Siège de Fort Meigs

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Harrison W. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 17 décembre 2024
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Le siège de Fort Meigs (du 28 avril au 9 mai 1813) fut un engagement majeur sur la frontière nord-ouest de la guerre de 1812. L'armée américaine du major général William Henry Harrison, retranchée dans le fort Meigs construit à la hâte, résista au siège des forces britanniques et autochtones malgré de lourdes pertes.

Siege of Fort Meigs
Siège de Fort Meigs
D.W. Kellogg & Co. (Public Domain)

Contexte

Le 16 août 1812, l'avant-poste américain de Fort Detroit s'était rendu aux forces britanniques et autochtones après un siège bref et presque sans effusion de sang. D'un seul coup, les Britanniques avaient pris le contrôle de l'ensemble du territoire du Michigan, qu'ils pouvaient désormais utiliser comme base de départ pour une invasion des États de l'ouest des États-Unis, comme l'Ohio ou le Kentucky. Pire encore, du point de vue des États-Unis, le siège de Détroit avait enhardi plusieurs nations autochtones auparavant neutres à se ranger du côté des Britanniques et à commencer à attaquer les avant-postes et les colonies américaines. Bon nombre de ces Amérindiens du nord-ouest avaient été chassés de leurs terres par les États-Unis après la bataille de Fallen Timbers (20 août 1794) et étaient impatients de récupérer ce qu'ils avaient perdu; en effet, les Britanniques avaient promis d'aider les Autohctones à créer leur propre confédération indépendante sur les terres situées à l'ouest de la rivière Ohio. Une telle confédération servirait les intérêts britanniques en jouant le rôle d'État tampon entre le Canada et les États-Unis.

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Les États-Unis voulaient éviter qu'une confédération autochtone hostile, soutenue par les Britanniques, n'apparaisse sur leur frontière occidentale.

Soucieux d'empêcher l'émergence d'une confédération autochtone hostile, soutenue par les Britanniques, sur leur frontière occidentale, les États-Unis savaient qu'ils devaient équilibrer la balance en reprenant Détroit. Une tâche aussi importante fut confiée à William Henry Harrison, ancien gouverneur populaire du territoire de l'Indiana et héros de la bataille de Tippecanoe (7 novembre 1811). Harrison reçut le grade de major général et fut placé à la tête de la toute nouvelle Armée du Nord-Ouest, composée principalement de volontaires bruts du Kentucky et de l'Ohio engagés pour six mois. Début octobre, cette armée partit de Fort Defiance dans l'Ohio, mais le mauvais temps et une logistique déficiente ralentirent sa progression. En peu de temps, l'hiver s'installa et Harrison conclut à contrecœur qu'il ne pourrait pas prendre Détroit d'assaut avant le printemps. Il ordonna à la colonne avancée de son armée, sous les ordres du brigadier général James Winchester, de continuer à marcher jusqu'aux rapides de Maumee (près de l'actuelle Toledo, Ohio) où ils commenceraient à installer leur camp pour l'hiver.

Les hommes de Winchester arrivèrent aux rapides de Maumee à la mi-janvier 1813. Après plusieurs semaines de marche, la plupart d'entre eux avaient froid, étaient trempés et avaient faim; beaucoup de leurs engagements étaient sur le point d'expirer et ils souhaitaient vivement livrer une bataille avant d'être renvoyés chez eux, ne serait-ce que pour donner un sens à leurs longs kilomètres de marche pénible. Ils en auraient bientôt l'occasion, car ils apprirent qu'un détachement de la milice canadienne avait occupé Frenchtown, une petite localité sur la rivière Raisin dans le Michigan, et qu'il harcelait ses habitants. Les Américains supplièrent Winchester de les laisser partir à la rescousse de Frenchtown. Winchester, séduit par la perspective d'une victoire facile, céda et envoya plusieurs compagnies de Kentuckiens dans le Michigan.

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The British-American War of 1812
La guerre anglo-américaine de 1812
Simeon Netchev (CC BY-NC-ND)

Le 18 janvier, les Kentuckiens mirent facilement les Canadiens en déroute, ce qui incita Winchester, ravi, à déplacer le reste de sa colonne vers Frenchtown. Une fois sur place, les Américains inexpérimentés devinrent complaisants, négligeant de poster des piquets adéquats ou de fortifier leur position. Ils furent donc pris par surprise lorsqu'une force britannique et autochtone, sous les ordres de Sir Henry Procter, contre-attaqua juste avant l'aube du 22 janvier. Les Américains furent vaincus et beaucoup furent tués dans les combats. Parmi les survivants, ceux qui pouvaient marcher furent emmenés prisonniers à Amherstburg, de l'autre côté de la rivière Détroit, tandis que ceux qui étaient trop blessés pour se déplacer furent laissés derrière à Frenchtown. Cette nuit-là, nombre de ces blessés seraient massacrés par des guerriers Potawatomi alliés des Britanniques.

Construction du fort

Lorsque Harrison apprit la défaite de Winchester à la bataille de Frenchtown, il fit reculer le reste de son armée jusqu'à une crête située à 30 mètres au-dessus de la rivière Maumee, près de l'actuelle Perrysburg, dans l'Ohio. Le 1er février 1813, Harrison entama la construction d'un camp fortifié à cet endroit, baptisé Fort Meigs en l'honneur du gouverneur de l'Ohio Return J. Meigs, Jr. Le fort se composait de huit maigres casemates entourés d'un mur de palissade de 4,5 m de haut. Les travaux sur le fort furent ralentis par les températures hivernales glaciales; lors d'une période de froid particulièrement intense, une sentinelle mourut de froid alors qu'elle était de garde, et les hommes abattirent des sections du mur pour utiliser le bois comme bois de chauffage. Au même moment, l'engagement de nombreux miliciens de Harrison commença à expirer, et il fut obligé d'offrir des pots-de-vin substantiels à chaque homme qui acceptait de rester jusqu'à l'arrivée des renforts.

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Fort Meigs
Fort Meigs
Switz1873 (CC BY)

Harrison comprit que sa position était précaire et que ce n'était qu'une question de temps avant que les Britanniques ne l'attaquent. Il écrivit au gouverneur Isaac Shelby du Kentucky pour lui demander des troupes supplémentaires, soulignant l'urgence de la situation. Shelby réagit rapidement en promulguant une nouvelle loi qui lui permit de lever une force de 1 500 nouveaux volontaires. Cette force fut placée sous le commandement du général de milice Green Clay, cousin de l'influent président de la Chambre des représentants Henry Clay, et fut envoyée dans la vallée de Maumee pour marcher au secours de Fort Meigs. Au même moment, les Britanniques commencèrent à s'agiter; Henry Procter, promu général de division après sa victoire à Frenchtown, apprit la faiblesse de l'armée de Harrison et se prépara à frapper. Début avril, il avait rassemblé une force de 400 réguliers britanniques, 400 miliciens canadiens et environ 1 200 guerriers autochtones sous le commandement du grand chef shawnee Tecumseh. Les Britanniques disposaient également de dix pièces d'artillerie, dont deux canons de 24 livres pris à Détroit, et de deux canonnières.

Début du siège

Le 26 avril 1813, la force de Procter débarqua à l'embouchure de la rivière Maumee et se dirigea vers les ruines de l'ancien Fort Miami où elle établit son campement. Ce site était important pour les guerriers autochtones de l'armée, car il se trouvait à proximité de l'endroit où s'était déroulée la bataille de Fallen Timbers 19 ans plus tôt, une bataille qui avait coûté cher à leur peuple. Le 28 avril, les hommes de Tecumseh traversèrent la rivière et encerclèrent Fort Meigs, manifestement désireux de se venger. Le chef en personne, qui avait déjà affronté Harrison, envoya un message au fort dans lequel il défiait directement le général:

J'ai avec moi 800 braves. Vous en avez autant dans votre cachette. Sortez avec eux et livrez-moi bataille. Vous parliez comme un homme courageux lorsque nous nous sommes rencontrés... et je vous respectais, mais maintenant vous vous cachez derrière des troncs et de la terre comme une marmotte. Donnez-moi votre réponse.

(Berton, 483)

Harrison refusa de répondre. Il savait maintenant que les renforts du général Clay étaient en route et que sa meilleure chance était de rester dans le fort jusqu'à leur arrivée. Les Britanniques commencèrent à installer des batteries sur une crête située de l'autre côté de la rivière, en face de Fort Meigs, ce qui amena Harrison à ordonner à ses hommes de creuser une série de tranchées en réponse. Conscients de la nécessité de garder le secret, les Américains travaillaient la nuit, creusant à la lumière de la lune et des étoiles. Juste avant l'aube, ils déplaçaient leurs tentes au-dessus des tranchées, cachant ainsi leur progression aux yeux des curieux. Leur progression fut entravée par les pluies abondantes et incessantes des nuits du 28 et 29 avril, qui transformèrent le sol en boue et remplirent les tranchées d'eau. Heureusement pour les Américains, la pluie ralentit également les Britanniques, frustrés dans leurs propres efforts pour finir d'installer leurs batteries; dans un cas précis, il leur fallut six heures pour traîner un canon sur un seul kilomètre de terrain boueux et détrempé par la pluie. Alors que chaque camp s'efforçait de se préparer au bombardement à venir, les Autochtones surveillaient de près le fort. Tout soldat américain qui s'aventurait hors des murs de la palissade risquait d'être cueilli par les guerriers vigilants.

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British Cannon Bombardment of Fort Meigs
Bombardement de Fort Meigs par les canons britanniques
Toledo-Lucas County Public Library (Public Domain)

Enfin, le 1er mai, l'artillerie britannique était en position et, à 11 heures, les canons ouvrirent le feu. Mais à peine le premier coup de canon parti, la rangée de tentes américaines s'effondra, révélant les tranchées achevées dans lesquelles s'abritaient les soldats américains. Les nombreuses heures passées par les Américains à creuser portèrent leurs fruits, car les missiles britanniques passèrent inoffensivement au-dessus de leurs têtes. Au cours des heures suivantes, les Britanniques tirèrent plus de 250 boulets de canon, dont beaucoup se logèrent dans la boue autour des tranchées américaines. Harrison, sachant que les Américains pouvaient réutiliser les munitions, offrit un verre de whisky à tout homme qui récupérait un boulet et le ramenait au magasin. Cette mesure s'avéra très incitative; selon l'historien Pierre Berton, avant la fin du siège, "plus d'un millier de verres [étaient] passés dans la gorge des soldats débrouillards" (486). De plus, pendant toute la durée de la canonnade, un seul Américain fut tué et quelques autres furent blessés.

Le 4 mai, au troisième jour du bombardement, les Britanniques envoyèrent un messager à Fort Meigs pour demander sa reddition. Mais les Américains se souvenaient que les soldats américains qui s'étaient rendus avaient été massacrés après la bataille de Frenchtown, et nombre d'entre eux reprochaient au général britannique Procter d'avoir permis ce massacre. Harrison rejeta cette demande en déclarant:

Assurez [au général Procter] que ce poste ne lui sera jamais cédé, quelles que soient les conditions. S'il tombe entre ses mains, ce sera d'une manière calculée pour lui faire plus d'honneur et lui donner plus de droits sur la gratitude de son gouvernement que n'importe quelle capitulation ne pourrait le faire.

(Berton, 489)

En d'autres termes, Harrison se disait prêt à se battre jusqu'au dernier homme. Mais lorsque le messager britannique s'en alla, Harrison se rendit compte que son dernier combat risquait d'avoir lieu plus tôt qu'il ne l'aurait souhaité. Après tout, ses hommes manquaient dangereusement de munitions, de nourriture et d'eau potable, et ils seraient bientôt trop épuisés pour résister à un assaut fougueux des Britanniques et des Autochtones. Il fut donc soulagé lorsqu'il apprit vers minuit que les renforts de Clay n'étaient plus qu'à deux heures de marche. Espérant que l'arrivée soudaine des volontaires du Kentucky lui permettrait de bénéficier de l'effet de surprise, Harrison griffonna rapidement un plan dans une lettre et envoya un assistant le transmettre à Clay dans les plus brefs délais. Le plan prévoyait qu'une partie des forces de Clay prenne d'assaut les batteries britanniques et place les canons en flèche, tandis que les autres attaqueraient les Autochtones du côté américain de la rive. Les troupes de Harrison pourraient ainsi se précipiter hors du fort et se joindre à l'attaque qui, espérait-il, repousserait les Britanniques et mettrait fin au siège.

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William Henry Harrison, 1813
William Henry Harrison, 1813
Rembrandt Peale (Public Domain)

Le massacre de Dudley

Clay, ayant reçu les ordres de Harrison, se prépara à lancer son attaque. Tôt dans la matinée du 5 mai, il envoya une flottille de bateaux à fond plat sur la rivière Maumee, transportant environ 800 hommes dirigés par le lieutenant-colonel William Dudley. Ces hommes étaient chargés de saboter les canons britanniques, tandis que Clay lui-même dirigerait le reste de ses troupes pour attaquer les guerriers de Tecumseh le long de la rive. Le colonel Dudley, un homme que Harrison décrirait plus tard comme "faible et obstiné mais courageux", fit débarquer ses hommes sur la rive nord de la rivière, alors que le bruit des canons britanniques résonnait à travers les arbres. Les Kentuckiens avancèrent en rampant, se déplaçant silencieusement à travers les bois, jusqu'à ce qu'ils n'atteignent la batterie britannique. Ils chargèrent alors en poussant des cris effrayants, faisant fuir les artilleurs britanniques terrifiés. Les Kentuckiens ne prirent même pas la peine d'attendre les piques, mais enfoncèrent leurs baguettes de fusil dans les trous à poudre des canons, neutralisant ainsi la batterie.

A ce stade, les hommes de Dudley auraient dû se replier pour rejoindre le reste de la brigade de Clay. Mais les Kentuckiens, enivrés par leur victoire facile, remarquèrent des guerriers autochtones qui s'enfuyaient dans les bois et ne purent s'empêcher de les poursuivre. Laissant un petit groupe d'hommes sous les ordres du major James Shelby pour garder la batterie capturée, Dudley conduisit le reste de ses troupes dans les bois à la poursuite des Autochtones. Les Kentuckiens étaient loin de se douter qu'il s'agissait d'un piège. Attirés au plus profond des arbres, les Kentuckiens furent rapidement désorientés et perdus; lorsque les guerriers de Tecumseh bondirent sur eux depuis les broussailles, ils n'avaient aucune chance. De nombreux Kentuckiens - dont Dudley - furent tués et scalpés, et seuls 150 survivants parvinrent à sortir des bois et à regagner le fort. Pendant ce temps, la force dérisoire de Shelby était submergée et vaincue par le major britannique Adam Muir et trois compagnies de réguliers britanniques. Bien que le reste de la brigade de Clay soit parvenu sans encombre à Fort Meigs, la plupart des hommes de Dudley furent anéantis, ce qui valut à cet incident d'être connu sous le nom de "massacre de Dudley".

Portrait of Tecumseh
Portrait de Tecumseh
Benson John Lossing (Public Domain)

Mais pour les Kentuckiens qui avaient été faits prisonniers, les horreurs de la journée n'étaient pas encore terminées. Ils furent ramenés aux ruines de Fort Miami, où leurs ravisseurs autochtonens déposèrent les cadavres nus et scalpés de leurs compatriotes sur des haies. Certains des Kentuckiens furent alors forcés de courir devant une ligne d'Amérindiens qui commencèrent à battre les prisonniers avec des gourdins, des crosses de fusil et des tomahawks. Un prisonnier du Kentucky se souviendrait plus tard qu'il fut enterré sous les corps de ses amis, mais qu'il pouvait encore entendre le "craquement des crânes autour de lui" (Berton, 497). C'est Tecumseh en personne qui mit fin au massacre, furieux d'apprendre qu'il avait lieu. Le chef shawnee confronta le général Procter, exigeant de savoir pourquoi il n'avait pas mis fin au massacre. Lorsque Procter affirma qu'il avait essayé mais que les Autochtones refusaient d'obéir, Tecumseh s'écria: "Allez, vous n'êtes pas apte à commander. Allez mettre des jupons" (Berton, 498). Une quinzaine de prisonniers avaient été tués avant l'intervention de Tecumseh.

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Fin du siège

Après le massacre de Dudley, le siège se poursuivit, les Britanniques reprenant leurs bombardements d'artillerie et les Américains se retranchant dans leurs tranchées. Mais Procter constata rapidement que son armée se dissipait: la plupart de ses guerriers autochtones rentrèrent chez eux avec leur butin et leurs prisonniers, comme de coutume après une bataille, tandis que ses miliciens canadiens le pressaient de les laisser rentrer chez eux pour s'occuper de leurs fermes. Conscient que les Américains présents dans le fort seraient bientôt plus nombreux que lui, Procter savait qu'il ne pouvait rien faire d'autre que d'abandonner le siège. Le 7 mai, il organisa un échange de prisonniers et, deux jours plus tard, leva le siège. Les pertes américaines pour l'ensemble du siège s'élevèrent à 986: 160 tués, 190 blessés et environ 630 prisonniers. Les Britanniques et leurs alliés déploraient 121 tués, blessés ou disparus. Mais malgré ces pertes inégales, Harrison et ses hommes résistèrent au siège. Leur victoire à la Pyrrhus à Fort Meigs signifiait qu'ils pourraient poursiuvre le combat, ce qui conduirait finalement à l'une des victoires américaines les plus décisives de la guerre lors de la bataille de la Thames (5 octobre 1813).

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Questions & Réponses

Où se trouve Fort Meigs?

Construit pendant la guerre de 1812, Fort Meigs est situé dans l'actuelle ville de Perrysburg, dans l'Ohio.

Qui dirigeait les troupes américaines lors du siège de Fort Meigs?

Les défenseurs américains de Fort Meigs étaient dirigés par William Henry Harrison, le futur neuvième président des États-Unis.

Pourquoi les Britanniques ont-ils abandonné le siège de Fort Meigs?

Les Britanniques abandonnèrent le siège de Fort Meigs parce que leurs alliés amérindiens et la milice canadienne rentrèrent chez eux, les laissant en infériorité numérique par rapport aux défenseurs américains du fort.

Bibliographie

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Harrison W. Mark
Harrison Mark est diplômé de SUNY Oswego où il a étudié l'histoire et les sciences politiques.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, H. W. (2024, décembre 17). Siège de Fort Meigs [Siege of Fort Meigs]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2587/siege-de-fort-meigs/

Style Chicago

Mark, Harrison W.. "Siège de Fort Meigs." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le décembre 17, 2024. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2587/siege-de-fort-meigs/.

Style MLA

Mark, Harrison W.. "Siège de Fort Meigs." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 17 déc. 2024. Web. 25 janv. 2025.

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