quatre fois en direction de l'ennemi et les dirigeait une cinquième fois vers le sol. Après avoir suivi cette cérémonie et chanté les chants qui l'accompagnent, l'homme choisi pour porter les flèches dans la bataille se rendait auprès du gardien de flèches, qui attachait le faisceau de flèches à la lance du jeune homme. Celui qui devait porter la coiffe sacré la soulevait de terre et la mettait sur sa tête, qu'il fixait au moyen d'une ficelle passée sous son menton. Les deux hommes montaient alors leurs chevaux rapides spécialement choisis et se précipitaient vers l'ennemi, en devançant la ligne des combattants. Une fois les deux hommes arrivés près de l'ennemi, ils se tournaient l'un vers l'autre et se croisaient devant la ligne de charge, puis la contournaient par l'arrière. Cette méthode de conduite était censée aveugler, dérouter et effrayer l'ennemi.

Toutes ces opérations devaient être effectuées avant toute attaque contre l'ennemi. Pourtant, il arrivait fréquemment que des jeunes gens, avides de gloire personnelle, n'attendent pas la fin de ces cérémonies et partent à l'assaut de l'ennemi de leur propre chef. Si cette attaque avait lieu avant la fin des cérémonies, l'acte enlevait le pouvoir des flèches et de la coiffe, leur pouvoir spirituel était neutralisé et les Cheyennes risquaient fort d'être vaincus. Cette explication semble nécessaire, compte tenu des diverses allusions aux flèches et à la coiffe dans les récits de guerre [racontés par les Cheyennes].

Il y a longtemps, en 1830, les Cheyennes et les Pawnees Skidi ont livré une grande bataille à la tête de la rivière South Loup dans le Nebraska et, au cours de cette bataille, les Cheyennes ont perdu leurs flèches médicinales, qui avaient été capturées par les Pawnees. À une date beaucoup plus tardive, la tribu se disputa la garde de la coiffe sacrée et Broken Dish, qui l'avait en sa possession, fit preuve d'un manque de respect à l'égard de l'objet, de même que sa femme, qui enleva et garda en sa possession l'une des cornes qui y étaient attachées. La capture des flèches par les Pawnees et le manque de respect pour la coiffe sacrée sont supposés avoir apporté aux Cheyennes beaucoup des malheurs qui leur sont arrivés dans la seconde moitié du siècle dernier.

On ne sait pas si un homme blanc a jamais vu les flèches médicinales ou la coiffe sacrée au complet. Avec le passage des anciennes générations, l'importance de ces objets a beaucoup diminué.

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Questions & Réponses

De quoi parle-t-on dans Les flèches médicinales et la coiffe sacrée?

Les flèches médicinales et la coiffe sacrée explique l'importance des quatre flèches et de la coiffe de bison dans la culture cheyenne, comment ils ont été transmis au peuple et comment ils ont été perdus.

Les flèches médicinales et la coiffe sacrée sont-ils un essai amérindien?

Les flèches médicinales et la coiffe sacrée a été écrit par l'anthropologue George Bird Grinnell, un Euro-Américain qui passa beaucoup de temps parmi les Cheyennes et traduisit leurs histoires, légendes et traditions en anglais au début du 20e siècle.

Qui sont les deux héros de la culture cheyenne associés aux quatre flèches et à la coiffe de bison?

Les deux héros culturels sont Sweet Medicine (qui a donné les flèches) et Standing-on-the-Ground (qui a donné la coiffe). Erect Horns, un autre héros culturel, est parfois présenté comme celui qui aurait fourni la coiffe au peuple.

Les Cheyennes ont-ils jamais repris les quatre flèches aux Pawnees?

L'affirmation selon laquelle les Cheyennes auraient récupéré leurs flèches des Pawnee est contestée. Il semble qu'ils n'en aient récupéré qu'une ou deux, et non les quatre.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2024, août 07). Les Flèches Médicinales et la Coiffe Sacrée [The Medicine Arrows and the Sacred Hat]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2510/les-fleches-medicinales-et-la-coiffe-sacree/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Les Flèches Médicinales et la Coiffe Sacrée." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le août 07, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2510/les-fleches-medicinales-et-la-coiffe-sacree/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Les Flèches Médicinales et la Coiffe Sacrée." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 07 août 2024. Web. 21 janv. 2025.

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