La façon dont nous célébrons Noël aujourd'hui est largement influencée par un petit groupe d'auteurs qui ont consigné les traditions festives au XIXe siècle. Il s'agit de Washington Irving (1783-1859), Clement Clarke Moore (1779-1863) et Charles Dickens (1812-1870). En retranscrivant dans la presse populaire des traditions festives dont beaucoup remontaient à l'époque médiévale, ces auteurs ont provoqué une sorte de renouveau de Noël.
La littérature du XIXe siècle, qui se concentre parfois expressément sur Noël et parfois utilise simplement la fête comme cadre jovial pour une histoire fictive, a capturé ce qui était, dans de nombreux cas, des traditions en voie de disparition rapide, auxquelles les générations futures reviendront et qu'elles mettront à jour. C'est ainsi que des activités telles que les chants de Noël et les bals masqués sont revenus à la mode. En outre, les auteurs d'histoires de Noël, souvent publiées en série dans des magazines hebdomadaires très populaires, ont contribué à répandre de nouvelles façons de célébrer la fête, comme l'envoi de cartes de Noël et la décoration d'un arbre de Noël. Dans cet article, nous présentons, à travers des extraits choisis, comment certains de ces auteurs du XIXe siècle ont réussi à capturer l'esprit de Noël pour la postérité.
Le Noël d'Irving
Washington Irving était un auteur américain qui a voyagé en Angleterre en 1818. Dans son Livre d'esquisses, Irving a consacré cinq chapitres à la célébration de Noël dans l'Angleterre rurale.
Au XIXe siècle, voyager sur une grande distance impliquait souvent un trajet long, fastidieux et inconfortable en diligence. Néanmoins, la certitude de revoir les amis et la famille, de profiter du confort de la maison et de se régaler de mets festifs rendait le voyage très attendu. Irving décrit les joies du voyage de Noël :
Dans le cours d’une excursion que je fis, au mois de décembre, à travers le Yorkshire, je voyageai pendant une longue distance dans une voiture publique, la veille du jour de Noël. La diligence était pleine, au dedans et au dehors, de voyageurs qui, d’après leur conversation, semblaient pour la plupart se rendre chez des parents ou des amis, à cette fin de manger le dîner de Noël ; elle était en outre chargée de bourriches de gibier, de paniers et de boîtes de friandises, et des lièvres pendaient, balançant leurs longues oreilles autour du siège du cocher — présents d’amis éloignés pour la fête qui se préparait. J’avais pour compagnons de voyage, dans l’intérieur, trois gentils écoliers aux joues vermeilles
...Quant à moi, je ne pus m’empêcher de remarquer l’air d’activité, d’importance inaccoutumées de cet homme, qui portait son chapeau tant soit peu sur l’oreille, et avait un gros bouquet de verdure de Noël planté dans la boutonnière de son habit.
...Peut-être aussi l’approche de la fête avait-elle répandu sur le pays une animation extraordinaire, car il me sembla que chacun avait le regard bon et le cœur joyeux. Gibier, volaille et autres superfluités de la table circulaient vivement dans les villages ; les boutiques d’épiciers, de bouchers et de fruitiers étaient assiégées par les chalands. Les ménagères couraient affairées çà et là, mettaient leur logis en ordre ; et les branches de houx, avec leurs baies d’un rouge brillant, commençaient à paraître aux croisées.
Je fus tiré de cet accès de voluptueuse rêvérie par un cri que poussèrent mes petits compagnons de voyage. Ils avaient eu la tête hors de la voiture pendant les quelques derniers milles, reconnaissant chaque arbre, chaque chaumière à mesure qu’ils approchaient de la maison...
(La diligence, Livre d'esquisses,1862, Poulet-Malassis trad. T. Lefebvre, bnf)
Irving arrive enfin au vieux manoir anglais où il a été invité à passer Noël. Encore à la veille de Noël, il décrit l'intérieur décoré:
La grille avait été retirée de la vaste cheminée pour faire place à un feu de bois, au milieu duquel était une énorme bûche projetant un immense volume de lumière et de chaleur : je compris que c’était la bûche de Noël, que le Squire avait eu bien soin de faire apporter et allumer la veille de Noël, suivant l’ancienne coutume.
...Peu de temps après notre arrivée on annonça le souper. Il était servi dans une chambre spacieuse à boiseries de chêne, dont les panneaux étincelaient de bougies et autour de laquelle étaient plusieurs portraits de famille décorés de houx et de lierre. Outre les lumières ordinaires, deux grands cierges, appelés chandelles de Noël, entourés de guirlandes, avaient été placés sur un buffet excessivement brillant, au milieu de la vaisselle de famille. La table était abondamment fournie de mets substantiels ; mais le Squire soupa de frumentée[4] ; car c’était, dans l’ancien temps, le plat de résistance pour la nuit de Noël. (Veille de Noël, Livre d'esquisses,1862, Poulet-Malassis trad. T. Lefebvre, bnf)
Irving poursuit en décrivant les activités traditionnelles du matin de Noël.
Le lendemain, quand je m’éveillai, il me sembla que tous les événements de la soirée précédente n’avaient été qu’un songe, et l’identité de la chambre gothique put seule me convaincre de leur réalité. Comme je rêvais, la tête appuyée sur l’oreiller, j’entendis un bruit de pieds trottinant menu derrière la porte ; on se consultait en chuchotant. Bientôt, un chœur de voix enfantines entonna un vieux noël dont le refrain était:
Au milieu de ce jour le Christ a pris naissance,
Réveillez-vous....la matinée était extrêmement froide : la légère vapeur de la soirée précédente avait été précipitée par la gelée, et couvrait tous les arbres et chaque brin d’herbe de ses ravissantes cristallisations. Les rayons d’un magnifique soleil levant donnaient en plein dans le feuillage, et produisaient un effet splendide. Un rouge-gorge, perché sur la cime d’un frêne de montagne qui laissait pendre ses grappes de baies rouges juste devant ma fenêtre, se réchauffait aux rayons du soleil...
(Jour de Noël, Livre d'esquisses, 1862, Poulet-Malassis trad. T. Lefebvre, bnf)
Après avoir assisté aux prières familiales, Irving prend un petit déjeuner copieux avant de se rendre à l'église locale pour l'office traditionnel du matin.
Notre déjeuner se composa de ce que le Squire appelait la bonne vieille chère anglaise...cela n’empêchait pas qu’il n’y eût un formidable déploiement de viandes froides, de vin et d’ale sur le buffet...
...Comme nous atteignions le porche de l’église, nous trouvâmes le ministre gourmandant de la bonne façon le sacristain pour avoir employé le gui parmi la verdure dont elle était décorée. C’était, faisait-il observer, une plante impure, souillée, car elle avait servi aux druides dans leurs cérémonies mystérieuses...
[Le ministre] tournait les feuillets d’un livre de prières, un in-folio, avec une certaine rapidité, peut-être pour faire étinceler un énorme anneau servant de cachet qui ornait un de ses doigts, et qui avait tout à fait l’air d’une relique de famille...
Parmi les chanteuses, il y avait deux ou trois charmants minois, auxquels l’air piquant d’une matinée glaciale avait communiqué une jolie teinte rosée ; mais messieurs les choristes avaient évidemment été choisis, comme les anciens violons de Crémone, plus pour les sons que pour l’apparence...
...Le ministre nous gratifia d’un sermon fort savant sur les rites et les cérémonies de Noël, sur ce qu’il convenait de l’observer non-seulement comme un jour d’actions de grâces, mais encore de réjouissances... et conclut en exhortant ses auditeurs, de la manière la plus solennelle et la plus touchante, à se ranger autour des coutumes traditionnelles de leurs pères, à célébrer de leur mieux ce joyeux anniversaire de l’Église... J’ai rarement vu sermon couronné d’effets plus visiblement immédiats...
(Jour de Noël, Livre d'esquisses, 1862, Poulet-Malassis trad. T. Lefebvre, bnf)
Irving retourne à la salle et, tandis qu'il s'habille pour le triomphe de la journée, le dîner de Noël, les pauvres du quartier reçoivent de la viande et de la bière en échange de leur contribution à l'atmosphère générale de gaieté par leurs danses, leurs chants et leur musique.
Le Squire maintenait les vieilles coutumes aussi bien à l’office que dans la grand’salle, et le rouleau à pâtisserie, avec lequel le cuisinier frappait sur le dressoir, appelait les domestiques pour emporter les mets.
Le dîner fut servi dans la grand’salle, où le Squire tenait toujours son banquet de Noël... le sommelier entra dans la salle avec un certain fracas. Il était flanqué, de chaque côté, d’un domestique portant une grande bougie, et soutenait un plat d’argent sur lequel était une énorme tête de porc décorée de romarin, un citron aux dents, qui fut avec de grandes cérémonies placée au haut bout de la table..
La table était littéralement chargée de bonne chère, et offrait un abrégé de l’abondance rustique, car c’est l’époque où regorgent les garde-manger. Un poste honorable avait été assigné à «l’antique aloyau»... Il y avait encore plusieurs mets très-joliment décorés,... un pâté magnifiquement décoré de plumes de paon, en imitation de la queue de cet oiseau, qui couvrait une étendue considérable de la table... Je ne tardai pas à m’apercevoir que la marée montante du vin et de la bonne chère s’étendait rapidement sur la terre ferme de la saine raison. La compagnie devenait de plus en plus joyeuse et bruyante à mesure que les plaisanteries devenaient moins légères.
La table enlevée, on abandonna la grand’salle aux membres jeunes de la famille, qui... firent retentir ses vieilles murailles de leur entrain pendant qu’ils se livraient à leurs joyeuses gambades... au colin-maillard... le tout avait été disposé pour une imitation burlesque des anciennes mascarades.
... par le mélange de costumes qu’elle présentait, pouvait faire croire que les vieux portraits de famille avaient sauté en bas de leurs cadres pour s’associer à la fête... et le vieux manoir, chancelant presque sous l’allégresse et les accents bachiques, semblait être l’écho redisant la gaieté d’une époque depuis longtemps disparue.
(Dîner de Noël, Livre d'esquisses, 1862, Poulet-Malassis trad. T. Lefebvre, bnf)
Le Père Noël de Moore
Tout comme l'œuvre populaire d'Irving a donné le ton aux célébrations de Noël à venir, le poète Clement Clarke Moore a dressé le portrait définitif de Saint-Nicolas en tant que porteur de cadeaux dans les maisons d'enfants. Voici son célèbre poème "La nuit avant Noël", écrit en 1822:
C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
« Allez Tornade ! Allez Danseur ! Allez, Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Éclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! »Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Étaient un peu salis par la cendre et la suie.Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
« Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit »
(Le regroupement du Conte au Québec)
L'arbre de Noël
Un autre élément important des célébrations de Noël d'aujourd'hui, le sapin de Noël, a gagné en popularité au 19e siècle. L'époux de la reine Victoria (r. de 1837 à 1901), Albert de Saxe-Cobourg et Gotha, le prince consort (1819-1861), a introduit en Grande-Bretagne la tradition de l'arbre de Noël, qui était populaire dans son pays d'origine. L'idée s'est répandue grâce à des magazines illustrés populaires comme l'Illustrated London News, qui révélait les festivités privées de la famille royale. Le jeune sapin était décoré de bougies et de petits cadeaux composés de jouets, de bonbons, de breloques et de fruits confits, suspendus à ses branches et destinés à être distribués aux invités de Noël, qui pouvaient voir leur nom étiqueté sur leur cadeau. Les références littéraires ont fini par faire de l'arbre de Noël la décoration centrale des maisons. L'écrivain William Makepeace Thackeray, dans ses "Roundabout Papers", publiés dans les années 1860, décrit ainsi son propre arbre:
Le gracieux sapin de Noël, duquel j'espère que chaque gentil lecteur a tiré un ou deux bonbons, est encore tout flamboyant à l'heure où j'écris, et scintille des doux fruits de la saison. Jeunes filles, peut-être y avez-vous cueilli de jolis cadeaux; et dans la papillote de la Fée Dragée que vous avez peut-être fait éclater avec le capitaine ou le jeune curé, peut-être avez-vous lu l'une de ces délicieuses énigmes que les confiseurs introduisent dans les friandises, et qui s'appliquent à la passion rusée de l'amour... Quant à Dolly, Merry et Bell, qui se tiennent près de l'arbre, elles ne se soucient pas de l'énigme de l'amour, mais comprennent très bien la portion de pâte d'amande. Ils ont quatre, cinq, six ans.
(80-1)
Dickens et l'esprit de Noël
Si les grandes traditions des fêtes de fin d'année ont été établies par d'autres, c'est l'écrivain anglais Charles Dickens qui, plus que tout autre, a défini l'esprit du Noël moderne, c'est-à-dire le message selon lequel Noël est une période propice au rassemblement de la famille et des amis venus de loin et, dans un esprit de générosité, à l'aide apportée à ceux qui nous entourent. Dans Aventures de Monsieur Pickwick, écrit en 1836-1837, Dickens aborde le premier de ces thèmes:
Noël s'approchait rapidement, dans toute sa joyeuse et cordiale hospitalité... Car ils sont nombreux les mortels à qui Noël apporte un court intervalle de gaieté et de bonheur! Combien de familles dispersées au loin par les soins, par les luttes incessantes de la vie, se réunissent alors dans cet heureux état de familiarité et de bienveillance mutuelle, qui est la source de tant de pures délices ... Combien de vieilles sympathies, combien de souvenirs assoupis se réveillent au temps de Noël!...Heureux, heureux le jour de Noël, qui redonne au vieillard les illusions de sa jeunesse, et qui transporte le marin, le voyageur, éloigné de plusieurs milliers de lieues, parmi les joies tranquilles de la maison paternelle.
(Charles Dickens, Aventures de Monsieur Pickwick, ch. XXVIII, trad. Pierre Grolier, Project Gutenberg)
Dickens développe le second thème, celui de la bienveillance et de la générosité de Noël, dans un chapitre consacré au dîner de Noël dans ses Esquisses de Boz, publiés dans les années 1830:
Il semble y avoir une magie dans le nom même de Noël. Les petites jalousies et les discordes sont oubliées; les sentiments sociaux s'éveillent dans des poitrines auxquelles ils étaient étrangers depuis longtemps; le père et le fils, ou le frère et la soeur, qui se sont rencontrés et croisés avec un regard détourné ou un regard de froide reconnaissance pendant des mois, se donnent et se rendent l'accolade cordiale, et enterrent leurs animosités dans leur bonheur présent. Les cœurs bienveillants qui ont aspiré l'un vers l'autre, mais qui ont été retenus par de fausses notions d'orgueil et d'autodignité, sont à nouveau réunis, et tout n'est que bonté et bienveillance! Si seulement Noël durait toute l'année (comme il se devrait), et si les préjugés et les passions qui déforment notre meilleure nature n'étaient jamais mis en action parmi ceux à qui ils devraient toujours être étrangers..
(216)
Dix ans plus tard, Dickens irait encore plus loin et consacrerait une nouvelle entière au thème de Noël, qui doit être une période de bienveillance et de charité. Dans son œuvre festive la plus célèbre, Cantique de Noël, écrite en 1843, Dickens présente le riche avare Ebeneezer Scrooge qui, un soir de Noël à Londres, reçoit la visite du terrible esprit de Jacob Marley, son défunt associé. Marley avertit Scrooge que s'il ne change pas ses habitudes d'avare et ne commence pas à faire le bien dans cette vie, il s'en repentira cruellement dans la suivante. Pour renforcer le message, Scrooge doit subir les visites de trois autres esprits: les fantômes des Noëls passés, présents et futurs. Les voyages de Scrooge dans le temps sont teintés de nombreuses références aux traditions de Noël, du pudding de Noël cuit à la vapeur de Mme Cratchet aux jeux bruyants lors de la fête de Fred, le neveu de Scrooge, en passant par la dinde primée par le boucher. Mais c'est un seul message qui traverse l'histoire, et il s'adresse à tous ceux qui veulent bien l'entendre: il n'est jamais trop tard pour embrasser l'esprit de la saison de Noël, même pour quelqu'un comme Scrooge:
Il devint un aussi bon ami, un aussi bon maître, un aussi bon homme que le bourgeois de la bonne vieille Cité, ou de toute autre bonne vieille cité, ville ou bourg, dans le bon vieux monde... mais il en eut beaucoup plus avec les hommes, cultivant ses amis et sa famille tout le long de l'année pour bien se préparer à fêter Noël, et personne ne s'y entendait mieux que lui: tout le monde lui rendait cette justice. Puisse-t-on en dire autant de vous, de moi, de nous tous
(Charles Dickens (2005), Cantique de Noël, Project Gutenberg, retrieved 18/12/2024 from https://www.gutenberg.org/cache/epub/16021/pg16021-images.html)