La Rivière de la Séparation, une Histoire de la Création Navajo

Article

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 03 février 2025
Disponible dans ces autres langues: anglais
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La rivière de la séparation est l'une des nombreuses versions de l'histoire de la création navajo, qui raconte comment le peuple est sorti des profondeurs de la terre, a appris à vivre à sa surface et, ce qui est tout aussi important, à vivre les uns avec les autres. Des versions de cette histoire, portant le même titre, sont racontées par de nombreux peuples Pueblo.

Navajo Hogan in Monument Valley Navajo Tribal Park, Arizona
Navajo Hogan dans le parc tribal navajo de Monument Valley, en Arizona
Dsdugan (CC BY-SA)

Le titre du texte fait référence à la rivière qui vient séparer les hommes des femmes, au début du monde, après que le Premier Homme et la Première Femme se furent disputés pour savoir si l'un pourrait survivre sans l'autre. La première partie de l'histoire met l'accent sur l'harmonie qui résulte du travail et de l'apprentissage mutuel des hommes; la seconde partie montre comment les gens souffrent lorsque ce type d'équilibre est perdu.

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Croyances navajo et importance de l'équilibre

Le nom de Navajo a été appliqué aux habitants des régions de l'Arizona, du Nouveau-Mexique, de l'Utah et des régions avoisinantes de l'actuel Sud-Ouest des États-Unis par les Espagnols au XVIIe siècle. Les Navajos se désignaient eux-mêmes par le nom de Dine (Dene, prononcé DEE-nay), "le peuple", terme par lequel ils s'identifient encore aujourd'hui. Ils ont appris l'agriculture auprès des peuples Pueblo et les "Kisani" dont il est question dans l'histoire ci-dessous sont considérés comme des Pueblos. Les universitaires Alice Marriott et Carol K. Rachlin commentent la culture et l'histoire des Navajos:

Pour de nombreux non-Indiens, les Navajos sont ce que leur propre nom, Dene, implique: ils sont "le Peuple". Isolés dans les régions désertiques du Sud-Ouest, les Navajos ont survécu à la sécheresse et à la famine, aux maladies de l'homme blanc et aux internats de son gouvernement, pour devenir la plus grande unité ethnique des Indiens d'Amérique du Nord et un synonyme de fière indépendance. (90)

Aujourd'hui, de nombreux Navajos vivent dans des réserves, bien qu'ils puissent vivre où ils le souhaitent et dans n'importe quel type d'habitation. Historiquement, les Navajos vivaient dans des maisons appelées hogans, construites en rondins et en torchis, de forme conique, rectangulaire ou carrée (pour les hommes et les familles), tandis qu'un hogan à huit côtés (octogonal) était spécialement construit pour les femmes. La maison était considérée comme sacrée parce qu'elle avait été donnée au premier homme et à la première femme par le divin dans les premiers jours du monde, et c'est pourquoi, même aujourd'hui, un hogan est considéré comme un lieu sacré. Cette conception est particulièrement importante dans l'histoire suivante, car la dispute entre Premier Homme et Première Femme perturbe l'harmonie de leur hogan, et ce déséquilibre affecte ensuite toutes les autres maisons du village.

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Les croyances spirituelles navajos mettent l'accent sur l'importance de l'équilibre dans la vie d'une personne et sur la nécessité d'encourager cette même harmonie sur toute la terre.

L'importance de l'équilibre est également suggérée par les personnages des jumeaux de l'histoire, qui sont "mi-hommes et mi-femmes" et définissent très tôt les rôles des sexes. N'étant ni homme ni femme, ils sont également en mesure de jouer le rôle de médiateurs lorsque le fossé se creuse entre les hommes et les femmes: ils sont les seuls à pouvoir traverser la rivière de la séparation. À ce titre, ils sont les représentants du peuple saint - ceux d'en haut qui servent la volonté de Johanoai, dieu du soleil - qui attendent du peuple de la terre (les Navajos) qu'il travaille avec eux au maintien de l'équilibre. Dans La rivière de la séparation, les jumeaux ne choisissent jamais un camp, mais laissent le peuple régler lui-même son conflit et apprennent ainsi une leçon qu'ils n'oublieront pas de sitôt.

L'histoire développe des thèmes et des personnages présents dans le Dine Bahane (récit de la création navajo), mais n'est qu'une des nombreuses variantes de ces récits. En tant que tel, il est désigné comme un récit de création navajo, mais pas comme le récit de création navajo. Comme nous l'avons vu, les croyances spirituelles navajo mettent l'accent sur l'importance de l'équilibre dans la vie d'une personne et sur la nécessité d'encourager cette même harmonie sur la terre. Il faut d'abord se centrer et s'équilibrer soi-même; ensuite, on est mieux à même d'aider les autres à trouver leur propre équilibre et d'encourager l'équilibre dans le monde en général. Le concept d'équilibre étant au cœur de La rivière de la séparation, il est facile de comprendre pourquoi cette histoire reste si populaire dans les communautés navajos.

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Les thèmes sérieux du conte mis à part, l'histoire sert de divertissement, et le motif comique de la dispute d'un couple marié qui prend des proportions démesurées figure dans des histoires du monde entier depuis des milliers d'années. Cette version navajo du motif de la "bataille des sexes" reprend les mêmes arguments que les nombreuses autres histoires de la littérature mondiale et est aussi populaire chez les Navajos aujourd'hui qu'elle l'était sans doute dans un passé lointain.

Texte

Le texte suivant est extrait de American Indian Mythology, par Alice Marriott et Carol K. Rachlin. Selon Marriott et Rachlin, l'histoire est apparue pour la première fois en anglais dans Matthews, Washington, Navajo Legends, Memoirs of the American Folklore Society, V. Boston et New York, 1897.

Le peuple avait traversé quatre mondes avant de grimper le long d'un roseau depuis le fond du lac des eaux changeantes jusqu'au monde actuel, dont la couleur est blanche. Premier Homme et Première Femme guidaient les autres, et avec eux il y avait leurs deux premiers enfants, les Jumeaux Changeants, qui étaient moitié hommes et moitié femmes, et qui ne pourraient jamais avoir d'enfants.

À la surface de la terre, le peuple découvrit un monde différent de tout ce qu'il avait vu auparavant. Il y avait des montagnes et des plaines, des ruisseaux et des arbres, des pierres et des plantes qui poussaient. Au début, les gens ne savaient pas comment vivre dans ce nouveau monde, mais les jumeaux comprirent vite. L'un d'eux prit de l'argile dans le lit du ruisseau et la tint dans sa main. Puis l'argile qu'il tenait forma une jarre à eau, puis un godet, et enfin une pipe.

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En même temps, l'autre jumeau trouva des roseaux qui poussaient au bout du ruisseau, et avec eux il forma un panier à eau, un panier de rangement et d'autres sortes de nattes et de paniers. Les jumeaux se montrèrent l'un à l'autre ce qu'ils avaient fait. "Ce sera le travail des femmes" se dirent-ils.

"Quel sera le travail des hommes? se demandèrent les jumeaux. Ils regardèrent autour d'eux et virent des pierres sur le sol. En ramassant les pierres, les jumeaux transformèrent les morceaux en haches et en marteaux, en couteaux et en pointes de lance dans leurs mains, et les hommes eurent des armes.

Enfin, les jumeaux façonnèrent des bâtons de fouille avec des branches d'acajou de montagne et des houes avec des omoplates de cerf. Les hommes eurent alors des outils. Ils trouvèrent les Kisani, un peuple étranger, qui vivait dans les montagnes et cultivait des jardins dans les vallées, et les gens échangèrent leurs outils, leurs paniers, leurs bols et leurs armes contre des graines à planter dans leurs propres endroits, le long des rivières. Ils apprirent à construire des barrages et à répandre l'eau sur le sol sec, là où elle était nécessaire. Les gens étaient très heureux d'apprendre toutes ces nouvelles techniques.

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En regardant joyeusement autour d'eux, les gens virent quatre montagnes se dresser aux quatre coins du monde, avec une cinquième montagne en leur centre. Premier Homme, le chef du peuple, nomma la montagne de l'est la Montagne Horizontale Sombre et, parce que les gens trouvaient des morceaux de coquillages blancs et des pierres blanches sur ses pentes, il lui donna la couleur blanche. Au sud se trouvait la Grande Montagne, où l'on trouvait des morceaux de turquoise, c'est pourquoi Premier Homme l'appela la montagne bleue. Sur la montagne de l'Eau des Nuages, à l'ouest, il y avait des coquilles d'ormeaux, c'est pourquoi elle devint la montagne jaune.

La montagne septentrionale était la maison du mouton à grosses cornes, car on y trouvait beaucoup de ces animaux. La couleur de cette montagne était noire, car on y trouvait du jais et du charbon de terre.

La montagne au centre de la terre était ronde et couverte de joyaux de toutes les couleurs. Sur chaque montagne, il y avait un couple de gardiens spirituels, un mâle et une femelle, et sur chaque montagne, il y avait des oiseaux de la même couleur que la montagne.

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Tout le monde alla de l'avant en beauté.

Premier Homme et Première Femme construisirent leur maison près de leur champ de maïs et, chaque jour, Premier Homme allait à la chasse tandis que Première Femme travaillait dans son jardin. Ils avaient beaucoup de bonnes choses à manger et ils aimaient manger. Première femme commença à grossir et, au fur et à mesure que le temps passait et qu'elle mangeait les bonnes viandes grasses que son mari ramenait à la maison, elle devenait de plus en plus grosse.

Un soir, après avoir mangé du ragoût de chevreuil épaissi avec de la farine de maïs et du potiron rôti, Première femme s'adossa joyeusement au mur. Elle éructa bruyamment, puis releva sa jupe, se tapota entre les jambes et dit à voix haute: "Merci, ma féminité."

Premier homme leva les yeux, tellement surpris qu'il ne croyait pas ce qu'il venait d'entendre. "Tu as dit quelque chose? demanda-t-il à sa femme.

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"Oui, répondit Première Femme, j'ai dit "Merci, ma féminité".

"Ce n'est pas une belle chose à dire", protesta son mari. "C'est une sale façon de parler".

"Tu ne penses pas toujours que c'est sale", ricane Première Femme.

"De plus" il ajouta, "tu sais que ce n'est pas vrai. C'est moi qui chasse et qui ramène la bonne nourriture. C'est moi que tu devrais remercier, pas cette vieille chose entre tes jambes".

"Tu ne ramènerais pas toute cette bonne nourriture à la maison si tu ne recevais rien en retour", rétorqua sa femme. "C'est pour cela que les hommes vont à la chasse - ils ont quelque chose qui les fait revenir à la maison.

"Oh!" s'écria Premier Homme en se levant d'un bond, "Tu crois que c'est tout ce qui intéresse un homme?"

"Eh bien, quoi d'autre?" demanda Première Femme.

"Beaucoup de choses", dit Premier Homme, en trépignant de rage.

"Nommes-en quatre", rétorqua sa femme.

"Je suppose que vous, les femmes, pensez que vous pourriez vivre sans les hommes", hurla Premier Homme.

"Je sais que nous le pourrions", rétorqua Première Femme. "Mais je ne pense pas que les hommes pourraient vivre sans les femmes".

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Ils se disputèrent jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux épuisés, puis ils se couchèrent de part et d'autre de la maison. Première Femme s'endormit et ronfla le reste de la nuit, mais Premier Homme resta éveillé, de plus en plus furieux, en partie à cause de ce que sa femme avait dit et en partie parce que cette nuit-là, elle lui avait tourné le dos. Au lever du jour, Premier Homme était tellement en colère qu'il se leva et sortit en trombe de la maison.

"Venez tous m'écouter", cria-t-il. "Je veux voir les hommes ici, mais les femmes peuvent rester à la maison. Je ne veux pas voir de femmes, ces saletés!"

"Qu'est-ce qui s'est passé? demandèrent les autres hommes en accourant.

"Laissez-moi vous dire ce que ma femme a dit", s'écrie le premier homme, et il le fait.

Tous les autres hommes étaient choqués, et leurs sentiments étaient blessés, parce que la Première Femme avait dit une chose vraiment horrible.

Premier homme finit par dire: "Je ne vais pas me laisser faire. "Je vais traverser la rivière et vivre sur l'autre rive. Aujourd'hui, c'est un ruisseau tranquille, mais lorsque les hommes et les femmes vivront séparément, il deviendra le fleuve de la séparation et deviendra fort et féroce, de sorte que personne ne pourra jamais le traverser."

"Nous irons avec toi", dirent les hommes. "Si les femmes pensent qu'elles peuvent se débrouiller sans nous, qu'elles essaient. Elles vont comprendre."

Premier Homme s'engagea donc dans la rivière et les autres hommes le suivirent. Lorsqu'ils eurent traversé et se trouvèrent sur la rive opposée, un grand mur d'eau descendit la rivière, comme un arroyo en période de crue, et sépara les hommes des femmes.

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Les hommes se construisirent des abris sur la rive nord, et les femmes restèrent dans leurs anciennes maisons sur la rive sud. Pendant un certain temps, tout se passa bien. Des enfants naquirent dans le village des femmes et, lorsque le bébé était un garçon, sa grand-mère descendait sur la rive du fleuve et appelait. L'un des jumeaux homme-femme, qui étaient les seuls à pouvoir traverser la rivière, se déplaçait alors sur un radeau fait de roseaux et ramenait le petit garçon à son père. Les petites filles restaient avec leurs mères et les pères ne les voyaient jamais. Au bout d'un an, il n'y eut plus de bébés.

Au printemps, les femmes plantaient leurs jardins et leurs champs de maïs le long de la rivière, en chantant des chansons d'amour tout en travaillant. De temps en temps, l'une d'entre elles appelait de l'autre côté de la rivière: "Comment ça va ?" et si la réponse était: "Très bien. Tout va bien", elle répondait: "Il n'y a pas quelque chose qui vous manque?" Et c'était le cas, mais les hommes n'admettaient jamais à quel point cette chose que leur femme leur donnait leur manquait.

La deuxième année, les jardins des femmes ne donnèrent pas d'aussi bons résultats que la première année et la récolte fut moins abondante. Les femmes commencèrent à maigrir et à s'appauvrir parce qu'elles n'avaient pas de viande, tandis que les hommes devenaient plus forts et plus gros - ils avaient à la fois de la viande et des jardins. Mais les femmes avaient beau mourir de faim, elles ne voulaient pas céder et traverser la rivière.

Enfin, un soir, Premier Homme n'en put plus. Sa nourriture n'avait aucun goût quand il la cuisinait lui-même. Les bons ragoûts de chevreuil de sa femme lui manquaient. Il dormait mal, seul dans sa couverture. Le soleil n'était pas aussi brillant qu'avant et il s'asseyait seul près de son feu, l'eau du mal du pays s'accumulant dans ses yeux.

Premier Homme se leva, sortit et rassembla les autres hommes.

"Nous les avons assez punis, je crois", dit-il. "Nous devrions rentrer et nous occuper d'elles."

L'un des hommes acquiesça. "Je ne peux pas supporter de manger ma propre nourriture quand je sais que ma femme a faim", dit-il.

"Elles doivent avoir appris leur leçon maintenant", dit un troisième homme.

"Nous pouvons leur pardonner maintenant, je pense", dit le quatrième. "Elles meurent de faim, les pauvres."

Premier Homme descendit au bord de la rivière et appela Première Femme: "As-tu appris ta leçon maintenant?"

Première Femme, très fatiguée, faible et maigre, lui répondit: "Nous savons que nous ne pouvons pas vivre sans nos maris."

"Tu vas encore me dire des choses cochonnes? demanda Premier Homme.

"Jamais! Jamais! s'écria Première Femme en pleurant.

Alors Premier Homme appela les Jumeaux homme-femme, qui vinrent avec leur radeau et ramenèrent les hommes de l'autre côté de la rivière, vers leurs femmes et leurs maisons. Les hommes se baignèrent et séchèrent leur corps avec de la farine de maïs sacrée, puis ils entrèrent dans leurs maisons pour rejoindre leurs femmes, comme des jeunes mariés.

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Dès lors, la rivière de séparation est redevenue un cours d'eau tranquille. Lorsque les hommes et les femmes le traversaient, ils le faisaient ensemble. Car aucun des deux ne pouvait se passer de l'autre, et tous deux avaient appris leur leçon.

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Questions & Réponses

Comment les Navajos se désignent-ils eux-mêmes?

Les Navajos se désignent eux-mêmes sous le nom de Dine (Dene, prononcé DEE-nay), qui signifie "le peuple". Le terme "Navajo" leur fut appliqué par les Espagnols au XVIIe siècle.

De quoi parle le mythe navajo de La rivière de la séparation?

La rivière de la séparation est une version du mythe de la création navajo qui décrit la montée des Navajos à la surface du monde, l'apprentissage de la vie dans cette région et l'apprentissage de la vie en harmonie avec les autres.

Quel est le thème central de La rivière de la séparation?

La rivière de la séparation met l'accent sur un thème central de la culture navajo: l'importance de l'équilibre et de l'harmonie. La première partie de l'histoire se concentre sur l'harmonie produite lorsque les gens travaillent et apprennent les uns des autres; la seconde partie montre ce qui peut arriver lorsque cette harmonie est perdue.

Quand La rivière de la séparation a-t-il été composé pour la première fois?

Il n'est pas possible de dater la composition originale de La rivière de la séparation, car l'histoire fut transmise oralement pendant des siècles avant d'être mise par écrit. Selon les spécialistes Alice Marriott et Carol K. Rachlin, la première version anglaise aurait été publiée en 1897.

Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Joshua J. Mark est cofondateur et Directeur de Contenu de la World History Encyclopedia. Il était auparavant professeur au Marist College (NY) où il a enseigné l'histoire, la philosophie, la littérature et l'écriture. Il a beaucoup voyagé et a vécu en Grèce et en Allemagne.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2025, février 03). La Rivière de la Séparation, une Histoire de la Création Navajo [The River of Separation, a Navajo Creation Story]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2623/la-riviere-de-la-separation-une-histoire-de-la-cre/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "La Rivière de la Séparation, une Histoire de la Création Navajo." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le février 03, 2025. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-2623/la-riviere-de-la-separation-une-histoire-de-la-cre/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "La Rivière de la Séparation, une Histoire de la Création Navajo." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 03 févr. 2025. Web. 30 mars 2025.

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