Bataille de York

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Harrison W. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 06 décembre 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
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La bataille de York (27 avril 1813) fut une bataille majeure de la guerre anglo-américaine de 1812. Une armée américaine, sous les ordres du brigadier général Zebulon Pike, vainquit une force britannique, canadienne et ojibwée pour s'emparer de York (aujourd'hui Toronto), la capitale du Haut-Canada. C'était la première victoire américaine significative remportée sur terre de la guerre.

Battle of York, 1813
Battle de York, 1813
Owen Staples (Public Domain)

Contexte

Les six mois qui suivirent la déclaration de guerre des États-Unis contre le Royaume-Uni furent très compliqués pour les Américains. Une tentative d'invasion du Canada s'était soldée par un désastre lors du siège de Detroit (15-16 août 1812), où le brigadier général américain William Hull avait été contraint de livrer son armée et le fort Detroit à proprement parler, donnant ainsi aux Britanniques le contrôle du territoire du Michigan. Deux mois plus tard, une autre invasion américaine fut vaincue de manière décisive à la bataille de Queenston Heights (13 octobre), au cours de laquelle près de 1 000 soldats américains furent faits prisonniers. Pour ne rien arranger, une troisième force américaine fut pulvérisée lors de la bataille de la rivière Raisin (18-23 janvier 1813) dans le Michigan, un épisode sanglant qui se conclut par le massacre des troupes américaines blessées par les alliés autochtones de la Grande-Bretagne. Ces trois défaites montraient clairement qu'une invasion réussie du Canada nécessiterait bien plus que la "simple question de marche" prévue par l'ancien président Thomas Jefferson.

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York étant la capitale du Haut-Canada, sa prise pourrait contribuer à restaurer l'honneur des États-Unis après les humiliations de 1812.

Espérant un renversement de la situation militaire des États-Unis, le président James Madison nomma un nouveau secrétaire à la guerre, John Armstrong Jr, en janvier 1813. Après avoir étudié les défaites de l'année précédente, Armstrong se rendit compte que le contrôle des Grands Lacs, et plus particulièrement du lac Ontario, était essentiel à la réussite de toute attaque contre le Canada. En collaboration avec le major général Henry Dearborn, commandant américain de la frontière du Niagara, et le commodore Isaac Chauncey de la marine américaine, Armstrong planifia la construction d'un escadron de navires à Sacket's Harbor, sur la rive new-yorkaise du lac Ontario. Une fois achevé, cet escadron pourrait transporter les troupes de Dearborn à travers le lac pour frapper Kingston, emplacement du principal chantier naval britannique sur le lac Ontario; si Kingston était capturé, les Américains auraient le contrôle total du lac. Malheureusement pour Armstrong, les Britanniques eurent la même idée et ordonnèrent la construction de deux nouveaux navires de combat sur le lac Ontario. Le HMS Wolfe, un navire de 20 canons, était construit à Kingston, tandis que son jumeau, le HMS Sir Isaac Brock - nommé d'après le héros de guerre britannique récemment tué sur les hauteurs de Queenston - était en construction à York. Tout au long des premiers mois de l'hiver 1813, les bruits de construction résonnaient donc sur le lac, chaque camp s'efforçant de mettre ses navires à l'eau avant l'autre.

Construction of the Warship HMS Sir Isaac Brock
Construction du navire de guerre HMS Sir Isaac Brock
Charles Henry Jeremy Snider (CC BY)

Mais à mesure que l'hiver cédait la place au printemps et que la campagne approchait, Dearborn et Chauncey commencèrent à remettre en question leur objectif. Selon certains rapports, la ville était protégée par 8 000 hommes, dont 3 000 réguliers britanniques. Cette estimation était en réalité très exagérée - les Britanniques ne disposaient que de 900 réguliers et de quelques centaines de miliciens canadiens à Kingston - mais Dearborn et Chauncey n'avaient aucun moyen de le savoir. Partant du principe que Kingston était effectivement trop forte pour être attaquée, ils déplacèrent leur expédition vers York (l'actuelle ville de Toronto). Bien que moins importante stratégiquement que Kingston, York était la capitale du Haut-Canada, ce qui signifie que sa capture pourrait au moins aider à restaurer l'honneur des États-Unis après les humiliations de 1812; la possibilité de capturer le Sir Isaac Brock, toujours inachevé, était également un bonus. Les deux commandants réussirent à convaincre Armstrong de signer le nouveau plan de bataille. Les navires de Chauncey à flot et les soldats de Dearborn rassemblés à Sacket's Harbor, les Américains n'avaient plus qu'à attendre que la glace finisse de dégeler pour savoir si la chance allait enfin tourner.

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Les préparatifs

Au début du mois d'avril 1813, les Britanniques commencèrent à soupçonner les Américains de préparer une attaque sur York. Le major-général Roger Hale Sheaffe, lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, se trouvait à York pour affaires officielles lorsqu'il apprit que la ville était la cible des Américains, ce qui l'incita à reporter son retour au fort George afin de renforcer les défenses locales. Malheureusement pour lui, il ne disposait que de peu de moyens. Sheaffe ne disposait en effet que de 300 réguliers britanniques, de 300 miliciens canadiens et d'une centaine de guerriers ojibwés; toute tentative d'obtenir des renforts d'un autre front arriverait probablement trop tard. La ville elle-même était défendue par une forteresse, bien nommée Fort York, à l'ouest, et par une fortification sur la rivière Don à l'est. Les Britanniques disposaient de trois batteries à Fort York et de deux autres canons de 12 livres à la batterie de Government House, située à proximité. Tout en préparant ces défenses, Sheaffe ordonna que tous les documents législatifs et militaires importants soient enterrés dans les bois derrière York, afin qu'ils ne tombent pas entre les mains des Américains en cas de chute de la ville.

Le 18 avril, les glaces du port de Sacket se dégelèrent enfin suffisamment pour libérer les navires américains qui se préparèrent immédiatement à prendre la mer. La nouvelle escadre du commodore Chauncey comprenait une corvette - le navire amiral USS Madison - ainsi qu'un brick et douze goélettes. Environ 1 700 soldats américains étaient embarqués sur ces navires, dont de nombreux réguliers sous le commandement du brigadier général Zebulon Pike, âgé de 34 ans. Soldat de carrière et explorateur, Pike estimait avoir été sous-estimé pendant la majeure partie de sa carrière militaire et était impatient de goûter à la gloire militaire. Jusqu'à présent, son seul titre de gloire avait été une expédition exploratoire - l'expédition Pike de 1806 - dans les Grandes Plaines et les Montagnes Rocheuses, dont le succès finit par être éclipsé par l'expédition Lewis et Clark, qui s'était déroulée en parallèle. Pike n'avait même pas réussi à atteindre le sommet de la montagne qui porte aujourd'hui son nom, Pike's Peak. Il estimait donc qu'il avait beaucoup à prouver et était déterminé à gagner la bataille à venir ou à mourir en héros. Le général Dearborn s'embarqua également avec la flotte à bord de l'USS Madison, mais en raison d'une maladie persistante, il choisit de rester sur le navire pendant la bataille, confiant le commandement des forces terrestres au général Pike.

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Zebulon Pike
Zebulon Pike
Charles Willson Peale (Public Domain)

Le bataillon américain appareilla le 25 avril et fut repéré au large des falaises de Scarborough par des sentinelles britanniques tard dans la soirée du lendemain. Tôt le matin du 27 avril, les défenseurs et la population civile de York observèrent avec anxiété les navires américains contourner la pointe Gibraltar à l'extrémité ouest des îles Toronto et entrer dans le port. Sheaffe savait qu'il ne pouvait pas permettre aux Américains d'établir une tête de pont et, dès que les navires furent en vue, il ordonna au major James Givins de bloquer le débarquement avec un groupe de guerriers ojibwés; à ce stade de la guerre, la peur des soldats américains à l'égard des autochtones était bien connue, et Sheaffe espérait que leur présence démoraliserait les assaillants. Sheaffe décida bientôt d'envoyer une compagnie de grenadiers britanniques, sous les ordres du capitaine Neal McNeale, pour soutenir les Autochtones de Givins, et positionna sa milice, sous les ordres de l'adjudant général Aeneas Shaw, pour garder le flanc droit des Britanniques et surveiller toute tentative de manœuvre de flanc de la part des Américains.

La bataille

Alors que Sheaffe s'empressait de mettre ses troupes en position, la première vague de bateaux américains débarqua sur la rive canadienne, à environ 6 km (4 miles) à l'ouest de la ville. Le capitaine Benjamin Forsyth et ses 300 fusiliers vêtus de vert sautèrent à l'eau et ne tardèrent pas à affronter la poignée de guerriers ojibwés chargés de garder le rivage. Les fusiliers de Forsyth étaient soutenus par les goélettes américaines qui tirèrent des salves de mitraille depuis le port. Sous cette grêle de tirs, les Ojibwés se replièrent rapidement et se mirent à l'abri dans les bois. Forsyth réussit donc à s'assurer une tête de pont et permit à la deuxième vague de bateaux américains, dirigée par le général Pike en personne, de débarquer. Après avoir débarqué, Pike ordonna à ses hommes de fixer leurs baïonnettes au moment même où la compagnie de grenadiers de McNeale émergeait des arbres. Les grenadiers se retrouvèrent immédiatement pris dans un feu croisé entre les fusiliers de Forsyth et les goélettes américaines dans le port. McNeale fut tué, comme nombre de ses camarades, permettant aux survivants se replier au-delà de la ligne d'arbres.

The British-American War of 1812
La guerre anglo-américaine de 1812
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)
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Ils furent poursuivis par les fusiliers de Forsyth qui étaient dans leur élément dans les bois denses; s'abritant derrière les arbres, les fusiliers américains firent régner la terreur parmi les réguliers britanniques, dont les manteaux rouge vif faisaient d'eux des cibles faciles. Les grenadiers furent repoussés de plus en plus loin à mesure que le chaos s'installait; selon la légende, deux grenadiers tombèrent dans la glace d'un étang et se noyèrent dans la confusion, ce qui valut à l'étang d'être connu par la suite sous le nom de "Grenadier Pond" (étang des grenadiers). Pendant ce temps, Pike organisa ses troupes régulières en colonnes et les conduisit dans les bois, le long de la route principale qui longeait le rivage. Tandis que les soldats marchaient, leurs fifres et leurs tambours entonnant l'air de Yankee Doodle, ils pouvaient entendre les acclamations des marins américains dans le port, qui les encourageaient à continuer. Les Britanniques, quant à eux, tentèrent de prendre position autour de la Western Battery, une batterie située à moins de 2 km (un mile) du fort. Mais, alors que les hommes de Pike s'approchaient, l'un des artilleurs britanniques laissa accidentellement tomber une allumette dans le dépôt de la batterie, ce qui provoqua une explosion massive qui tua 20 hommes et fit fuir les survivants.

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En peu de temps, les Britanniques se replièrent sur le fort York, qui fut alors bombardé par les navires américains dans le port. Le général Sheaffe, parti à cheval pour évaluer la position, se rendit compte que la bataille était perdue d'avance. Sachant que les troupes régulières britanniques bien entraînées étaient une ressource précieuse sur la frontière canadienne, il décida d'en extraire le plus grand nombre possible, même s'il devait abandonner York. Il aboya une flopée d'ordres, demandant à ses hommes de brûler tout ce qu'ils ne pouvaient pas emporter avec eux, y compris le navire de guerre Sir Isaac Brock, inachevé, qui fut bientôt consumé par les flammes. Une fois cela fait, Sheaffe conduisit les réguliers sur la rivière Don, brûlant le pont derrière eux, et ils se mirent en route vers l'est en direction de Kingston. La plupart des guerriers ojibwés ayant déjà fui la bataille, les infortunés miliciens canadiens étaient livrés à eux-mêmes alors que les soldats de Pike se rapprochaient de plus en plus.

À 13 heures, les Américains se trouvaient à moins de 400 m de Fort York. Pike, ravi que la victoire tant attendue soit enfin à portée de main, ordonna à ses hommes de s'arrêter en attendant que les artilleurs américains amènent deux canons capturés sur les batteries britanniques. Pike, assis sur une souche d'arbre, commençait à peine à interroger un sergent de la milice canadienne qui avait été capturé qu'un coup de tonnerre ébranla la terre. Avant de quitter Fort York, les Britanniques firent sauter la poudrière du fort qui contenait 300 barils de poudre. L'énorme explosion projeta des débris, notamment de gros morceaux de pierre, de poutres et de métal, dans toutes les directions, dans un rayon de 500 mètres environ. 222 Américains furent tués ou blessés dans l'explosion, dont Pike, dont les côtes furent écrasées par un bloc de pierre. Comprenant que sa blessure était mortelle, Pike survécut assez longtemps pour voir le drapeau américain hissé au-dessus du fort en ruines, avant d'être ramené sur le pont de l'USS Madison, où il mourut, sa tête reposant sur le drapeau britannique capturé. C'est à ce moment dramatique que la bataille s'acheva. Les Américains avaient perdu 265 hommes, dont la plupart avaient été tués dans l'explosion, tandis que les Britanniques avaient subi 475 pertes.

Death of General Pike at the Battle of York
Mort du général Pike à la bataille de York
Unknown Artist (Public Domain)

Incendie de York

Abandonnés par Sheaffe et les réguliers britanniques, les chefs de la milice canadienne étaient désireux de conclure un accord de paix avec les Américains. Ce fut au colonel William Chewett, commandant de la milice âgé de 60 ans, qu'il revint de négocier un tel accord avec son second, le major William Allan. Mais les Américains, ébranlés par l'explosion, n'étaient pas d'humeur à faire preuve de clémence. Les négociations piétinèrent et rien ne fut finalisé jusqu'au lendemain matin, lorsque le général Dearborn rejoignit le rivage à la rame. À peine avait-il posé le pied sur la terre ferme qu'il fut accosté par le révérend John Strachan, l'un des principaux citoyens de York qui avait pris la tête de la délégation canadienne pour la paix. Pressentant une occasion d'accroître son influence dans le Haut-Canada, Strachan était déterminé à être celui qui conclurait l'accord de paix et harcela Dearborn sans relâche pour qu'il accepte les articles de capitulation qui avaient été rédigés la veille au soir. Dearborn fut bientôt épuisé par la force de Strachan et accepta de ratifier les articles, qui comprenaient la libération conditionnelle des miliciens canadiens - c'est-à-dire leur permettre de rentrer chez eux à condition qu'ils jurent de ne pas prendre les armes contre les Américains - et la promesse de respecter toutes les propriétés privées à York.

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Mais avant que Dearborn ne puisse ratifier les termes de la reddition, il fut informé que les Britanniques avaient brûlé le Sir Isaac Brock, dont la capture était l'un de ses principaux objectifs. Se sentant lésé, il retarda la signature des conditions, pendant que les soldats et les marins américains commençaient à piller la ville. Sous prétexte de chercher des armes cachées, les soldats pillèrent les maisons des civils canadiens, emportant tout ce qui avait de la valeur; le shérif local rapporterait plus tard que "ceux qui ont abandonné leurs maisons n'ont trouvé à leur retour que des murs nus" (Taylor, 215). Les fusiliers de Forsyth étaient parmi les plus grands délinquants, car on les vit souvent se promener dans les rues de la ville avec des mouchoirs remplis d'objets de valeur volés. Finalement, un groupe de soldats américains s'introduisit dans la Government House, la résidence du lieutenant-gouverneur, où ils furent furieux de trouver un scalp pendu dans la chambre. Bien que ce "scalp" ait pu n'être que la perruque du président, sa découverte poussa les Américains à mettre le feu à l'hôtel du gouvernement et à l'Assemblée législative voisine. Les soldats américains s'introduisirent également dans l'imprimerie et détruisirent la presse à imprimer qui s'y trouvait.

Fort York, 1804
Fort York, 1804
Sempronius Stretton (Public Domain)

Dearborn n'avait pas l'intention de laisser ses hommes piller York et fut embarrassé par leur comportement, bien qu'il n'ait pas fait grand-chose pour les retenir. Il finit par ratifier les articles de capitulation et, le 30 avril, le pire des pillages avait cessé. Conscient des tensions croissantes entre ses hommes et les Canadiens, Dearborn était impatient de quitter York; en effet, il n'avait jamais eu l'intention d'occuper la ville de façon permanente, mais plutôt de la dépouiller de ses équipements militaires et de partir. Le 2 mai, les Américains chargèrent les munitions et les canons capturés à bord des navires de Chauncey pour les transporter et quittèrent York le 8 mai. Dès le départ de Dearborn, le révérend Strachan et les autres citoyens influents reprirent le contrôle de York et s'empressèrent de sévir contre les Canadiens qui avaient aidé les Américains pendant les deux semaines d'occupation. Ceux qui avaient tenu le moindre propos favorable à l'égard des Américains furent inculpés et considérés à jamais comme des traîtres.

Suites de la bataille

La bataille de York fut la première grande victoire américaine de la guerre sur terre, mais elle ne fut pas aussi complète qu'elle aurait pu l'être. En brûlant le HMS Sir Isaac Brock, inachevé, les Britanniques avaient privé les Américains de l'une des principales prises qu'ils souhaitaient tant, et en faisant exploser la poudre à canon du fort York, ils avaient gâché la victoire des Américains en leur infligeant des pertes massives, y compris celle du prometteur général Pike. Pire encore, Sheaffe avait été autorisé à s'enfuir avec la plupart des réguliers britanniques, une faute que le secrétaire à la Guerre Armstrong imputa au léthargique Dearborn; quelques mois plus tard, Dearborn serait relevé de son commandement. De même, le révérend Strachan et d'autres citoyens éminents de York reprochèrent à Sheaffe d'avoir perdu la bataille et demandèrent au gouverneur général du Canada, Sir George Prevost, de le démettre de ses fonctions, ce qu'ils finirent par obtenir. Enfin, les Britanniques n'oublieraient pas de sitôt l'incendie et le pillage de York et s'en serviraient comme justification lorsque, un an plus tard, ils brûleraient la capitale américaine, Washington, D.C.

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Questions & Réponses

Qu'est-ce que la bataille de York?

Lors de la guerre de 1812, la bataille de York fut une importante victoire américaine; elle permit aux Américains de s'emparer de York (la ville moderne de Toronto), qui fut brûlée par la suite.

Quel général américain est mort à la bataille de York?

Le général de brigade américain Zebulon Pike fut tué lors de la bataille de York.

Pourquoi l'incendie de York revêt-il une grande importance?

L'incendie de York pendant la guerre de 1812 non seulement contribua à unir les Canadiens contre les Américains, mais servit également de justification à l'incendie de Washington, D.C., par les Britanniques, un an plus tard.

Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, H. W. (2024, décembre 06). Bataille de York [Battle of York]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2582/bataille-de-york/

Style Chicago

Mark, Harrison W.. "Bataille de York." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le décembre 06, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2582/bataille-de-york/.

Style MLA

Mark, Harrison W.. "Bataille de York." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 06 déc. 2024. Web. 14 janv. 2025.

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