Récit de George W. Crooks sur la Guerre des Sioux de 1862

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 31 janvier 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Le récit de George W. Crooks sur la guerre des Sioux de 1862 est une narration des événements qui conduisirent au "massacre du Minnesota", connu sous le nom de guerre des Sioux (ou Révolte des Dakotas) de 1862, faite par un homme dakota George W. Crooks (c. 1856-1947) en 1937, à l'âge de 81 ans. Le récit est archivé à la Minnesota Historical Society, St. Paul, Minnesota.

Mass Hanging of Dakota Sioux in Mankato, Minnesota
Pendaison de masse des Sioux Dakotas à Mankato, Minnesota
Library of Congress (Public Domain)

Crooks vivait à Crow Creek près de Redwood Falls, dans l'actuel Minnesota, en 1862 lorsque les hostilités éclatèrent entre les Dakotas et les colons blancs le 18 août 1862. Crooks avait environ six ans à l'époque, et ses parents faisaient partie des Dakotas qui refusèrent de se joindre au soulèvement, dirigé, à contrecœur, par le chef Little Crow (c. 1810-1863). Little Crow savait que la révolte serait vaine et que de nombreuses vies seraient perdues, mais son peuple mourait de faim en raison des promesses non tenues du gouvernement américain et des pratiques sournoises des commerçants blancs de la région.

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La guerre des sioux aboutit à la relocalisation forcée des Sioux du Dakota oriental et à la plus grande exécution de masse de l'histoire des États-Unis.

Selon le médecin et auteur sioux Charles A. Eastman (également connu sous le nom d'Ohiyesa, 1858-1939), le guide et éclaireur sioux dakota Tamahay (c. 1776-1864) avait mis en garde Little Crow et les partisans de la guerre contre la poursuite de cette voie, car elle ne pouvait que mal se terminer pour toutes les parties impliquées. Little Crow le savait déjà, mais il se sentait acculé dans une position où il n'avait pas d'autre choix que de se battre.

Bien que Crooks ait été assez jeune à l'époque de la guerre des Sioux (du 18 août au 26 septembre 1862), son récit est considéré comme un document primaire fiable sur cet événement qui coûta la vie à des centaines de personnes des deux côtés et qui aboutit au déplacement forcé des Sioux du Dakota oriental du Minnesota vers le Dakota du Sud et à la plus grande exécution de masse de l'histoire des États-Unis, lorsque 38 Sioux Dakota furent pendus à Mankato, dans le Minnesota, pour avoir participé au soulèvement en décembre 1862.

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La guerre des Sioux de 1862 et le récit de Crooks

La nation sioux Dakota ("ami" ou "allié") d'Amérique du Nord est divisée entre les Dakota de l'Ouest et les Dakota de l'Est, ces derniers comprenant la bande Mdewakanton, qui, en 1862, était dirigée par Little Crow (et dont Tamahay faisait également partie). Les Dakotas Mdewakanton de la vallée de la rivière Minnesota avaient cédé la plupart de leurs terres au gouvernement américain par le traité de Mendota en 1851 et, en retour, s'étaient vu promettre plus d'un million de dollars, qui n'avaient jamais été versés.

Ils furent chassés de leurs terres ancestrales et confinés à une étroite bande le long de la rivière Minnesota, où ils furent encouragés à devenir agriculteurs et à abandonner leur mode de vie semi-nomade consistant à chasser et à suivre les troupeaux de bisons. Ils revevaient une allocation pour s'approvisionner auprès des marchands locaux, mais, comme le note Crooks, les commerçants blancs escroquaient souvent les Dakotas (qui ne comprenaient pas la valeur du papier-monnaie) lorsqu'ils venaient dans leurs magasins, ce qui, ajouté à une mauvaise récolte en 1861, laissa les Dakotas Mdewakanton dans la famine.

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People Escaping from the Minnesota Massacre of 1862
Personnes fuyant le massacre du Minnesota en 1862
Adrian J. Ebell (Public Domain)

Le 17 août 1862, quatre jeunes Dakotas qui n'avaient pas trouvé de nourriture lors d'une expédition de chasse tuèrent cinq colons blancs près d'Acton, dans le Minnesota, et, bien que Little Crow ait préconisé une solution pacifique en les remettant aux autorités, il fut contredit et la faction guerrière de l'assemblée lui demanda de guider son peuple dans la réparation des torts qui leur avaient été causés. Selon Eastman, Tamahay appela également à la paix, citant la futilité des conflits précédents tels que la guerre de Pontiac (rébellion de Pontiac) et la guerre de Black Hawk, mais il fut ignoré.

Le jour suivant, le 18 août 1862, le groupe de guerre frappa l'agance de Lower Sioux, assassinant les marchands qui avaient intentionnellement escroqué les Dakotas, ainsi que tous les autres Blancs qu'ils pouvaient trouver et tous les Dakotas qui avaient pris le parti des pionniers. Comme le note Crooks, certains des Dakotas qui avaient été faits prisonniers avec les colons blancs réussirent à envoyer un message au général Henry H. Sibley (1811-1891), qui sauva les Dakotas et les Blancs captifs.

Les hostilités se poursuivirent jusqu'à la bataille de Wood Lake, le 23 septembre 1862, au cours de laquelle Little Crow fut vaincu par les forces du gouvernement américain. Par la suite, 303 hommes dakotas furent condamnés à mort par pendaison, mais après un réexamen de l'affaire par le président Abraham Lincoln, le nombre de condamnations fut ramené à 39. Crooks cite ce chiffre, mais en réalité, l'un des hommes bénéficia d'un sursis, de sorte que 38 Dakotas furent pendus pour leur participation au soulèvement le 26 décembre 1862, ce qui constitue la plus grande exécution de masse en une seule journée dans l'histoire des États-Unis. Little Crow survécut au conflit mais fut tué en juillet 1863 par un fermier local qui ne savait même pas qui il était, mais seulement qu'il était un Autochtone.

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Les survivants dakotas du conflit furent privés même de la petite bande de terre qui leur avait été accordée lorsque les autorités américaines les avaient poussés dans la réserve au bord de la rivière Minnesota et furent envoyés dans l'Iowa, puis dans une réserve du Dakota du Sud. En 2021, le gouvernement du Minnesota et la Minnesota Historical Society ont restitué les terres disputées aux Sioux Mdewakanton Dakotas et leur ont présenté des excuses. Les Mdewakanton Dakotas continuent de se souvenir chaque année de la guerre du Dakota de 1862 et de la pendaison des 38 combattants de la liberté, comme le suggère fortement Crooks dans son récit.

Texte

Le texte suivant est la traduction d'un extrait de U.S.-Dakota War of 1862: Primary Sources: Archives & Records, Dakota Conflict of 1862 Manuscripts Collections, Minnesota Historical Society, St. Paul, Minnesota, item # 55102, Accession # 8873. Seules l'orthographe et la ponctuation ont été modifiées:

Je suis né à Crow Creek, à mi-chemin entre les deux villes qui s'appellent aujourd'hui Redwood Falls et Morton. À l'époque, Redwood était un petit poste de traite. Mon père, ma mère et les onze enfants de la famille menaient une vie tranquille et paisible jusqu'au moment de la révolte.

Notre maison était la même que celle de l'homme blanc moyen de l'époque. C'était un bâtiment en briques. Nous avions des bœufs, des chevaux, des vaches et des poulets.

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Nous nous habillions comme des Indiens jusqu'à cette époque.

Nous ne savions pas ce qu'était le papier-monnaie. Nous avions toujours eu des pièces d'or et d'argent. Lorsque le gouvernement est passé de la pièce de monnaie au papier-monnaie, les Indiens, habitués à la pièce d'or, n'ont pas compris la valeur du papier-monnaie.

Lorsque les Indiens se rendaient au poste de traite pour s'approvisionner, les Blancs qui tenaient le magasin, sachant que les Indiens ignoraient totalement la valeur du nouveau papier-monnaie, voyaient là l'occasion de faire fortune. Lorsqu'un Indien apportait un billet de 20 dollars au poste de traite pour acheter des fournitures d'une valeur de cinq dollars, les propriétaires du poste gardaient la monnaie, car ils savaient que les Indiens ne connaissaient pas la valeur réelle du papier-monnaie qu'ils leur avaient donné.

Lorsqu'ils utilisaient les pièces d'or, l'argent que leur donnait le gouvernement leur permettait de tenir d'un paiement à l'autre, mais après le changement de monnaie, il ne fallait pas attendre longtemps avant qu'il n'y ait plus d'argent et qu'ils n'aient plus rien à manger.

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Lorsqu'ils retournèrent voir ceux qui les avaient tant escroqués, on leur refusa tout crédit. Ils ne purent pas obtenir de nourriture. L'un des propriétaires de magasin, Merrick, dit à un Indien du nom de Wa-Cin-Ko, à qui il avait refusé un appel de nourriture pour sa famille affamée, d'aller dans les champs et de manger de l'herbe comme les chevaux.

D'autres se virent refuser l'aide de la même manière. À cette époque, quatre jeunes Indiens étaient partis à la chasse pour trouver de la nourriture afin de ne pas mourir de faim. Ils s'étaient éloignés de la réserve. N'ayant pas eu beaucoup de chance à la chasse, les garçons arrivèrent à une ferme. Ils y trouvèrent des œufs et, comme ils avaient très faim, l'un d'entre eux voulut les prendre. Les trois autres, ne voulant pas être malhonnêtes, demandèrent au quatrième de payer d'une manière ou d'une autre pour les œufs. Le garçon se mit en colère et dit aux autres qu'il allait leur montrer comment se comporter avec l'homme blanc, tout en accusant ses compagnons d'être des lâches.

Brisant les œufs avec son pied, il sortit son fusil et abattit une vache qui paissait dans le pâturage. Le fermier, voyant sa propriété détruite, saisit une hache et se précipita pour chasser les intrus. Il fut abattu par le jeune Indien devenu fou. Sa femme, courant au secours de son mari, fut abattue de la même façon.

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Les garçons, rentrant immédiatement chez eux, rapportèrent leur crime au chef Little Crow qui, à son tour, tenta de persuader son peuple indien de remettre les garçons aux soldats de Fort Ridgely pour qu'ils reçoivent leur punition. Cependant, la colère qui bouillonnait dans le cœur des Indiens qui avaient été traités avec tant de cruauté par les Blancs s'enflamma.

Ils refusèrent de remettre les garçons aux hommes blancs. Ils se réunirent et planifièrent leur vengeance contre les Blancs du poste. Quelques-uns d'entre eux décidèrent de se rendre au poste et de tuer les Blancs qui s'y trouvaient. Lorsque les habitants du poste virent les Indiens arriver, ils essayèrent de se protéger, mais ils étaient moins nombreux que les Indiens.

Merrick, le plus détesté d'entre eux, s'empara de son argent et tenta de s'enfuir, mais il fut abattu avant d'avoir pu se mettre à l'abri. Plus tard, lorsque son corps fut découvert, sa bouche était bourrée d'herbe provenant du champ par lequel il avait tenté de s'enfuir. Wa-Cin-Ko avait ainsi pris sa revanche sur l'homme qui lui avait refusé de la nourriture pour sa famille affamée et qui lui avait dit de manger de l'herbe comme les chevaux s'il avait faim.

C'est ainsi que commença l'horrible massacre qui transforma la belle vallée du Minnesota en un champ de bataille sanglant. Les Indiens se battaient pour la terre qui avait toujours été la leur et qui signifiait la vie pour eux, et les pionniers blancs se battaient pour ce qu'ils savaient ne pas leur appartenir et qu'ils n'avaient pas le droit de revendiquer.

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Cependant, ils savaient que s'ils parvenaient à prendre cette terre aux Indiens, ils seraient les propriétaires de la terre la plus fertile du pays.

Les pionniers, voyant que les Indiens ne pouvaient être arrêtés, commencèrent à fuir pour se mettre à l'abri. La plupart d'entre eux se rendirent à Fort Ridgely, où ils pourraient bénéficier de la protection des soldats qui y étaient stationnés.

Nos quelque quarante ou cinquante familles, qui étaient civilisées et ne voulaient pas se battre, furent chassées de nos maisons par les Indiens hostiles. Nous avons été emmenés à Wood Lake pour être gardés en captivité avec les prisonniers blancs. Après quelques heures, nous avons été emmenés au camp Lee, près de Montevideo, pour attendre, avec les prisonniers blancs, d'être mis à mort par les Indiens belliqueux.

Le moment tant redouté n'arriva jamais car, à la nuit tombée, quelques hommes se rassemblèrent dans l'un des tipis de la prison et, à la lumière des allumettes, un Indien du nom de John Robinson écrivit une note au général Sibley, un homme que les Indiens considéraient comme leur ami.

Ironshield, un coureur indien, et un brave inconnu, parvinrent à s'échapper du camp et s'emparèrent de deux chevaux des gardes et d'un drapeau blanc de trêve qu'ils avaient confectionné. Ils se rendirent au camp du général Sibley. À leur demande, ils furent emmenés voir le général Sibley, qui parlait couramment la langue sioux.

Informant le général Sibley de la situation critique dans laquelle ils se trouvaient tous, ils furent récompensés par l'action rapide du général Sibley qui envoya ses soldats...

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Entre-temps, ma mère, au péril de sa vie, amena les femmes blanches captives et leurs enfants dans son tipi et creusa un trou sous la tente pour y mettre les enfants afin de les cacher. Les autres enfants et moi-même sommes restés dans ce trou profond pour nous cacher de la colère des Indiens qui nous retenaient prisonniers.

J'ai personnellement entendu les Indiens qui nous gardaient dire qu'ils allaient tous nous tuer le lendemain, puis repartir. Les soldats du général Sibley sont arrivés à temps pour les empêcher de mettre leurs horribles plans à exécution. Les guerriers, voyant les soldats arriver au loin, ont compris qu'ils étaient en infériorité numérique et se sont enfuis avant que les soldats n'arrivent au camp. Le général Sibley nous avait sauvés d'une mort horrible aux mains de nos ravisseurs enragés.

Sachant que les Indiens ne se laisseraient pas arrêter, des coureurs furent envoyés dans d'autres parties du pays pour avertir les Indiens et les Blancs, qui ignoraient le soulèvement, que les Indiens étaient sur le sentier de la guerre. Ceux-ci ont tenu compte de l'avertissement et ont commencé à fuir vers Minneapolis pour s'éloigner de la zone dangereuse.

Parmi nous se trouvait un homme très aimé de notre tribu, notre pasteur, S.D. Hinman. Lorsque nous sommes allés voir s'il était sain et sauf, nous l'avons trouvé en très piteuse condition. Il avait été attaqué par l'ennemi et était gravement blessé mais, grâce aux soins affectueux de nos femmes indiennes, il fut remis sur pied.

Nous avons eu beaucoup de raisons de le remercier au cours des années qui ont suivi. Combien de fois a-t-il risqué sa vie pour sauver et protéger le peuple à la peau rouge qu'il aimait et en qui il avait tant confiance. Si seulement les Blancs qui ont traité les Indiens de manière aussi scandaleuse avaient pu avoir les mêmes idéaux, le même amour de Dieu et de leurs semblables dans leur cœur, ce terrible massacre, qui ne sera jamais oublié, n'aurait pas eu lieu.

Revenons à notre histoire: dans chacune des localités que je vais citer, plusieurs familles étaient totalement innocentes de toute participation à la révolte: Faribault, Wabasha, St. James et Hutchinson. Pourtant, ces personnes innocentes et désarmées pendant toute la durée de la révolte furent capturées par les soldats blancs et 39 d'entre elles furent mises à mort sur la potence, un meurtre en gros de 39 Indiens innocents par les Blancs, les autres ayant été mis en prison à Dubuque, dans l'Iowa, pour un crime qu'ils n'avaient pas commis.

Pourtant, aujourd'hui, 74 ans après cette bataille, les Blancs ont des préjugés contre les Indiens qui ont mené une bataille perdue d'avance pour protéger ce qui leur revenait de droit contre une bande d'étrangers venus leur prendre leur gagne-pain.

Pourquoi les orateurs blancs ne se lèvent-ils pas pour dénoncer la Première Guerre mondiale, qui a coûté la vie à des centaines de milliers de jeunes Américains, la plus horrible des guerres de l'histoire de l'humanité, une guerre qui avait pour but de protéger leur pays, le même but que celui pour lequel les Indiens se sont battus en 1862. Trois de mes propres fils ont participé à la guerre mondiale pour se battre pour les Blancs qui ont tant de préjugés à leur égard.

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Nous, les Indiens, ne sommes pas rancuniers. C'est nous qui avons perdu. Aujourd'hui, nous sommes sous la coupe du gouvernement, des gens qui nous ont volé notre chasse et notre pêche, notre mode de vie libre, notre terre et notre liberté; et pourtant, les Blancs nous en veulent pour ce qui s'est passé il y a 74 ans.

Ainsi, lorsque le sujet du massacre de 1862 est abordé, pourquoi ne pas prendre le temps de réfléchir et de considérer les deux côtés de l'histoire, avant de condamner les Indiens pour avoir essayé de protéger les leurs. Essayez de vous rappeler que les Blancs avaient pris à l'Indien tout ce qui lui permettait de vivre. Pourquoi ne pas laisser les Indiens vivre en paix, le peu qu'il reste de l'Américain en voie de disparition, car après tout, ils sont les seuls vrais Américains. Pourquoi blesser les sentiments des Indiens d'aujourd'hui? Vous, les Blancs, vous avez obtenu ce que vous vouliez et vous avez ruiné à jamais la vie des hommes à la peau rouge.

Pour conclure, je voudrais dire que, bien que j'aie 81 ans et que j'aie traversé une vie de difficultés, je n'ai aucune rancune à l'égard des Blancs. Ma femme, Alice Crooks, mes six fils et mes deux filles sont des gens heureux, satisfaits et pacifiques. Nous voulons finir nos jours ici, dans la vallée du Minnesota, sans que les Blancs n'éprouvent de sentiments à notre égard. C'est pourquoi j'ai essayé dans cette petite histoire d'expliquer l'injustice des histoires racontées par les Blancs sur le massacre de 1862.

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Questions & Réponses

Qui était George W. Crooks?

George W. Crooks (c. 1856-1947) était un Sioux Dakota qui, vers l'âge de six ans, vécut la guerre des Sioux de 1862 et, en 1937, fournit un récit considéré comme un document primaire de l'événement.

Le récit de Crooks sur la guerre des Sioux est-il exact?

Les faits connus de la guerre des Sioux de 1862 correspondent à ce que Crooks raconte, et donc, oui, son récit est considéré comme exact.

Quelle est la cause de la guerre des Sioux de 1862?

La guerre des Sioux de 1862 - également connue sous le nom de "massacre du Minnesota" - était due au fait que le gouvernement américain n'avait pas honoré ses promesses envers les Sioux Dakotas du Minnesota et aux pratiques commerciales sournoises des commerçants locaux qui escroquaient les Dakotas dans leurs transactions.

Qui a gagné la guerre des Sioux de 1862?

Le gouvernement américain a gagné la guerre des Sioux en 1862 et exécuta ensuite 38 hommes dakotas impliqués dans le soulèvement lors de la plus grande exécution de masse de l'histoire des États-Unis en décembre 1862.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, janvier 31). Récit de George W. Crooks sur la Guerre des Sioux de 1862 [George W. Crooks' Account of the Dakota War of 1862]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2620/recit-de-george-w-crooks-sur-la-guerre-des-sioux-d/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Récit de George W. Crooks sur la Guerre des Sioux de 1862." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le janvier 31, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2620/recit-de-george-w-crooks-sur-la-guerre-des-sioux-d/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Récit de George W. Crooks sur la Guerre des Sioux de 1862." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 31 janv. 2025. Web. 21 févr. 2025.

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