Yellow hair: George Armstrong Custer

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Yves Palisse
publié le 12 novembre 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
Imprimer l'article

Yellow Hair: George Armstrong Custer est le témoignage des Cheyennes et des Arapahos sur le Lt. Colonel Colonel George Armstrong Custer (1839-1876), sur son interaction avec le chef de la tribu des cheyennes du sud Black Kettle (c. 1803-1868), sur la bataille de la Washita (massacre de la Washita, 27 Novembre 1868) et sur la bataille de Little Bighorn (24-26 Juin 1876). Il s'agit d'une oeuvre d'une portée majeure dans la mesure où elle présente le point de vue des Amérindiens sur ces évènements.

A Cheyenne Artist's Depiction of the Battle of the Little Bighorn
Représentation de la bataille de Little Bighorn par un artiste Cheyenne
Unknown Cheyenne Artist (Public Domain)

Ce récit a été rapporté aux chercheurs Alice Marriott et Carol K. Rachlin par les Cheyennes Mary Little Bear Inkanish, John Stands-in-the-Timber et John Fletcher, ainsi que par l'Arapaho Richard Pratt. Bien que le récit soit conforme à bien des égards à celui accepté par les chercheurs en histoire américaine, il s'en écarte considérablement au niveau des détails. L'expression selon laquelle 'l'histoire est écrite par les vainqueurs' n'est pas tout à fait exacte. Les perdants des guerres et des conquêtes écrivent également leur propre version de l'histoire, mais celle-ci n'est jamais aussi lue que le narratif prédominant des vainqueurs.

Supprimer la pub
Publicité

Yellow Hair: George Armstrong Custer en est un excellent exemple. Ici, la représentation de Custer est très différente de son image héroïque de défenseur de la liberté. Il convient de signaler que c'est un point de vue qui a pris de plus en plus d'ampleur au cours des cent dernières années. En effet, aujourd'hui, Custer est un personnage controversé, car l'interprétation amérindienne du personnage est de plus en plus admise au sein de la communauté des chercheurs historiques.

Témoignages des Cheyennes, des Arapahos et des États-Unis

Custer était relativement nouveau dans la région des Indiens des plaines, puisqu'il n'y arriva qu'en 1867, vers la fin de la guerre de Red Cloud (1866-1868). Il servait alors sous les ordres du major général Winfield Scott Hancock (1824-1886) dans les guerres contre les Cheyennes et les Arapahos et fut ensuite désigné comme un 'combattant d'indiens'. Après sa mort à la bataille de Little Bighorn en juin 1876, sa femme, Elizabeth Bacon 'Libbie' Custer (1842-1933), et ses partisans ont élevé Custer au rang de martyr de la cause de la civilisation et de défenseur des États-Unis contre la 'sauvagerie' des peuples indigènes d'Amérique du Nord. Cependant, la version amérindienne du personnage de Custer et des principaux conflits dans lesquels il a été impliqué contredit ce narratif.

Supprimer la pub
Publicité
Les détails divergents des récits démontrent que ce qui s'est réellement passé n'a jamais autant d'importance que la façon dont on s'en souvient.

En tout état de cause, le narratif officiel faisant de Custer un héros et un martyr est remis en cause par un examen objectif de ce qu'il est convenu d'appeler les 'guerres indiennes'. En effet, ses actions et celles d'un certain nombre d'autres personnes étaient en flagrante violation du traité de Fort Laramie signé en 1868, par lequel on avait promis aux Sioux de leur laisser leurs terres à perpétuité ainsi qu'aux Cheyennes et aux Arapahos. Le traité de Medicine Lodge de 1867 avait formulé les mêmes promesses et, avant cela, le traité de Fort Laramie de 1851 avait en essence fait la même chose. Toutefois, aucune de ces promesses ne fut honorée par le gouvernement américain.

Dans le compte-rendu suivant, plusieurs détails diffèrent des récits les plus connus. Il est dit ici que Custer a envoyé des hommes à la recherche du major Joel Eliot (1840-1868) lors du massacre de Washita, après que celui-ci se fut détaché du corps principal de la cavalerie pour attaquer le camp des Arapahos, alors que le rapport officiel affirme que Custer n'avait jamais cherché à savoir où se trouvait Eliot. Ici, c'est le manque de soutien accordé à Eliot qui est donné comme la raison pour laquelle Custer aurait été rappelé à Washington alors que, selon le récit le plus largement accepté, c'était pour témoigner lors d'une audience concernant les monopoles et les prix abusifs pratiqués dans les comptoirs commerciaux de l'Ouest.

Supprimer la pub
Publicité

Le récit contient d'autres détails, parfois mineurs, mais l'un des plus intéressants est la description de la mort du chef pacifiste Black Kettle et de sa femme. Selon le récit classique, ils furent tous deux tués d'une balle dans le dos alors qu'ils s'enfuyaient en traversant la rivière Washita. Or, dans le présent récit, on les voit mourir chez eux, Black Kettle brandissant le drapeau américain, dans un ultime geste de défense de son village et de son mode de vie. Les différences entre les récits des Euro-Américains et des Autochtones ne sont pas seulement intéressantes en soi, mais elles reflètent une vérité concernant l'écriture historique qui, en fait, remonte à l'ancienne Mésopotamie: ce qui s'est réellement passé n'a jamais autant d'importance que la façon dont on s'en souvient. Chaque narration du passé, qu'elle soit personnelle, communautaire ou nationale, sert à se définir dans le présent.

Texte

Le texte suivant est extrait de American Indian Mythology par Alice Marriott et Carol K. Rachlin, Thomas Y. Crowell, Company, 1968. Bien qu'il soit intégré à une anthologie de mythes autochtones, le récit est considéré comme historiquement exact. Parmi les détails de l'œuvre qui sont contestés, on peut citer la façon dont les narrateurs savaient ce que pensait Libbie Custer la nuit précédant le départ de Custer pour la bataille, les détails du dernier dîner et la description de la façon dont les divisions sous les ordres du général Terry ont été déployées. Le récit que les Cheyennes et les Arapahos font du massacre de la Washita diffère également fortement de celui que fait Custer de la bataille de la Washita.

Après le traité de Medicine Lodge Creek [1867], les Cheyennes et les Arapahos, qui étaient de vieux alliés, s'assirent ensemble sous le tipi du conseil. Tous les grands chefs étaient mécontents et troublés car, parmi les hommes blancs présents lors de la signature du traité, se trouvait Yellow hair, George Armstrong Custer.

On savait que Custer avait une femme cheyenne et un fils à moitié cheyenne. Le même homme qui avait désobéi aux ordres de son commandant afin de pouvoir se rendre à Fort Riley, au Kansas, pour voir sa femme blanche, avait également passé de nombreuses nuits sous un tipi cheyenne. Comment les chefs pouvaient-ils lui faire confiance? Il trompait les femmes, désavouait la paternité de son fils et mentait à ses amis. On ne pouvait pas lui faire confiance.

Supprimer la pub
Publicité

Ils envoyèrent un jeune homme, porteur d'un message, pour que Custer vienne au camp de Black Kettle et fume avec lui. Black Kettle était un chef pacifiste des Cheyennes, un vieil homme aimé et respecté de tous. Sa femme prépara un banquet pour les visiteurs, et tous s'assirent et mangèrent ensemble.

Après le festin, le jeune messager apporta à Black Kettle un sac à pipe. Il était fait de la plus fine des peaux de faon et était perlé de bandes horizontales rouges, jaunes, noires et blanches. La femme de Black Kettle appartenait à la société secrète des femmes et avait le droit de faire ce genre de perlage.

Black Kettle sortit du sac une pipe en forme de T en pierre à pipe rouge avec un tuyau droit en cornouiller blanc. Il ajusta le tuyau au fourneau et remplit la pipe de tabac indigène mélangé à de l'écorce de sumac râpé. Avec beaucoup de précautions, Black Kettle saisit une braise du foyer du tipi, entre deux baguettes en guise de pinces, et alluma le calumet. Lorsqu'il eut soufflé la fumée vers Maheo, vers notre mère la Terre et vers les quatre coins du monde, Black Kettle prit la parole.

Supprimer la pub
Publicité

'Yello Hair, dit-il, nous t'avons convoqué à notre conseil parce que nous souhaitons tous faire la paix et la maintenir. Nous avons mis nos marques sur le papier, mais c'est la façon de faire de l'homme blanc. Nous vous demandons maintenant de faire le serment de paix à la manière des Indiens. Fume donc avec nous, Yellow Hair'.

Custer rejeta en arrière les longues mèches jaunes qui reposaient sur les épaules de sa chemise en peau de daim à franges et à perles. Il ne portait jamais d'uniforme à moins d'y être contraint et c'était encore une chose que les Indiens n'aimaient pas. Pour eux, s'il s'engageait dans les rangs des soldats, s'il leur donnait des ordres, il se devait aussi de s'habiller comme eux. Les mèches jaunes s'éclaircissaient peut-être sur le sommet du crâne, mais elles cascadaient toujours sur les côtés et à l'arrière et lui retombaient sur les épaules.

Une chose que tous les Indiens savaient à propos de Custer, c'est qu'il ne fumait jamais. Même l'odeur de la fumée de tabac, disait-il, le rendait malade. Cependant, son succès et son avancement dépendaient du contrôle qu'il exercerait sur ces Indiens, alors Yellow Hair tendit la main pour obtenir la pipe.

Vous aimez l'Histoire?

Abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire gratuite!

Yellow Hair suivit les mouvements de Black Kettle et laissa un peu de fumée s'échapper de sa bouche vers chacune des six directions. Il n'avala pas de fumée, mais il porta la pipe à sa bouche six fois et souffla six bouffées de fumée de tabac. Custer était désormais associé aux Cheyennes et aux Arapahos dans ce que les Indiens espéraient être une paix durable et sûre. Les autres chefs fumèrent à leur tour.

'Maintenant, Yellow Hair, dit Black Kettle, tu as fumé avec nous et tu nous as promis la paix. Tu es libre de t'en aller.'

Custer quitta le tipi, marquant le sol du talon de ses bottes. Black Kettle déversa les résidus de tabac de sa pipe dans la paume de sa main et en saupoudra une pincée à chaque empreinte de talon.

Supprimer la pub
Publicité

'Yello Hair est parti', dit-il. 'Écoutez-moi, mes chefs. S'il rompt la promesse qu'il nous a faite aujourd'hui, il mourra, et il mourra en lâche. Aucun Indien ne se salira les mains avec le scalp de Yellow Hair.'

'Hah-ho', dirent tous les autres chefs. 'Qu'il en soit ainsi. Si Yellow Hair rompt la promesse qu'il a faite dans le traité de paix, qu'il meure d'une mort de femme.'

[En 1868], Black Kettle et sa tribu établirent leur camp d'hiver sur les rives de la Washita. C'était un camp de paix, un camp établi. De nombreux tipis étaient entourés de brise-vent en broussailles et les enfants jouaient en toute sécurité. Au centre du camp se dressait le tipi magnifiquement perlé où vivaient Black Kettle et sa femme, et d'un côté et de l'autre se trouvaient les gardiens des remèdes sacrés cheyennes.

Il faisait un froid glacial, car un vent bleu du nord balayait les plaines cet après-midi-là, et tout le monde frissonnait sous le poids de la grêle et de la neige fondue. Les gens se blottissaient à l'intérieur de leurs tipis, à l'abri de la force du vent; ils s'asseyaient près de leurs feux et, après le dîner, se racontaient des histoires sur l'ancien temps et les anciennes coutumes. C'était un campement riche. Les femmes de la tribu de Black Kettle travaillaient dur et étaient bien approvisionnées en viande séchée, en vêtements fins et en robes peintes, perlées et brodées de piquants de porc-épic.

Supprimer la pub
Publicité

À minuit, le camp était silencieux, et c'est alors que Yellow Hair frappa. Lui et ses soldats, avec la tempête dans le dos, avaient parcouru en deux jours les soixante-dix milles qui les séparaient de Camp Supply, et maintenant,profitant de l'obscurité, ils attaquaient le campement de la paix.

Custer avait divisé ses forces, envoyant un petit détachement de soldats en aval pour attaquer un camp d'Arapaho en visite. Avec le gros des troupes, il attaqua le camp de Black Kettle. Le vieil homme mourut dans les vestiges de son tipi en flammes, le drapeau des États-Unis - offert à Medicine Lodge en gage de la paix qu'il devait maintenir - toujours serré dans sa main. La femme de Black Kettle se poignarda et tomba morte sur le corps de son mari.

En aval, des coups de feu retentirent dans le camp des Arapahos, puis on n'entendit plus rien.

Les soldats du soixante-dixième de cavalerie rassemblèrent toutes les richesses du camp de Black Kettle et mirent le feu à toutes les belles choses que possédaient ces Cheyennes. Certains soldats pleurèrent même en voyant la destruction des robes et de la nourriture des femmes et des enfants.

À la lumière du jour, à l'aide de leurs carabines Sharp, les soldats abattirent tous les chevaux des grands troupeaux qui paissaient de l'autre côté de la rivière.

Et l'on n'entendait toujours pas de coups de feu en provenance de l'aval. Yellow Hair envoya un détachement pour voir si les Arapahos avaient été exterminés comme les Cheyennes. Les soldats constatèrent que les Arapahos et leur campement avaient disparu. Sur le sol se trouvaient les corps du major Joel Eliot et de ses hommes: ils avaient tous été scalpés.

Yellow Hair avait brisé la paix, mais ses hommes étaient morts comme des hommes.

Désormais, les fiers Cheyennes devinrent, pour un temps, un peuple brisé. Ils subirent l'emprisonnement et moururent de maladie et de faim. Yellow Hair fit état de sa grande victoire sur Black Kettle, mais il dut également signaler qu'il avait laissé tuer des hommes sans leur envoyer de soutien. Même «Woosinton» [Washington] ne pouvait pas laisser passer cela. Ils envoyèrent Yellow Hair à l'est et le punirent en l'obligeant à y rester une année entière.

Supprimer la pub
Publicité

Puis Yellow Hair et sa femme blanche revinrent à Fort Abraham Lincoln. Sa femme cheyenne était morte de chagrin, ses sœurs avaient pris son fils et l'avaient caché pour qu'il soit élevé comme un Indien. Fort Abraham Lincoln étant très éloigné, au nord de la Yellowstone, les Cheyennes du Sud se posèrent, patientèrent et élaborèrent un plan.

Discrètement, des messagers se déplacèrent de tribu en tribu, en amont et en aval des plaines. Ils se rendirent chez les Arapahos, bien sûr, et chez les nombreuses tribus de Sioux. Les Crow et les Pawnee, qui avaient pris l'uniforme de l'homme blanc et servaient dans l'armée en tant qu'éclaireurs, furent évités par les messagers.

Avec le temps, tout aussi discrètement, les villages se déplacèrent. Quelques camps à la fois s'installèrent sur le territoire de Sitting Bull, le chef des Sioux Hunkpapa. Là, les groupes s'étendirent, le long des rivières Little Bighorn et Tongue, et attendirent que tous les hommes soient armés et prêts.

Les Crow et les Pawnee arrivèrent à Fort Abraham Lincoln avec la nouvelle que les tribus se rassemblaient. Elles pourraient attaquer les colonies blanches ou le fort. Les troubles s'annonçaient.

Il y eut un conseil de soldats blancs et le général Terry, le commandant du poste, donna ses ordres. Yellow Hair irait d'un côté, lui-même irait d'un autre, et le major Marcus Reno irait du troisième. Ils devaient tous se rassembler pour encercler le grand camp de Little Bighorn.

Custer était accompagné de son frère, le lieutenant Tom Custer, et du capitaine Myles W. Keogh. Le capitaine Keogh était célèbre partout pour sa dévotion envers son grand hongre bai, Comanche. Ils se parlaient comme des frères et Comanche semblait savoir ce que pensait le capitaine avant même que les mots ne soient formés dans l'esprit de l'homme.

La veille de leur départ, ces trois hommes, ainsi que d'autres officiers, se réunirent dans les quartiers de Custer pour un dîner d'adieu. Elizabeth Custer et sa cuisinière noire, Eliza, préparèrent un bon repas de gibier, de tétras des armoises rôtis ainsi que de tout autre gibier que les hommes avaient apporté. Plus tard dans la soirée, Tom Custer, Yellow Hair et Keogh se rasèrent le crâne avec des tondeuses de cheval. Elizabeth pleura en voyant les mèches dorées tomber sur le sol, puis se consola en pensant que, peut-être, les Indiens seraient moins enclins à reconnaître et à attaquer son mari s'ils ne voyaient pas ses longs cheveux.

Tôt le matin, les troupes quittèrent le fort à cheval et les femmes les regardèrent partir. Certaines pleuraient, d'autres retenaient leurs larmes et agitaient courageusement leurs mouchoirs en signe d'adieu. Alors que les femmes et les gardes du poste regardaient, et que l'orchestre jouait 'The Girl I Left Behind Me', et le chant de marche du régiment, 'Garry Owen', l'un de ces miracles de la lumière des plaines apparut. Au-dessus des soldats, leurs images se reflètaient dans le ciel comme dans un mirage. Quelqu'un s'écria: 'Ils vont à la mort!', mais le cri fut vite étouffé.

Supprimer la pub
Publicité

Si les Pawnee et les Crow savaient ce qui se passait dans les camps indiens, les Sioux, les Cheyennes et les Arapahos savaient quant à eux ce qui se passait à Fort Abraham Lincoln. Ils étaient préparés et, lorsque la charge arriva, les Indiens l'affrontèrent comme des rocs.

Custer et ses troupes furent refoulés et se réfugièrent au sommet d'une colline escarpée, presque une falaise, au nord de Little Bighorn. Là, les Indiens purent les encercler et, lentement, méthodiquement, les mettre en pièces. Le major Reno était bloqué en aval par les Arapahos. Le général Terry n'était pas encore arrivé en renfort. Yellow Hair mourut comme le major Eliot, au centre d'un cercle de soldats, tué par 'la meilleure cavalerie légère du monde' [phrase attribuée au général George Crook à propos des Indiens des Plaines].

Les femmes indiennes levèrent le camp et chargèrent leurs chevaux pendant que la bataille se poursuivait. Une fois la victoire acquise, les Indiens se fondirent dans les Black Hills. Lorsque le général Terry releva le major Reno et secourut son détachement, le seul être encore en vie au sommet de la colline était le grand cheval du capitaine Keogh, Comanche, la main du mort serrant encore ses rênes. Ces deux-là étaient comme des frères et aucun Indien ne voulut les séparer. Plus tard, le général Terry emmena Comanche à Fort Riley, au Kansas, où il vécut jusqu'à ce qu'il ne meure de vieillesse. Aucun cavalier ne le monta plus jamais, mais il fut conduit dans toutes les revues du poste. Le corps de Comanche est toujours conservé au musée historique de l'État du Kansas.

Nous ne savons pas si, comme le disent les Cheyennes, personne n'avait reconnu Yellow Hair la tête rasée et si, comme le disent les Arapahos, c'était un lâche qui ne valait pas la peine d'être scalpé. Ce que nous savons, c'est que son corps, contrairement à d'autres sur ce champ de bataille, ne fut pas mutilé. Yellow Hair gisait sur le dos, un couteau de femme enfoncé dans la poitrine, mais il était mort avant que cette femme Cheyenne ne l'ait frappé, dit-on.

Supprimer la pub
Publicité

Questions & Réponses

Quel est le sujet de Yellow Hair: George Armstrong Custer?

Yellow Hair: George Armstrong Custer est le point de vue Cheyenne et Arapaho du récit du massacre de la Washita, de la bataille de Little Bighorn et de leur interaction avec Custer.

Yellow Hair: George Armstrong Custer est-il précis du point de vue historique?

Oui. Certains aspects de l'histoire relatée dans Yellow Hair: George Armstrong Custer ont fait l'objet de critiques, mais dans l'ensemble, on considère que le récit est précis du point de vue historique.

Quelles sont les principales différences entre les sources Cheyenne/Arapaho et les sources US?

Il existe plusieurs différences, mais principalement, Custer est décrit par les Cheyennes/Arapahos comme un lâche, un menteur et un briseur de paix en qui on ne pouvait avoir aucune confiance.

D'où le narratif de Yellow Hair: George Armstrong Custer provient-il?

Le narratif de Yellow Hair: George Armstrong Custer faisait originalement partie de l'histoire orale Cheyenne et Arapaho jusqu'à ce qu'il n'ait été couché par écrit vers le milieu du XXe siècle.

Traducteur

Yves Palisse
Linguiste passionné d'Histoire, Yves P Palisse est un traducteur indépendant possédant des années d’expérience dans les domaines de la traduction, de l’analyse des médias et du service à la clientèle. Après avoir beaucoup voyagé dans toute l'Europe, Il a fini par poser ses bagages à londres en 1999. Il a une passion pour les sciences humaines, le droit et la justice sociale.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2024, novembre 12). Yellow hair: George Armstrong Custer [Yellow Hair: George Armstrong Custer]. (Y. Palisse, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2561/yellow-hair-george-armstrong-custer/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Yellow hair: George Armstrong Custer." Traduit par Yves Palisse. World History Encyclopedia. modifié le novembre 12, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2561/yellow-hair-george-armstrong-custer/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Yellow hair: George Armstrong Custer." Traduit par Yves Palisse. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 12 nov. 2024. Web. 22 févr. 2025.

Adhésion